"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici well you're left hand's free (boja) - Page 2 2979874845 well you're left hand's free (boja) - Page 2 1973890357
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well you're left hand's free (boja)

Bodevan H. Andrews
Bodevan H. Andrews
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() message posté Lun 24 Déc 2018 - 14:01 par Bodevan H. Andrews




WELL YOU'RE LEFT HAND'S FREE

☁️
L'alcool commençait sérieusement à me tourner la tête, mais je me forçais à rester un peu près lucide, car la conversation prenait un chemin auquel je ne m'attendais plus. Rioja était venue jusqu'ici, pour me retrouver. Probablement pour se retrouver elle aussi. La mort de notre enfant nous avait égaré. Jour après jour. Semaine après semaine. Nous avions laissé nos coeurs dans sa tombe, scellé nos battements, ignoré notre conscience pour se laisser aller au désespoir. A la déprime. Et ce soir, je ne voulais plus penser au négatif. Ici, sur cette même plage, on s'était promis l'amour éternel. Je voulais honorer cette promesse. Rioja était là, à tenter de briser la distance qu'elle s'était forcée à dresser entre nous ces deux dernières années. Et je n'avais qu'une chose à faire : cesser d'avoir peur, cesser de lui en vouloir, cesser de ne penser qu'à moi pour penser à ce que nous avions été. A ce que nous pouvions être à nouveau. Incertain, j'évoquais ces derniers instants de bonheur avec notre enfant, et je la sentis se briser, à nouveau. Je la pris dans mes bras, l'entraînais avec moi pour lui faire oublier. Les yeux fermés, j'écoutais sa douce voix s'ajouter au bruit de nos corps dans l'eau. Je secouais la tête, et ouvrais les paupières pour la regarder. Doucement, je répondis : « Parce que c'est normal de s'en vouloir. Parce qu'en effet, nous aurions pu être là. Mais on ne sait pas ce qui serait arrivé par la suite. » Ma voix se brisa. Je baissais le regard, et pris une longue inspiration. « C'est le destin. Parfois des choses atroces arrivent, mais elles nous font grandir. Changer, évoluer. » C'était cruel à se dire, mais c'était la vérité. Perdre notre premier enfant ne nous condamnait pas à perdre les suivants. Nous devions sortir grandis de cet évènement. Ne jamais refaire les mêmes erreurs. Nous améliorer. Je soupirais. Nous étions arrivés à un point de non retour. C'était à nous désormais de prendre nos vies en main, de décider si nous avions la force et le courage de recommencer. De tout reprendre à zéro. Mon coeur était prêt à l'aimer à nouveau, comme avant. Mais j'avais au fond de moi, quelque part dans mon estomac, cette même peur d'un nouvel échec. Et je n'aimais pas échouer. Dans ma vie, je n'avais jamais reculé devant rien. Mes parents m'avaient toujours appris à me dépasser, à chercher plus loin. La mort de Kala avait été mon premier échec. Je ne comptais pas en assumer d'autres. Je soupirais, nous entraînant dans l'eau, corps contre corps. Cette simple étreinte m'avait manqué. Fébrile, je lui demandais de me laisser une seconde chance. Et cette fois, je ne comptais pas la laisser se défiler comme elle l'avait fait à Paris. Comme je l'avais fait en allant chercher ce pressing au bout du monde pour éviter d'affronter la conversation qu'elle était venue terminer, ici, à Bali. J'arrêtais notre petite ballade dans l'eau, et ouvrais les yeux, le coeur battant. Elle plongea son regard dans le mien, et me souffla qu'elle était d'accord pour essayer à nouveau. Un sourire rayonnant s'empara de mes lèvres. Mon coeur explosa dans ma cage thoracique. Je resserai mon étreinte autour de sa taille et sans plus attendre, plaquais mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser avec fougue. Mes larmes vinrent se mêler à ce baiser passionné et j'en profitais pour embrasser ses joues, son front, le bout de son nez. Et tel un fou, je lançais. « Je t'aime, je t'aime, t'aime... Ne me quitte plus, plus jamais... » Mes doigts glissaient entre ses cheveux, mon autre main vint caresser sa hanche avec douceur. Je la serrais contre moi, haletant. Heureux. Comme je ne l'avais plus été depuis cet horrible jour. Puis, au bout de quelques secondes, je m'éloignais et la contemplais, toujours en pleurs. Mes yeux tombèrent sur ce collier auquel elle avait glissé l'alliance. Doucement, je lui ôtais et attrapais son alliance. Je la pris entre mon index et mon pouce, et attrapais sa main gauche. Je caressais doucement ses doigts au passage et tout en reniflant, je pris une longue inspiration et la glissais de nouveau à son doigt. Je relevais les yeux vers elle et avec un sourire, je murmurais : « Jusqu'à ce que la mort nous sépare, mon amour... » Et je l'embrassais à nouveau, avec tendresse.
Ce soir, sur cette plage où nous nous étions mariés, je l'éopusais une seconde fois. Je lui promettais de ne jamais plus abandonner. De ne jamais plus la laisser tomber. Et cette fois, je comptais aller au bout de ma promesse. Quitte à en perdre la raison. Quitte à en perdre la vie.


