"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Like a cat on hot bricks 2979874845 Like a cat on hot bricks 1973890357
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Sam 24 Mar 2018 - 8:24 par Invité

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Adrian Friday & Indianna L. McCarthy

Il éternua et se gratta pour la énième fois tout en restant debout devant cette porte fermée, comme un imbécile. Il espérait qu’on vienne lui répondre, il lui semblait voir du mouvement, au travers de la vitre embuée. Mais il n’était pas tout à fait sûr.

Était-ce la onzième ou la douzième porte, qu’il frappait ainsi? Il n’en était plus très certain. Combien y avait-il d’appartement, seulement sur ce côté-ci de la rue? Dans le bloc appartement à côté? Une centaine? Il se rongea l’ongle du pouce, en clignant des yeux. Sa vue était un peu embrouillée.  Était-ce ainsi que les témoins de Jhovah vivait cette expérience? Quel enfer, vraiment. Il remerciait au moins, le ciel que sa mère n’eut pas fait partie ce cette secte-là, au moins. Le porte-à-porte lui causait de l’urticaire.

Adrian bougea lentement et changea son précieux paquet de bras. Son bras droit était maintenant engourdi et lui semblait le poil, sur sa peau se hérissait. Un miaulement rageur le lui confirma.

Gaston était lui aussi à bout de patience et l’homme le comprenait très bien. Son compagnon gigotait dans tous les sens et laissait ses marques sur sa peau, malgré l’épais pull qu’Adrian avait revêtu, pour l’occasion.

Il avait trouvé le gros chat roux sous son vieux divan, entre les boules de poussière, un soir, en rentrant de travailler. Comment l’animal s’était rendu là dépassait l’entendement. Au bout d’une journée de congé entière à rester accroupi par terre, à lui tendre des morceaux de thon en conserve, Adrian avait réussi à faire cesser les feulements du félin. Une demie-journée plus tard, le matou sortait enfin de sa cachette et le soir même, il prenait amplement ses aises dans le lit de son nouveau colocataire qui n’osait pas le chasser. Jamais il n’avait vu un chat être aussi affectueux de sa vie. Ça devait être à cause des conserves de thon.

Il ne connaissait pas très bien Leroux. Il avait lu un ou deux Rouletabille mal traduit étant enfant. Mais le chat semblait aussi rond et mondain que Leroux. Ainsi fut-il.

Il appréciait beaucoup la compagnie de Gaston. Son appartement semblait un peu moins vide, avec cette présence flamboyante. Mais il lui avait fallu admettre que ça ne pouvait plus durer ainsi. Les propriétaires de Gaston devaient sûrement s’inquiéter. Et Adrian commençait à s’ennuyer mortellement de pouvoir respirer convenablement.

La voisine d’en face, une dame indienne, lui avait vaguement pointé, dans un anglais approximatif, la provenance de l’animal. La personne suivante, un vieillard édenté qui passait ses journées sur le balcon, lui avait indiqué le contraire, avec un fort accent gallois. Peu après, on lui avait claqué la porte au nez. Et à la porte suivante, on l’engueulait comme du poisson pourri parce qu’il avait l’air d’un voyou, avec sa peau noir et ses yeux rougis.

Il cogna de nouveau. Pourvu que ce soit la bonne! Parce que ni lui, ni Gaston ne tiendrait bien longtemps ainsi…


