"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici aéris △ ▼ what if we lost our minds 2979874845 aéris △ ▼ what if we lost our minds 1973890357
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:01 par Invité

Aéris Linnéa Wheeler

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Wheeler. Nom de famille de sa mère, celle qui l'a pris sous son aile, trésor caché qu'elle a désiré garder en signe d'une éternelle reconnaissance. Son premier patronyme a été pratiquement oublié, mais jadis elle avait un nom de famille aux consonances suédoises. PRÉNOM(S) : Aéris. L'aérien enfant du seigneur, petit plaisir que ces parents lui avaient offert en espérant qu'elle serait comme l'air, libre et sans barrières. Un oisillon qu'ils auraient dû apprendre à voler, l'histoire a prouvé qu'elle peine encore à marcher. Toutefois elle l'aime son prénom, il lui semble presque... poétique. Linnéa alias la fleur, c'était le prénom porté par une personne très cher au cœur en sa mère, disparue à ce jour. ÂGE : vingt et un ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Ces yeux se sont ouverts un premier Janvier, à Bristol. NATIONALITÉ : Anglo-Suédoises. STATUT CIVIL : Elle fuit l'engagement comme on fuirait la peste, cependant elle tombe si aisément amoureuse que son coeur semble toujours se partager en deux. Célibataire endurcie, jusqu'à maintenant et peut-être encore pendant longtemps. MÉTIER : étudiante en lettres et stagiaire dans une maison d'édition. Elle fait aussi du baby-sitting de temps en temps. TRAITS DE CARACTÈRE : inconstante × fragile × craintive × créative × blessante × loyale × intransigeante × secrète × dépendante × perfectionniste × douce × rancunière × auto-destructrice × blessée × complexe et complexée × amusante × angoissée en permanence × passionnée × possessive × fataliste × aimante × impertinente GROUPE : Walk on a Line.



My style, my life, my name

Elle a été adoptée à ses 11 ans, cependant peu ne l'imaginent étant donné ses ressemblances avec la femme l'ayant accueilli et étant sa nouvelle mère × Les souvenirs qu'elle a de sa famille d'origine sont très mitigés bien qu'elle fasse croire qu'elle ne se souvient pas de grand chose × Elle est capable de rester toute une journée sans parler, à personne, c'est sa manière à elle de gérer ses conflits internes × A contrario, avec les personnes qu'elle connaît bien elle peut être un vrai moulin à paroles × Étant donné les problèmes dans son enfance, elle est devenue une personne très craintive, elle se méfie des autres et de leurs intentions, il est difficile pour elle de faire confiance × Quand une situation est trop compliquée elle préfère la fuir, elle déteste la confrontation quand elle est liée à des sentiments et à la culpabilité × Il lui est arrivé plusieurs fois de voler des choses, sans réelle raison, même elle ne l'explique pas × Elle a d'ailleurs une fois été attrapée et à fini au commissariat de police × Malgré tout elle est extrêmement reconnaissante envers sa mère, elle l'appelle ainsi - quand elle n'est pas là - bien qu'elles n'aient pas le même sang × Elle craint plus que tout finir avec la même maladie que sa mère biologique, finir par tout oublier, mourir solitaire, tout cela la tétanise complètement × Alors elle ne s'attache que très peu et fait toutes les conneries possibles lorsqu'elle se sent désemparée × On peut dire qu'elle est influençable bien qu'elle soit très douée pour manipuler autrui lorsqu'elle juge nécessaire × C'est une grande fan des musées et des galeries d'art × Elle a déjà écrit deux livres, ils sont cachés dans un de ces tiroirs, elle n'a montré ses histoires à personne jusqu'ici × Elle a un talent artistique certain, bien qu'elle ne se concentre que sur les écrits pour le moment × Plus jeune elle a fait des cours de piano, finalement elle a arrêté sur un coup de tête, un jour. Désormais elle le regrette et voudrait reprendre le plus tôt possible × C'est une personne qui ne ménage jamais ses efforts, elle préfère le trop que le pas assez. Toutefois, elle se montre très peu motivée quand le sujet ne l'intéresse pas, on a tendance à penser qu'elle est limitée dans ses connaissances × Elle a tendance à tomber amoureuse des personnes plus âgées auxquels elle s'y accroche × Ces actions sont très souvent sur un coup de tête, elle ne réalise qu'après ce qu'elle a fait ou dit × Elle a énormément de mal à faire les choses quand elle juge qu'elles ne sont pas logiques et/ou utiles × Elle a la phobie des rats et a peur des animaux trop imposants qu'elle associe à de la menace, elle a également peur du feu -plus précisément des risques d'incendie - et évite le plus possible tout contact avec × En vérité, elle ne va pas bien, elle est angoissée en permanence. Cependant elle préférait mourir que d'en parler à quelqu'un. × La mort de celui qui était son père l'a énormément dévastée, elle est restée plusieurs jours dans un stade de mutisme presque complet, refusant d'accepter la vérité. Finalement elle a décidé de s'ouvrir davantage, pour sa mère et pour sa sœur qui en avaient grandement besoin. Encore aujourd'hui elle passe au moins une fois par mois déposer des fleurs sur sa tombe, mais peu de gens le savent. Elle cherche à retrouver ce lien paternel qui lui manque malgré tout. × Sa jeune sœur, c'est sa perle et la prunelle de ces yeux. Au début elle avait eu un peu de mal à se faire à l'idée qu'elle allait avoir une sœur, qu'elle n'aurait plus une grande partie de l'attention d'Astrid. Puis finalement, elle s'est habituée à sa petite bouille, à sa manière de manger aussi vite que leur mère.
PSEUDO : imaginarium.PRÉNOM : ana. ÂGE : majeure  aéris △ ▼ what if we lost our minds 3096256268 : PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Katherine McNamara. CRÉDITS : première image de patsy ; premier gif & deuxième gif de  mtdaddarios  COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : par avion, je me suis servie d'un parapluie pour atterrir en douceur. C'était par partenariat et top-site, je crois bien. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: oui de nevada, j'avoue j'ai complètement craqué pour vous.



