(✰) message posté Mer 2 Mai 2018 - 13:16 par Invité
Je rentre à la maison après une journée de travail, journée éreintante. Je suis cassé en deux à force d'etre resté debout toute la soirée à servir les clients du fast food et demain je suis du midi, mais au moins j'ai un travail pour payer mon minable appartement. Je retrouve Elvis et il est toujours aussi heureux de me voir rentrer à la maison. Notre maison, à tous les deux, ce chien me suis partout depuis que je l'ai. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Il est tard mais ça ne m'empêche pas d'aller le promener, ce qui rend mon berger allemand tout joyeux. Je marche vers le parc le plus proche, c'est un peu loin mais ça me fait du bien de marcher et à lui aussi. Après une bonne demi-heure je fais demi-tour et retourne vers l'appartement. Brixton est loin d'être le quartier le plus charmant de Londres. Ce n'est pas par envie que j'ai atterrit ici, c'est juste parce que les loyer étaient moins cher. Je déteste ce quartier et je déteste ma vie. Je sort une cigarette et profite pour un fumer une. Je suis bientôt devant l'immeuble quand j'entends des voix provenir d'une rue voisines. Le ton est sec et peu encourageant. J'entends une voix féminine, qui est beaucoup sûre que l'autre voix. Je soupire. Je devrais passer ma route et laisser faire, mais je ne peux pas. Ça sent les ennuis tout ça et j'avance dans la gueule du loup. Je lève les yeux au ciel quand je vois que le type empoigne une demoiselle que je connais de vue. Je ne lui ai jamais parlé, je fais tout pour l'éviter depuis que je sais qui elle est. On n'est pas du même monde elle et moi. Je ne comprends même pas pourquoi elle est ici, ni ce qu'elle cherche à prouver. Je tire une dernière bouffé de ma clope et l'écrase sous mon pied m'avance vers le type qui s'en prend à elle et je lui lance :
« Hey gros balourd ! Lâche-là. Tu as sûrement mieux à faire ailleurs. »
Elvis grogne, il n'attaquera pas si je ne lui demande pas de le faire. Il se contente de montrer les crocs, pour le moment. L'autre n'a pas l'air de vouloir lâcher Persée et je soupire, pourquoi est-ce qu'il faut toujours que ça se termine en bagarre ? Au moins pour une fois ce n'est pas pour les mêmes raisons que d'habitudes. Je frappe le premier et je me prends quelques coups et j'en profite pour dire à la fille :
«C'est maintenant où jamais pour te tirer. »
Je ne sais pas vraiment si elle a suivie tout de suite mes conseils mais quand le type s'est enfin décidé à me lâcher et à s'arrêter après que mon chien l'ai mordu au bras, elle n'était plus là. Je l'ai vu dans la rue voisine en retournant vers mon immeuble. J'ai soupiré, mais j'ai choisi de prendre un autre chemin pour l'éviter ne voulant pas vraiment qu'elle me dise quoi que se soit. Je suis rentré me coucher non sans passer de la glace sur mes lèvres enflée.
Je me suis levé le lendemain pour aller à la pharmacie chercher une crème plus efficace que des glaçons. J'ai laissé Elvis à l'appartement. J'ai assez mal dormi comme toujours alors j'ai les traits tirés et je baille. Je ne pensais pas retomber sur elle et cette fois je ne peux pas m'échapper. Je lève les yeux au ciel faisant comme si je ne l'avais pas vu.
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(✰) message posté Mar 8 Mai 2018 - 16:44 par Invité
I DON'T NEED THANKS
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(✰) message posté Dim 13 Mai 2018 - 20:31 par Invité
Je hausse les épaules quand elle me dit merci et qu'elle souligne que c'était gentil. Ce n'était pas gentil. C'était impulsif et presque suicidaire vu le gabarit de l'autre type, d'ailleurs il m'a collé une droite monumentale, mais il avait fini par me lâcher aussi et par admettre sa défaite. Je ne m'attendais pas à la recroiser aussi vite. Elle a l'air d'avoir la gueule de bois et sans doute que c'est pour ça qu'elle était une cible facile hier soir et ça m'agace de voir à quel pont l'alcool peut faire des dégâts. Je le savais déjà c'est bien pour ça que je ne bois pas d'ailleurs. Je fume c'est un autre vice.
