(✰) message posté Mer 19 Déc 2018 - 16:38 par Alexander Levinson
there’s an ‘almost’ in between your lips, caught in the sighs he heaves and the breaths you take, and it tastes like a curse in itself. ✻✻✻ Assis dans la voiture, il range son téléphone dans sa poche, regarde par la fenêtre et soupire à nouveau, comme si quelqu’un pouvait l’entendre. Il a fini de remplir le réservoir il y a quelques minutes déjà, et il s’impatiente. Comme souvent. Alex n’aime pas attendre, surtout quand il a un objectif en tête. Il se penche pour changer le CD dans l’autoradio. S’il doit attendre, il peut au moins choisir la musique. Voiture empruntée à un collègue, il choisit un album plus par défaut que par réelle envie de l’écouter. Enfin, la portière passagère s’ouvre et Lola s’engouffre dans l’habitacle. « Il faudra m’expliquer comment on peut faire autant d’arrêts pour un trajet de moins de trois heures. » Il râle, comme d’habitude. Ce qui est assez ridicule, sachant qu’il est plutôt de bonne humeur. Après tout, c’était son idée. Tout ça. Tout ce petit voyage improvisé. Une envie de partir un peu, d’échapper à Londres même juste pour la journée, de sortir de ce quotidien qui ne bouge pas tellement. Alors c’était à Lola qu’il avait proposé ça, aussi pour qu’elle se change les idées. Comme chaque année, même deux fois par an, il la voit se tendre un peu plus, avoir des cernes de plus en plus grandes et être sur les nerfs un peu tout le temps. Les périodes d’examens. Ils les ont toujours vécues ensemble, même si c’était de façon tout à fait différente. C’est la première fois qu’il ne passe pas les mêmes qu’elle. Qu’il n’en passe pas du tout en fait. Ce qui est très libérateur pour lui. Ce qui rend aussi la vision de Lola pleine de stress un peu plus difficile à supporter. D’ordinaire, il se sentait un peu coupable en la voyant paniquer, passer son temps à réviser, et il se joignait à elle, même s’il la déconcentrait plus qu’autre chose. Là, il ne sait plus de quoi parlent ses cours, et il n’a pas tellement envie de le savoir. Une journée loin de tout ça lui fera du bien. Leur fera du bien à tous les deux. « T’as acheté quoi alors ? Plein de cochonneries, j’espère. » Si Lola était censée aller juste aux toilettes, elle a tout de même un sac entre les jambes. Alors si elle a pris de bonnes choses, Alex peut bien faire fi de la patience dont il a dû faire preuve. Il démarre la voiture, et s’engage à nouveau sur la route pour ce qui devrait être la dernière portion du voyage. « Tu as regardé un peu ce que tu voudrais faire à Yorkt alors ? » Certes, c’était lui qui avait proposé cette destination, mais Lola a tendance à tout prévoir, alors ça ne l’étonnerait même pas. Lui, il n’a absolument rien anticipé. Il a bien quelques idées, mais ça fait tellement longtemps qu’il n’est pas venu dans le coin que tout risque d’avoir changé. Et ça lui fait bizarre, d’être ici, de reconnaître le paysage à mesure qu’ils approchent de la région où il a grandi. Mais ça, il ne le dit pas. Il a juste envie de profiter de la journée avec Lola.
