"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Il y a des matins comme ça ♦ TJ && Adriel && Nate - Page 2 2979874845 Il y a des matins comme ça ♦ TJ && Adriel && Nate - Page 2 1973890357
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Il y a des matins comme ça ♦ TJ && Adriel && Nate

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() message posté Mar 22 Juil 2014 - 18:03 par Invité
Si on devait refaire nos journées je ne ferais sans doute pas les choses de la même façon. Je n'aurais sans doute pas sonner à la porte de mon gentil voisin pensant qu'il serait seul, ce qui en soit est stupide puisque je l'avais entendu toute la nuit avec son partenaire et pourtant il aurait pu très bien être réellement seul, alors que là ce n'était pas le cas et son compagnon d'un soir me faisait sentir que ma présence le dérangeait pleinement de plus il se permettait de me jugé sur rien du tout vu qu'on ne se connaissait il me jugeait en insinuant très clairement que j'étais une fille fragile parce que je ne voulais pas le regarder, même s'il ne l'avait pas dit clairement j'étais certaines qu'il le pensait. Ça se voyait sur son visage et non je ne suis pas prude, bon si un peu, mais je sais me lâchée quand il le faut et le matin de bonheur ce n'est pas vraiment l'idéal. Nate avait visiblement profiter de cette nuit ça oui j'avais entendu merci, j'ai levé les yeux au ciel à la réplique de grincheux, ce qu'il m'agaçait, j’espérais ne jamais avoir à faire à lui à nouveau. Je me mis réellement en colère lorsqu'il me dit que j'avais eu l'occasion de voir une fois dans ma vie un pénis. Je ne le laisserais sûrement pas dire, je n'ai même pas écouté le pauvre Nate qui devait avoir envie de nous foutre à la porte tout de suite. Je me suis retourné brusquement vers Tyler, tant-pis s'il était tout nu, de toute manière c'est droit dans les yeux que je l'ai regardé avant de lui claqué brusquement:

« Mais va te faire foutre grincheux, qu'est-ce que tu en sais que c'est la première fois que j'en vois, tu ne sais rien de ma vie alors tu as aucun droit d'émettre des suppositions simplement parce que je me suis tournée. C'est indécent de ta part de me dire ça et clairement je préfère n'en pas voir beaucoup plutôt que de sauter sur tout ce qui bouge ! »


Je ne lui disait pas que c'était ce qu'il faisait et même si c'était le cas je m'en fichais royalement simplement moi je préférais être amoureuse avant de le faire plutôt que de faire ça par pur plaisir et envie. Ça ne devait pas avoir la même serveur. Il allait s'habiller très bien, ça lui en avait pris du temps dis-donc et j'étais vraiment désolée pour Nate qu'il assiste à ça, à me voir en colère parce que ce n'est pas vraiment dans mes habitudes sauf quand s'en est trop comme là. Il s'excusait encore alors que c'était à moi de m'excuser et j'étais tellement énervée que j'en avais les larmes aux yeux, parce que c'était toujours comme ça quand je m'énervais.

« C'est moi qui suis désolée. Je n'arrive pas à garder mon calme quand on me cherche comme ça et je t'assure que tu n'y est pour rien, le courant ne passe pas voilà tout, je crois, ça arrive, mais je n'en reviens pas que des gens puissent être aussi … mal réveillé, enfin bref je … je crois qu'il est temps pour moi que je m'en aille réellement. Je suis sincèrement désolée, tu as découvert ma face cachée on dirait, j'espère que tu ne seras pas déçu pour autant et si tu veux toujours de moi ce soir je viendrai. »