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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:08 par Invité
At the beginning



« Elle vient comme la pleine lune lors d'une nuit joyeuse, avec la taille effilée et une forme de pouvoir magique. Elle n'a qu'un œil dont les regards étouffent l'humanité et le rubis sur sa joue reflète sa lumière. La noirceur de ses cheveux recouvre ses hanches, prenez garde à ses boucles qui peuvent mordre comme des vipères... »

La sonorité de sa voix était comme du miel que l'on coulerait sur sa joue, doux et suave, presque angélique tant elle la plongeait dans une torpeur dans laquelle elle espérait s'y noyer. En soulevant la tête, le brasier incandescent, le feu le plus indomptable en quelques boucles rousses, plus brûlant encore que cette bougie qui trônait sur le petit meuble, juste à ses côtés. Elle avait toujours préféré les bougies aux saintes lumières, celles qui grésillaient un peu trop et titillaient ses nerfs, celles qui éclairent si puissamment qu'elles en venaient à faire bouillir le blanc de ses yeux. A contrario, la lumière de la flamme était si innocente, juste l'instabilité à manier avec précaution, elle éclairait à son juste milieu, permettant aux assidus de lire avec facilité et aux désemparés de pouvoir finalement se reposer. Oui, c'était sans doute ce mot-là qu'elle employait pour décrire les flammes de bougies. Elles étaient... reposantes.. Papillonnant des paupières, l'enfant déposa la pointe de son menton tout contre son avant-bras, prenant entre ses petits doigts cette masse duveteuse qu'était la couverture en laine de sa mère. Jadis, on lui avait dit qu'elle venait des fermes que possédait sa famille depuis plusieurs années déjà, toutefois jamais elle n'avait pu y poser les pieds et les yeux. Il y avait bien eu des photos, mais elles avaient été détruites lorsque son père les avait égarées pendant leur déménagement. C'était bien dommage, elle aurait voulu les voir, ces fermes.

« Tant que je vivrai je ne pourrai jamais m'empêcher de me reprocher sa perte. »

Clignement d'yeux et l'enfant souleva la tête pour observer sa mère, elle et ses sublimes cheveux roux, elle et son teint de porcelaine. Les taches de rousseur constellaient le haut de son museau et de ces pommettes et lorsque la petite se touchait les joues devant le miroir, elle constatait qu'elle n'avait pas eu la chance de les posséder également. Sa mère, c'était son modèle le plus précieux mais c'était également sa crainte la plus féroce.

— Aéris qu'est-ce que tu fais ici ? Retourne dans ta chambre !

Ses longs doigts effilés vinrent rejoindre ces fils roux, identiques aux siens, néanmoins moins bouclés et plus souples. Lorsque le visage de sa mère vint se morceler en une colère dévastatrice, elle baissa la tête, ferma les yeux, attendit que le geste vienne de lui-même. En quelques gros pas elle fût tirée vers la sortie de la chambre, quelques courts fils se perdant sur le sol du plancher, encore plus ciré que les chaussures de son père. Il lui faudrait attendre son retour pour pouvoir espérer entrer à nouveau en contact avec sa génitrice. Alors, d'un unique geste plein d'une hargne que l'enfant ne connaissait pas, elle fût balancée en extérieur, la porte se refermant devant ses yeux alors que sa cheville se heurta contre le mur d'en face. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait et ce ne serait certainement pas la dernière.

