"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici aux jours que tu ne verras plus. victor - Page 2 2979874845 aux jours que tu ne verras plus. victor - Page 2 1973890357
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aux jours que tu ne verras plus. victor

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Anonymous
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 12:01 par Invité

Définitivement tu aurais du rester chez toi. Ta mère en journée n'est pas là, non trop occupé au bar à bosser, pour essayer d'avoir de l'argent avant d'en avoir réellement le soir bien plus tard. Tu aurais eut la maison pour toi, cette immense maison vide, sale, infesté par vos ombres qui ne se parlent plus depuis des années. Tu aurais du y rester, ne pas affronter cette journée de cours qui ne fait pourtant que commencer. Et déjà tu veux y mettre un terme. Bordel. Pourquoi est-ce si compliqué de juste survivre et avancer ? Pourquoi quand vous naissez on vous dit pas que vous êtes pas de ceux qui sont toujours heureux, vous êtes pas de ceux qui ont de l'argent, de ceux qui sont stable, de ceux qui ont beaucoup, de ceux qui se plaignent pas. Bordel.

Il relève la tête, et tu préfères presque qu'il n'y voit rien. Tu es horrible, mais c'est comme ça. Ses yeux se posent relativement sur toi, plus ou moins, sans te voir. Et dans un sens ça te rassure parce que sur ce point il n'y a rien à craindre. T'es taré. Bordel, bercé trop près du mur et de l'arme qui a tué ton père, t'es un enfant bon à jeter. Ses pensées disparaissent lentement, tu essayes de le calmer lui, de t’interdire de penser toi. Tu sens ses doigts bouger, s'accrocher aux tiens. C'est pas sa douceur qui t'étonne le plus, c'est sa manière d'avoir besoin de quelqu'un à ce moment là. De toi et c'est horrible. Mais tu continues, tu sais pas pourquoi. Sérieusement ça te ferait pas une vie plus calme et plus ordonné de ne pas l'avoir dans les pattes ? De l'voir crever ?! Bien pensée, mais même face à Lysandre t'as quand même réussit à au moins lui épargner ça. Et t'épargner à toi. Son absence. Et il se redresse un peu détachant les bras de ses jambes trop serrées contre lui. … pourquoi t’es comme ça avec moi … ? Sa question vient tuer le silence qui s'était imposé pendant qu'il se calmait. La question à un million de livre sterling que tu ne possèdes pas. Ni l'argent, ni la réponse. Du moins. Tu peux pas l'avoir. La comprendre. Où même la dire. Tu dis rien. Tu réponds rien. On pourrait penser que tu ne l'as pas entendu, si vous étiez ailleurs oui, pas dans une salle silencieuse alors que t'es juste poser au sol si près de lui.

Tu le regardes bouger, fatigué. Bordel il devrait songer à dormir. … Je comprends rien… J’te comprends pas Dmitri … Sa voix revient entre vous deux et lentement tu détaches tes doigts des siens, tu les retires d'entre les siens. Tu laisses juste t main retomber, sur sa jambes replié tu finis par pincer son jean entre ton index et ton pouce. Pour t'occuper ? Pour ne pas t'énerver. Essayes pas. Y'a rien à comprendre. Même Lys... "il comprendrait pas" mais tu ne le dis pas. Tu ne peux pas finir. Parce que oui, Lys il sait tout de toi, il comprend tes craintes, tes obsessions, la haine que tu as pour ta mère, la pitié et l'amour que tu veux taire pour elle, tes traumatismes, tes joies. Lys il sait comment tu fonctionne. Et pourtant lui ne comprendra pas. Non il te renierait pour si peu. Si peu ? Bien sur. C'est énorme comme truc. Tu lâches ton jean, tu éloignes tes mains de lui. Lui. C'est lui le problème dans un sens. Jamais t'avais déraillé avant lui. Choisis mieux les mecs qui te baisent. Tu réponds un peu froidement, sans aucun énervement.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 20:44 par Invité
Ses doigts se détachent doucement des tiens. T’aimais bien toi. La chaleur de sa main. C’était agréable. C’était étrangement doux. Mais il la laisse tomber sur ton genou, s’y attardant un court instant avant de pincer ta jambe. Pas méchamment. Juste comme ça. Toi tu dis rien. Tu le laisses faire. « Essayes pas. Y'a rien à comprendre. Même Lys... » Même Lys il comprends pas. Tu soupires un peu. Là. Doucement. T’aimerais vraiment le comprendre. Savoir ce qu’il veut vraiment. C’est tellement confus. Tellement bordélique. Tu voudrais comprendre pourquoi il se laisse aller entre tes fesses avant de te cracher des saloperies à la gueule.
Tu restes un instant silencieux. T’oses rien demander. Puis finalement, c’est lui qui brise le silence. « Choisis mieux les mecs qui te baisent. » Une petite moue s’affiche sur ton visage. Ouais. C’est ce que tu vas faire. Mieux les choisir pour l’oublier lui. Ca paraît tellement tordu. Mais t’en as besoin. Parce Dmitri, il est là, quelque part au milieu de ton cœur. Et il devrait pas. Il se recule, et toi tu restes là.

