Camden Beach ft. Julia, Léo, Pia, Bartholomew & Elsa

A l'origine j'étais arrivée à Camden Beach tôt pour pouvoir profiter des jours d'étés, il faisait beau depuis ces trois derniers jours et j'en étais heureuse. Il ne fallait pas non plus qu'il fasse trop chaud, la haute chaleur je n'ai jamais apprécié. Déjà petite j'étouffais sous la tonne de couverture que pouvait mettre sur moi maman en me bordant la nuit. Avec la chaleur j'ai l'impression d'être complètement abrutie du coup je n'arrive à rien, plus que d'ordinaire (médisante moi ?). Aujourd'hui les rayons du soleil avaient transpercés le rideau de la chambre de mon appartement et comme à mon habitude une fois or du lit j'avais scruté l'horizon pour savoir si j'allais sortir ou non. Il ne pleuvait pas et j'en étais heureuse, pour une fille comme moi qui se déplace toujours à pied la pluie n'est pas le meilleur allié, ni les grosses chaleurs (soyons claires). Du coup en voyant les rayons de soleil je m'étais décidé à aller directement à Camden Beach, il y avait un semblant de plage là bas et ça me plaisait vraiment beaucoup, en plus c'était un bar sympa avec zéro prise de tête et des cocktails plus que bons. Le temps c'était peu à peu couvert au fil de la journée et bien qu'au début la petite plage et le canal non loin de mes pieds me donnaient des envies de baignade, il m'a fallu y renoncer.

Maintenant il faisait un temps de chien dehors, il pleuvait tellement que toutes les personnes à l'extérieur du bar était à présent à l'intérieur et pour dire la vérité j'étais sans doute la première à avoir sauté de mon transat pour retourner à l'intérieur. Voilà pourquoi je n'aime pas l'été, la pluie peut arriver n'importe quand et surtout à Londres, le pays à pour stéréotype là pluie, or il ne pleut pas aussi souvent qu'en France ou autre pays du Nord de l'Europe. J'étais là à l'intérieur coincé entre un groupe d'amis et le bar. J'ai toujours eu du mal lorsque je me retrouve coincé dans un endroit, serré comme dans une boîte de sardine, c'est une des raisons pour laquelle je ne peux monter dans des transports en commun... Ils étaient là tous se plaignant du mauvais temps et je me répéte sans cesse que je n'aurais pas du mettre le pied dehors. Je n'avais même pas pensé à embarquer mon cocktail, je ne voulais pas être trempé et en plus je n'avais que deux mains, l'une avait eu le temps d'attraper mon sac avec mes appareil et l'autre mon pc portable (je ne sors jamais sans eux...). J'étais là dans ce bar trop petit pour contenir toute la terrasse, coincé entre une bande de pote et me faisant marcher sur les pieds. « Putain... » Soufflais-je. La porte venait de s'ouvrir de nouveau et un flot de personne entra, bientôt je n'aurais plus de place pour respirer, mais je préférais être étouffé que rentrer à Pied jusqu'à chez moi.