Tout avait changé d'un jour à l'autre, sans même que l'enfant ne puisse s'en rendre compte. Elle avait commencé à devenir plus irritable, elle avait également commencé à oublier des choses, avec cette crédulité qu'elle n'avait jamais eue. D'autant qu'elle ne pouvait maigrement s'en souvenir, sa mère avait toujours eu le caractère changeant. Mais tout cela désormais dépassait l'entendement. Puis un jour, alors que son père lui brossait les cheveux il lui avait susurré de lui pardonner, d'accepter que les choses seraient difficiles à partir de ce jour. Que sa mère était malade, qu'elle ne pourrait pas guérir. On ne guérissait pas de ce genre de choses. Il lui avait juste demandé de pardonner. Alors, Aéris avait fermé les yeux, à chaque fois qu'elle se retrouvait seule devant son école, se rendant compte que l'autre avait une fois de plus oublié de venir la chercher. Elle fermait les yeux lorsque finalement une main était levée en sa direction et venait faire écho dans sur peau. On lui avait dit que tout était difficile pour sa mère. Toutefois tout était tellement plus difficile pour elle.

Et un jour elle osa demander des explications avec son honnêteté de gosse.
Elle voulait qu'on lui rende celle qui l'avait vue naître et qu'on lui explique les choses, elle avait la curiosité des jeunes enfants. Et on ne lui a pas vraiment expliqué. À l'inverse, elle eût l'impression de les avoir déçus, énormément.
Puis doucement, comme un message ou une plume volant dans le vent, la crainte d'être abandonnée se fit un chemin dans sa poitrine. Et y fit un nid.

☾☾☾ ∞

La larme qui coula le long de sa joue avait un arrière-goût d'amertume, un semblant d'odeur de brûlé qui lui berçait désagréablement les sens. En un clignement d'yeux, la perle salée s'écrasa sur le sol, unique solitaire, sa compère ayant déjà séché car s'était bien trop égarée près de son petit nez. En un simple mouvement silencieux, elle baissa la tête en direction de ses souliers, agita le crâne en fixant la masse de fils roux cascader ses épaules pour finalement tomber mollement au sol. Ils avaient le parfum du feu qui brûlait la paille, ils avaient le parfum de la bougie qui trônait sur le haut de la petite table. Et cette odeur, elle la détestait. Elle la détestait plus que tout depuis que le feu avait brûlé ces longs cheveux alors qu'elle s'était un peu trop penchée en avant, depuis que par accident elle avait heurté les sentiments de sa mère et qu'elle les lui avait coupé sous un instant de rage avant de la balancer sur un coin de la pièce. En tendant un peu la main en direction de sa crinière, elle caressa les courts cheveux roux qui désormais lui rappelaient son piteux état, elle manqua de se griffer la joue, ferma les yeux et inspira. Non, cette fois-ci elle n'avait pas envie de parler à qui que ce soit.

— On rentre maintenant, la petite. Dis au revoir à ta mère, tu risques de ne plus la revoir avant un moment.

Mais elle n'écoutait pas, trop plongée dans ses pensées dystopiques, trop plongée dans les événements récents. Elle n'avait pas envie de lui dire au revoir, ni encore de la revoir, elle avait peur de cette femme et de ces divins doigts pâles. Elle avait peur de ces boucles rousses qui à présent, oui désormais à présent, il lui semblait qu'elles étaient capables de la mordre comme des vipères. Tout comme les histoires qu'elles avaient pu lui raconter. L'endroit où sa génitrice avait été emmenée ne lui semblait pas familier, rien qu'en passant devant l'entrée elle ressentit comme une immense angoisse, sentiment qui l'avait complètement tétanisée et devant lequel elle ne semblait pas pouvoir faire face. Alors, elle était restée inerte devant la porte, refusant d'être traînée en intérieur, préférant rester devant l'établissement dans le froid. Il y avait quelque chose... d'inexplicable. Un fait qu'elle n'arrivait pas à comprendre parfaitement, mais qu'elle ressentait malgré tout. Quelque chose allait changer, son instinct d'enfant le lui dictait. Et Aéris avait eu peur de tout cela, peur de perdre un membre de sa famille, puis deux, de se retrouver sans repères dans ce monde dont elle ne connaissait pas grand-chose. Bien que la colère envers cette femme qui lui avait donné la vie était présente, il y avait cette part de tendresse cachée, celle qui s'instaure malgré tout, celle qui effaçait toute rancœur d'une simple vague aussi limpide que véritable.

