"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 2979874845 RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357
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RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things

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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:08 par Invité

Raffaello Lorenzo Marley de la Vega

London calling to the faraway towns
NOM(S) : de la Vega. PRÉNOM(S) : Raffaello « Raphaël » Lorenzo Marley. ÂGE: 23 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 8 juillet 1992 à Londres (UK). NATIONALITÉ:britannique naturalisé italien . STATUT CIVIL: célibataire en Europe. Officiellement marié aux USA. MÉTIER: Photographe professionnel au TIMES + en free-lance. TRAITS DE CARACTÈRE: moqueur, impulsif, romantique, mature, discret, positif, attentif, fiable, fidèle, constant, susceptible, rancunier, possessif. GROUPE: the tube.



My style, my life, my name

PREMIER POINT il est né en Angleterre d'un père britannique et d'une mère italienne; contrairement au cliché de l'italien accro à sa famille et à sa mama, il ne court pas après les siens et se porte parfois mieux sans les voir DEUXIEME POINT il a une petite soeur, Valentina, de deux ans sa cadette, avec qui il s'entendait bien pendant son enfance mais avec qui les relations se sont nettement refroidies à l'adolescence, en partie parce qu'il avait du mal à encadrer la petite pétasse qu'elle était devenue TROISIEME POINT il adore les enfants mais il n'est pas persuadé de pouvoir être un bon père, essentiellement parce qu'il n'est pas très famille et parce qu'il n'est pas persuadé d'avoir les gènes pour avoir une relation suffisamment stable pour commencer à se reproduire QUATRIEME POINT c'est une tête en l'air, pure et dure; il est incapable de se souvenir d'une date d'anniversaire, d'un numéro de téléphone, ou même de l'existence de certaines personnes. Ne parlons pas du nombre incalculable de fois où il perd ses clés ou même de sa très nette propension à oublier involontairement de payer son loyer et de manquer de se retrouver à la rue CINQUIEME POINT il a une passion pour les animaux en particulier les chiens; s'il s'écoutait il en aurait déjà adopté une quinzaine, au lieu de ça il se console en étant bénévole dans un refuge pour animaux du Nord de Londres SIXIEME POINT son père n'est pas son père biologique, mais il l'a adopté après son mariage avec sa mère quand il avait huit ans, et il a accepté de prendre son nom SEPTIEME POINT il a un humour très à lui, ses vannes tombent souvent à plat mais c'est généralement ça qui fait rire les gens, ça sauve les meubles et il en rigole lui-même HUITIEME POINT il n'a jamais revu son père biologique depuis ses cinq ans. La dernière fois qu'il l'a vu, il lui a démit la mâchoire parce qu'il avait trop bu NEUVIEME POINT il a la phobie des hôpitaux, c'est pratiquement la seule chose pour laquelle il serait capable de tourner de l'oeil. L'odeur aseptisée lui donne envie de vomir, et ses proches le taquinent souvent sur la situation dans laquelle il se retrouvera le jour où il se mariera et que sa femme accouchera DIXIEME POINT on lui dit souvent qu'il ne fait pas son âge, et il le reconnait. La plupart des gens lui donnent dix-neuf, vingt ans maximum.
 
PSEUDO :  WILD.DRAGON, mais depuis la dernière MAJ Storm Princess me va aussi RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1499450316. PRÉNOM : Camille. ÂGE : 18 ans moins un mois et quelques  :hinhin: . PERSONNAGE : inventé obviously.  AVATAR : Jamie "JJ" Hamblett. CRÉDITS : sweet disaster + tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉE SUR LC ? : je suis une des quatre petites graines qui l'a fait naître  RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 254871974 .