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DEV NERD GIRL

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Anonymous
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() message posté Lun 9 Avr 2018 - 16:34 par Invité
L'hôpital la rendait dingue. Littéralement. Elle qui avait toujours fuit au maximum les hôpitaux européens, se retrouvait quasiment à y vivre. Pour son fils, pour le bien de son petit garçon. Le nouveau traitement fonctionnait plutôt bien, mais il ne lui faisait que gagner du temps, rien de plus. Ce n'était qu'une solution temporaire le temps de trouver un donneur. Indianna s'étira sur la chaise inconfortable de la chambre d'hôpital qui servait de chambre d'enfant à Nolan. Elle avait élevé son fils dans un tout autre environnement. Depuis tout jeune, Nolan avait apprit à vivre dehors, préférant légèrement cela à s'enfermer entre quatre murs, comme sa mère. Indianna n'était pas très fervente des écrans ou tout objet qui ne faisait que limiter l'imagination plutôt que de la solliciter. Mais ici, il avait fallut s'adapter. Seulement Indianna ne se faisait toujours pas à cette vie aseptisée. Nolan avait fini par s'endormir, alors elle en profita pour aller se chercher un café. Ou un thé. Même si elle se sentait de plus en plus fatiguée à force de courir de partout, elle commençait à ressentir la dépendance à la caféine et elle s'était promis de ne jamais plus déclarer une dépendance à quoi que ce soit. Une fois devant la machine, elle opta pour une eau chaude au citron et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes. A son retour dans la chambre de son fils, le médecin l'attendait. Indianna s'était habitué à la présence inquiétante du praticien. Il avait souvent l'air inquiet ou indécis, deux expressions qui ne la rassuraient jamais, bien entendu. Comme toujours, elle tiqua sur le petit ourson jaune cousu sur sa blouse, juste en dessous de son nom. Une manière de paraître plus agréable quand tout, dans son service, voulait dire que quelque chose de grave était arrivé. Il la salua et ajouta un sourire encourageant, une expression qu'elle ne lui connaissait guère. « Nolan est stable depuis quelques jours et j'ai décidé de lui accorder quelques jours de repos à la maison ». Inespéré. C'était tellement soudain qu'Indianna mit quelques secondes avant de réagir, prenant soudain conscience de ce qu'elle venait d'entendre. Nolan allait pouvoir rentrer chez eux, retrouver sa chambre, ses jouets, son environnement...

Son chat. C'est à cela qu'elle pensait sur le chemin de retour. Elle avait écouté avec attention les consignes du médecin sur le retour de Nolan dés le lendemain, puis avait passé encore un peu de temps avec le petit avant de le laisser se reposer. Elle devait rentrer et mettre un peu d'ordre dans l'appartement. Indianna n'avait jamais été une grande fan du rangement mais depuis que Nolan vivait à l'hôpital, elle avait légèrement abandonné les tâches ménagères. Puis elle avait pensé à Miaous. L'animal avait disparu depuis quelques jours déjà. Elle ne serait dater depuis quand exactement. Il y avait fort à parier que le chat avait préféré déménager, se sentant sûrement délaissé depuis que son petit maître n'était plus là. Parce qu'Indianna l'avait avant tout garder pour Nolan, pour lui plaisir. Elle l'aimait bien, mais elle avait toujours trouvé qu'un chat méritait une certaine liberté et qu'il était mieux dehors. Et maintenant qu'elle savait que Nolan allait retrouver son chez lui, elle s'inquiétait de ne pas s'être soucié de la disparition du matou plus tôt.

Une fois chez elle, elle entreprit de l’appeler par la fenêtre, voir même de l’appâter avec une odeur de sardine, mais rien n'y fit. Miaous restait introuvable. Elle se sentait coupable, surtout qu'avec du recul, elle s'était attaché à la bête qui venait lui apporter réconfort et tendresse. Par moment. Quand il en avait envie, mais tout de même. Alors qu'elle était entrain de lancer une machine de vêtement, elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Elle n'attendait personne, mais elle n'était jamais surprise de recevoir de la visite. Indianna était une femme avenante qui aimait les visites impromptues et elles étaient devenues rares ces dernières semaines. Vêtue d'un pantalon large style baggie et d'un débardeur bleu marine, les cheveux détachés, elle ouvrit la porte. « Oui ? Bon... », mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que son regard tomba sur un gros matou roux qui tentait vainement de se dégager des bras qui l'enserraient. « Miaous ! Bah alors gros père, t'étais passé où ?! ». Bon, elle savait qu'il n'allait pas lui répondre, mais elle était sincèrement heureuse de revoir sa frimousse. Indianna tandis les mains vers l'animal et le prit contre elle, le félin venant passer sa tête sous son cou. Puis l'irlandaise se souvint de la personne devant elle et afficha un large sourire. « Bonjour ! Indianna. Merci de l'avoir ramené, j'avais abandonné l'idée de le retrouver ». Elle nota pour elle même de ne pas parler de cette histoire à Nolan, il n'avait pas besoin de savoir que son animal avait fugué avant son retour. « Je peux vous remercier en vous invitant à boire quelque chose ? ».
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() message posté Mar 10 Avr 2018 - 9:00 par Invité
Lorsque la porte s’ouvrit enfin, il n’eut même pas le temps de dire un seul mot. Une jeune femme blonde, vêtue confortablement, ouvrit la porte comme si de rien n’était et poussa deux syllabes, le temps de lui arracher son précieux Gaston des mains. À voir le chat se lover contre l’inconnue, Adrian sut qu’il était au bout de ses peines : il avait trouvé le vrai foyer du félin.