Ainsi, l'enfant était resté devant ce lieu qui serait le dernier endroit où elle la verrait. C'était la fin d'une histoire mais le début d'une autre, peut-être bien.

Un Alzheimer précoce. Tel avait été le fléau de ma mère lors de ses débuts de vieillesse, la maladie qui l'avait grignotée petit à petit et qu'elle avait reçu en tant qu'héritage empoissonné de son propre père. À mes yeux, je pense qu'elle n'en avait jamais parlé à quiconque d'autre que mon père, je pense qu'elle n'avait pas envie d'assumer cette vérité parce qu'elle était bien trop dure à encaisser. À l'époque, lorsque je l'ai vu partir pour la première fois je n'avais pas plus de dix ans, j'avais encore du mal à me situer dans la situation dans laquelle nous étions et à réaliser que tout serait différent sans une mère. Elle avait toujours été là, toujours à chaque instant. Bien que la plupart de mes souvenirs avec elle aient été négatifs, elle existait et c'était suffisant. Elle faisait et ferait toujours partie de ma vie, peu importe ce que je choisirai ensuite. Après toute cette histoire, mon père a commencé à déserter la maison également, il semblerait que ce problème-là, ce n'était pas quelque chose sur lequel il pouvait passer dessus aisément. Il ne pouvait pas vivre sans elle, malgré ma présence. Il avait besoin d'elle, rien que pour garder l'illusion que tout allait bien. Malgré tout, je le voyais qui tentait de me faire croire que tout allait bien, je pense qu'il tentait vraiment de faire de son mieux et que sur le moment, son mieux c'était ça. Parfois je le voyais pleurer dans sa chambre, d'autres il se contentait juste de me regarder puis de rouler des yeux. Quelques rares fois il tapotait le haut de mon crâne et me susurrant de lui pardonner encore, qu'elle avait eu des problèmes que je ne pouvais comprendre. Dans le fond, les démons qu'elle portait étaient bien plus anciens que le début de sa maladie. Ce n'était pas juste lui ou moi qui en étions atteints, elle aussi avait souffert. Nous souffrions tous.


☾☾☾ ∞


Tout doucement, le bout de son nez vint se cacher contre son écharpe, se blottissant contre le délicieux tissus qui sentait bon le parfum, un mélange de rose et de vanille qui lui plaisait bien. Ses doigts, bien que pales vinrent se cacher contre les pans de son immense veste bleu marine, Aéris baissa les yeux et attendit, trop occupée à compter les quelques étoiles scintillantes parsemant les tissus de son écharpe pour écouter les questions posées par la dame étant venue la voir. Cette écharpe, c'était Astrid qui lui avait donné peu de temps après son arrivée dans la maison. Elle lui avait été offerte parce qu'elle ne cessait de rester assise en dessous d'un arbre, à écrire des petites choses ou d'autres de son écriture bancale ou bien à lire des livres, récemment c'était le Petit Prince qui lui avait été prêté. Et elle restait toujours dans le froid, toujours, la veste pratiquement ouverte et un simple bonnet sur la tête, éternuant de fois où d'autres parce que le froid avait tendance à se faire glacial parfois. Alors, lorsque la jeune rousse était venue lui donner ce bout de tissus, elle l'avait regardé avec des yeux ronds et l'avait attrapé entre ces doigts, elle l'avait enroulé autour de sa nuque et ce n'était après qu'elle lui avait susurré quelque chose.

Merci.
C'était encore trop nouveau pour elle.