Bodevan H. Andrews
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() message posté Jeu 27 Déc 2018 - 3:49 par Rioja Ibanez

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« Parce que c’est normal de s’en vouloir. Parce qu’en effet, nous aurions pu être là. Mais on ne sait pas ce qui serait arrivé par la suite. » Rioja s’imaginait toujours un monde parfait dans lequel leur fille, Kala, serait toujours vivante. C’était ainsi qu’elle imaginait leur situation s’ils avaient décidé de ne pas se faire un petit rendez-vous tous les deux en laissant leur enfant dans les mains de la gardienne d’enfants. Au fond, c’était la faute de personne. La vie en avait décidé ainsi. Mais c’était difficile pour Rioja de se dire que l’univers avait décidé de lui enlever son enfant. « C’est le destin. Parfois des choses atroces arrivent, mais elles nous font grandir. Changer, évoluer. » Rioja n’aimait pas voir Bodevan dans cet été comme elle n’aimait pas ce qu’elle était devenue depuis la perte de son enfant. Rioja était devenue une femme froide et difficile à aimer. Elle avait fait de la vie de son propre mari, Bodevan, un enfer personnel en lui refusant tout ce qu’il voulait. Elle lui avait interdit de l’aimer à nouveau, de lui monter le moindre signe d’affection et elle lui avait refusé son amour à elle. Rioja avait été injuste à son égard et tentait désormais de réparer les pots brisés. En étant ici, en quittant le confort qu’elle s’était construit dans la dernière année. Maintenant, elle se trouvait à des kilomètres de sa solitude pour réparer le cœur brisé de Bodevan dans l’espoir qu’un jour, le sien soit réparé à nouveau. Elle voulait donner une nouvelle chance à leur mariage. Le divorce, elle ne l’accepterait pas et Rioja le lui fait bien comprendre. Sur cette plage, un jour, où ils s’étaient promis de s’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare, Bodevan et Rioja se retrouvaient pour la première fois depuis un an et des poussières. Elle laissait son mari la toucher comme à une époque il le faisait sans avoir besoin de son autorisation. Et cette proximité entre eux avait beaucoup manqué à Rioja. Ses mains sur sa peau, ses lèvres sur les siennes. Ça lui avait beaucoup manqué. « Je t’aime, je t’aime, je t’aime… Ne me quitte plus, plus jamais… » Elle frissonnait à ses doigts qui caressaient sa hanche dénudé tandis que l’autre s’entremêlaient dans ses cheveux mouillés. « Plus jamais. » Murmura-t-elle en laissant ses doigts aller caresser son visage afin de mémoriser les traits de celui-ci. Un sourire gêné s’affichait sur son visage lorsque Rioja constata que Bodevan la contemplait. Elle préférait largement lorsqu’il la serrait contre lui. Mais elle le laissait faire. Elle le laissait prendre son collier et en retirer l’anneau qui y pendait depuis près d’un an. Elle le laissait glisser cette anneau sur son annulaire gauche. Là où cette bague aurait dû être depuis toujours. L’unique place qui faisait du sens. « Jusqu’à ce que la mort nous sépare, mon amour… » Rioja l’embrassait tendrement également avant de reculer la tête, sourire sur les lèvres. « Para siempre, mi amor. » C’était une habitude. De lui répondre en espagnol. Puis, elle attrapa à nouveau ses lèvres. Pour la première fois depuis un an, elle avait envie de le conserver tout près d’elle. Elle désirait le toucher. Et quelque part, elle lui faisait la promesse de ne plus le laisser s’enfuir. « J’ai une chambre d’hôtel. Tu devrais m’y reconduire. » C’était une invitation que Bodevan allait probablement accepter.
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() message posté Sam 26 Jan 2019 - 12:14 par Bodevan H. Andrews




