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(✰) message posté Ven 30 Nov 2018 - 23:23 par Peters O. Kallio
Novembre touche à sa fin. Décembre arrive. Ce qui signifie que l’on se rapproche de plus en plus de noël et de toutes ces périodes de fête. J’en suis heureux, moi qui déteste l’automne et halloween. En bon vikings que je suis, j’aime l’hiver et le froid, mais aussi noël. Tout comme ma sœur adorée. En parlant d’Aija, j’avais rendez-vous avec elle en cette belle dernière journée de novembre. Pour terminer en beauté ce mois, mais aussi cette semaine, je lui avais donné rendez-vous dans un de nos quartiers préférés de Londres : Notting Hill. Une fois sur place, je la vois de dos. Je m’approche alors doucement d’elle, pour enfin lui dire « Bouh » à son oreille, afin qu’elle sursaute. Et voilà j’avais pris me revanche de la fois où elle avait tenté de me faire peur au Starbucks. Je la pris dans mes bras et par la suite je lui déposais un léger baiser sur sa joue. Ce mois de novembre a été assez compliqué pour moi. Je n’ai pas eu énormément de temps à accorder à ma sœur. Mais à ce que j’ai pu comprendre, c’était la même chose pour elle. Peu importe, il fallait que je la voie, ayant énormément de choses à lui dire. « Comment va la plus belle ? Enfin une des plus belles femmes… » Car oui, elle n’est plus la seule femme dans ma vie et je ne peux plus dire qu’elle est la plus belle. Rhiannon n’aimerait pas.
1er décembre deux mille dix neuf. Ca y’est, la période de noël est enfin arrivé. La plus belle période aux yeux de la jeune femme, celle qui vous fait rêver, sourire, courir dans tous les sens, c’est la saison de tous les plaisirs. Et puis surtout, c’est la période de l’anniversaire d’Aija et de Noël, et la jeune femme en raffole. Pour une personne comme elle, née au village du père noël en finlande, le jour de noël, il est évident qu’elle ne peut qu’aimer le mois de décembre. Autant dire qu’Aija attend avec impatience de déambuler dans les allées des marchés de noël, d’aller découvrir les vitrines décorées de Harrods et des autres grands magasins. Alors forcément, quand son frère lui propose d’aller se balader du côté de notting hill, et du marché de noël qui trône parmi les maisons colorées du célèbre quartier londonien. Alors la jeune femme l’attend en plein portobello market, des étoiles plein les yeux face aux décorations qui animent cette célèbre rue, Peters passe pas derrière et la fait légèrement sursauter en essayant de lui faire peur. Monsieur n’a visiblement toujours pas digéré le coup au starbucks de la dernière fois. « Mauvais joueur » qu’elle lui répond en le serrant dans ses bras. Elle est ravie de le voir alors qu’elle ne l’a quasiment pas vu du mois de novembre. L’un comme l’autre ont été particulièrement occupé par leur activité professionnelle, et autant dire qu’Aija n’avait tout simplement pas eu le temps de sortir non plus. « Ouh là, depuis quand je ne suis plus la seule et l’unique plus belle des femmes ? » L’interpelle-t-elle immédiatement lorsqu’elle entend cette remarque. Evidemment qu’elle pourrait lui répondre comment elle va, mais avant toute chose, elle aimerait savoir pourquoi elle a perdu son titre de la plus jolie. Elle n’est pas égocentrique à vouloir être la plus belle au monde. Mais quand on passe vingt cinq ans de sa vie à entendre qu’on est la plus belle, la plus petite divergence dans cette remarque interpelle.
Peters O. Kallio
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(✰) message posté Mar 4 Déc 2018 - 23:37 par Peters O. Kallio
Je suis réellement heureux de revoir ma sœur, car malgré le fait que nous habitons proches l’un de l’autre, ce dernier mois a été chargé pour tous les deux. Nous ne nous sommes donc pas beaucoup croisés. Alors imaginez un peu tout ce que l’on a à se dire. Déjà lorsqu’on se voit une fois par semaine, on trouve toujours des choses à se dire, alors là… Notre mois préféré commençait très bien. Pour faire acte de présence, je vins lui faire peur, en même temps je prenais ma revanche pour la dernière fois. « Tu me connais trop bien. » Oui, je ne suis pas le meilleur des joueurs.