Cela faisait trois mois qu'elle était arrivée dans cette maison d'accueil, trois mois qu'on lui avait enfin trouvé un endroit où se loger. Au début de ses onze ans, son père l'avait complètement laissé tomber, bien trop occupé à se morfondre dans son propre malheur pour s'occuper d'elle. Et petit à petit cela s'était fait voir, notamment lorsqu'elle avait tellement maigri qu'elle s'était retrouvée à effrayer autrui en allant à l'école. L'affaire avait été vite tranchée lorsque la protection des mineurs avait vu l'état désastreux de son père, incapable de s'occuper de lui et encore moins capable de s'occuper d'autrui. Lorsqu'il avait tenté de mettre fin à ces jours et avait fini à l'hôpital, il décida de lui-même de ne pas la garder, quelle exemple aurait-il pu lui donner sinon. Du jour au lendemain elle s'était retrouvée en famille d'accueil protégée, en attendant d'une vraie famille qui voudrait bien la garder. C'était effrayant. C'était un peu étrange que d'avoir une personne qui s'occupait d'elle réellement. La première fois qu'elle avait vu Astrid, elle l'avait associé sa tignasse rousse à celle de sa mère, elle avait la crainte qu'elle soit comme elle, jusqu'à ce que la belle rousse lui prouve le contraire. La première fois qu'elle a vu Peter, elle s'était cachée derrière les jambes de la dame lui tenant la main. Il était si grand à ses yeux qu'elle craignait qu'en un seul mouvement il lui fasse mal. Après trois mois, elle se retrouvait toujours à garder le silence quelques rares jours, mais elle un peu plus, bien plus que le jour de son arrivée. Elle se sentait un peu mieux, un peu plus en sécurité. Elle avait enfin trouvé ce qui lui manquait le plus, la stabilité.


☾☾☾ ∞


Lorsqu'Astrid et Peter m'ont accueilli chez eux, le monde s'est remis petit à petit en marche, les quelques blessures et incertitudes que j'avais pu avoir avant se brouillaient dans les diverses bonnes raisons que j'avais de rester. Et c'était extrêmement bizarre au début, de rencontrer des personnes nouvelles, des personnes qui devraient remplacer mes parents jusqu'à l'âge de ma majorité, puis ensuite de changer encore, de me dire que je serai libre par la suite. En arrivant chez eux, je ne savais pas ce que je devais faire, je n'étais jamais allée dans la maison des quelques rares amis que j'avais pu me faire à l'école, mon père ne m'avait jamais laissé. Alors, se confronter à la réalité que les choses étaient loin d'être si terribles, c'était tomber du ciel pour atterrir sur un nuage. Ce n'était pas évident au début, j'avais eu peur d'elle, j'ai eu peur de lui, je n'éprouvais pas réellement l'envie de parler à aucun d'entre eux. Je suis restée dans le silence plusieurs jours, répondant aux questions par des réponses brèves, voir n'y répondant pas du tout. J'avais la sainte habitude de partir des fois sans prévenir pour aller explorer la rue, puis de revenir en pleurant parce que tout me semblait un peu trop nouveau. Puis ensuite, les petites attentions se sont bien fait voir, j'avais quelqu'un qui m'attendait lorsque je rentrai de mes escapades et qui n'avait pas l'air plus outré que ça que de savoir que je cherchais à fuir le foyer à nouveau. J'avais Peter qui doucement me prenait dans ses bras lorsque je commençais à pleurer pour des raisons quelconques le soir. Peter, c'était le père qui ne m'a jamais laissé tomber, peu importe toutes les conneries que j'ai pu faire plus jeune. Et j'avais Astrid également qui venait me chercher à chaque fois que je sortais des cours, elle n'a jamais oublié jamais, pas une seule fois. Elle faisait toujours en sorte de me rappeler qu'elle se souvenait encore de moi, que je n'étais pas une étrangère.

Au fur à mesure je me suis laissé porter par cette atmosphère, j'ai commencé à leur faire confiance et eux ont commencé à déceler les fragilités de ma personnalité. J'ai été suivie pendant quelque temps par un psychologue suite à mon changement de foyer, il voulait savoir pourquoi je ne me sentais pas en sécurité dans mon ancien chez moi, ce qui m'avait empêché de demander de l'aide avant, les sentiments que j'avais envers ma mère et mon père biologique. Je n'ai jamais franchement répondu, je préférais dire que j'avais oublié tout ça. La vérité, c'est qu'on oublie jamais vraiment. Alors j'ai menti, en disant que je ne me rappelais plus très bien de comment les choses se passaient, que celles dont je m'en souvenais je n'avais pas envie d'en parler. Que j'allais bien, que n'avais pas réellement de problèmes. Et je n'en avais pas à cette époque, tout s'est compliqué après.

Il y a toujours des jours où je me dis que j'aurais mieux fait de me tenir à l'écart, que je n'aurai pas dû rechercher quoi que ce soit. Mais l'idée de ne pas savoir comment avait vécu ma mère biologique les dernières années où je l'ai vu me perturbait énormément. J'ai cherché à savoir comment elle s'est porté et des détails sur sa maladie au début de mon adolescence. À mes quatorze ans cela semblait être la meilleure chose à faire, alors j'ai appris pas mal de choses, je n'ai pu qu'imaginer l'enfer qu'elle avait vécu. J'ai su que sa maladie était à arrivée à un stade précoce, que j'avais énormément de chances de l'avoir aussi. Et cette idée rendit mon existence angoissante. Et si je finissais par tout oublier à quarante ou cinquante ans ? Et si finalement, je finissais comme elle, désespérée, incapable de se raccrocher à sa vie . Et si finalement je blessais autrui parce que je n'étais plus moi-même ? Et si je finissais abandonnée ? Ça c'était mes craintes de l'époque et d'encore aujourd'hui, cela me bloquait complètement..