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☁️
Enfin, nous y étions. Enfin ma femme m'autorisait à la toucher comme auparavant. Je pouvais enfin poser mes doigts sur sa peau, embrasser ses lèvres et ses joues sans avoir peur d'être rejeté, je pouvais la tenir dans mes bras sans avoir l'impression de l'emprisonner. La situation semblait être redevenue à la normale, mais ce n'était qu'une illusion. D'autres jours difficiles allaient arriver, c'était certain, et il allait falloir que je prenne sur moi, il allait falloir que je sois fort pour passer outre ces futurs crises. Je caressais doucement les cheveux de ma femme, un sourire aux lèvres qui ne voulait plus partir. Elle me promettait de ne plus partir, mais j'étais certain qu'il y aurait d'autres tentatives. Quoiqu'il en soit, j'étais prêt à lui courir après. autant qu'il le faudrait pour que l'idée ne lui traverse plus l'esprit. Je la serrais doucement contre moi, profitant de cette étreinte, de ces retrouvailles, de ce cadre paradisiaque. Je me risquais à un autre baiser, qu'elle ne rejetta pas et auquel elle répondit. Je souriais et l'observais une nouvelle fois. Souriant. Sans m'attendre à ce qu'elle relance ce baiser, d'une manière que j'avais finir par oublier. Je n'avais pas besoin qu'elle parle pour comprendre ce qu'ele ressentait à cet instant précis. Elle rompa le baiser, et me glissa quelques mots. Quelques mots qui me mirent dans tous mes états. Les yeux pétillants, je hochais la tête comme un enfant et l'embrassais à nouveau. « Elle est où cette chambre d'hôtel? » C'était une invitation que je ne comptais pas laisser planer. Je ne voulais plus attendre, la bombe était lancée. Lentement, on se dirigea vers la plage, en continuant de s'embrasser. Et peu à peu, on se dirigea vers cette fameuse chambre où mari et femme allaient enfin se retrouver. Après un an et demi de séparation. Après douleur, crainte, cruauté, rejet. Nous allions enfin nous retrouver.


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Rioja Ibanez
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() message posté Sam 16 Fév 2019 - 19:38 par Rioja Ibanez

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À nouveau, Rioja avait l’impression de ne plus être en mesure de se séparer de Bodevan. Comme si elle le rencontrait pour la première fois, à Oxford. Elle avait su, dès cet instant, qu’il était le bon. Qu’il serait son seul amour. Et il l’avait été jusqu’à maintenant. Des hauts et des bas, ils en avaient connus. Ils partageait la même peine. La même douleur qu’est la perte d’un enfant. Pourtant, cela ne les avait pas détruit complètement. Ils avaient réussi à remonter cette pente difficile. Les choses n’avaient pas été faciles, mais rien n’était facile dans la vie. Maintenant, elle ne voulait plus se séparer de son corps. Elle voulait goûter à ses lèvres encore et encore. Elle voulait sentir ses mains sur son corps comme si s’était la première fois. « Elle est où cette chambre d’hôtel? » L’invitation avait été lancée, Bodevan l’avait accepté. Ce qui, au fond, ne surprenait pas Rioja. Elle lui avait refusé, à maintes reprises, un rapprochement quelconque. Comme elle l’avait fait avec tout le monde. Un simple personne effleurait sa main et sa journée était foutue. Mais les choses avaient toujours été plus compliquées avec son mari. Entre un mari et femme, il existait une proximité qui devrait toujours exister. Rio avait refusé cette proximité. À tous ses essais. « Tout près. Il faut marcher quelques minutes avant d’y arriver alors habille-toi. » La nudité en public, ce n’était toujours pas accepté bien que ce soit ainsi que les gens naissent. Leur séparation se terminait ce soir. À Bali. Là où leur mariage avait officialisé. Là où ils partageaient des souvenirs avec leur fille. Rioja ne regrettait pas de l’avoir invité. C’était ce qu’elle désirait, au final. Retrouver son mari. Pour la deuxième fois. L’aimer à nouveau. Ne pas être effrayée lorsqu’il effleurait sa peau. Elle ne voulait plus vivre ainsi; dans la peur qu’un jour, elle pourrait perdre Bodevan comme elle avait perdue son enfant. Mais Rioja lui promettait. À sa manière. Avec beaucoup d’espoirs dans la voix. Pour le moment, ils étaient comme deux adolescents qui se découvraient pour la première. C’était leur reprise là. Après des mois difficiles. « Tadaam ! » Lâcha-t-elle en montrant la chambre d’hôtel en mettant de la distance entre Bodevan et elle, sans réellement le vouloir. Cela lui permettait de reprendre son souffle, peut-être. La chambre était luxueuse parce que madame Ibanez était ainsi, une vraie princesse lorsqu’elle le désirait. Le cœur haletant, elle jeta un regard à Bodevan. Le voir habillé, ça la dérangeait presque. Alors, ses pas se dirigèrent dans sa situation et maladroitement, elle colla son corps au sien, l’embrassa avant que ses mains lui retirent son haut. « Aime-moi. » Murmura Rioja contre ses lèvres, l'attirant vers le lit.
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() message posté Jeu 9 Mai 2019 - 18:07 par Bodevan H. Andrews