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(✰) message posté Jeu 27 Déc 2018 - 17:16 par Lola Barnett
we were once one star, that separated into two souls, so maybe that’s why we were ment for each other. ✻✻✻ Lorsque Alexander lui avait expliqué son idée, Lola avait d’abord et avant tout été surprise de l’entendre proposer une activité en dehors de Londres. Au final, la jeune femme avait tout de même accepté avec un peu de réticence, elle n’allait pas mentir. C’était une période stressante pour Lola et bien plus depuis qu’Alexander n’y allait plus et désormais, elle se sentait seule. Les cours étaient moins intéressants sans lui et ses blagues ennuyantes. Réviser sans Alexander était difficile pour Lola parce que maintenant, elle arrivait à tout faire sans se faire déranger aux cinq minutes. Bien sûr, c’était une bonne chose, mais lorsqu’une personne avait l’habitude d’avoir son divertissement personnel, ça faisait différent et rendait les choses moins amusantes. Mais Lola ne pouvait pas rejeter la faute entière sur Alexander parce qu’il faisait finalement quelque chose qui le rendait heureux. Du moins, elle l’espérait. Sinon, sa solution était de le forcer à s’asseoir sur un banc dans un cours de droit dans le simple but de le faire souffrir, rien qu’un peu. « Il faudra m’expliquer comment on peut faire autant d’arrêts pour un trajet de moins de trois heures. » Assise sur le siège passager, Lola levait les yeux au ciel. « Je ne sais pas, je suis aussi étonnée que toi. » En vérité, la raison était assez simple : sa vessie avait un pouvoir supérieur sur elle. Un simple café suffisait pour qu’elle ait besoin de se rendre à la salle de bain deux-trois fois. « T’as acheté quoi alors? Plein de cochonneries, j’espère. » Sans attendre, Lola s’empara du sac en plastique afin de le mettre sur ses genoux, sourire sur les lèvres. « Merci d’avoir posé la question, Alexander… Des framboises pour moi, mais si tu cesses de râler pour aucune raison valable, je peux partager avec toi. J’ai aussi des barres énergisantes. » Répondit-elle en sortant les items du sac. « Ne râle pas trop à nouveau, j’ai aussi tes croustilles préférées. » Ajoutait-elle en sortant le sac de la poche de son veston avant de le laisser tomber sur ses jambes. Puis, ils étaient de nouveau en direction de leur destination finale. « Tu as regardé un peu ce que tu voudrais faire à York alors? » York. Lola avait fait des recherches sur cette ville avant d’abandonner les recherches sur quoi faire parce que ses révisions étaient plus importantes. Elle espérait tout de même qu’Alexander avait prévu quelque chose sinon ce n’était pas la fin du monde. Elle survivrait une journée tranquille. Ça lui ferait du bien, certainement. Une journée sans se casser la tête, c’était toujours une bonne chose. Du moins, de ce que les gens lui disaient. Lola avait toujours été celle qui prévoyait les choses en avance parce que sinon, elle stressait. « Non. Étonnamment, j’ai décidé de te faire confiance et de ne rien prévoir. » Qu’elle répondit en lui jetant un coup d’œil. « D’ailleurs, pourquoi York? Et est-ce qu’on arrive bientôt? J’en ai marre d’être assise sur ce banc inconfortable et je deviens irritable. » Les trajets de voiture, Lola détestait cela. Probablement, la raison pour laquelle elle préférait largement le train.
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(✰) message posté Ven 4 Jan 2019 - 19:22 par Alexander Levinson