Bien évidemment, je voulais mettre Aija au courant de ma nouvelle relation. Mais comme d’habitude je fis une gaffe. Ce n’est pas du tout comme ça je souhaitais lui annoncer la nouvelle. « Oh voyons, tu sais très bien qu’il y a maman qui est ex aequo avec toi … » Bon, je m’en sortais plutôt pas mal non ? Ma sœur acquiesça, mais je vis bien qu’elle n’y croyait pas plus que cela. Je lui mentais mais je ne m’en voulais pas car je savais que je lui raconterais plus tard. Je lui fis alors signe de la tête pour qu’on se mette un peu à se balader dans le quartier. Je ne comptais pas rester figer ici. « Alors comment va ma sœur préférée ? » A ce niveau-là, rien n’avait changé. Elle restait ma sœur fétiche.
« Tellement bien que l’on pourrait dire que je t’ai fait moi-même ! » sourit-elle avant de le prendre dans ses bras. Ces deux là se connaissent à la perfection, sans aucun soupçon de doute, ni une once de surprise. Chacun des gestes de l’un, est connu de ceux de l’autre, plus de précision même que chez des jumeaux. « Ouais non, je ne crois pas trop à ton rattrapage. Là ! » pointe-t-elle du doigt en se fixant sur le haut de son visage. Secouer la tête ainsi fait tinter le grelot qui orne son bonnet de noël. Aucune honte à porter un bonnet de noël. Après tout, la période hivernale débute aujourd’hui, c’est l’occasion idéale d’en porter un. « Ton sourcil droit se fronce dès que tu mens. Ce n’est pas maman qui est ex-aequo avec moi ! Un mois sans se voir et tu m’as déjà remplacée ? » s’étonne-t-elle, bien qu’il ait entièrement le droit de trouver l’amour. Après tout, c’est tout ce qu’Aija a toujours souhaité pour son frère, d’être heureux, en paix avec lui-même. Mais savoir qu’il ne lui a rien dit, lui qui a pourtant l’habitude de lui raconter le moindre petit détail de sa vie dès qu’il se passe quelque chose. Même la découverte d’une nouvelle boulangerie fait l’effet d’une surprise suffisamment importante à ses yeux, pour partager l’information avec la chair de sa chair. « Comme d’habitude j’ai la pêche, un cul avec des pamplemousses fermes, tout va bien ! » Aija et sa folie habituelle se met à comparer son corps et sa force à des fruits, comme si tout était le plus normal dans le plus beau des mondes. Mais Peters est largement habituée à ce genre d’inepties émanant de sa sœur, il a toujours considérant que cela faisait son charme par ailleurs. « J’espère que tu as déjà trouvé mon cadeau de noël et de mon anniversaire hein ? » rajoute-t-elle avant de frapper dans ses mains, telle une petite folle, impatiente de découvrir ce que son grand frère a bien pu lui concocter. Bien évidemment, anniversaire et noël sont deux évènements que sa famille s’est toujours évertuée à séparer, et à célébrer de manière bien distinctes.