Tu l’sens. Son désir de partir. Un peu comme s’il voulait fuir cette ambiance un peu trop douce. Un peu trop tendre. Alors tu passes la main sur tes yeux et tu finis par souffler. « … T’as qu’à y aller … Je vais rester un peu là je crois … » Tu t’assoies franchement cette fois, posant ton menton sur tes genoux. Tu r’gardes dans le vide. Tu sais très bien que Dmitri va pas retourner en cours. Il va juste se barrer. Rentrer chez lui. Il aura surement des ennuis. Mais de toute façon, il est habitué. Il fait que ça. Se créer des ennuie.
Toi, t’as juste envie de rester là. Au calme. T’étais pas vraiment prêt à retourner en classe. Trop de gens. Trop de pression.

Tu l’entends prêt à s’barrer. « Je… Jt’envoie un sms … ? Tu sais, pour le travail. » Tu laisses un petit blanc avant d’ajouter « … Je suis désolé… Pour ce que j’ai dis. C’était idiot… Je voulais pas…Fin… Pardon… » Tu rougis légèrement. Ca t’paraît tellement stupide tout ça. Tu te sens stupide. Avec toutes tes remarques. Avec toutes les phrases que t’aurais jamais dû dire. Puis tu t’sens idiot aussi de croire que ça pourrait bien se passer. Que Dmitri pourrait être différent. Que vous pourrez peut être passer un peu de temps ensemble sans se mettre sur la gueule. Ca parait tellement irréaliste. Parce que vous faites que ça. Vous foutre sur la gueule. Vous faire mal. Surtout lui. Tu sais même pas s’il réalise à quel point ses mots et ses gestes te heurtent. Chaque insulte. Chaque coup. T’as l’impression d’être plus rien.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 23:50 par Invité

T'aimes pas les filles pour ça. Pour le besoin constant de douceur, d'être rassurée, d'être dorlotée. Toi tu sais pas faire, toi t'as pas cette capacité à être sympa. Peut-être parce que ta mère depuis sa mort à lui, elle sait plus trop bien comment aire. Alors t'as été éduqué avec des regards attristé, avec ses pleures le soir, avec cette carapace qui se forme. Alors tu sais pas vrai et quand on attend ça de toi ça te fait chier. Oui ça te saoule qu'on puisse vraiment espérer que tu puisses être comme ça.Victor... c'est pas une fille, oui c'est pas nouveau ça. Et même avant, jamais il s'est attendu au moindre changement. Jamais il y a vraiment cru, tu te souviens que parfois il se plaignait et toi tu te cassais en l'insultant, mais tu sais très bien que jamais il a attendu ça de toi. Ça devrait être blessant, qu'on puisse rien attendre de bien de toi. Ça devrait. Mais toi tu trouves ça rassurant, parce qu'on attend rien de toi et comme ça... tout va bien. T'aimes penser ça. Que tu veux qu'on attende rien de toi.

… T’as qu’à y aller … Je vais rester un peu là je crois … Tu l'observe sur le coup un peu surprit qu'il puisse le sentir. En même temps... vous êtes pas vraiment compatible pour être dans la même pièce. La dernière fois en a encore témoigné la vérité. C'est vrai, t'as envie de te casser. Tu peux pas vraiment l'aider, d'ici une minute ou deux il dira un truc qui te mettra sur la défensive, tu l'insultera et ça sera repartit. Tu te redresses alors lentement en silence, t'éloignant complètement de lui alors que tu te remet debout sur tes deux pieds. Je… Jt’envoie un sms … ? Tu sais, pour le travail. T'as pas envie de le faire ce travail. Pas avec lui. Il n'y aura rien de bon qui va en sortir t'en es certain. … Je suis désolé… Pour ce que j’ai dis. C’était idiot… Je voulais pas…Fin… Pardon… Tu le fixes un instant lorsqu'il s'excuse, lorsqu'il rougit. Bordel. Là de suite, t'aurais plutôt envie que d'une chose. Le relever, et lui baiser son pantalon mais tu n'en dis rien. Tu grognes simplement. C'est pas en t'excusant que tu vas m'donner envie de te rebaiser. Tu répliques simplement, juste histoire d'avoir un truc à répliquer. Parce que c'est pas tellement ton truc de répondre "ouais t'inquiète, en faite j'm'en fou c'est pas grave". Non t'es pas comme ça. Tu restes à l'observer, non à observer son corps. Puis tu tournes les talons sans dire au revoir, sans rien. Tu quittes la salle et tu souffles dehors liberté. Tu prends la direction de sortie du lycée, t'envoies un message à une fille de ta classe, lui demandant de récupérer tes affaires. Et toi... toi tu vas boire et baiser, pour te changer les idée. Et puis te prendre un rail, histoire d'arrêter d'y penser.
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