there’s an ‘almost’ in between your lips, caught in the sighs he heaves and the breaths you take, and it tastes like a curse in itself. ✻✻✻ C’est une bonne idée. Oui, Alex en est persuadé. Depuis quelques temps, leur amitié est repartie sur de bons rails. Ça revient. Doucement, mais ça revient. Et ça lui fait plaisir à Alex. Ça lui fait du bien. Surtout qu’il se sent mieux depuis qu’il a quitté la fac, même s’il ne sait toujours pas avec précision ce qu’il a l’intention de faire. Ce n’est pas comme s’il pouvait vivre de sa musique immédiatement, même s’il le voulait. Mais ne pas savoir ne l’a jamais dérangé. Alex, il préfère se laisser porter et voir où tout ça l’amènera. Comme pour cette journée. Il ne sait pas à quoi s’attendre, il sait juste que c’était une bonne idée. Ça va leur faire du bien, à tous les deux. Même si pour l’instant, le voyage lui paraît interminable. « Je ne sais pas, je suis aussi étonnée que toi. » Il la connaît pourtant, il sait bien que Lola passe son temps aux toilettes. Incroyable mais vrai. Lui, il y est allé avant de partir, et ça lui suffit. Enfin si elle a pris quelques trucs à manger en passant, il veut bien passer l’éponge. « Merci d’avoir posé la question, Alexander… Des framboises pour moi, mais si tu cesses de râler pour aucune raison valable, je peux partager avec toi. J’ai aussi des barres énergisantes. » Pas très intéressant pour l’instant. Mais tout s’arrange quand elle sort des chips de sa poche. Elle sait jouer avec le suspense. « Ne râle pas trop à nouveau, j’ai aussi tes croustilles préférées. » Il sourit et prend le sachet sur ses genoux alors qu’il redémarre la voiture. « Tu sais que c’est pas la saison des framboises hein ? Elles doivent venir d’un pays lointain. » Il a vu un reportage là-dessus, ou bien juste un petit bout. Il n’a pas plus d’informations à lui donner, c’était juste pour critiquer son choix. Alors que lui, pioche sans relâche dans un paquet plein de sel et de malbouffe. Tant pis. Il n’a jamais dit qu’il comptait manger correctement. Et ce n’est certainement pas pendant un voyage qu’il va commencer. Aussi court soit-il. « Non. Étonnamment, j’ai décidé de te faire confiance et de ne rien prévoir. » Il est véritablement surpris de l’entendre dire ça. Ça ne lui ressemble pas. Mais Lola sait le surprendre, il l’a appris, parfois à ses dépens. « Tu prends des risques tu sais. » Elle le sait, c’est certain. Alex n’est pas doué pour prévoir les choses, et aujourd’hui ne fait pas partie des exceptions – s’il y en a jamais eues. Il a bien quelques idées mais c’est loin d’un projet détaillé comme Lola les aime. « D’ailleurs, pourquoi York ? Et est-ce qu’on arrive bientôt? J’en ai marre d’être assise sur ce banc inconfortable et je deviens irritable. » Alex tourne la tête vers elle un instant et sourit. Lola n’a pas l’habitude de ne pas tout savoir, de se laisser guider. Alex n’a pas l’habitude d’être celui qui guide, inversement. Mais ça l’amuse de voir les rôles un peu chamboulés. « Arrête de râler un peu, tu veux ? » Un sourire narquois étire ses lèvres, alors qu’il regarde la route. Pour une fois que ce n’est pas lui, ça change. « Je suis né dans le coin, je te l’ai jamais dit ? Pas à York exactement mais à une trentaine de kilomètres. Et la ville est jolie, c’est tout. Je me suis dit que c’était pas trop loin mais visiblement, c’était déjà trop pour tes fesses et ta petite vessie. » Il lui tire la langue, à nouveau très immature. Ça, ça ne change jamais. Il prend une nouvelle chips, tout en surveillant les sorties d’autoroute pour ne pas rater la sienne. « Et oui, on arrive bientôt, rassure-toi. » D’ailleurs, c’est là qu’il sort, et continue ensuite sa route en mâchant ses chips. « T’en veux ? C’est meilleur que tes trucs tu sais. » Il désigne le paquet, coincé entre ses jambes. Ça l’occupera le temps que le trajet se termine. A peine cinq petites minutes s’il se souvient bien.
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(✰) message posté Sam 16 Fév 2019 - 3:22 par Lola Barnett
