(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 13:46 par Invité
Saturnino Guianluca Di Cesare
London calling to the faraway towns
NOM(S) : DI CESARE. PRÉNOM(S) : SATURNINO, GUIANLUCA. ÂGE : VINGT-SIX ANS. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 12 DÉCEMBRE 1987, SANTO STEFANO DI MAGRA (ITALIE). NATIONALITÉ : ITALO-BRITANNIQUE. STATUT CIVIL : CÉLIBATAIRE, C'EST UN PEU PLUS COMPLIQUÉ, EN FAIT. MÉTIER : COMPOSITEUR (GLANDEUR, QUOI). TRAITS DE CARACTÈRE : MANIAQUE - PESSIMISTE - CYNIQUE - TÊTU - CURIEUX - CHARMANT. GROUPE : THE WALKERS.
My style, my life, my name
001. si on devait caractériser nino par un seul et unique adjectif, ce serait chanceux. un peu comme le cousin de donald duck, gontran bonheur, la chance lui sourit tout le temps. enfin, peut-être que c'est son destin qui a été tracé ainsi, peut-être que ce n'est qu'une question de hasard. peu importe. il s'en est jamais rendu compte, c'est pourquoi il a jamais joué au loto (c'est aussi parce qu'il en a pas vraiment besoin). 002. il porte presque que des chemises. il a que ça dans sa garde-robe à part le vieux tee-shirt qui lui sert de pyjama peut-être. en tous cas, il est toujours élégant et soigné, nino. avec un style qui lui est propre, il cultive son image, pour garder la classe, eh ouais. 003. quand il était petit, on le croyait atteint du syndrome d'asperger tellement il était timide et qu'il ne parlait pas. il était super réservé. mais bon, dans un village comme celui où il a grandi, on n'y fait pas plus attention que ça. enfin de compte, il est pas réellement autiste vu que cela s'est arrangé au fil des années. il a bien fallu à un moment qu'il se prenne en main et qu'il se débrouille. maintenant, il a plus ou moins confiance en lui et il marche la tête haute. 004. il est cinéphile. godard, tarentino, amoldovar, lynch... enfin bref, il pourrait vous citer pleins de cinéastes, pleins d'acteurs et d'actrices parce qu'il est fan, fan, fan. cette passion s'est révélée assez tard. la première fois qu'il a vu un film en entier, c'était à huit ans (retour vers le futur). puis après, il a eu le temps de s'adonner à sa passion. deux jours après avoir posé ses valises à londres, il demandait déjà un abonnement au vidéo-club et au cinéma. en ce moment, il regarde aussi des séries. 005. il a appris le piano, la guitare et l'accordéon pendant son enfance. en effet, dans son village, pas de conservatoire mais beaucoup d'anciens. lors des fêtes, il fallait bien de la musique, or, on ne joue strictement que des airs traditionnels. il a appris la guitare avec son père, le piano avec sa grande soeur et l'accordéon avec martino, le cousin de son père. sinon, il a touché à un tas d'autres instruments tels que le violon, la flûte à bec et la trompette. 006. il est allergique aux acariens et à la poussière. c'est en partie ça qui l'a rendu si maniaque. il ne supportait pas d'avoir toujours le nez qui coule, la gorge qui gratte ou les yeux qui piquent quand il dormait. du coup, sa chambre était toujours niquel. c'est resté, maintenant, quand c'est pas super bien rangé, il se sent moins bien pour travailler. il est maniaque mais c'est pas (encore) pathologique, donc pas d'inquiétude, vous pouvez l'inviter chez vous sans qu'il se ramène avec un masque chirurgical et une balayette. 007. depuis tout petit, il a toujours eu un goût pour les filles plus vieilles que lui. quand il regardait sa mère, sa grande soeur, elles lui semblaient beaucoup plus belles et séduisantes que n'importe qu'elle gamine de son âge. tout ça pour vous dire que s'il ne s'intéressait ni aux filles de son âge, ni n'intéressait les filles plus vieilles (à l'époque), eh bien, vous pouvez en déduire qu'en matière de relations amoureuses, c'est pas le plus expérimenté. 008. il a un accent italien mais il est parti, maintenant, à force de baigner dans londres et les anglais. il a appris vite l'anglais grâce à sa bonne oreille, très sensible aux sonorités et à la musique. cela l'a beaucoup aidé. 009. il fume, certes mais surtout, il adore l'alcool. surtout le bon vin (quoique maintenant, à force d'écumer les bars il prend volontiers de cocktail tellement les bars n'offrent pas un grand choix de vin de qualité). mais il faut le surveiller parce que souvent, il en abuse par gourmandise et aussi parfois, par chagrin. du coup, il se retrouve vite à la ramasse et se met à dire n'importe quoi... quand il ne s'endort pas debout. 010. il n'aime pas le foot. tous les sports du monde l'intéressent plus ou moins, sauf le foot. c'est sûr que c'est grave pour un italien. il adorait jouer au foot dans la rue, petit. mais il n'est pas fan du sport en lui-même et n'a jamais compris l'excitation des gens pour ce sport. bref, il n'aime pas le foot.
