"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici aux jours que tu ne verras plus. victor 2979874845 aux jours que tu ne verras plus. victor 1973890357
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 19:03 par Invité

Les cours. Tu sais pas pourquoi tu dois encore y aller. Pourquoi te lever chaque matin dans le but de pas être trop en retard. Trop en retard. Parce qu'à l'heure dans ce lycée, jamais te ne le seras. Lys' à déjà du mal à te faire réussir à y aller alors avant que la cloche sonne ? Jamais. Pour ça que tu as deux p*tain d'années de retard, pour ça que tes note plafonne à la moyenne juste franchie. Pour ça que t'es si mal vu. Cela... est ta mauvaise image, et ta violence, et tes réflexions, et ton franc parlé. Les profs, ils sont content quand t'as envie de sécher. Mais peu importe, faut bien que tu sois diplômé. Elle sera contente ta mère comme ça, elle te lâchera, elle arrêtera de te dire qu'il te faut un diplôme.

Tu pousses la porte du secrétariat, un mot à la main, un air borné sur le visage. Jamais tu seras un mec si facile à éduquer. Si seulement ils pouvaient espérer, y rêver. Tu passes dans les couloirs, tu regardes par les portes ces élèves trop à l'écoute, tu vois Lysandre sur son bureau  avachit, un air aussi aimable que toi quand tes en cours. Tu ries, tu l'observes derrière la vitre jusqu'à se qu'il sente ton regard. Tu souries. Tu lèves ton majeur en sa direction avec un air complice et tu rejoins ta propre salle de cours bien plus loin. Tu frappes, tu rentres, ton sac sur l'épaule. "Monsieur Malejka, comme toujours en retard ..." Tu l'écoutes pas. Ouais ouais.. Tu grognes en slalomant entre les places, tu va vers le fond, vers une table vide, pas tout au fond parce que non toutes ces places sont prises. "Allez-y je vous en prit prenez place." Tu entends l'ironie, bravo on parle comme ça aux élèves ?! Tu réponds rien tu claques juste ta langue avec agacement. La distraction de ton arrivée prend fin alors que le prof reprend son cours, et toi.... toi ton regard but un rang devant dans la rangé d'à côté. Ses cheveux, son profil... Lui. Tu te raidis, tu le fixes décontenancé alors que déjà la rage commence à monter. Tu as chaud d'un coup, t'aurais pas du venir. Pourquoi il revient ? Qu'est-se qu'il fait là ? Pourquoi ? Tu serres les dents, tu tapotes sur ton bureau avec ton crayon, tendu. Trois semaines que t'as plus entendu parler de lui. Depuis "la" nuit. Et ça t'allait, moins bien tu dors, mieux tu te portes loin de lui. Tu es à cran, essayant d'écouter le prof sans y parvenir.
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 23:40 par Invité
Aujourd’hui, t’as l’cœur au bout des lèvres et la peur au ventre. T’as pas envie d’y retourner. T’as pas envie d’entendre tous les chuchotements sur ton passage. De sentir tous les regards sur toi. T’as la trouille c’est affreux. Mais ta mère a dit que ça lui coutait trop cher. Que les cours à domicile lui coutaient une fortune et qu’il était temps que tu t’adaptes. Salope. Tu voudrais la lui foutre à la gueule son adaptation.

Et pourtant, t’es là. Planté devant le lycée. Le cœur battant. Tu sursautes comme un gamin lorsque quelqu’un pose sa main sur ton épaule. « Hey, panique pas ! c’est que moi ! » Un léger sourire s’affiche sur ton visage en reconnaissant la voix de ton meilleur ami. Il glisse la main dans tes cheveux, les ébouriffant avant d’attraper ton bras. « alors, prêt pour cette première journée ? » Non. T’es pas prêt. Définitivement pas prêt. T’as aucune envie de croiser Lysandre ou Dmitri. Et tu sais même pas lequel des deux tu redoutes le plus de croiser. T’hausses doucement les épaules. « Nan … Pas vraiment. » Il rigole avant de commencer à te guider jusqu’à la salle de classe.

Tu tortilles tes mains comme un gosse. T’es là. Installé au milieu des autres. Ni trop devant. Ni trop derrière. T’as pas envie d’attirer l’attention sur toi. Mais évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire. Parce que toi, t’as un ordi devant toi. T’as un ordi, puis une sorte de machine un peu bizarre. Une qui transforme les lettres de l’ordinateur en braille. C’est tellement cramé que t’es pas comme les autres.