we were once one star, that separated into two souls, so maybe that’s why we were ment for each other. ✻✻✻ Tous les choix fait dans cette épicerie, Lola avait déjà prévu les réactions d’Alexander. Que ce soit pour la barre énergisante, les framboises ou même le sac de croustilles. Il était prévisible. « Tu sais que c’est pas la saison des framboises hein ? Elles doivent venir d’un pays lointain. » Lola en avait parfaitement conscience et au final, la jeune femme s’en moquait royalement. Par contre, elle appréciait qu’Alexander s’inquiète sur son choix à elle. Il le dissimulait peut-être, mais au fond, Alexander était un véritable bisounours avec son entourage. « Si je meurs, tant mieux si c’est en mangeant des framboises. Au moins, mon estomac sera rempli d’un des meilleurs fruits du monde. » Que ce soit la saison ou pas, Lola adorait les framboises. Pas pour se vanter, mais elle se doutait bien que celles-ci provenaient de loin. Très loin. Bref, elle haussa les épaules en bougeant afin de se remettre en place. « Tu prends des risques tu sais. » Elle lui jetait un regard, sourcil arqué. Pour le connaître, Lola savait très bien que lui non plus n’avait pas prévu quelque chose. Alexander se levait souvent porter par le vent. Au contraire de Lola. Alors, le fait de ne rien avoir prévu de son côté alors que ce road trip n’était pas du tout son idée était surprenant. Très surprenant. Alexander aurait besoin de faire un gros X au marqueur sur le calendrier. Ça n’arrivera probablement pas une seconde fois. « Moi qui décide de te suivre jusqu’à York est un risque déjà en partant… Est-ce que tu comptes me tuer et m’enterrer là-bas? » Répondit-elle en ricanant. Bien sûr, elle rigolait pour la partie du meurtre. Alexander n’oserait jamais la tuer, elle était trop primordiale dans sa vie pour qu’il s’en débarrasse de cette manière. « Si jamais tu décides de passer à l’action, c’est ton jour de chances comme je n’ai averti personne. Pas même Maxime. » Du coup, si elle venait à disparaître, personne ne saurait que la dernière personne avec qui elle se trouvait fut Alexander. Ouais, bon, là, fallait qu’elle arrête d’être aussi glauque. Elle allait plomber l’atmosphère qui se trouvait dans la voiture. Sur cette route interminable. Lola en avait réellement marre d’être assise et elle le verbalisait. En râlant. Comme ferait Alexander, en général. « Arrête de râler un peu, tu veux ? » Avaient-ils échangés les rôles en cette journée ? Lola se plaignait. Alexander lui disait de cesser de râler. D’habitude, c’était tout le contraire. « Non. Et maintenant, tu sais comment je me sens quand tu fais ton râleur. » Ce qui était 99% du temps. Alexander était comme un enfant : se plaignant de tout jusqu’à ce que lui mette quelque chose qu’il aimait sous le nez. Dans son cas à lui, une pinte de bière. Blonde, brune ou rousse, tant que c’était une bière. « Je suis né dans le coin, je te l’ai jamais dit ? Pas à York exactement mais à une trentaine de kilomètres. Et la ville est jolie, c’est tout. Je me suis dit que c’était pas trop loin mais visiblement, c’était déjà trop pour tes fesses et ta petite vessie. » Elle roula des yeux. Les commentaires sur sa vessie, elle les avait déjà entendus. À maintes reprises durant son enfance, adolescence et maintenant sa vie adulte. Si Lola survivait jusqu’à devenir vieille, elle les entendrait toujours. « Non, tu m’as jamais dit. Ou si tu l’as fait, j’étais pas entière consciente. Ce qui ne m’étonnerait pas de ta part, te confier alors que je m’endors ou que mon écoute ne t’ai pas entièrement accordé. » Tous les jours, ou presque, elle semblait découvrir des détails sur Alexander qu’il ne partageait pas de son plein gré. York, ça l’était. Une première. « Et oui, on arrive bientôt, rassure-toi. » Lola gigotait toujours sur le siège passager, fatiguée. « T’en veux ? C’est meilleur que tes trucs tu sais. » Son regard se pose sur le sac, coincé entre ses jambes. « Framboises. Dis-le mot Alexander, ça ne te tuera pas. Et elles sont très bonnes. » Répondit-elle en déposant une sur sa langue pour ensuite fermer la bouche. « Si ce n’est pas à York que tu es né, c’est où ? Tu reviens souvent ? » Curieuse, elle l’avait toujours été.