Peters O. Kallio
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(✰) message posté Mar 1 Jan 2019 - 23:09 par Peters O. Kallio
Je n’ai pas besoin d’avoir une raison pour voir ma sœur. Qu’on ait quelque chose de particulier à se dire ou non, on essaie toujours de se voir le plus possible. Même si c’est pour parler du beau temps dehors. Ou plutôt du mauvais temps. Après tout, nous vivons à Londres. Le beau temps n’est pas toujours au rendez-vous et encore moins en cette période-ci. « Ça en fait même peur ! » Il est vrai qu’Aija et moi nous nous connaissons très bien. Nous sommes les deux plus fusionnels. Et si nous disions que nous sommes jumeaux, cela passerait crème. Nous nous connaissons tellement bien qu’il est très difficile pour moi de lui mentir. Même si je tente d’être le plus sérieux possible, elle arrive toujours à départager le vrai du faux. « C’est pas vrai … Tu sais très bien que c’est un toc… » Et en disant cela, je tentais de froncer mon sourcil. Un peu trop car Aija se mit à rire. Oui, en faisant cela, je m’enfonçais encore plus dans mon mensonge… Mais peu importe, car je comptais tout lui raconter. J’en jouais juste un petit peu, avant de lui annoncer la nouvelle. « Aija, combien de fois je t’ai demandé de ne pas me parler de tes fesses ? » Lui demandais-je en rigolant. Mais ne pouvant pas rester trop sérieux avec elle, je la suivis dans son délire. « Est-ce que tu me vois te dire, que moi, j’ai tellement froid que mes boules se contractent tellement, ressemblant à de simples petites noisettes ? » Ah non, je ne suis pas celui qui va lui dire cela… Et pourtant je venais de lui dire. Je ne savais même pas d’où est ce que je sortais cela. D’autant plus, qu’il ne fait pas si froid que cela. Encore moins pour nous. « Tu es trop impatiente ma chérie ! » Je n’allais pas lui dire que j’avais déjà trouvé un cadeau sur deux. J’avais l’idée pour le deuxième, il ne me restait plus qu’à l’acheter.
« C’est pas la petite bête qui va manger la grosse va. » La grosse bête étant bien entendu Peters, cela va de soit. Et lorsqu’elle écoute les justifications de son frère, Aija n’est guère satisfaite de ses paroles. Que peut-il bien lui cacher de si important pour en venir à sa sœur préférée ? « Et tu recommences !! Est-ce qu’on ne vient pas d’établir à l’instant que je te connaissais sur le bout des doigts ? Pourquoi tu me mens ? ! » Elle le pointe du doigt, passablement agacée de ne pas avoir le fin mot de l’histoire. Rares sont les fois où Peters a menti à sa sœur, et rares sont les fois où Aija se met en colère, en particulier contre son frère. Mais en l’occurrence, la colère et l’agacement pointent doucement le bout de leur nez. « Pas suffisamment pour que ça me rentre dans la tête » Pour ne pas dire dans le cul, qu’elle s’abstient de rajouter. Mais son frère semble suffisamment choquée pour qu’elle se retienne d’ajouter cette petite palabre. Mais ça l’a fait rire rien que d’y penser malgré tout. Et voilà que son frère en rajoute une couche. A ce rythme-là, ils n’ont pas fini leur petit concours de remarque bien grasse et trash. Et à ce jeu, Aija peut se montrer particulièrement convaincante. « Si tu me le disais, je te conseillerais cette super crème qu’Anton avait utilisé une fois, après un séjour très animé en Russie. » Sourit-elle à son frère, tout en se penchant vers ses petites noisettes pour leur parler. La jeune femme n’a guère plus de difficulté à parler de son défunt mari aujourd’hui. La douleur est toujours là et le sera toujours, mais parler de lui permet de l’avoir toujours à ses côtés au quotidien. « Est-ce franchement une surprise que je sois impatiente ? Ce n’est pas comme si ma passion pour noël, mon anniversaire et mes cadeaux t’étaient inconnu ! » Qu’elle peste contre son frère. « Tiens, j’ai pensé à toi en le voyant dans la vitrine, et je n’avais pas envie d’attendre noël pour te l’offrir. »Elle tend à son frère un petit paquet, qui contient une petite écharpe aux couleurs de leur pays. Evidemment, la jeune femme a immédiatement pensé à son frère en la voyant et n’a pu s’empêcher de le lui acheter, en plus de son cadeau de noël.