Le prof débarque. Il commence à parler. Il dit qu’il va y avoir un devoir. Un devoir qui comptera énormément dans la note finale. Toi ça te fait grimacer. Il commence fort lui. Tu passes la main sur ton visage tandis que le prof commence ses explications avant d’être dérangé par quelqu’un frappant à la porte. « Monsieur Malejka, comme toujours en retard ... » Tu te figes en entendant son nom. Bordel. C’est pas possible. Il peut pas être dans ta classe. Pas lui. Tu l’entends se déplacer puis s’installer. Là. Pas loin de toi.

T’écoutes rien. Y’a Dmitri qui prend toute la place. Tu comprends rien aux explications. Y’a deux trois mots qui te parviennent. Mais c’est vague. Tellement vague. Ce n’est que lorsque tu entends ton nom que tu finis par sortir de ta torpeur. « Victor et Dmitri » Tu redresses la tête et fronce les sourcils. C’est quoi s’bordel ? T’entends d’autres noms après. Deux à chaque fois. Puis tu réalises. Ces noms, c’est les partenaires de travail. Victor et Dmitri. Tu t’apprêtes à lever la main pour demander à changer de partenaire lorsque le prof te devance. « Pas de changement de partenaire. C’est du hasard, il faut apprendre à travailler même avec des gens qu’on apprécie pas forcément. Croyez moi, ça vous arrivera plus tard » Tu restes là. Figé. Tu peux pas travailler avec Dmitri. Tu peux pas. C’est pas possible.

A coté de toi, ton meilleur ami a compris ta détresse. Et doucement, il vient poser sa main sur la tienne, lui prodiguant une petite caresse. Il se penche à ton oreille et te souffle « Ca va aller tu verras. »

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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 0:06 par Invité

D'puis le début de l'année tu ne l'as pas vu dans ces bâtiement. Débarrassé. Plus de déconcentration plus de rien. Plus que de vague souvenir de lui dans une salle de cours, lu dans les vestiaires, lui un peu partout. Crevard. Tu ne l'as pas revu et c'était bien. Trois semaines c'est trois fois rien, bien trop bien. Plus de nouvelles, plus de son prénom prononcé, plus de rien. Trop de boisson consommé, beaucoup trop de drogue ingurgité, des p*te comme compagnie de nuit. Oui dans ton lycée, aucune nana ne peut y échappé, ces filles ne te font nullement baver. Toi tu t'en fous d'elle, de leur gueule, elles servent qu'à baiser. Et trois semaines longuement écoulé, n'était-ce pas assez beau pour continuer ?! Sérieusement t'as même pas été chez les flics si souvent, t'as pas gueulé sur ta mère, non tu t'es presque tenu à carreau. Trop défoncé la moitié du temps. Même Lys a finit par te laisser un peu te défouler contre un clodo. Pauvre mec, tu vois pas qu'un jour tu vas vraiment finri par crever dans l'caniveau ? Finit les rails, les magouilles, les coups et la gueule. Non tu vas vraiment finir mal si tu n'arrives pas à t'le sortir de la tête.