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(✰) message posté Mer 20 Fév 2019 - 19:13 par Alexander Levinson
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Alex lève les yeux au ciel en entendant Lola dramatiser sur les framboises. D’habitude, elle réserve ça au rosé, elle doit se diversifier. Lui, il préfère tout ce qui est gras, et de toute façon, elle n’aime pas trop les framboises, surtout parce que les morceaux se coincent entre ses dents. Il préfère les agrumes à choisir. Ou encore mieux : les chips que Lola lui a pris comme casse-croûte. « Moi qui décide de te suivre jusqu’à York est un risque déjà en partant… Est-ce que tu comptes me tuer et m’enterrer là-bas? » Il tourne la tête un instant vers lui, puis gratte son menton de sa main droite, comme s’il considérait vraiment la question. « Si jamais tu décides de passer à l’action, c’est ton jour de chances comme je n’ai averti personne. Pas même Maxime. » Chose assez surprenante, puisque Lola dit tout à sa meilleure amie, même des choses qui dérangent Alex en général. Peut-être n’a-t-elle pas eu le temps de le faire, comme ce voyage s’est un peu organisé rapidement. Elle lui fera sans doute un compte rendu une fois qu’ils seront rentrés, et Alex ne sait pas pourquoi cette idée le gêne tellement. « Je note, je note... Surtout que tu as des framboises dans le ventre, tu ne pourras même pas m’en vouloir. » Il sourit, avant que son visage ne se voile quelque peu. Parler de meurtres alors qu’ils vont dans sa région natale, ça ne le met pas très à l’aise. Il n’aime pas revenir ici. Il n’a jamais aimé ça. Il l’avait oublié avant maintenant, et les questions que lui pose Lola sur les raisons pourquoi ils vont à York ne le mettent pas plus à l’aise. Il faut qu’il oublie ces pensées sombres, et rapidement. Heureusement, Lola rend cela facile. Entre eux, les choses semblent être redevenues plus naturelles, et cette simple pensée suffit à le réjouir. « Non. Et maintenant, tu sais comment je me sens quand tu fais ton râleur. » Sans quitter la route des yeux, il grimace en imitant Lola et en secouant un peu les épaules. « Nia, nia, nia. » Aucune répartie, mais tant pis. Il sait bien qu’il aime râler, Lola le sait aussi et pourtant, elle le supporte depuis des années. C’est que ça ne doit pas tant la déranger que ça. « Non, tu m’as jamais dit. Ou si tu l’as fait, j’étais pas entière consciente. Ce qui ne m’étonnerait pas de ta part, te confier alors que je m’endors ou que mon écoute ne t’ai pas entièrement accordé. » Peut-être qu’il ne le lui a jamais dit, c’est possible. A l’évocation de confessions faites alors qu’elle s’endormait, Alex se demande si elle fait référence à quelque chose de spécial. Ça lui est arrivé en effet, assez souvent. Certaines choses sont plus faciles à dire quand elle ne peut plus les entendre. « Ou c’est que tu n’étais pas attentive. » Alex ne parle pas souvent de sa ville natale, ou même de tout le reste. Lola sait pour son frère depuis quelques mois maintenant, mais elle ne sait pas tout. Elle ne saura sûrement jamais tout, parce qu’Alex n’aime pas dire les choses. « Framboises. Dis-le mot Alexander, ça ne te tuera pas. Et elles sont très bonnes. » Il fait la grimace, comme si c’était dégoûtant, tout en piochant à nouveau dans le sachet coincé entre ses jambes. « Je vais plutôt les appeler “fruits roses”, ça me semble adapté. » Encore quelque chose de rose, décidément. « Si ce n’est pas à York que tu es né, c’est où ? Tu reviens souvent ? » Il grommelle face à toutes ses questions, qui ne le surprennent pas cela dit. Au moins, Lola ne semble pas stressée et elle se change les idées. Clignotant mis en route, il quitte l’autoroute, alors que la ville se dessine au loin. « Oulston, tu ne dois pas connaître. C’est perdu comme village. Enfin j’y suis pas né exactement, il n’y a pas d’hôpital, mais c’est là que je vivais. » Un détail qui a peu d’importance selon lui. Il est toujours heureux d’avoir quitté ce village. Pourtant, il y avait été heureux, fut un temps. « Je ne suis pas revenu depuis que ma mère est dans un institut. Mes grands-parents me le reprochent parfois, mais c’est eux qui viennent à Londres, et ils sont contents de visiter, tout en râlant que tout change trop vite pour eux. » Au fond, ça ne le dérange pas tant que ça de parler de choses personnelles avec Lola. Peut-être qu’il devrait essayer plus souvent. Le panneau d’entrée dans la ville est vite dépassé, et Alex commence à ralentir pour suivre les indications d’un parking proche du centre-ville. Lola l‘aide, et rapidement, la voiture est garée. « Comme il fait beau, on peut commencer par un tour sur les remparts. Maintenant que t’as mangé tous tes fruits roses, tu dois être en super forme. »