J'ai souris timidement, essayant de ne pas pleurer on ne sait jamais si l'autre revenait il allait se faire un plaisir de me descende encore plus et je n'en avais pas envie.
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 1:50 par Invité
Cette petite conversation entre Blanche-Neige et moi commençait sérieusement à m’ennuyer au plus haut point. J’étais nu, oui, et alors ? Elle n’allait tout de même pas en faire une affaire d’Etat ! Si elle n’avait encore jamais vu la virilité d’un homme, elle allait forcément en voir plusieurs dans sa vie – du moins, si elle arrêtait de se comporter comme la petite fille innocente et prude qu’elle était. Je trouvais donc sa réaction un peu exagérée puisqu’au lieu de me tourner carrément le dos, elle aurait simplement pu continuer à me faire face en détournant simplement le regard. Cela aurait été beaucoup plus poli, en tout cas… Mais d’après elle, c’était au contraire moi l’impoli qui me baladait à poil dans un appartement qui ne m’appartenait même pas. Devais-je lui rappeler qui était la personne qui nous avait réveillé un samedi matin simplement pour qu’on la dépanne d’une bouteille de lait ? Ça, c’était de l’impolitesse puissance mille ou je ne m’y connaissais pas. Alors, ma petite balade nudiste dans l’appartement de mon coup d’un soir (j’étais donc l’invité ici et elle n’était qu’un intrus) n’était absolument rien à côté…

- Mais va te faire foutre grincheux, m’insulta-t-elle, alors que j’étais toujours resté courtois jusque-là (et après, elle allait m’accuser de l’avoir insulté…). Le seul avantage à tout cela était qu’elle s’était enfin retournée. Voilà ce qu’était la vraie politesse ! Regarder les yeux dans les yeux. Qu'est-ce que tu en sais que c'est la première fois que j'en vois, tu ne sais rien de ma vie alors tu as aucun droit d'émettre des suppositions simplement parce que je me suis tournée. C'est indécent de ta part de me dire ça et clairement je préfère n'en pas voir beaucoup plutôt que de sauter sur tout ce qui bouge !

- Ouh ! fis-je comme si elle venait de toucher un point sensible, ce qui était loin d’être le cas. Oui, je sautais sur tout ce qui bouge (et qui avait un service trois pièces) et je ne m’en cachais pas. Je ne faisais de mal à personne, à ce que je sache. Je n’avais encore violé personne, tous les hommes passant dans mes bras étant pleinement consentants – bien que j’avais parfois des ratés en y laissant passer des mineurs. Mais, eh ! La perfection n’existait pas, à ce qu’il paraissait. Puis, après cette petite onomatopée qui exprimait un sentiment totalement faux, je me tournai vers Nate pour lui dire : Elle t’insulte là.

D’après ce que j’avais pu comprendre hier soir, Nate était loin d’être aussi angélique que son prénom le prédestinait. La remarque de sa voisine le visait donc également. En tout cas, cette fille n’avait décidément pas d’humour et j’avais également la preuve que ce que j’avançais était on-ne-peut-plus vrai. Après tout, il n’y avait que la vérité qui blessait et si elle ne s’était pas sentie concernée par tout ça, elle aurait tout simplement choisi d’ignorer ma remarque comme beaucoup l’avait déjà fait avant elle.

Mon humeur était plus que massacrante et le café était encore loin d’être prêt à force de blablater dans le couloir sur des choses aussi futiles que ma nudité. Et Nate avait beau tenté de me motiver à me montrer agréable le temps que sa greluche de voisine s’en aille, je n’étais clairement plus d’humeur à m’amuser. Même pour une bonne partie de jambes en l’air avec un bon coup – ce qui témoignait vraiment de mon humeur.

- C'est Nathanael... me reprit alors Nate sur son véritable prénom. Comme quoi, sa voisine le connaissait pas tant que ça – pas au point de le déranger le matin pour lui soutirer une bouteille de lait, en tout cas – si elle se trompait sur son prénom. Et m'appelle pas comme ça, par pitié... A retenir donc : l’appeler par son vrai prénom.

Une fois dans la chambre de Nathanael (donc) je me mis à récolter mes vêtements que j’avais semés un peu partout dans la pièce lorsque nous nous étions déshabillés avec empressement et passion la nuit dernière. Je réussis à trouver à peu près tout, sauf mon boxer. A croire que le destin était ravi que je reste tout nu, ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde – contrairement à certaine –, mais j’allais tout de même avoir du mal à rentrer chez moi sans ce vêtement. C’était pas vraiment agréable de porter un jean sans sous-vêtement… Je retournai donc voir Nate qui discutait toujours avec sa chieuse de voisine dans le couloir (ils faisaient un sitting ou quoi ?), les deux mains levées en signe de paix.