Cette histoire et mes recherches, je n'en ai parlé à personne de ma famille adoptive, je n'en ai même pas abordé le sujet. Je préférais les protéger et ne pas les inquiéter, je n'avais pas envie qu'ils apprennent que je pouvais être une bombe prête à exploser, bien que j'aie cette impression que même avec ça ils ne me laisseraient pas tomber. Alors j'ai feint une ignorance illusoire, j'ai fait en sorte de me comporter comme je le faisais habituellement bien que petit à petit les choses changèrent, le tout par ma faute. Parallèlement à tout ça, je me suis mise à écrire sur des sujets sans liens, allant de la grande histoire à la fantaisie, des ressentis à des aberrations écrites uniquement pour faire passer la colère que j'avais et qui ne partirait pas. L'écriture, c'était toute ma jeunesse, c'était ce à quoi je me raccrochais lorsque j'étais dans tous mes états. C'était respirer et vivre, toutefois c'était un loisir solitaire que je ne partageais avec pratiquement personne. Puis ensuite, avec le temps on m'a mis au piano et au dessin, je me plaisais à faire les deux, à tenter quelque chose, à espérer quelque chose. Et l'angoisse d'un jour ne plus savoir quelle vie j'avais menée me prenait à la poitrine, toujours un peu.

Alors j'ai tout abandonné, de manière lâche, sans donner de raison, sous-entendant que j'avais d'autres projets et que ceux qu'on me tendait là ne servaient à rien. En vérité je n'avais rien, je passais mon temps à sortir en ville et à faire des choses que je regrettais toujours. À ce moment-là, je me suis mise à voler des choses, sans réellement l'expliquer, par envie, par caprice, car je ne savais pas me contrôler. Lorsque j'étais angoissée, j'avais le besoin de tenir quelque chose dans mes mains, de sentir que le monde existait encore et tournait toujours. Que je ne me noyais pas dans l'invisible. Et j'avais honte, horriblement honte d'être ainsi, j'avais horriblement honte lorsqu'en sortant d'un magasin je baissais les yeux vers l'objet que j'avais dérobé et que je réalisais mon geste, que je comprenais que personne ne m'avait pris en flagrant délit. J'étais une honte pour cette famille l'ayant accueilli, mais je n'ai pas su faire autrement. Pourtant, en même temps que cela j'étais trop fière, je refusais d'admettre que j'avais des problèmes encore inavoués et non réglés, j'ai eu une période où je me suis distanciée de la famille, partant de la conclusion que ce serait mieux ainsi pour tout le monde. Parce les attaches faisaient mal, je confiais mon avenir à une fatalité que je pensais être cruelle car je manquais de chance. Cependant ce n'était pas vrai, j'ai eu énormément de chance d'avoir la famille que j'avais sous le moment.

Lorsqu'on est jeune, on a tendance à tout vouloir sur l'instant, on est persuadé de savoir ce qui est et sera le mieux pour nous. On se sent différent, délaissé parfois. Toutes ses émotions je les aie vécues, j'ai donné énormément de travail à mes parents, autant à Astrid qu'à Peter, en partant soudainement pendant des heures, en revenant ensuite la tête baissée car je savais que j'avais fauté. La première fois que je me suis fait attraper en train de voler, ils sont venus me chercher en voiture, j'avais seize ans, je me suis contentée de regarder mes chaussures et de me perdre dans mes écrits. Je m'attendais à ce qu'un coup vienne me frapper le visage, à ce qu'on me reproche des choses et d'autres, que l'on revienne en arrière pour compter toutes les choses décevantes que j'avais faites. À la place, on m'a remonté les bretelles, on m'a demandé pourquoi j'avais fait ça et encore une fois je n'ai pas su répondre. Au bout de quelques heures, tout était redevenu comme avant. L'instant de se montrer sévère était passé, je me suis retrouvée comme une gosse émerveillée par ce que j'avais eu la chance d'avoir : une nouvelle chance. J'avais bien cru qu'ils allaient se débarrasser de moi après ça, ils auraient pu mais, ils ne l'ont pas fait.