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(✰) message posté Dim 3 Mar 2019 - 20:33 par Lola Barnett
we were once one star, that separated into two souls, so maybe that’s why we were ment for each other. ✻✻✻ « Je note, je note… Surtout que tu as des framboises dans le ventre, tu ne pourras même pas m’en vouloir. » Elle ne lui jetait même pas un regard, mais du coin de l’oeil, Lola est en mesure de le voir esquisser un sourire avant que son visage s’assombrisse. Dans une autre réalité, elle aurait demandé ce qui n’allait pas, mais pas dans celle-ci parce qu’avec les années, Lola avait -finalement- réussi à déchiffrer Alexander. Du moins, ce qu’il lui permettait d’entrevoir. Lui poser des questions sur son état ne servait à rien. Alors, elle fait l’aveugle. Ce qui était plutôt rare de sa part. « Je t’en voudrais pas, mais je te hanterais quand même. » Répondit-elle tout de même sans réellement attendre une réponse de sa part. Peut-être que cela conclurait la conversation sur cette dramatisation provenant de la jeune femme. « Nia, nia, nia. » Le regard rivé sur la route, elle roula tout de même des yeux. Alexander qui agit comme un enfant, ce n’était pas nouveau et ça lui avait presque manqué. En réalité, Alexander agissait de cette manière lorsque Lola avait raison. Comme elle avait raison sur le fait qu’il était un gros râleur, mais d’une certaine manière, à sa façon un peu maladroite, Alexander était son râleur à elle. Lola avait très peu de tolérance pour les personnes qui ne cessaient de râler. Alexander était l’une des rares personnes. Même après toutes ses années, elle le supportait ainsi. La raison restait tout de même inconnue. « Ou c’est que tu n’étais pas attentive. » Peut-être. Au final, elle n’en savait absolument rien. Mais d’une certaine façon, elle se serait rappelé s’il lui en avait parlé et ce, même si elle l’écoutait d’une manière attentive. Après tout, ce n’était pas fréquent de sa part qu’il confie des détails de son passé ou même de sa vie. Même sa vie présente, Lola ignorait ce qui s’y tramait. Aux dernières nouvelles, Alexander avait lâché l’université pour faire autre chose. Quoi précisément? Aucune idée. Ils ne se confiaient pas beaucoup ou moins qu’auparavant et lorsque les confidences se partageaient, la voix de Lola se faisait plus forte que celle d’Alexander. Il était bon pour écouter, pas pour parler. Ou même conseiller. Pourtant, elle ne lui en tenait pas rigueur parce qu’elle aimait lui parler à lui précisément. « Je vais plutôt les appeler ‘’fruits roses’’, ça me semble adapté. » Il avait le don de renommer les choses qu’elle aimait tandis que ses oreilles captent Alexander grommelle. « Oulston, tu ne dois pas connaître. C’est perdu comme village. Enfin j’y suis pas né exactement, il n’y a pas d’hôpital, mais c’est là que je vivais. » Elle est surprise de l’entendre lui donner autant de détails. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il partage autant, mais bien juste à l’entendre prononcer quelques mots et la laisser deviner à partir de là. Il était tout un casse-tête ce Alexander. « Je ne suis pas revenu depuis que ma mère est dans un institut. Mes grands-parents me le reprochent parfois, mais c’est eux qui viennent à Londres, et ils sont contents de visiter, tout en râlant que tout change trop vite pour eux. » Non, elle était bien plus surprise de le voir partager des détails personnelles sans qu’elle lui pose une question. Il avait pris la décision d’en parler. Et ça, ça surprends Lola au plus haut point. Est-ce qu’il était malade ? « Je vois qu’être râleur c’est de famille. » Le taquina-t-elle en rigolant à ses propres mots. « Comme il fait beau, on peut commencer par un tour sur les remparts. Maintenant que t’as mangé tous tes fruits roses, tu dois être en super forme. » Frileuse, Lola s’empressait d’enrouler une écharpe à son cou et ce, même si le soleil était au rendez-vous. « Je suis toujours en pleine forme… Toi avec ta pauvre forme physique et tes poumons de fumeur, je suis pas convaincu. » Bien sûr, elle se moquait de lui. Dans ses souvenirs, Alexander était bien bâti. « Mais je dois vérifier quelque chose avant… » Sans lui laisser une chance, Lola s’approchait de lui pour déposer le dos de sa main sur son front quelques secondes avant de déclarer : « Tout va bien, tu ne fais pas de fièvre. Surprenant considérant le fait que tu as partagé des détails de ta vie sans que j’ai besoin de te tordre le bras. » Lui expliqua Lola en voyant le regard qu’il lui jetait. Puis par habitude, son bras s’enroulait autour du sien pour ensuite se mettre en route, direction les remparts.