Victor et Dmitri Et là, tu sais que non tu vas définitivement pas t'en sortir de cette manière. Tu lèves lentement le regard vers le prof qui continue sa liste. Ton regard ne coule même pas vers l'handicapé, non tu soupires totalement dépassé, te laissant t'avachir le plus bas sur ta chaise jusqu'à se que ta nuque repose sur le dossier. Bordel. Pourquoi être venu ? Tu lui en foutra à Lys des efforts que vous devez faire. Bordel. Et puis... quand il saura pour le retour de Victor. Bordel. Et ce devoir. Non définitivement tu vas bien devoir te tirer une balle d'ici les prochaines vingt-quatre heures. T'es certain que si Lys l'apprend, il finira le boulot qu'il à commencer l'année passé. Lys tu l'admire pour ça, mais pas là. Bordel. Tu vas faire comment ? Ton regard croise celui d'un mec dont t'ignore même le prénom. Il est à côté de Victor, au petit soin, et il te fixe avec une colère qui te fait même pas sourciller. Pourtant tu soupires, génial. Tu détournes le regard avec dédain fixant le ciel. Ouais tu diras à Lysandre qu'il peut pas le buter, que t'as besoin d'ce connard pour remonter ta moyenne. Bordel, tu vas crever de tous ces mensonges. Rejoignez votre partenaire maintenant et commencez à discuter pour choisir votre sujet de présentation Tu lèves un sourcil. Hors de question. Tu veux pas l'approcher ce connard. Tu veux pas de ça à côté de toi, pas de cette pédale, de ce ramassis de pédé qui vienne dans ton espace vital. Monsieur Malejka, c'est aussi valable pour vous... Tu lèves lentement le regard plus haut sur le prof à côté de ta table, tu le fixes droit dans les yeux. Quoi ? Il est aveugle à s'que je sache on lui a pas coupé les jambes non ?!Tu lances à haute voix avec froideur. Il te fixe, et tu vois le malaise qui passe dans ses yeux. Tu attends que ça, qu'il t'envoie chez le principal. Que tu sois dispenser de ce genre de dossier horrible à faire. Il soupire, tu soutiens son regard et il tourne les talons allant aider le-dit Victor à pousser sa table vers la tienne. Tu souries à ton prof avec une insolence totale. Tu hais cette école, tu hais ce prof. Et plus précisément aujourd'hui tu hais Victor. Surtout après se qu'il t'a dit la dernière fois. Tu le regards approché, tes muscles tendu, tu dis rien. Tu dis rien le regardant s'asseoir. Prends pas tes aises, tu vas vite dégager de mon espace vital pédé. Tu siffles à mi-voix avec une haine totale. Non décidement cet accident avec Lysandre n'aura servit à rien hormis qu'agumenter la haine que tu as envers lui, envers vous, envers toi.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 1:14 par Invité
Tu sais même plus comment réagir. Tu sais plus quoi faire. Quoi penser. T’es paumé. Juste paumé. Tu détestes tout ça. Qu’il soit là. Si prêt de toi. C’est troublant. Déroutant. Foutrement exaspérant.

« Quoi ? Il est aveugle à s'que je sache on lui a pas coupé les jambes non ?! » Y’a sa voix qui résonne dans ta tête. Toujours aussi dégueulasse. Tu sers un peu le poing avant de te lever. Y’a un silence dans la classe. Un silence désagréable. Tu sens leurs regards tournés vers toi. Vers vous. Mais toi, tu fais comme si de rien était. Comme si tout était normal. Et tu pousses ta table vers lui. Vers sa voix. C’est un peu l’bordel, parce qu’il y a des chaises au milieu. Mais tu t’en fou. Au moins, ça couvre le silence. Le prof finit par s’approcher pour t’aider. Et toi, tu l’repousses. D’un petit geste de la main. Celui qui dit ‘c’est bon, dégage, j’ai pas besoin de toi’. Une action presque automatique. Tu veux pas d’lui. Tu veux pas d’aide.

Ta table est approximativement près de la sienne. Alors tu t’assoies. Là. A coté de lui. Tu poses tes mains sur tes genoux parce que tu sais pas quoi en faire. Tu t’sens idiot. Foutrement idiot. « Prends pas tes aises, tu vas vite dégager de mon espace vital pédé. » Ton regard se tourne même pas vers lui. Tu dis rien. Rien du tout. T’ouvres pas la bouche. Tu réagis même pas. T’as pas envie. T’es trop fatigué de te battre avec lui. T’es trop fatigué de perdre à chaque fois. De t’en prendre toujours plein la gueule. Plein le cœur. Alors tu te contentes de l’ignorer.
Tu passes un instant ta main sur ton visage avant d’ouvrir ton ordinateur puis une page Word. « … T’as une préférence sur le sujet ? » Ta voix est presque aussi froide que la sienne. T’es là parce que t’as pas le choix. Et t’as franchement pas envie d’y être. Parce que ce travail va être un enfer. Un véritable enfer. « On pourrait parler du développement de l’URSS pendant la guerre froide ? … T’es Russe nan ? » Tu sais même pas pourquoi tu dis ça. C’est un raccourcie tellement facile. Mais tu sais pas quoi dire. T’es là. Prisonnier de tous ces sentiments qui te bouffent.
Sans franchement attendre sa réponse, tu fais une recherche sur Google, branchant un peu difficilement l’une de tes oreillettes pour te permettre de savoir les résultats. Et la voix électronique vient résonner dans tes oreilles. Vous pourriez faire ça. De toute façon, le résultat sera probablement catastrophique. Alors peu importe finalement.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 1:48 par Invité