À mes dix-sept ans, j'ai vécu pour la première fois un sentiment proche de la jalousie. La première fois que j'ai vu Riza et que j'ai su qu'elle avait été adoptée par eux, je me suis sentie jalouse, j'ai eu un peu l'impression qu'elle me volerait ma place et ne me la rendrait pas. Comme si dans l'univers tout n'était qu'une question de place et de possessions. C'est à ce moment-là, que j'ai compris que j'avais une parcelle dépendante à eux, sans même le vouloir, sans même y penser. C'était à la fois réconfortant et angoissant. Pourtant, lorsque je voyais ce petit bout de chou sourire, je ne ressentais rien de plus que l'envie de sourire avec elle, de glisser un petit doigt sur sa joue pour la caresser. En quelques jours à peine cette émotion négative était passée, j'avais eu envie de participer un tant soit peu à sa croissance, parce qu'elle comme moi avait vécu des choses difficiles et attendait qu'on lui montre que les belles choses existaient encore. Encore aujourd'hui Riza c'est un de mes premiers amours, un de mes premiers coups de cœurs.


☾☾☾ ∞


La pluie atterrit en une myriades de petites gouttes tout contre son parapluie, se répercutant de son mélodieux bruit le long de la ville, rafraîchissant la nature et l'écorce affaiblit des arbres. En un geste, elle rapprocha son parapluie tout contre elle, caressa du bout du pouce le papier blanc et argenté qui recouvrait à l'heure actuelle, son bien le plus précieux. En baissant les yeux elle constata que son lieu de recueil était toujours intact, toujours le même, avec toujours cet aspect verdoyant aux alentours. Le début d'automne rendait l'atmosphère nostalgique, Aéris contempla les diverses feuilles rouges et brunes recouvrir le sol, se perdre sous ses chaussures. L'automne était une de ses saisons préférées avec l'été. Un regard, la jeune rousse esquissa un maigre sourire, le bruit de l'eau se répercutant tout contre ses oreilles alors qu'elle s'accroupit face à l'immense monture en pierre, caressa les gravures du bout de ses doigts, ferma les yeux pour être en contact avec ses propres ressentis.

Cela faisait déjà trois ans.
Trois ans qu'il était mort. Peter. Son père.

Aéris vint déposer le bouquet de fleurs présent dans sa main aux côtés de la pierre tombale, ôtant ces mêmes fleurs qu'elle avait posées auparavant, deux semaines avant, la dernière fois qu'elle était venue lui rendre visite. C'était toujours la même chose, elle se souvenait des événements comme s'ils s'étaient déroulés la veille, elle se souvenait encore de l'annonce de sa mère complètement bouleversée, du choc qu'elle avait éprouvé au moment où on lui avait avoué qu'il était mort, d'un arrêt cardiaque et ne reviendrait probablement jamais. La notion de la mort d'autrui était quelque chose qu'elle avait assimilé bien jeune, toutefois la vivre, voir une personne et la saluer le matin pour ensuite apprendre quelques heures plus tard qu'elle était morte. Non, elle n'était assurément pas prête pour ça. Dans le fond, personne ne l'était réellement. Le nombre de larmes qui avaient coulé à ce moment-là ne se comptait plus, il fallait le vivre pour le concevoir.

— Merci pour tout.

Murmura-t-elle en réajustant l'emplacement du bouquet, ces doigts caressant le haut de la pierre tombale, chassant les quelques feuilles qui pouvaient s'y trouver. Encore une fois, c'était dur de se retrouver devant cet endroit, malgré le temps, malgré le fait qu'il fallait tôt ou tard réaliser la chose et avancer. Trois ans s'étaient passés, toutefois elle n'avait pas encore totalement fait son deuil. Cela viendrait avec le temps, ou bien peut-être pas. Quelques longues minutes à observer la pierre en silence, le sourire au coin des lèvres, le parapluie tenant maladroitement entre son épaule et ses côtes droites. Aéris profita de cet instant de pure confidence, imaginant encore sa présence quelque part, était-il fier d'elle et de ses accomplissements ? Était-il fier d'elle en tant que sa fille ?

Le bruit de sa sonnerie de téléphone l'extirpa de ses pensées doucereuses, la rousse pencha la tête sur le côté et attrapa son bien entre ses doigts, passant son parapluie à sa main droite et reconnaissant la photo d'Astrid en fond. D'un simple mouvement elle se redressa, fixant encore quelques instants la pierre tombale de celui qui serait sans doute son père avec un grand P. Lorsqu'elle lui tourna le dos, aucun regret ne s'annonça dans ces yeux.