 

 
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:08 par Invité

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1996
« Regarde-moi bonhomme. Chut, calme-toi, je sais que ça fait mal mais plus tu vas pleurer et plus tu vas avoir mal », soupira le médecin, une jeune trentenaire chaleureuse, en tentant d’immobiliser l’enfant qui se tortillait dans ses mains en sanglotant de toutes ses forces. Elle retira ses gants jetables et les posa dans un coin. Près de la fenêtre, son sac-à-main serrée contre elle, Sierra de la Vega observait son fils de cinq ans avec l’impression de le torturer elle-même. Elle se sentait coupable, au point qu’elle avait la sensation que son cœur ne battait plus tellement la culpabilité l’étreignait. « Vous savez ce qu’il a ? Il ne fait que de pleurer depuis deux heures, rien ne parvient à le calmer… J’ai cru qu’il s’était cogné la tête alors je lui ai mis une poche de glace mais ça n’a rien fait… », murmura Sierra, désemparée face à la douleur de son fils. Le médecin acheva de noter son diagnostic sur son bloc. « Dysfonctionnement de l'articulation temporo-mandibulaire », répondit-elle. « Temporo, comme dans tempe ? », demanda Sierra, perdue. Le médecin hocha la tête. « Il a la mâchoire démise ». « Et qu’est-ce qu’on peut faire ? » « Rien, ou du moins pas maintenant. Il va falloir attendre qu’elle se replace d’elle-même ; si ce n’est pas le cas, revenez nous voir dans une quinzaine de jours et nous aviserons d’une prothèse qu’il portera entre un et deux mois selon ce que sa mâchoire évoluera », conclut-elle, en faisant signe à une infirmière dans le couloir, à qui elle tendit la feuille qu’elle venait de signer. Sierra s’approcha de son fils et tenta de le serrer contre elle, mais il continua à s’époumoner en se débattant. « Faites un signalement à l’assistance », murmura le médecin, profitant de ce que Sierra semblait occupée. « Un signalement ? », s’écria Sierra. Le médecin croisa les bras sur sa poitrine et la fixa froidement. « Oui, un signalement. A l’assistance publique » « Qu’est-ce que vous osez insinuer ? », s’exclama Sierra, menaçante. « Je n’insinue rien, regardez par vous-même !, rétorqua le médecin. Votre fils a la mâchoire complètement en vrac, il a un hématome temporal et ne me faites pas croire qu’il est tombé dans les escaliers ». Sierra toisa le médecin. « J’aime mon fils, il est toute ma vie, pour qui vous prenez-vous ? Vous ne pouvez pas insinuer que… que des parents puissent être capable de ça simplement lorsqu’ils se blessent ». « Ecoutez, je n’insinue pas ça dès qu’un gamin arrive avec un petit bobo. Ca peut être grave si ça mâchoire ne se remet pas de la bonne façon, je m’efforce juste de penser à l’intérêt de Raphaël, je me suis engagée professionnellement, j’ai prêté serment d’aider des gens qui souffrent, et cet enfant souffre ». Sierra baissa la tête et une mèche de ses cheveux tomba devant ses yeux, qu’elle rejeta après un silence. « J’aime mon fils et je ferais tout pour éviter qu’il ne souffre, si vous êtes une mère vous devez savoir que c’est la chose la plus insupportable au monde. Mais je vous en supplie, ne le signalez pas à l’assistance, je ne supporterais pas qu’on me l’enlève pour une chose que je n’ai pas commise…. », supplia Sierra. « Vous ne l’avez peut-être pas commise mais vous êtes responsable de votre enfant, vous devez le protéger, et je le dois aussi. Je ne peux pas simplement faire comme si vous n’étiez jamais venus. Je trahirai mon serment d’Hippocrate en vous laissant partir comme ça », soupira le médecin. Sierra avait envie de vomir tellement cette conversation la terrifiait. Ils ne pouvaient pas lui enlever son fils… Ils ne pouvaient pas le lui arracher et le confier comme ça à des gens qu’elle ne connaissait pas, qu’il ne connaissait pas, sous prétexte que Neil avait pêté les plombs ! Tout avait commencé par une chose qui bouleversait la vie de milliers de personnes chaque jour dans le monde : il avait été licencié. La suite des évènements était désagréablement clichée, et c’était généralement le genre d’histoires que l’on entendait chez les autres et dont on tirait toujours une morale, parce qu’on était intimement persuadé que l’on s’en tirerait mieux d’une quelconque façon : la déception, les refus, la déprime, l’amertume, l’alcool, la colère. Comme beaucoup d’hommes, Neil s’était senti blessé dans sa virilité, dans son égo de mâle dominant, parce qu’il s’était toujours considéré de ceux qui s’en sortaient, de ceux qui décidaient. Jamais il ne se serait vu partir dans le charter des licenciés. A ses yeux il était le capitaine du navire, pas le mousse. Sierra avait essayé de l’aider. Vraiment. Elle avait tenté de le sauver de la noyade, de lui faire garder la tête hors de l’eau, jour après jour. Mais une part d’elle-même, la plus importante, se voilait la face. Elle se disait pour se consoler que ce n’était pas si grave que ça. Que bientôt, une offre d’emploi se présenterait, qu’il l’accepterait et qu’ainsi tout s’arrangerait. Parce que les choses ne pouvaient pas être aussi dramatiques, pas vrai ? Hélas si, les choses allaient aussi mal que ça. Et il avait fallu attendre que Neil lève la main si violemment sur Raphaël pour qu’elle le comprenne. Elle aurait tant voulu que ça ne soit qu’un délire, une hallucination, un cauchemar, tout sauf la réalité bon sang. « S’il-vous-plait… Laissez-lui une chance, laissez-moi une chance », murmura Sierra.