Putain et il vient. Et il s’assoit à côté de toi. Et toi tu revois votre dernière confrontation qui te laisse un goût amer dans la bouche. Tu risques pas de lui pardonner ses paroles de si tôt, ni sa franchises, ni rien du tout. Et t'es surement pas près de lui accorder un brin de sympathie à cette ordure. Non, tu feras tout pour que ça n'arrive pas. Ni drogue en sa compagnie, ni aucune envie. De toute manière y'a bien assez de débile foutrement trop con pour te satisfaire quand t'es trop défoncé. Et ça, ça ne fait que renforcer ton dégoût pour lui. Ces mecs qui te répugnent et que... tu censures tes pensées. Tu le hais. Tu serres les poing à sa venu, à sa manière de ne pas te regarder. De toute manière tu veux pas voir ses yeux vie, ses yeux creux qui ne voient plus rien. Non tu n'en veux pas, ni voir sa gueule, ni entendre sa voix. Bordel c'est trop compliqué de l'éradiquer de ta vie ?! Tu te mets à repenser à se que tu lui as balancer. Que tu aurais du laisser faire Lysandre. Oui tu y a déjà songé, à se que serait ta vie. Plus facile dans un sens. Mais Lysandre aurait eut des ennuis, toi aussi, de grave problème. T'aurais du expliquer sa présence chez toi, t'aurais du t'expliquer. T'aurais vu Lysandre se faire enfermer, t'aurais eut ça sur la conscience. Et puis il aurait plus été là lui, ce sale con, ce sale merdeux qui rend ta vie impossible. Tu pètes intérieurement un câble, si bien que tu te rends même pas compte qu'il répond pas à ta phrase. Peu importe.

… T’as une préférence sur le sujet ? Tu l'entends et déjà t'as envie de fuir cette classe. Tu restes enfoncé sur ton siège, les genoux plié pour te maintenir dans cette position pas des plus confortable mais qui montre bien ton humeur au prof tu le fixes. Non. Voilà il est fixé, maintenant qu'il se la ferme et fasse le travail. Tu aurais pu rester au lit, aller voir des gens, trainer. Non tu as écouté la petite voix de Lysandre et tu es venu. Bordel. On pourrait parler du développement de l’URSS pendant la guerre froide ? … T’es Russe nan ?L'URSS génial... mais c'est pas ça qui te bloque. Oh que non. Stupéfait tu relèves le regard vers lui choqué. WHAT ?! Toi ? Russe. Il te parle de a guerre froide et te fou chez les russes ?!!! Tu te relèves lentement sur ta chaise. T'as dit quoi là ? Ta voix froide sr le coup tremble légèrement de fureur, parce que un il te saoule, deux tu le hais, trois il t'a traité de putain de russe juste à cause de ton nom de famille ? T'as pas de p*tain d'accent ! T'es anglais, ta mère est une p*tain anglaise, une p*tain certes mais anglaise, et ton père était russe mais il a pas vécu assez longtemps pour t'apprendre un quelconque accent. Tu parles polonais couramment ouais, mais t'as pas du p*tain d'accent. Encore moins la gueule d'un russe. Tu trouves que j'ai la gueule d'un p*tain d'russe ?!/b] Tu parles à voix basse, parce que t'as pas envie de retourner la classe, mais c'est sans doute pire. Bien pire. [b] Quoi alors comme ça Malejka tu t'dis que c'est pas anglais alors j'suis russe, immigré, et que j'connais bien la guerre froide ?! Tu rapproches ta chaises de Victor avec menace, ok y'a ça et tout le reste qui font que ça passe pas. Tu le chope à la gorge sur le coup allant près de son oreille. J'te jure que si tu continues à jouer au con avec mes nerfs ou que tu commences comme la dernière fois, j'te crève Wilde, rien à foutre du reste j'te jure que j'te castre et j'te crève après. Dmitri Malejka !!!! Tu soupires lâchant d'un coup Victor lui remettant bien son tee-shirt, reculant ensuite ta chaise les deux mains en l'air avec un sourire innocent aux lèvres et aucune trace d'énervement sur le visage. Tout va bien monsieur, pas de perte à déclarer. On était juste en train de se mettre dans l’ambiance des russes contre les américains. Mais comme le dit l'histoire, tout le monde redevient copain à la fin, non ? Tu sais pas si c'est ta dialogue de bon petit gars innocent et tout calme qui le fait se taire ou alors que toi tu puisses connaitre le conflit des russes et la fin de la guerre froide mais il se tait tournant ensuite le dos alors que tout revient à la normal. Tout, sauf vous deux. Parce que non, à la fin tout le monde va surement pas redevenir copain.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 2:23 par Invité
« T'as dit quoi là ? » Tu sursautes comme un con. Comme un petit animal apeuré. Tu te rends compte de ton erreur. Tu sais pas pourquoi, t’as toujours cru qu’il était Russe. Peut être son nom. « Tu trouves que j'ai la gueule d'un p*tain d'russe ? » Tu sais pas. Tu l’as pas vu depuis longtemps, mine de rien, sa gueule. Et y’a les traits de son visage qui disparaissent lentement de ta mémoire. Mais oui. Oui, il pourrait être russe. Avec ses putains de yeux bleus et ses cheveux châtain clairs. Il pourrait très bien être Russe. « Quoi alors comme ça Malejka tu t'dis que c'est pas anglais alors j'suis russe, immigré, et que j'connais bien la guerre froide ?! » Tu t’rends compte que c’est stupide. Profondément stupide. Tu sais même pas pourquoi t’as dit ça. T’aurais mieux faire de te la fermer. Comme d’habitude.
 
