Deux jours. Deux jours que je n’étais pas sortie de chez moi depuis l’accident dans ma librairie. Et je trouvais que cela ne faisait pas de mal de rester enfermé, enfin je suis plutôt du genre à constamment sortir mais la je ne pouvais pas. Je ne pouvais même pas emmener mes enfants au centre aérée et la garderie à cause de la horde de journaliste devant chez moi. Ce qui faisait raller mon frère jumeau d’ailleurs. Ma petite sœur qui n’était pas là en ce moment n’était pas embêter. Quant à mon grand frère il devait gérer les soucis que cela avait engendrés au Royaume d’Andorre. Ma grande sœur était également embêter mais gérer sans soucis.
Mais revenons sur ce qui c’est passé il y a deux jours. J’étais en train de ranger des livres dans les rayons quand un jeune homme avec un appareil photo entra dans la librairie. Je pensais qu’il s’agissait d’un touriste et m’avança donc vers lui en lui demandant s’il avait besoin de quelque chose. Mais ce dernier me demanda si j’étais belle et bien « Mayline de Thalie, princesse du Royaume d’Andorre » et s’il était vrai que je souffrais d’un trouble dissociatif. Je du rester environ 2minutes perdu dans mes pensées lorsque mon employé m’attrapa mes bras et me dit de passer par derrière et de rentrer chez moi. Heureusement qu’elle était la pour tout gérer. Encore sonner je rentrai alors chez moi mais les journalistes étaient déjà devant notre villa.
Mon frère jumeau rentra ce matin avec dans les mains l’article disant « Trouble dissociatif, quel avenir pour Mayline de Thalie ? ». Prenant le magasine dans les mains, je pris mon plaid et me calla dans le canapé tout en déprimant. Quand soudain je reçu un message de ma meilleure amie Orléne qui me disait qu’elle avait vu et voulait aller faire les magasins pour me remonter le moral. Cependant je n’avais pas envie de bouger. Je restai alors caller dans mon canapé.
Une heure et demie plus tard, Orléne sonna à la porte. Ne bougeant pas d’un poil du canapé, June se dirigea ouvrit la porte et dit :
« Salut Orléne entre car à mon avis Mlle May ne va pas se bouger… Elle est callé dans le canapé depuis deux jours…on ne sait plus quoi faire…enfin si tu arrives à la faire sortir tu es notre sauveuse… »
Je me tournai vers June et lui tira la langue tout en ne bougeant pas. Orléne me regarda, je lui lançai alors à la hâte :
« Salut…en effet je suis trop bien caller pour bouger… »
Orléne s’avança dans ma direction et me dit :