PSEUDO : GLASS SKIN. PRÉNOM : SOTHIDA. ÂGE : QUINZE ANS. PERSONNAGE : INVENTÉ, REPRIS D'UN AUTRE FORUM. AVATAR : ALEX TURNER. CRÉDITS : BAZZART + TUMBLR. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : BAZZART + TOP SITE OBSESSION.
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 13:46 par Invité
At the beginning
Et dans ses souvenirs, il y a la montagne tout autour. Dans la vallée, son petit village, noyé par la brume en automne. Malgré le brouillard opaque, on respirait bien. Voire beaucoup mieux qu'ailleurs. Du moins, il n'avait jamais connu l'ailleurs. Les gens qui avaient grandi à Santo Stefano di Magra, les plus anciens, ne connaissaient de l'ailleurs que la guerre et la souffrance. Ce n'était pas un havre de paix à proprement parler mais personne ne venait vraiment les déranger dans leur petit bout de montagne. La vie était bien simple. L'étroitesse des liens inter-générations donnaient une âme à cette vie. Les histoires se perpétuaient, les leçons bien apprises et toujours, le cœur battait au rythme des pas de danses avec pour seul témoin, le beau et chaud soleil d'Italie. Loin des cris. Loin des regards. Près de la joie, de la liberté. Près de la vie. Il se rappelle du bistrot/brasserie de ses parents. C'était le troisième du village mais il était connu de tous car il était dans la famille depuis au moins cinq générations. La cave à vin avait servi de QG pendant la Seconde Guerre Mondiale et ils avaient protégés des gens recherchés, également sous le régime de Mussolini. C'était l'oncle Martino qui lui racontait toutes ces histoires quand il n'avait pas un coup dans le nez ou quand il ne pestait pas contre les renards qui effrayaient ses poules. Santo Stefano di Magra, c'est plein d'histoires mine de rien. Plein de destins différents qui se croisent même si on a vite fait d'entrer dans une sorte de routine. Pourtant Nino, il s'est jamais ennuyé. Regretter d'avoir vécu cette enfance aurait été une insulte à tous ces gens adorables qui avaient bercé son enfance. On n'avait pas ce qu'on voulait, d'ailleurs, on voulait pas grand chose. On vivait sa vie, il y avait les copains, la famille et on était heureux. Mine de rien, on y apprend la vie. Nino, c'était le gosse qu'on entendait peu, qui traînait un peu partout. Du coup, s'il venait vers vous, vous l'acceptiez sans broncher vu qu'il ne faisait que de vous regarder et de se taire. Il était maigrichon et un peu pâle, il n'avait rien du côté méditerranéen de sa mère. Vous vous rappelez de ce gamin qui faisait danser les gens avec son accordéon, toujours un air nouveau à vous faire écouter. Il jouait avec ses copains, des gosses un peu turbulents pour des gosses mais à qui on pardonnait toujours de bon cœur, lui, c'était le petit toujours souriant et poli mais qui ne parlait pas beaucoup. Et puis, y'avais Fausto. Vous avez jamais compris ce qui les liaient, Fausto et Nino.
- Saturnino, quelle idée d'appeler son gosse comme ça. C'est long, c'est lourd, ça s'essouffle. Peut-être que tes parents aimaient bien Verlaine. Verlaine, oui, tu sais. C'est un poète français. Il se disait 'Saturnien'. J'espère que tu seras un peu plus respectable que ce type, il avait beau être un poète, il se pensait tout permis. N'oublie jamais garçon, l'humilité c'est ce qui t'emmènera au paradis. Tu veux y aller, au paradis, Nino ?