T’entends la chaise qui s’approche. Et sa main. Sa main qui vient de nouveau de plaquer contre ton cou. Et toi, t’es terrorisé. Parce que pour une fois, y’a pas que lui et toi. T’es là, au milieu de tout le monde. T’es la nouvelle attraction. L’objet de tous les regards. Et tu détestes ça putain. Tu voulais juste être invisible. Qu’on t’oublie. Toi et ton handicape.
 
Y’a sa voix qui s’élève tout prêt de ton oreille « J'te jure que si tu continues à jouer au con avec mes nerfs ou que tu commences comme la dernière fois, j'te crève Wilde, rien à foutre du reste j'te jure que j'te castre et j'te crève après. » Et toi qui trembles entre ses doigts. Aujourd’hui, c’est différent. Aujourd’hui, Dmitri te terrorise vraiment. Presque autant que Lysandre. Parce que Lysandre, il agit de façon relativement logique. Ses paroles. Ses gestes. La mentalité que tu connais de lui. Tout se suit. Tout s’accorde. Mais avec Dmitri, c’est juste un bordel sans nom. Dmitri, tu l’comprends pas. Alors t’es là. A trembler de tout ton corps. T’arrives même pas à réagir. T’arrives pas à bouger. T’arrives pas à parler. T’arrives même pas à penser. T’es juste figé.
 
« Tout va bien monsieur, pas de perte à déclarer. On était juste en train de se mettre dans l’ambiance des russes contre les américains. Mais comme le dit l'histoire, tout le monde redevient copain à la fin, non ? » T’entends à peine ce qu’il se passe. T’as juste le cœur qui bat à cent à l’heure. Et sans réfléchir, tu te lèves. Tu prends même pas ta canne rien. T’avances juste comme un automate vers la porte, te prenant pratiquement tous les bureaux avant d’atteindre la porte. Et tu sors. Tu te colles contre le mur. T’arrives pas à tenir debout. Tu trembles. T’as chaud. T’as froid. Et t’as cette impression d’étouffer. De crever sur place. Tu te laisses aller contre le mur, n’arrivant plus à tenir sur tes jambes. Crise de panique.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 2:43 par Invité

Tu te remets à ta place comme si de rien était. Parce que mine de rien tu te rend compte que là t'as un peu péter les plombs. Que c'est tomber comme ça, tu sais pas pourquoi. T'es réputé pour être violent dans le lycée c'est vrai, toi et Lys faut pas vous avoir contre soi. Mais quand même à ce point, même en classe, c'est rude d'en arriver là. Sur le coup ça été une pulsion, pire que tout tu sais même pas comment c'est arrivé. Tu retombes juste sur ton siège pour une fois décidant de calmer le jeu et de pas tellement aller jusqu'à l'insolence suprême. Tout le monde vous fixe alors tu préfères pas trop en faire, pas encore une fois apporter l'attention de trop sur toi. La plus part des élèves se remettent au travail en arrêtant de vous regarder dès que le prof en fait de même, tu les entends commenter à voix basse. Mais tu y fais pas vraiment attention. Espérons juste que ça n'arrive pas aux oreilles de Lysandre, tu aimerais bien que le moins de chose arrive à ses oreilles quand il s'agit de vous deux...