Bonjour ! Indianna. Merci de l'avoir ramené, j'avais abandonné l'idée de le retrouver. Je peux vous remercier en vous invitant à boire quelque chose ? ».

Ses épaules tombèrent de soulagement, la tension dans sa nuque descendit enfin et ses sinus se soulagèrent par la même occasion. Avant de pouvoir prononcer son propre nom, il se détourna brusquement de son hôte pour éternuer lourdement dans un mouchoir de tissu beige, qu’il avait sorti de sa poche au même rythme que Lucky Luke aurait dégainé son arme face au Daltons. Il renifla, plus gêné que jamais et regarda l’animal, dans les bras de sa propriétaire. La présence de Gaston allait lui manquer, dans cet appartement vide et sordide qu’il devait appeler ‘’chez-soi’’. Sans y penser, il avança la main pour gratter le menton du chat, presque nostalgique des poils roux encore présents sur son lit qui le ferait éternuer toute la nuit.

« Miaousssss hein ? C’est plus original que Gaston, quand même ! Et ça te va mieux ! Une chance que tu ne parles pas allemand, parce que Maus… »

Il réalisa qu’il venait d’être invité et plongea la main dans ses épais cheveux, en faisant une grimace embarrassée.

« Ooooh ! Oui… euh… A… Ad… Adrian. Adrian Friday. Je… Je suis votre voisin d’en face. Juste… là. Là, vous voyez ? »

Il pointa, vaguement des portes et des balcons presque identiques, vers ce qui semblait être le troisième étage d’un immense immeuble à logements, de l’autre côté de la rue. Il revint vers la jeune femme. Il entendait la machine à laver, dans le fond de l’appartement de la jeune femme. Il se sentit mal de la déranger ainsi alors qu’elle devait être occupée. Il se tourna en direction de la porte qui s’était close brusquement, parce qu’il était noir. Et il jeta un coup d’œil à la jeune femme en face de lui. Elle l’avait invité spontanément après tout et refuser aurait été impoli. Elle semblait vraiment sympa. Et il y avait Gaston. Le chat lui manquait presque déjà. Et la gorge lui faisait mal. Il fit un demi-sourire gêné et acquiesça de la tête, sans trop réfléchir.

« Bien sûr ! Je… je ne dérange pas, dîtes-moi, hein ? Je ne veux surtout pas déranger… mais si vous avez du thé… »

Il se laissa guider dans l’entrée et suivit la jeune femme dans l’appartement. Le léger désordre qui y régnait était bien plus vivant que les rangées de boîtes fades qui peuplaient les ombres de son logis. Il se détendit un peu. Et puis il heurta quelque chose, qui traînait par terre. Sans penser, il se pencha pour ramasser l’objet et trouva sous son pied un jouet d’enfant. Son cœur fit un bond et les souvenirs du petit Carl, cinq ans, le submergèrent, pendant quelques secondes. Les soirées interminables à écouter Neverending Story. Les Télétubies. Ou les Ninja Turtles. Ou comment ils appelaient ça ? Dora ? Oui, c’est ça. Dora. Ces soirées passées à empiler des légos, un par dessus l’autre, en riant de bon cœur avc l’enfant, alors que les parents de l’enfant tentaient de résoudre leur différend dans une quelconque chambre de motel. Il soupira et plaça délicatement le jouet sur la table la plus proche et fourra les mains dans les poches de son pull, avec nostalgie. Puis, il réalisa qu’il avait apporté les conserves de thon qu’il lui restait. Il les tendit à sa voisine, en offrande pour le thé que sa gorge enflammée réclamait.

« Oh ! J’avais oublié ! Pour Gast… enfin Miaous ! »