- Pardon encore pour cette vue affreuse que je vous offre, dis-je sur mon ton le plus sarcastique, mais je trouve pas mon boxer. Tu l’aurais pas caché, par hasard ? Je suis tombé sur tellement de tarés que ça m’étonnerait pas.

Pas que ça me dérange, mais les fétichistes du slip étaient beaucoup moins attirants lorsqu’on les découvrait… Ouais, j'étais ouvert sur beaucoup de choses, mais je trouvais ce genre de délires plutôt moyens...
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 8:14 par Nathanael E. Keynes
Il y a des matins comme ça...

ft. Tyler J. Lewis && Adriel E. Keegan && Nathanael E. Keynes
Samedi 12.07.2014 • Shoreditch
La prochaine fois que je suis pas seul le matin et qu'on sonne à ma porte, j'ouvre pas. Genre je suis pas là. Je présenterai des excuses après coup si besoin, mais ça évitera... Ca. Le fiasco total. J'imaginais pas voir Adri un jour comme ça, et à vrai dire... Ca me plaît pas beaucoup. Pas le fait qu'elle se défende, non, elle en a tous les droits après tout, mais... J'en prends pour mon grade aussi, et je grimace, donc.

« Mais va te faire foutre grincheux, qu'est-ce que tu en sais que c'est la première fois que j'en vois, tu ne sais rien de ma vie alors tu as aucun droit d'émettre des suppositions simplement parce que je me suis tournée. C'est indécent de ta part de me dire ça et clairement je préfère n'en pas voir beaucoup plutôt que de sauter sur tout ce qui bouge !
- Ouh ! Elle t’insulte là.
- I get that... »


J'ai bien compris, merci, même si j'ose espérer que ça ne me concernait pas directement - même si au fond, c'est tout à fait vrai. Bon bah voilà, paie ton image de merde auprès de ta charmante voisine, Nate. Au moins, les choses sont claires, elle, tu peux faire une croix dessus, c'est définitif. Et puis ça lui fait monter les larmes aux yeux, et ça, ça me désole encore plus. Je suis pas vraiment à l'aise avec les larmes, il faut bien avouer.  

« Adri... Je suis désolé... Je pouvais pas savoir qu'il serait aussi... grincheux le matin et t'en fais les frais. Et je comprends que tu te défendes, mais je crois que ça fait qu'amener de l'eau à son moulin et...
- C'est moi qui suis désolée. Je n'arrive pas à garder mon calme quand on me cherche comme ça et je t'assure que tu n'y es pour rien, le courant ne passe pas voilà tout, je crois, ça arrive, mais je n'en reviens pas que des gens puissent être aussi… mal réveillé, enfin bref je… je crois qu'il est temps pour moi que je m'en aille réellement. Je suis sincèrement désolée, tu as découvert ma face cachée on dirait, j'espère que tu ne seras pas déçu pour autant et si tu veux toujours de moi, ce soir je viendrai. »


J'allais lui répondre en tentant un sourire quand Playboy est reparu près de nous, toujours nu comme un ver.

« Pardon encore pour cette vue affreuse que je vous offre, mais je trouve pas mon boxer. Tu l’aurais pas caché, par hasard ? Je suis tombé sur tellement de tarés que ça m’étonnerait pas.
- Wait what ? »


J'ai bloqué un instant, sur ses propos, comme si j'avais du mal à comprendre. A vrai dire, j'avais très bien compris mais... Sérieusement, j'ai une tête à collectionner les sous-vêtements de mes conquêtes ? Quoi qu'il y ait pas forcément de tête particulière pour ça, mais passons.

« Non, j'ai pas ce genre de fantasme, il doit bien être quelque part... »

Je me suis à nouveau tourné vers ma voisine, contrit.

« Je... crois que je vais devoir y aller. Et bien sûr que je veux toujours de toi... »

Les deux pieds dans le plat, Nate, bien joué.