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(✰) message posté Jeu 14 Mar 2019 - 19:23 par Alexander Levinson
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« Je serais déçu si tu ne le faisais pas. » Qu’il réplique, alors même que la conversation ne le met pas trop à l’aise. Parler de mort, même pour plaisanter, ça ne l’amuse pas. Certes, il n’a aucune envie de tuer Lola, mais il sait qu’il y a d’autres personnes mal intentionnées. Surtout en revenant ici. Peut-être que c’était une mauvaise idée. Ou peut-être qu’il a juste besoin de penser à autre chose qu’à des meurtres ou à son frère. Avec Lola, ça devrait aller. Ça devrait passer, et ils devraient pouvoir passer une bonne journée. Tout semble rassemblé pour. Et s’il a choisi de venir ici, c’est sans doute pour une raison. Avant, quand tout allait bien, il aimait ces lieux. Et ça ramène des souvenirs. Des bons souvenirs aussi, qu’il a tendance à oublier. Concentré sur les dernières routes à prendre, il parle un peu plus que d’habitude, pour expliquer un peu à Lola la situation. Si ses grands-parents apprennent qu’il est venu dans le coin sans venir leur rendre visite, Alex sait déjà qu’il en entendra parler. L’objectif, c’est qu’ils ne l’apprennent pas. « Je vois qu’être râleur c’est de famille. » Dans sa barbe, il répète les mots de Lola pour grogner un peu, alors qu’il sait qu’elle a raison. En faisant cela, il le lui prouve d’autant plus. Peut-être qu’à une époque, la remarque de Lola l’aurait poussé à prouver qu’il n’était pas râleur, pour un temps. Mais maintenant, il sait que ce n’est pas la peine. Râleur, il l’est, et Lola le sait. Si ça la dérangeait, elle ne serait pas là avec lui. La voiture garée, il propose un premier programme, sans trop savoir où la journée les mènera. Le genre de journée qu’il adore, et que Lola déteste sans doute. « Je suis toujours en pleine forme… Toi avec ta pauvre forme physique et tes poumons de fumeur, je suis pas convaincu. » Il lève les yeux au ciel. Certes, il n’est pas vraiment sportif, mais il devrait pouvoir marcher un peu pendant une journée. Tout au mieux, il devrait survivre. « Tu sais ce qu’ils te disent mes poumons ? » Il réplique pour le principe de répliquer, avant de froncer les sourcils quand Lola pose sa main sur son front. A quoi joue-t-elle ? « Tout va bien, tu ne fais pas de fièvre. Surprenant considérant le fait que tu as partagé des détails de ta vie sans que j’ai besoin de te tordre le bras. » Nouveau roulement de ses yeux. N’en fait-elle pas un peu trop ? Surtout que ce n’est pas comme ça qu’elle aura plus d’informations. Sans doute est-ce rare qu’il se confie autant, pourtant il n’a rien dit de très important. Enfin selon lui. « Comme quoi, tu devrais peut-être y réfléchir avant de me tordre le bras. » Ou même ne pas le faire du tout. Alex, il n’aime pas être forcé, questionné. Elle doit le savoir depuis le temps. Comme si de rien n’était, elle passe son bras sous le sien, et ils commencent à marcher, guidés par Alex. Il espère juste qu’ils prennent la bonne direction, même si les panneaux semblent l’indiquer. Le sens de l’orientation, il ne l’a jamais trop eu et ça fait longtemps qu’il n’est pas venu. « Oh tu veux prendre un chocolat chaud ? » Propose-t-il en voyant qu’ils passent devant un stand, sans doute installé pour l’hiver. Après les chips, ça paraît tout à fait adapté, mais ça les réchauffera un peu plus que le faible soleil. Personne devant eux, ils ont rapidement un gobelet chacun, et peuvent reprendre leur chemin jusqu’à arriver sur les remparts. De là, la vue est parfaite. Alex a toujours aimé venir ici. Il s'arrête et boit une courte gorgée. « Qu’est-ce que t’en penses alors ? Tu ne regrettes plus d’avoir abandonné le droit pour la journée ? » Oui, il ne devrait pas lui en parler si le but était qu’elle oublie, mais c’est plus fort que lui, il faut qu’il la taquine.