Dans tes pensées, tu relèves la tête surprit en voyant d'un seul coup du coin de l’œil ton "binôme" se lever brutalement et traverser la salle avec pertes et fracas. Blanc comme un mort, ça lui colle plutôt bien à la tête là sur le coup. Quoi ? T'as rien fait là, absolument rien fait. La porte claque alors que le grand silence et les yeux passant tous sur toi tu remettent au centre de l'attention. Malejka !!!!!!!! Bordel. Tu fermes les yeux un moment avant de les ré-ouvrir et de voir l'index du prof pointé sur la porte. Génial parce qu'en plus tu dois sortir ?! Pourtant tu protestes pas, tu râles pas, tu souffles juste pour lui montrer à quel point c'est un c*n qui te saoule. Mais au fond tu trouves ça super qu'il te facilites la tâche pour sortir. Traversant la salle avec lenteur, tu ouvres la porte en la refermant derrière toi comme si de rien était alors que rapidement tu cherches Victor des yeux. Non c'est faux tu t'en fais pas du tout pour sa gueule de malade proche du malaise. Ni pour son attitude super bizarre de quitter un cours comme ça sans demander. Le voyant plus loin au sol tu fronces les sourcils alors que tu le rejoins "plus ou moins" rapidement. Qu'est-ce que t'as ?! Tu lances d'un air détaché en l'observant. Tu fronces un peules sourcils jetant un regard dans le couloir vide pour le moment, tu finis par te relever chopant Victor par la même occasion. Ramènes toi tu vas t'faire choper ici..; Tu lances en le soutenant pour le trainer avec toi dans une salle annexe histoire d'éviter d'être choper en train de "sécher". Tu le lâches en refermant la porte regardant le couloir avant de le regarder. T'avais besoin d'te faire remarquer à c'point bordel ?!
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 3:29 par Invité
« Qu'est-ce que t'as ?! » Tu réagis pas. Pas du tout. Tu lèves même pas les yeux vers lui. D’’aileurs, c’est à peine si tu l’entends. CT’es juste ailleurs. Pas là. T’es juste dans un monde que tu tentes de maitriser. Un monde ailleurs. Quelque part dans ta tête. T’essaies de calmer cette crise de panique, mais c’est sans succès.

Tu trembles de tout ton corps. C’est des vraies secousses qui te parcourent. Comme un putain de tremblement de terre. T’essaies de respirer. Juste respirer. Et t’y arrives pas. T’arrives pas à te calmer. C’est là. Cette angoisse qui disparaît pas. T’arrives pas. C’est fou. « Ramènes toi tu vas t'faire choper ici… » Tu piges que dalle. Tu l’sens juste t’attraper et te tirer. Et ça t’fait flipper encore plus. Tu veux juste qu’il te lâche. Qu’il te touche pas. Qu’il te touche plus. Pourtant, tu te laisses entrainer sans trop de résistance. Peut être parce que t’es pas en état de résister. T’es pas en état de grand chose. Tu te contentes de souffler « …m…me tou…touche pas ! » un peu faiblement.

T’es terrorisé. Alors quand il te laisse dans une salle vide avant de fermer la porte, c’est un peu comme la fin du monde pour toi. T’as l’impression qu’il va te crever là. Qu’il va finir le travail comme il te l’a si souvent promis. Alors tu recules. Tu recules jusqu’à être bloqué par un bureau. E tu sursautes quand il se met à gueuler. « T'avais besoin d'te faire remarquer à c'point bordel ?! » T’es pale. Tellement pale. T’arrives juste à souffler quelques mots « ….l…laisse m…moi ». Mais il s’approche de toi. Tu l’entends s’approcher. Alors tu te recroquevilles brusquement. « T’APPROCHES PAS DE MOI ! » T’as la tête dans les bras et cette envie de pleurer et de vomir en même temps. Tu te sens mal. Tellement mal. T’arrives pas à respirer. Toujours pas. C’est comme si y’avait quelque chose de coincé dans ta gorge. Quelque chose pour te faire crever.
Un sanglot s’échappe de ton corps un peu trop frêle. « tu….tu veux q…quoi d’moi… ? » T’es tellement paumé. Puis rapidement, c’est un second sanglot qui te secoue. Bordel. Tu veux pas pleurer devant lui. Tu veux pas te montrer faible. Mais les retenir devient un enfer. T’as mal. Mal partout. Et t’as cette boule immense dans la gorge. Tu sers le poing, refusant de relever le visage vers lui. Tu dois avoir une sale gueule. Tellement sale gueule. Trop pale. Les yeux trop rouges. Les cernes trop noirs. Et tes cheveux en bataille. T’as l’air de rien. T’as l’air de personne.
T’as juste l’air d’un gamin prêt à crever.