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(✰) message posté Dim 13 Jan 2019 - 18:33 par Peters O. Kallio
Bien entendu que je comptais tout raconter à ma sœur, mais je ne voulais pas le faire comme ça, en pleine rue entourés d’inconnus. Je me voyais plutôt lui annoncer la nouvelle, autour d’un café ou chocolat chaud. Vous pourriez trouver cela bête, mais je ne me voyais pas lui dire cela aussi simplement. Alors oui, pour le moment je continuais à lui mentir. Même si ça se voyait. A ce rythme, je ne tiendrais pas longtemps. « J’essaie de travailler mon mensonge sur toi… Mais il y a encore du travail à ce que je vois ! » Je décidais de jouer franc jeu, étant donné que je n’arrivais pas à lui mentir, malheureusement. J’espérais ainsi peut-être changer de sujet. « Je vois ça… Tu ne retiens que ce qui t’arranges. » Mais qui est ce qui ne fait pas cela ? Nous le faisons tous un petit peu. Je ne peux donc pas lui en vouloir.
Je ne m’attendais pas à ce qu’elle venait de me dire. Le pauvre Anton. Il devait se retourner dans sa tombe. « Je me serais bien passé de cette info… vraiment. » Lui dis-je en rigolant. Mais pour le coup, Aija gagnait notre petite compétition. Comme la plupart du temps. « Oui et tu sais qu’un jour je vais t’embête avec ça et te faire patienter le plus longtemps possible. » Elle est bien trop mignonne avec sa passion de cette période. J’aime tout autant noël qu’elle, mais je le cache peut-être un peu plus. Ou alors je suis tout simplement plus réservé qu’elle. Oui, ça doit être cela. « Mais fallait pas ! Moi je ne t’ai rien apporté. Il fallait me prévenir. » Je pris le paquet dans mes mains, sans pour autant l’ouvrir. « Ça te dit qu’on aille dans un café, pour se poser ? » Le café serait l’endroit parfait pour que je lui parle calmement et que j’ouvre son cadeau. Pareil, je ne me voyais pas ouvrir son cadeau en plein milieu d’une rue.
Elle râle, peste et manquerait presque de taper du pied au sol. Pourquoi s’entête-t-il à lui mentir de la sorte ? Depuis quand ont-ils des secrets l’un envers l’autre ? Qu’est-ce qui peut bien l’empêcher de lui dire la vérité ? Aija entend bien avoir le fin mot de l’histoire. « Tout à fait, beaucoup de travail à faire. Et ça ne me dit toujours pas pourquoi tu me mens Pettru ! » peste-t-elle à l’encontre de son frère, attendant une fois encore qu’il daigne lui répondre. Mais autant dire que le calme et la patience d’aija vont très vite arriver à leur fin. « Sinon ce ne serait pas marrant pas vrai ! » Et voilà que Peter grimace en découvrant la petite nouvelle au sujet des noisettes de son défunt beau-frère. C’est lui qui a mentionné ses propres noisettes le premier, ce n’est donc pas une surprise qu’Aija rebondisse là-dessus, pour son plus grand plaisir. « C’est toi qui a commencé à me parler de tes petites noisettes ! On n’a que ce que l’on sème baby ! » Rigole-t-elle avant d’embrasser son frère dans un fou rire. « Le plus longtemps possible … Ce ne sera jamais plus longtemps que le vingt quatre décembre donc plus beaucoup à attendre. » Et encore heureux. Si d’ordinaire Aija a une grande patience, celle-ci s’avère inefficace lorsqu’il s’agit de ses cadeaux d’anniversaire et de noël. C’est sacré, on ne rigole pas avec ces choses là. Du moins pas aux yeux de la jeune femme. « Mais t’arrête ! Depuis quand j’ai besoin d’une raison pour t’offrir un cadeau ? Ca me fait plaisir, c’est tout ! » Et elle continuera à lui faire des cadeaux de la sorte, dès lors que l’envie lui en prendra. Parce que Peter est d’un soutien indéfectible au quotidien, et il va sans dire qu’un petit cadeau de temps en temps, n’est pas suffisant pour le remercier de sa présence. « Toujours prête pour un café, tu le sais bien ! » Elle le suit donc dans le café le plus proche et commande un latte macchiatto, jamais aussi bon qu’un starbucks mais Aija s’accommodera aisément de ce qu’on lui servira dans l’instant même. Ses lèvres se délectent aisément du succulent breuvage qu’on vient de lui servir. De quoi réchauffer ses mains perdus dans le froid hivernale londonien.