1999
Un sourire attendri aux lèvres, Sierra observait son fils chahuter dans la piscine en riant joyeusement. Le médecin et ses scrupules avaient provoqué chez elle un électrochoc terrible, et le sentiment d’avoir été une mère abominable avait faillis la rendre folle. Et puis elle avait compris qu’elle pouvait changer les choses ; il suffisait simplement qu’elle trouve la force de quitter Neil. Elle avait ressassé cette pensée pendant deux jours et deux nuits. Et puis un matin, elle avait décidé qu’il était temps. Elle avait empoigné des sacs de voyages, fourré quelques vêtements et les affaires de Raphaël dedans, et elle était partie en claquant la porte, sans dire un mot, son petit garçon dans les bras. A peine deux mois plus tard elle était officiellement divorcée, seule parente légale de Raphaël. « La piscine a l’air de lui plaire, à ce petit monstre », susurra une voix taquine. Sierra sursauta et se mit à rire, tandis que Francisco l’enlaçait doucement. Francisco et elle s’étaient rencontrés le plus banalement du monde, lorsqu’elle avait poussé la porte d’une agence immobilière dont il était le responsable. Elle n’aurait pas cru retomber amoureuse aussi vite, ni même tout court. Sa relation avec Neil l’avait blessée au point qu’elle se disait que ça n’était plus pour elle. Comment pouvait-elle risquer à nouveau de faire le malheur de Rafa ? Tous les hommes n’étaient pas comme ça, certes, mais sa peur à elle était fondée sur du vécu. Mais avec Francisco, elle avait retrouvé le bonheur simple d’une vie de couple tranquille, sans crise interne, sans dispute, sans inquiétude. Et mieux qu’un homme aimant, elle avait trouvé en lui le père aimant qu’il fallait pour Raphaël. « Je suis contente qu’il aille bien. La psychologue disait qu’il aurait peut-être des séquelles psychologiques, mais il a l’air d’aller bien », sourit Sierra. « Il sera heureux ici, je te le promets ». Sierra acquiesça doucement. « Tu penses qu’il serait temps de lui dire ? », demanda-t-elle finalement. « C’est un enfant. Les enfants sont toujours contents, il suffit simplement de bien leur expliquer les choses ». Main dans la main, ils descendirent les marches du perron pour s’approcher de la piscine. « Rafa ? Rafa mon cœur tu peux venir une minute ? », appela gaiement Sierra, avant de l’envelopper d’une serviette sèche une fois sorti de l’eau. « Elle est trop chouette la maison », s’écria Raphaël, guilleret. Francisco se mit à rire. « Je savais qu’elle te plairait, à toi et ta maman. Tu sais déjà comment tu vas décorer ta chambre ? » « Je veux des dinosaures, avec une jungle », s’enthousiasma le garçon en trépignant. Francisco et Sierra se mirent à rire. « Chéri, si on a acheté cette grande maison c’est parce que la famille va s’agrandir », commença doucement Sierra en souriant. « Tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur mon grand ».
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:08 par Invité