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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 3:58 par Invité

Porte refermée, y'a moins de chance sur ce point de se faire choper, enfin bon dans un sens tu t'en fous non ? ça t'éviterait d'avoir à supporter ce dossier à faire avec lui. ….l…laisse m…moi Il te réplique ça et tu lèves un sourcils. Ouais toi ça te dérange pas de le laisser tranquille mais bon il a pas l'air genre... super bien. Plutôt du genre "je vais gerber" donc bon t'es sympa quoi. Sympa ? Toi ? Ok t'en sais rien. C'était soit ça soit supporter le cours. Bien sur on y croit. T’APPROCHES PAS DE MOI ! Quand il hurle tu t'arrêtes de suite, tu te bloques sur tes jambes trop stupéfait par son ton, sa voix, son visage totalement flippé. Ok t'as rarement foutu autant peur à quelqu'un faut dire. Généralement les gens essaye un minimum d'agir avec une contenance. Non là c'est tout le contraire, et son état t'interpelle. Tu ferais presque... flipper ? Ta gueule surement pas ! Non c'est juste que... que... son regard son visage, sa manière de reculer, de se recroqueviller. Tu l'as déjà vécu, y'a des mois. Pas ici. Non dans ta piaule. Et il flippait pas de toi, non. Il était pas le seul à flipper. Parce qu'il y avait un Lysandre fou de rage avec vous. Tu le vois se recroqueviller avec peur... Merde. C'est quoi le délire. Mec sérieux tu... Tu t'arrêtes. Tu t'arrêtes parce que... parce que tu l'entend sangloter et sur le coup ça te bloque totalement.

tu….tu veux q…quoi d’moi… ? Ok. Ok... Paumé, totalement. Tu restes debout sans savoir quoi faire sans savoir quoi répondre. Tu penses pas forcément aux paroles de toute à l'heure, d'il y a trois semaines. Non sur le coup tu penses à rien, tu le vois juste là, en train de chialer et... et t'es censé faire quoi ? Personne pleure devant toi. Même Lysandre l'a jamais fait. Péter les plombs, baisser les bras, oui, mais là.... là tu es censé faire quoi ? T'as la gueule du mec qui sait être sympa ? écouter ? Consoler ? C'est déjà limite si il t'arrive toi même de pleurer alors bon... Tu fais un pas en arrière. Pour partir, songer à le laisser tranquille, à pas l'emmerder. Après tout il veut pas de ton aide, c'est donc pas ton problème, hein ?! Et puis quoi, tu vas pas aller lui taper sur l'épaule, ça ira pas mieux. Tu sais pas s'qu'il y a dans sa tête. Dans la tienne c'est déjà assez Bagdad comme ça. Alors oui tu décides de faire ça, de le laisser tranquille. De partir. Tu choisis, encore une fois.