Peters O. Kallio
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(✰) message posté Sam 2 Fév 2019 - 22:31 par Peters O. Kallio
Il est impossible pour de moi de garder un secret à Aija. C’est pourquoi je n’ai pas non plus insisté à tenter de la voir ces derniers jours. Il est plus facile de garder un secret lorsque l’on ne voit pas la personne. Mais il était temps de la tenir au courant de ma vie et de ce qui peut se passer. Je me sentais prêt à lui raconter. Je décidais alors de me taire sur mon mensonge. Il n’y avait plus rien à dire là-dessus. « J’aime beaucoup trop ce quartier, ils décorent toujours merveilleusement bien pour Noël. » Tentais-je de changer de conversation. Je savais que ça n’allait pas plaire à Aija, mais c’est comme ça. Elle allait devoir un peu attendre. Mais déjà un peu moins que ces cadeaux de noëls ainsi que d’anniversaire. Parce que bien évidemment, on a toujours deux cadeaux. On sait qu’Aija n’aime pas qu’on achète un gros cadeau, soit disant parce que les deux évènements sont le même jour. Elle aime avoir un cadeau de noël et un autre d’anniversaire. Elle veut pouvoir bien différencier.
Je pensais tout simplement voir ma sœur et lui raconter concernant ma vie sentimentale. Mais je me retrouvais avec un cadeau en main. Ce que je l’aime ma sœur. Je le gardais précieusement entre mes mains. Je l’ouvrirais lorsqu’on sera assis, au chaud. D’ailleurs, je lui proposais vite ce café. Tout d’abord, je voulais voir ce qu’elle m’avait offert mais aussi lui raconter. On se dirigea donc vers le premier café. Aija pris son fameux latte machiatto, quant à moi je pris un bon chocolat chaud supplément chamallows. Une fois nos boissons en mains, on alla se trouver une place. « Alors, j’ouvre d’abord ton cadeau ou je te raconte ? » Lui demandais-je avec un sourire aux lèvres.
Peters fait tout son possible pour détourner la conversation, et bien qu’Aija soit en temps normal beaucoup plus vindicative, elle accepte de le laisser changer de sujets le temps de quelques minutes. La jeune femme sait pertinemment qu’elle y reviendra un peu plus tard, parce qu’elle ne lâchera pas le morceau si facilement, que Peters soit bien certain de ça. « Londres excelle dans la décoration de noël depuis plusieurs années ! mais je dois bien avouer que ce quartier est sublime ! » Et pour une fana des décorations de noël, et de cette fête de fin d’années de manière plus large, il est certain que ses yeux sont ravis de découvrir la féerie de noël au sein même des rues de Londres. Et voilà que son frère ramène sur le tapis le sujet qu’il a pourtant tant cherché à esquiver un peu plus tôt. Il cherche à la teaser, à tout faire pour l’intriguer, alors qu’il sait pertinemment que son attrait pour son secret a déjà atteint son paroxysme. C’est vilain Peters, très vilain. « C’est moi qui suis un afficionado des cadeaux pas toi. Attendre un peu plus longtemps pour ouvrir le tien ne devrait pas trop te déranger. » qu’elle balance taquine, un sourire affiché sur le visage. Mais une chose est sure, maintenant que Peters a ouvert la boîte de Pandore, il doit se préparer à en subir les conséquences, ce qui veut dire qu’Aija ne le lâchera pas tant qu’il n’aura pas cracher le morceau. « Alors raconte, je suis toute ouïe Pettru. » Sous la table, ses pieds trépignent d’impatience, à l’idée d’en savoir plus sur le secret que cache son frère. Ce n’est pas bon pour son cœur ce genre de choses, il en fait des montagnes russes au sein de sa poitrine. « Oh la la, ne me dis pas que tu vas quitter le pays pour partir à nouveau aux Etats-unis ou pire en Finlande ? » Ce serait un drame pour la jeune femme, qui ne survivrait pas à Londres sans le soutien indéfectible de son frère.