Le petit brun hoche la tête. Il comprend pas toujours Fausto mais il aime être avec lui. Fausto, il est vieux. Un peu comme le grand cyprès sur la place du village. Il est pas bien grand mais il est costaud et un peu courbé. Sa peau est toute vieille et tachetée de grains de beauté, elle a une jolie couleur dorée. Il habite une cabane, dans un hameau près du cours d'eau. Il approche pas souvent les gens. On aperçoit sa silhouette de loin, un peu lourde, peu inspirante. Il dit rien à personne. Il est pas fragile, mais alors pas du tout. Il pue le vieux, il pue le poisson, il pue le tabac, il pue le vieillot, le pas frais. Mais il est gentil, il est super cultivé et il parle comme un conteur. Et ses histoires, Nino en raffole. C'était le genre de type qui aime plus la nature que les hommes, un monde intérieur très vaste et quand on lui parlait, on avait toujours l'impression de le déranger. On se sentait presque désolé de respirer le même air que lui. Mais Nino, c'était différent. Il s'était assis, un jour près de lui et il se taisait. Il le regardait. La première fois, le vieil homme avait tourné la tête puis s'était tout de suite désintéresse de lui. Il mit un mois pour s'habituer à sa présence et quatre de plus avant de lui parler. Il aurait pu être découragé après de longues semaines de rester là sans qu'il ne lui dise rien mais non. Il passait son temps à écouter l'eau, les arbres, les rochers. Ils avaient mille et une histoires à lui raconter. Nino, il était certain que le vieux il discutait avec tout ça, tout ce qui l'entourait. Alors lui, il écoutait, en essayant de capter des bribes de leur conversation. - Ça ne se fait pas de s'immiscer ainsi dans l'intimité de quelqu'un. Ce fut les premières paroles de Fausto à Nino. Le gamin, il a fait mine d'être désolé, en regardant par terre et tout a continué comme les cinq derniers mois. Sa maman, à Nino, elle comprenait pas ce qui le retenait près de l'eau et près de Fausto. Surtout que quand il revenait, il avait toujours les pieds trempés et qu'il n'avait pas l'air d'avoir fait grand chose. Elle s'inquiétait qu'il tombe dans l'eau et que celle-ci ne l'emporte. Elle avait perdu un frère, comme ça, pris par la mer. Paix à son âme. Nino, il s'était enrhumé aussi. Mais après, il a systématiquement pris avec lui un pull. Un jour, Fausto il l'attendait avec un autre attirail de pêche. Il allait lui apprendre. Il lui a rien dit. Il s'est contenté de lui montrer. Nino, il a vite appris. C'est sûr qu'après des mois à l'avoir observé, il commençait à connaître toutes ces techniques. Il allait pêcher, il amenait ses trouvailles au marché ou il les relâchait, et puis il s'installait sur la terrasse couverte, la pipe à la main, pour regarder les gens passer. Fausto, c'était Fausto. On se doutait qu'il avait vu des trucs pas très beaux mais on disait rien. Il avait un fils qu'était parti depuis longtemps et une femme, avant, prise par la maladie. Fausto il était toujours là, c'était tout.
Il emmena le petit garçon en barque avec lui, un jour. Ils se sont retrouvés tous les quatre. L'eau, le gris, Fausto et lui. Ils étaient biens.
- Nino, t'es rien. Rien qu'un inconnu au bataillon. Tu mourras ici sans que le monde ne sache rien. Tu vas vivre ici, tu vas crever ici. Un peu comme toutes les pauvres âmes de ce village.
Nino, il était pas d'accord avec ça. Les gens ils étaient heureux comme ça. Ils avaient pas besoin de plus. Mais lui ? Il voulait quoi lui ? C'est sûr qu'il ne se voyait pas tenir le bistrot. Et c'est sûr que peut-être au fond, il avait envie de partir. Sa sœur, elle allait se marier avec le fils du mécanicien. Du moins, ils se fréquentaient depuis assez longtemps pour ça. Les parents n'étaient pas trop Ok mais ils étaient rassurés de voir qu'elle pourrait reprendre l'enseigne. Le désir de voir du pays grandit de plus en plus en Nino au fil des années.
Et puis Fausto est mort. En mourant, il lui a rendu sa liberté, à Nino. Il était sûrement la seule chose qui le retenait ici. - Mais Nino, sérieusement, pourquoi tu veux partir d'ici ? T'es pas bien, là ?