Et pourtant tu ne t'y tiens pas. Tu captes même pas pourquoi, au lieu de finir tes pas en arrière tu avances lentement vers lui. Pas après pas, sans brusquer. Bordel tu réfléchis même pas alors que tu t'accroupis un peu pour être à sa hauteur. Tes doigts glissent lentement sur ses bras, avec une lenteur infinie. Genre comme quand tu roules ton premier joint, que tu sais pas tellement comment faire. Pareil, tu aurais bien opté pour une petite tape, une clope et hop c'est repartit mais là... non. Alors tu glisses lentement sur sa peau, jusqu'à ses coudes serré autour de sa tête, tu tires lentement dessus en le sentant résister. Ok t'as la gorge sèche et t'as clairement l'impression d'être dans un monde totalement parallèle. Calmes toi... j'vais pas t'faire mal.. Tu finis par lancer à mi-voix lentement. "Pas t'faire mal"... de toute manière ça peut pas être pire que se que tu as fait par le passer non ? Si tu sais que tu peux faire pire mais tu y pense pas, pas là, pas maintenant. Tu finis par te laisser tomber un genoux pour être définitivement à son niveau, tu éloignes tes mains de lui hésitant. Tu sais pas quoi faire. Sur le coup son état te fait presque peur. On peut en mourir de ce genre de truc ? T'en sais trop rien. Puis lentement ça te rappelle un truc. Un truc du passé. Un truc qui te collait. Chaque nuit. Un coup de feu, du sang qui gicle, ton père qui tombe, et sa tête déformé par l'impact. Tes cris, tes sanglots, le chaud, le froid, l'impression d'étouffer, de ne pas respirer, d'avoir le monde qui nous étouffe. Et ta mère, cette catin, qui à cette époque allait bien. Elle te consolait, mal réveillé d'un sommeil qui lui manquait. Elle te parlait, lentement. doucement. Bordel. Tu fermes les yeux, tu te reprends. Et tu glisses lentement tes doigts sur sa main qui serre son coude pour maintenant ses bras autour de lui. Tes doigts s'accrochent doucement aux sien pour les défaire de leur emprise. Respires calmement ça va passer... tu risques rien ici... j'vais rien te faire... promis... Tu répètes avec lenteur. Trop de douceur. Tu y comprends rien.
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Anonymous
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 6:41 par Invité
Tu l’entends pas vraiment s’approcher. Tu réalises qu’il est là que lorsque son doigt vient passer doucement sur la peau de ton bras. Tu te contractes un peu. Un petit mouvement de recule. Pourtant, cette fois, c’est différent. C’est comme une caresse. Une douce caresse. Alors tu le repousses pas vraiment. Tu gueules pas. Tu restes là. Tu restes juste là. Immobile. Tu te concentres sur la sensation du passage de son doigt sur ton épiderme. Et quelque part, ça commence à t’apaiser.
« Calmes toi... j'vais pas t'faire mal … » Elle est différente sa voix. Plus chaude. Plus douce. Et t’as presque envie de le croire quand il te dit qu’il ne te fera pas de mal. Pourtant, c’est surement qu’une promesse en l’air. Dmitri, il sait faire que ça. Te faire du mal. Et même lorsqu’il te fait du bien, c’est pour mieux te briser.

Ses mains viennent parcourir tout ton bras. Alors doucement, tu redresses un peu la tête. Les yeux rougis par les larmes et le souffle court. T’as l’impression que ta poitrine va exploser. Que tu pourras plus jamais respirer. Plus jamais. C’est fou ça. Cette impression d’être prisonnier. Prisonnier de son propre corps. Incapable d’en sortir. Incapable d’y rester.
Sa douceur un peu étrange t’apaise. Tu le laisses faire. Tu le laisses parcourir lentement ta peau encore tremblante. Et lorsqu’il vient détacher tes doigts. Tu te laisses faire. Et lentement, très lentement, tu viens les mêler aux siens. C’est pas réfléchi. C’est juste toi. C’est juste lui. C’est juste ta main qui cherche la sienne. Et quelque part un peu aussi sa main qui cherche la tienne. C’est presque naturel. « Respires calmement ça va passer... tu risques rien ici... j'vais rien te faire... promis... » Tu fais comme il dit. Tu te forces à respirer. Calmement. Et lentement, la sensation d’enfermement disparaît. Ca dur de longues minutes. De longues minutes pendant lesquelles il reste là. Tout contre toi. Puis finalement, tu retrouves quelques couleurs et ton cœur s’apaise.

Puis doucement, ta voix s’élève « … pourquoi t’es comme ça avec moi … ? » Elle est un peu cassée ta voix. Cassée par toute cette agitation. Par toute cette folie. Par tout ce monde qui t’entoure qui semble vouloir s’évertuer à te mettre à terre. Tu souffles doucement « … Je comprends rien… J’te comprends pas Dmitri … » Tu passes la main sur ton visage. Tu te sens vidés. Epuisés. Encore une fois, t’as pas beaucoup dormi ces derniers jours. Et cette crise de panique t’a vidé de toute ton énergie.
T’as peur de dire les mauvais mots. De l’énerver encore. Tu voudrais lui dire que t’es désolé pour la dernière fois. Que t’aurais pas du dire ça. Qu’en plus, c’était des mensonges. Mais tu dis rien. Parce que t’as peur de sa réaction. Parce que tu veux pas l’énerver. C’est tellement stupide.
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