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2008
« Tu vas voir, je suis sûre que l’on va se plaire ici », déclara joyeusement Sierra en froissant un papier journal en boule. Raphaël lui lança un regard dubitatif. Il y avait dans sa voix un accent hystérique qu’elle avait parfois juste avant de piquer une crise. Son enthousiasme était donc pour sa part modéré, et il observait sa mère avec l’attention d’un démineur attendant que tout explose. Sierra surprit le regard de son fils. « Je vais bien trésor, très bien même », assura-t-elle en s’emparant d’un carton vide. « Maman, il n’est pas trop tard pour que tout s’arrange et tu le sais », soupira Raphaël en s’asseyant sur la table de la salle à manger en bois laqué tout juste arrivée la veille. « Mon chéri, sois un amour et aide-moi à défaire les cartons », rétorqua Sierra pour changer de sujet. Elle commença à sortir des piles de livres qu’elle classa dans la bibliothèque du salon avec une attention bien trop insistante pour être naturelle. Trois mois que la situation s’était brutalement détériorée entre Sierra et Francisco. Raphaël n’osait incriminer ni l’un ni l’autre, ne pouvant se résoudre à jeter la pierre et le doute sur l’un des deux. Après tout, il était mal placé pour pouvoir dire quoi que ce soit, Francisco avait toujours gâté son fils adoptif et il l’avait élevé avec tout l’amour dont un homme pouvait être capable pour son enfant, Raphaël en était persuadé. Mais brutalement, des disputes avaient éclaté dans le couple, ce qui réveillait chez Raphaël des souvenirs flous et vaguement désagréables datant de sa petite enfance passée sous les conflits incessants de Neil et Sierra. Il ne savait pas réellement pourquoi mais ces souvenirs le terrifiaient. Ou plutôt si, il savait. Ces disputes suscitaient en lui des cauchemars sombres et violents qui le tourmentaient, précisément parce qu’il ne parvenait pas à voir clairement les choses. Souvenirs et hallucinations se confondaient si étroitement qu’il était complètement impossible pour lui de les démêler, et il se demandait parfois s’il n’était pas simplement complètement fou. En soupirant, Raphaël se leva, décidé à faire bonne figure. « Ahh nooon, celui-là est à moi », prévint-t-il en soulevant le carton des mains de sa mère. « Quoi, encore ? Rafa je t’avais dit de noter ton nom dessus pour que ça soit plus simple pour s’y retrouver », soupira Sierra, les mains sur les hanches. « Mais c’est marqué, regarde là », rétorqua Raphaël en désignant une inscription quasiment illisible sur le coin inférieur gauche du carton. « Il serait bon que tu réapprennes à écrire mon chéri, ce truc-là ressemble plus à une trace de pluie boueuse qu’à ton prénom », le taquina-t-elle en croisant les bras. « Blablabla, je suis un artiste maman, ce n’est pas pour mon talent à maîtriser les pointes et les déliés que je veux être reconnu », déclara Raphaël en emmenant le carton. « Eh bien tu devrais », décréta Sierra, faussement indignée. De nouveau seule dans le grand salon où s’amoncelaient des dizaines et des dizaines de cartons de tailles, gabarits, formes diverses, elle sentait tout-à-coup peser sur ses épaules sa décision aussi soudaine qu’incongrue de tout quitter. Elle n’avait jamais pensé quitter à nouveau son Italie bien aimée. Mais sans bien savoir pour quelle raison, sa brutale séparation avec Francisco lui avait ouvert les yeux sur le monde. Elle avait tenté par deux fois de construire une vie, un foyer, avec un homme qu’elle aimait, et les deux tentatives s’étaient soldées par des échecs cuisants. Elle avait certes eu, sur le papier, plus d’années de bonheur avec Francisco qu’avec Neil, mais elle se refusait à comparer. Ça n’était pas loyal à ses yeux, le nombre d’années n’était pas forcément proportionnel au bonheur éprouvé. Et si elle n’avait pas connu Neil, jamais elle n’aurait eu Raphaël. Avec Neil le divorce et l’éloignement avait été imposés par sa violence envers leur petit garçon. Elle avait alors eu une bonne raison aux yeux du monde de s’éloigner de lui. Mais la vérité, c’était qu’avec Francisco, elle ignorait tout de la source du conflit. C’était comme une source de flamme qui s’était éteinte, tout bêtement. Alors oui, elle avait pensé, plus longuement que les gens autour d’elle le croyaient, que son bonheur se trouvait peut-être ailleurs qu’en Italie. Elle ne savait pas pourquoi elle avait choisi Londres plutôt que Taiwan ou Johannesburg. Ou plutôt si, elle le savait, mais elle préférait ne pas avoir de vraie bonne raison plutôt qu’une motivation aussi basique et subalterne que les facilités linguistiques. Sierra fixa un moment en silence un cadre dans lequel souriait sa chère Valentina, si jolie avec ses boucles et ses yeux noirs. Son cœur se serra. Francisco avait toujours été un père formidable pour elle et Raphaël mais elle se sentait blessée dans son cœur de mère que sa fille ait préféré rester en Italie. Le problème venait d’elle, c’était elle qui avait choisi de partir, elle ne pouvait pas obliger tout le monde à faire de même, s’était énervée Valentina. Et Sierra comprenait son choix, au fond. Mais ça ne rendait pas les choses plus faciles. Dieu merci, Raphaël était près d’elle et c’était déjà une chose formidable. « Tu sais bien que je te suivrais jusqu’au bout du monde », avait-il assuré avec son beau sourire lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle comptait quitter le pays. Sierra traversa le salon et entra dans la nouvelle chambre de son fils, qui déballait des piles de livres et de CD. « On sera bien ici », murmura-t-elle en l’enlaçant doucement. « Angleterre nous voilà », déclara Raphaël avec un sourire en coin. « Angleterre nous voilà », répéta Sierra, se sentant tout de suite plus confiante.