@Indianna L. McCarthy
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() message posté Jeu 3 Mai 2018 - 22:00 par Invité
Elle devait trouver une excuse, un prétexte, pour expliquer l'absence du chat. Quoi que ce soit qui satisferait, plus ou moins, son fils de cinq ans. Mais au fond, elle savait que rien n’empêcherait Nolan de se sentir triste. Et puis elle s'en voulait un peu de devoir lui mentir. Indianna n'était pas une menteuse, même pour protéger son fils. Elle aimait lui inculquer des valeurs et dire la vérité en était une, comme celle de se montrer honnête envers son entourage. Mais comment avouer à son petit garçon que son animal préféré avait quitté la maison, délaissé par sa maîtresse ? Parce qu'Indianna était pas mal fautive dans l'affaire. Pour autant, elle était bien trop heureuse qu'il rentre à la maison pour se miner le moral totalement. Miaous n'était qu'un animal, il ne faisait pas partit de la famille non plus. Pas pour elle en tout cas. En même temps, en terme de famille, Indianna était presque orpheline. Presque. Son père et son frère jumeau étaient mort des années plus tôt et sa mère n'était plus que l'ombre d'elle-même et vivait à Belfast. Nolan et Indianna était un noyau dur dans une famille très restreinte, mais ils n'étaient pas malheureux pour autant. Du coup, Nolan avait investit son chat comme un petit frère qu'il n'aurait pas. Il avait sans doute comprit que sa mère n'aurait plus jamais d'enfant et qu'elle ne lui remenerait jamais de papa. Indianna avait lu quelque part que pas mal d’aînés piquaient des crises de jalousie à l'arrivée d'un autre enfant. Au mois, Nolan resterait à jamais son préféré et il n'aurait pas besoin de la partager. Pas qu'elle y voit l'excuse rêvée, mais c'était une consolation quelque part.

Quand elle ouvrit le porte sur un inconnu tenant son chat, elle sentit son léger malaise se dissiper. Parfait, elle n'aurait pas à avouer son « crime » à son fils. « Miaousssss hein ? C’est plus original que Gaston, quand même ! Et ça te va mieux ! Une chance que tu ne parles pas allemand, parce que Maus… » . Indianna lui fit un large sourire. Ce n'est pas elle qui avait choisi le prénom de l'animal, bien sur. Nolan était dans sa période pokemon et l'un d'eux s'apparentait à un chat gris tyrannique. Indie avait accepté, de toute façon, elle se moquait bien du nom qu'il pouvait porter du moment que Nolan était content. « Ooooh ! Oui… euh… A… Ad… Adrian. Adrian Friday. Je… Je suis votre voisin d’en face. Juste… là. Là, vous voyez ? » Elle sentit que son voisin n'était pas très à l'aise. Peu importait, Indianna l'était bien assez pour deux, voir pour une colonie. C'était une femme avenante, plutôt charismatique. Elle savait que cette facette d'elle s'était atténué depuis l'annonce de la maladie de Nolan, mais elle n'était pas une autre pour autant. Et puis aujourd'hui, elle était de très bonne humeur et elle se voyait mal fermer sa porte au sauveur de son chat. « Enchanté ! », dit-elle d'une voix enjouée tout en l'invitant à entrer. « Bien sûr ! Je… je ne dérange pas, dîtes-moi, hein ? Je ne veux surtout pas déranger… mais si vous avez du thé… ».  Indianna referma la porte derrière eux. Miaous s'agita, trop heureux sûrement de retrouver son foyer. Il sauta à terre et partit directement vers sa planque favorite, entre les cousins, prêt de la fenêtre. Indie était presque sur qu'il était déjà entrain de ronronner. « Pas du tout, j'allais faire chauffer de l'eau justement ». Pour joindre le geste à la parole, elle attrapa sa bouilloire qu'elle remplit d'eau avant de la mettre en marche et elle sortit deux tasses assorties. Elle vit alors Adrian marcher sur un jouet, chose assez courante dans cet appartement. « Désolé pour le désordre, j'suis pas une pro du rangement », dit-elle avec un léger sourire. Mais s'il était venu quelques heures plus tôt, pas de doute qu'il aurait été face à une toute autre scène. « Je vous en prie, asseyez-vous », proposa-t-elle à son invité en désignant un tabouret derrière petit bar en bois qui servait également de plan de travail et de table à manger. Elle vit alors son voisin lui tendre une boite de thon. « Oh ! J’avais oublié ! Pour Gast… enfin Miaous ! ». Indie attrapa alors la boite et la posa sur le comptoirs. Son chat semblait avoir trouvé une bonne âme pour prendre soin de lui. L'homme avait presque l'air de le regretter. « Gaston hein ? », sourit-elle. C'était assez amusant comme prénom pour un chat, elle aimerait bien connaître l'histoire qui se cachait derrière. L'eau était prête et Indie la versa dans les deux mugs, puis elle sortit un bol de sucre ainsi qu'une boite en métal accueillant quelques sachets de thé. « Je vous remercie encore de l'avoir ramené. Mon fils est dingue de cette bête à poil. J'espère qu'il vous a pas trop posé de problème ? ». Parce que cela la générait de savoir que sa propre négligence avait causé des ennuis à quelqu'un.
@Adrian Friday
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