« Tu devrais pas rentrer toute seule après avoir bu, y a des cinglés partout. »
Je ne suis personne pour lui dire quoi faire et sans doute qu'elle va me dire d'aller me faire voir. Je dis ça juste pour alimenter la conversation, parce qu'il est évident qu'on n'est pas du tout du même monde elle et moi. Elle a tout d'une petite princesse et je n'ai rien d'un prince charmant, surtout pas avec ma tronche défiguré.
« Enfin je dis ça, je ne dis rien, tu fais ce que tu veux. »
J'allume une cigarette profitant de cette petite pause pour en griller une. On ne s'est jamais vraiment parler avant. Je sais qui elle est, mais j'ai toujours pris soin de l'éviter. Il semblerait que sa réputation la précède, comme la mienne d'ailleurs. J'imagine que c'est pour ça aussi qu'elle ne m'a jamais accordé un regard et je ne suis donc pas du tout à l'aise face à elle même si je ne lui montre pas. Et finalement je ne peux pas m'empêcher de lui demander :
« Pourquoi tu me parles maintenant ? On s'est croisé plusieurs fois sans se parler. Tu as eu milles occasions de m'adresser la paroles. »
C'est sans doute juste pour hier et quelque part ça m'agace de me rendre compte qu'elle me parle simplement parce qu'elle se sent obligé de me remercier, mais je n'ai pas besoin de ça. Je pouvais très bien me passer de ses remerciements. Je n'ai rien fait d'extraordinaire.
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(✰) message posté Dim 13 Mai 2018 - 20:41 par Invité
I DON'T NEED THANKS
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(✰) message posté Lun 21 Mai 2018 - 14:22 par Invité
J'aurais du passer mon chemin. Sérieusement, elle me prend déjà la tête. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi je suis intervenu ?La réponse est assez simple :
« Je n'allais pas le laisser te faire du mal. Généralement quand on voit quelqu'un se faire agresser on lui vient en aide, on fait quelque chose, même si on n'aime pas forcément la personne, ce n'est pas une raison pour la laisser se faire agresser. Je ne sais pas ce qu'on t'a raconté sur moi, mais je ne suis pas ce genre de gars. »
Je lève les yeux au ciel, avec sa belle gueule elle doit en attirer des gars, sans doute des gros relou comme celui d'hier soir. Je ne sais pas si ce qu'on raconte sur elle est vrai ou non, mais j'imagine que ça ne sont que des rumeurs, comme celles qui doivent courir sur moi, que je ne suis qu'un clochard, qu'un pauvre type qui s'est fait arrêté plusieurs fois et ça m'agace tellement ce genre de commentaires.
« Je ne te déteste pas. Je ne voulais pas t'attirer d'ennuis ou que tu m'en attires ça marche dans les deux sens j'ai l'impression. Tu as du aussi entendre dire des trucs sur mon compte, certains sont vrais. Je ne suis pas quelqu'un de bien, tu n'as pas besoin de moi dans tes contacts. Je ne suis personne et je ne suis pas sur de mériter de te connaître. »
Elle ne comprendra sans doute pas pourquoi je suis si réticent à l'idée de rencontre de jolies filles, mais si elle savait tout ce que j'ai pu faire par le passé, tout ce que je suis aussi, elle comprendrait et je n'ai pas envie qu'elle comprenne. Je soupire, elle s'excuse et ça me laisse sur les fesses. Je hausse les sourcils, surpris, finalement je devrais arrêter de croire aussi ce qu'on raconte, commencer par là serait une bonne idée.
« Ok désolé aussi, et ce n'est rien, ce n'est pas le premier gars qui me casse la gueule. J'allais à la pharmacie chercher un truc à mettre dessus. On va dire que j'ai eu de la chance hier. »
Je hausse les épaules, j'ai connu pire. Ce n'est sûrement pas la fin du monde.