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Cela faisait bien trop longtemps que Rioja et moi ne nous étions pas comportés comme un véritable couple. Après tant d’efforts pour la reconquérir, je m’étais finalement décidé à abandonner, convaincu que les choses ne redeviendraient jamais comme avant. Pourtant, à cet instant, mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Rioja m’avait invité dans sa chambre d’hôtel. Enfin elle acceptait mes baisers, mes mains sur sa peau. Pendant plus d’un an, je l’avais dégoûté. Elle m’avait rejeté, refusant l’amour que je continuais tout de même d’éprouver pour elle. Il fallait croire que les choses avaient changé. Un instant, je tentais de percer son regard à jour, afin de m’assurer qu’une fois de plus, elle ne se défilerait pas. Mais la dernière fois, c’était moi qui étais enfouis. Prétextant une course à faire pour ne jamais revenir. Rioja avait parcouru le monde pour me retrouver sur cette plage. C’était la seule preuve dont j’avais besoin pour y croire à nouveau. Avec un sourire idiot, j’avais hoché la tête avant de revenir sur la plage. Je m’étais emparé de chacun de mes vêtements et m’avais rhabillé, le cœur tremblant d’excitation. Alors qu’elle me guidait jusqu’à l’hôtel, je ne cessais de l’observer, me rappelant chaque détail de son physique. Sa main dans la mienne, m’emplissait de joie. Nous étions enfin unis, à nouveau. Le manque de Kala, je ne le ressentais plus désormais, trop préoccupée par ce bonheur tombé de nulle part. Je me laissais guider, abruti. Lorsqu’enfin nous arrivâmes dans la chambre, je l’observais avec précision. Cette chambre où j’allais retrouver ma femme après tant d’éloignement. J’eu un sourire et posais mon regard sur Rioja. Elle avait changé. Enfin elle souriait. Elle semblait avoir retrouvé son éclat. Cela me réchauffa le cœur. Enfin je me retrouvais ma femme, celle dont j’étais tombé amoureux et que je croyais perdue. Pourtant, étrangement, elle avait rétablit une distance. Mais ça ne me dérangeait pas. Il me fallait juste la séduire. Je n’en eu pas le temps. Elle m’observa d’un œil brillant, avant de s’avancer doucement vers moi. Je la regardais faire, un sourire illuminant peu à peu mon visage. Elle colla son corps contre le mien. Une vague de chaleur m’envahissait alors. Je frissonnais, souriais et déposais mes mains sur sa taille. Doucement, ses doigts vinrent retirer mon haut. Je la laissais faire, l’aidant même. Elle m’attira ensuite vers le lit, me glissant ces mots que j’avais rêvé d’attendre ces derniers longs mois. Je n’attendis pas une seconde et l’embrassais fougueusement. Mes mains vinrent retrouver son corps avec frénésie et désespoir. Dessinant ses courbes, retraçant ses contours que j’avais cru oublier. Je lui ôtais moi aussi ses vêtements, la laissant bientôt presque nue contre moi. J’embrassais sa peau avec douceur, retournais à ses lèvres avec désespoir, passais mes doigts dans ses cheveux avec nostalgie. Je me sentais de nouveau entier, vivant. Et l’alcool accentuait tout cela. Mes lèvres glissèrent le long de son cou et vinrent embrasser sa poitrine. Je redécouvrais ma femme avec lenteur, et précaution. Bientôt, on se retrouva nus l’un contre l’autre, blottis sous les draps, s’embrassant comme si c’était la première fois qu’on s’aimait. Très vite, le désir devint incontrôlable. J’éloignais mon visage de sa peau quelques secondes, afin de croiser son regard, et d’être sûr qu’elle n’avait plus peur. Dans ses yeux, aucune crainte. « Tu m'avais tellement manqué... » Soufflais-je doucement. Je souriais, et l’embrassais de nouveau. J’étais heureux. Après tout ce temps, j’étais de nouveau heureux.


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