2014
« Mila, MILA, réveille-toi ! » Je la secoue sans ménagement pour la forcer à se réveiller. Pas le temps et pas l’humeur pour la délicatesse, elle repassera plus tard. Mila s’étire en grimaçant. « J’ai une barre transversale dans le crâne, pas la peine de hurler », bougonne-t-elle. « J’ai la même, merci bien ». Je me frotte les yeux, encore un peu dans le vague. J’essaye de replacer dans leur contexte les rares éléments de la veille qui me reviennent dans le désordre. Notre anniversaire dans un restaurant branché du centre, entourés de nos potes — le bon côté d’être né le même jour que sa copine, je suppose. Des verres dans un bar. Un tour dans une boîte. Des jeux dans le casino d’à côté vaguement éméchés. Première fois de ma vie que je me fais virer d’un casino parce que je suis bourré — la dernière aussi, j’espère. Et après ? Après quoi, qui, où ? Le black-out. « Mila, est-ce que par le plus grand des hasards tu te souviens de ce qu’il s’est passé après le casino ? », je demande en grimaçant. Je ne sais même pas pourquoi je m’inquiète autant, au final. Ce n’est pas non plus Very Bad Trip, au pire on a du se faire virer d’un autre casino, non ? « On a fait un tour dans une autre boîte je crois, et après on a fait un détour par une chapelle avant de rentrer, Trish et Davis ont voulu aller voir les sosies ». « Une chapelle ? », je demande bêtement, incrédule. « Ouais une chapelle, rétorque Mila en roulant des yeux. C’est juste avant que Nola insiste pour que j’essaye un de ces faux-voiles débiles qu’ils prêtent pour… ». Grand silence. Mila me regarde, choquée. « Oh non, non, non, non, non », je lance en me levant du lit. « Rafa, je crois qu’on a merdé », balbutie Mila en se mordant la lèvre. J’inspire un grand coup. « Ca n’a pas de valeur légale, j’en suis sûr. Comment ça pourrait, c’est qu’un putain de sosie d’Elvis ! Ca n’existe pas ». Je tente de me rassurer, mais ça ne marche pas. « Non Rafa, c’est légal », répond Mila. Je la fixe en silence. « Comment ça ? », « C’est légal, le putain de sosie d’Elvis, comme tu dis, il est habilité à marier les gens », marmonne-t-elle en grimaçant. Marier. Le mot est dit. Mila et moi sommes mariés. Mariés. Dans les films c’est le moment où les protagonistes se mettent à hurler parce qu’ils paniquent. La seule chose qui m’en empêche c’est parce que je me sens un peu vaseux. Sinon, je crois que je hurlerais moi aussi. Un regain d’espoir quand je me mets à réfléchir. « Attends, ils sont habilités oui, mais par l’Etat. L’Etat américain. Ca n’a pas de valeur chez nous, je veux dire en Angleterre ». Soupir de soulagement. Je dois me sentir soulagé, sinon je me fracasse la tête contre le mur. Sans blague, je ne peux pas me marier avec Mila. « Oui mais ça en a une aux States, et c’est pas rien », insiste Mila en se levant à son tour. « Pourquoi tu dramatises, c’est déjà pas si mal qu’on soit marié que dans une partie du monde. Si t’avais pas insisté pour qu’on invite Trish on en serait pas là ! » « Non mais attends, tu te fiches de moi ? Trish est notre copine à tous les deux, d’où tu croyais que je ne l’inviterais pas ? C’est plutôt toi qui a tenu à ce qu’on vienne ici » , s’insurge Mila. « On en parle depuis qu’on est gamins de venir ici, j’ai pas insisté c’était convenu que ça se ferait ! ». « Je suis pas venue pour qu’on se retrouve dans ce merdier, on devait s’éclater, juste pour quelques jours ». « De toute façon, y’aura quoi, trois papiers à signer ? Dans deux heures c’est réglé je suis sûr », je marmonne en claquant la porte de la salle de bain derrière moi.
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:14 par Invité
Rebienvenue chez toi Camille. RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1922099377 I love you Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce perso. RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 3112672494
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:15 par Invité
Rebienvenue I love you je le connais pas mais RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 705448254 j'approuve !
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:16 par Invité
merci J. I love you I love you RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357 il gagne à être connu mon petit Am.  :hinhin: 
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Alycia Hemsworth
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:24 par Alycia Hemsworth
Damian L. Thissen a écrit:
je le connais pas mais RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 705448254 j'approuve !
J'allais dire la même chose RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 3112672494

Re-Bienvenue chez toi cam' RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1148486380 RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:31 par Invité
re bienvenue moi2 et bon courage pour ta fiche =D
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:41 par Invité
(Re)bienvenue sur le forum. RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357

C'est tout un pseudo que tu as là. RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 3903491763
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 20:45 par Invité
Lizzie R. B. Spencer a écrit:
J'allais dire la même chose RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 3112672494

Re-Bienvenue chez toi cam' RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1148486380 RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357

 RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1148486380 RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1516522136 

Spencer M. Khan a écrit:
re bienvenueet bon courage pour ta fiche =D

merci RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357

Maura H. Moriarty a écrit:
(Re)bienvenue sur le forum. RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357

C'est tout un pseudo que tu as là. RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 3903491763
merci RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1973890357 je fais toujours du compliqué, toujours RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 1499450316 RLMV ☇ I wish that I could wake up with amnesia and forget about the stupid little things 3903491763
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