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(✰) message posté Mar 23 Avr 2019 - 1:10 par Lola Barnett
we were once one star, that separated into two souls, so maybe that’s why we were ment for each other. ✻✻✻ Suite à une longue route inconfortable et quelques arrêts, ils étaient finalement arrivés à destination. Lola ressentait le besoin de s’étirer tous les muscles et surtout de ne pas penser au voyage de retour. Son postérieur n’y survivrait probablement pas, Lola en était convaincue à 100%. Néanmoins, Lola comptait apprécier l’air frais et les quelques heures en dehors de Londres en compagnie d’Alexander. Ça lui ferait du bien. À elle. À eux. Il fallait tout de même qu’elle se moque de lui et de sa terrible habitude, si on lui demande, de fumer. « Tu sais ce qu’ils te disent mes poumons ? » Lola avait une petite idée de ce que ses poumons lui disaient, mais elle n’allait pas y donner plus d’attention qu’il le fallait. Pour se moquer un peu plus de lui. En vérité, c’était sa manière de ramener sur la table le fait qu’il lui avait partagé des détails de son existence sans qu’elle lui pose des millions de questions. Elle appréciait. C’était imprévisible et surprenait à toutes les fois Lola parce qu’il lui permettait d’entrevoir une autre facette de sa vie. Comme s’il était un puzzle. Lola était maintenant en mesure d’y mettre un morceau. « Comme quoi, tu devrais peut-être y réfléchir avant de me tordre le bras. » Ça lui avait pris beaucoup de temps, mais Lola avait compris que forcer Alexander à faire quelque chose, ne fonctionnait pas. Que cela n’allait jamais fonctionner. Lola avait appris à la dure. Elle avait appris en le voyant marcher de reculons, en le voyant se plaindre sans arrêt et en se refermant sur lui-même. Ça avait peut-être pris deux ans, mais Lola avait appris. Elle avait appris que le temps ferait en sorte qu’Alexander se découvre à elle. Elle osait même le comparer à un papillon. Alexander se trouvait encore dans son cocon, confortable, à l’abri de tous les malheurs possibles. Alexander quittait peut-être sa zone de confort parfois, mais dans ce cocon, il vivait en sécurité. Celle d’éviter de se faire briser le cœur encore. « Promis, la prochaine fois je vais te tirer les cheveux à la place. » Ses yeux se lèvent au ciel tandis que son bras s’entoure au sien, prête à se faire guider dans cette ville inconnue. « Oh tu veux prendre un chocolat chaud ? » Lola hochait la tête pour rapidement se retrouver avec un gobelet dans les mains. L’enfant en elle a bien envie d’en prendre une gorgée, mais l’adulte, elle, sait que ce sera très chaud et mieux vaut attendre quelques minutes. Avoir une langue brûlée, ce n’est jamais agréable. « Qu’est-ce que tu en penses alors ? Tu ne regrettes plus d’avoir abandonner le droit pour la journée ? » Son regard regardait un point invisible derrière lui. En réalité, Lola admirait le paysage qui s’offrait sous ses yeux. Ça lui changeait que des nombreux bouquins ou encore de ses voisins nombreux. Londres, c’était joli, mais les gens ne semblaient pas connaître les limites entre voisins. Combien de fois avait-elle eu la chance d’apercevoir les parties intimes de quelques voisins ? Trop de fois. Désormais, Lola ne regardait plus par sa fenêtre en plein jour. « C’est différent de Londres, je te l’accorde. Et tu as raison, ça change du droit. Ça donne presqu’envie de ne pas retourner à la maison et de prendre une pause quelques jours. » Lola était impatiente à la fin de ses études pour justement se tuer au boulot. « Tu me montres l’endroit préféré d’enfant Alexander ? » Comme toujours, Lola cherchait toujours plus loin.