Oui, cela faisait peut-être bien trois ans qu'il était mort. Mais cela faisait aussi trois ans qu'ils l'avaient adopté et elle ne pouvait être plus chanceuse.
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:10 par Alycia Hemsworth
Re-bienvenue. aéris △ ▼ what if we lost our minds 1922099377 aéris △ ▼ what if we lost our minds 1973890357
Bon courage pour ta fiche. aéris △ ▼ what if we lost our minds 208687334 En cas de besoin tu sais où nous trouver. aéris △ ▼ what if we lost our minds 3585889792
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:14 par Invité
FIRST DE LA MAMA. aéris △ ▼ what if we lost our minds 2057610021
Edit : bon bah non en fait. aéris △ ▼ what if we lost our minds 3903491763
Edit n°2 : JGIOZREGHOSHIOHDROFXHIWSRD COMME T'ES BELLE aéris △ ▼ what if we lost our minds 3995727071 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3995727071 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3995727071
aéris △ ▼ what if we lost our minds Original
aéris △ ▼ what if we lost our minds 3995727071 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3995727071 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3995727071 Maman est si fière de toi aéris △ ▼ what if we lost our minds 920499825 aéris △ ▼ what if we lost our minds 920499825 Arrow
Ton début de fiche est tellement ouf, je suis déjà fan de la petite nouvelle  aéris △ ▼ what if we lost our minds 1975938187 Comme je t'ai dis c'est trop rigolo qu'Aéris ait certain point commun dans le caractère et les goûts qu'Astrid, genre c'est trop cute quoi jpp aéris △ ▼ what if we lost our minds 3744571258 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3744571258
J'ai hâte de lire la suite, et de rp avec toi, je sens qu'on va encore faire des trucs de folies you and i aéris △ ▼ what if we lost our minds 2637431331 aéris △ ▼ what if we lost our minds 2637431331

Les gens vont croire que je t'accapare n'empêche... ET ILS AURONT SÛREMENT RAISON. What a Face Arrow Arrow

@Logan Svendsen > fail toi même. aéris △ ▼ what if we lost our minds 1791835694 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3903491763  
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Olivia Andrews
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:16 par Olivia Andrews
fail aéris △ ▼ what if we lost our minds 3903491763 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3903491763 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3903491763
Kat est superbe aéris △ ▼ what if we lost our minds 3744571258 aéris △ ▼ what if we lost our minds 3744571258 et le personnage qui se dessine s'annonce super aussi aéris △ ▼ what if we lost our minds 3585889792
(re)bienvenue parmi nous aéris △ ▼ what if we lost our minds 1942225346 et bon courage pour ta fiche aéris △ ▼ what if we lost our minds 1973890357
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:29 par Invité
très bon choix aéris △ ▼ what if we lost our minds 4094582668
(re) bienvenue & bon courage pour ta fiche aéris △ ▼ what if we lost our minds 1922099377
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Guyliner.
Ethan I. Hemsworth
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 14:37 par Ethan I. Hemsworth
LA FI-FILLE aéris △ ▼ what if we lost our minds 1516522136 aéris △ ▼ what if we lost our minds 1516522136
Re-bienvenue & courage pour ta fiche aéris △ ▼ what if we lost our minds 208687334
J’ai hâte de vous lire aéris △ ▼ what if we lost our minds 2637431331
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 15:07 par Invité
Heeeey ! aéris △ ▼ what if we lost our minds 1990396812
Merci c'est très gentil à vous tous aéris △ ▼ what if we lost our minds 1975938187
Je n'hésiterais pas si j'ai des questions, merci c:

Logan ;: Oui c'est Kat' elle est adorable je trouve jpp. Contente que cette ébauche te plaise, en espérant ne pas te décevoir pour la suite !

Astrid ;; MAMAAA TU ES LÀ ! Avec l'accent italien c'est mieux aéris △ ▼ what if we lost our minds 3903491763

Constance ;; merciii à toi c'est très gentil aéris △ ▼ what if we lost our minds 1973890357

Ethan ;; CEY MOI aéris △ ▼ what if we lost our minds 2057610021 tu vas m'achever avec ce smiley string là, j'imagine Ethan faire ça ... merci mon chou !
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Willow E. Hopkins
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aéris △ ▼ what if we lost our minds Tumblr_p8u8pz53aU1s5hgwbo2_250
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 15:50 par Willow E. Hopkins
Re Bienvenue aéris △ ▼ what if we lost our minds 1922099377
& Bon courage pour ta fiche aéris △ ▼ what if we lost our minds 1973890357
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() message posté Sam 17 Fév 2018 - 16:46 par Invité
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta présentation aéris △ ▼ what if we lost our minds 1973890357.
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