Les études. C'est ce qui a convaincu tout le monde. Il était fort à l'école, on savait qu'il pourrait faire de grandes choses. Alors tout le village était content pour lui et les parents des filles étaient un peu tristes, parce qu'ils espéraient que Nino s'intéresse plus aux beautés de son village. Mais c'était pas ça qu'il voulait. Il voulait juste sa liberté. Dans sa tête, il avait déjà presque tout prévu. S'il le fallait, il vivrait de sa musique afin d'arrondir ses fins de mois. Sa demande de visa fut acceptée le printemps de ses dix-huit ans. Mais, Fausto était mort depuis un an. Et il possédait son héritage. Ca, personne ne le savait.
Il avait hérité de la totalité des biens inespérés du vieil homme. Et avec, ça, il put organiser sa fuite vers le grand monde.
dans ses souvenirs, il y a le bruit d'un cours d'eau, les cris de joies après un but marqué, un homme qui aime, une femme qui danse, une soeur qui rit, l'odeur du poisson, le ronronnement d'une bécane, le son de la fermeture éclair d'un sac qui se ferme, d'un trait qu'on tire, la joie d'une nouvelle vie et le sourire d'une fille.
Nino, il est téméraire. L'aventure ne lui faisait pas peur, il était bien trop heureux de partir pour vraiment avoir peur de ce qui l'attendait. Il a traversé l'Italie et la France en moto, avec le strict minimum, le reste lui serait envoyé par la poste. Il était pas riche mais il avait du temps avant de penser aux problèmes d'argent. Tout semble lui sourire. Il a pris l'Eurostar et il est arrivé à Londres, après avoir longuement hésité à rester sur Paris. Mais il se débrouillait mieux en anglais qu'en français. Quoiqu'il en soit, en arrivant, il s'est vite trouvé un logement en colocation (avec sa chance légendaire) et il a chanté pour se faire de l'argent, il a enchaîné les petits boulots, il s'est démené. Puis, il est tombé amoureux. Sa vie ne se résumait plus qu'aux quatre lettres de son prénom, Jane. Jane. C'est doux, c'est beau, ça glisse sur la langue et c'est agréable à l'oreille. Ensemble, ils se sont lancés dans leur propre boutique. Ca a marché. Mais quand ça marche, ça attise toujours les jalousies. Alors un jour, ça s'est fini. Très mal fini. Ils se sont fâchés et maintenant, de tous les projets qu'ils avaient ensemble, il ne reste plus que des miettes.
Aujourd'hui, si vous croisez Nino, vous le prendrez sûrement pour un chic type. Il l'est devenu. Il se balade aux bras d'une jolie femme très jolie mais qui aurait plus l'âge d'être une tante ou une mère. Il se fait entretenir sans vraiment le vouloir. Ces femmes, ils les aiment, de tout son coeur, de tout son être, mais c'est pas Jane. Vous pouvez bien le traiter de gigolo, de prostitué, il s'en fout. Il s'en fout complètement. Lui, à l'intérieur, il est un peu mort, alors maintenant il fait plus attention à ce qu'on peut dire de lui, vous savez. En attendant, ces femmes mûres ont un rôle de mécènes pour lui. Elles sont un peu le tremplin qu'il lui manquait : l'argent et le temps. Il peut se lancer dans sa passion : la musique. Il compose. Il compose pour lui, pour Jane, pour eux. Il espère qu'un jour, elle entendra un des airs qu'il compose et qu'elle lui pardonne. La vie sans Jane, c'est pas la vie.
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 13:47 par Invité
Hello hello, un décembreur Bienvenue sur le forum j'espère que tu t'y plaira
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 13:49 par Invité
SAM merci à toi
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 13:51 par Invité
Bienvenue Bonne chance pour ta fiche joli garçon
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 13:58 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
Alycia Hemsworth
growing strong
» Date d'inscription : 15/02/2014
» Messages : 62617
» Pseudo : margaux ; stardust
» Avatar : zoey deutch
» Âge : 28yo
» Schizophrénie : jamie & gabrielle
(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 14:07 par Alycia Hemsworth
Bienvenue sur LC :hihi: Bon courage pour ta fiche , si tu as besoin, n'hésite surtout pas
En attendant d'être validé tu peux déjà aller faire un tour sur le flood ou venir papoter sur la cb
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 14:12 par Invité
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche N'hésites pas si tu as des questions
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 14:47 par Invité
omg, que vous êtes beaux merci à tous pour l'accueil
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(✰) message posté Mer 30 Juil 2014 - 14:49 par Invité
OMG ALEX TURNER Apportez un défibrilateur, je me meurs Bienvenue à toooooooooi