« Je veux dire pour le concert. Ca serait un plaisir de te voir nous écouter jouer. A ce soir alors... »

J'ai esquissé un sourire, assez peu convainquant je pense, et puis je l'ai laissée partir, pour me mettre en quête du boxer perdu. Que j'ai fini par retrouver à un endroit improbable, évidemment, mais sans trop grande surprise non plus, c'est pas comme si nos ébats avaient été très calmes non plus.

« Tiens Playboy, les leprechauns l'ont pas encore embarqué manifestement. Enfin y a plus trop d'urgence maintenant... »

Et donc oui, je profite de la vue, oui. Après ces moments fort désagréables, je peux bien me faire un peu plaisir deux secondes, non ? Ca m'empêche pas de remettre un peu les points sur les i - gentiment - parce que cette scène-là, clairement, je m'en serais bien passée.

« Ca va que j'en veux qu'à ton corps, parce que t'es vraiment d'une humeur massacrante le matin. Pire que moi, pourtant je suis vraiment pas du matin... On peut pas tout avoir, faut croire... »

Pour l'instant, j'ai surtout une belle vue, cela dit. Ahem... C'est bon, va, j'ai compris que t'étais plus d'humeur - dommage - du coup je me suis détourné pour ramasser la tasse sur la table qui traînait depuis trop longtemps maintenant.

« Par contre ton café doit être tiédasse, et ça, c'est dégueulasse... Un peu comme ce que t'as pu sortir à ma voisine. Je pensais pas qu'elle aurait autant de répondant cela dit... »

Nouvelle grimace parce que oui, du coup, je repense au tâcle que je viens de me prendre sur le coin de la gueule. Je sais que je suis pas un ange, et globalement, j'assume pas mal, mais les insultes sont jamais agréables à entendre passer...

« Je t'en fais couler un nouveau, ou pour ça non plus, t'es plus d'humeur ? »

Histoire de pas en refaire un pour rien. Pour toi s'entend, parce que moi, je vais en avoir besoin, la question se pose même pas. Faut que je sois en forme ce soir, pas question de faire faux bond aux Lucky Strikes quoi...
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() message posté Mer 6 Aoû 2014 - 20:55 par Invité
Il me sort par les yeux, c'est évident, je le déteste déjà alors que je ne l'ai même pas encore. Il n'a pas l'air d'aimer beaucoup de monde de toute manière, ni même d'être particulièrement du matin ou encore d'être gentil tout court, pourtant je n'aurais jamais dis ça en les entendants tous les deux cette nuit, peut-être qu'il n'est gentil qu'avec ses amants. Je secoue la tête pour m'enlever certaines images, comment peut-on être aussi irritant dès le matin? Je n'en sais rien, mais lui visiblement doit avoir la réponse, quoi qu'il en soit il est grand temps que je m'en aille et je me suis excusée encore une fois auprès de Nathanael qui à l'air aussi dépité que moi alors que mr grincheux est parti se re-fringuer.

Il est à peine repartie qu'il est déjà de retour, j'ai presque eu envie de rire lorsqu'il a demandé si Nate ne le lui avait pas piqué, quel drôle d'idée. Ce gars est vraiment désespérant. Il doit y aller, je vois ça, je ne vais pas laisser mr grincheux se balader à poil parce qu'il n'a pas trouver son caleçon, j'ai souris finalement amusé par cette situation.

« Vas-y, t'inquiète pas pour moi, et je te rejoins ce soir alors, tu n'aura qu'a glisser le lieux et l'endroit du concert sous ma porte, je le récupérerais en rentrant du travail, bonne journée Nathanael, bonne journée quand même monsieur grincheux.»


Et oui je suis polie tout de même, quand bien même il on s'est crié dessus, ça ne m'enlèvera pas ça. Je reste ce que je suis et je crois que les gens apprécient ça chez moi, du moins je l'espère en fait. Je ne suis pas dans la tête des autres pour le savoir, d'ailleurs il y aurait sans doute trop de choses à penser en plus de la mienne, alors en fin de compte ça ne servirait pas tellement à grand chose, même si parfois ça peut être utile. Je fais un petit signe de la main à mon voisin et retourne chez moi. Une fois que j'ai fermé la porte je soupire vraiment perturbée par toute cette histoire, je secoue la tête vivement pour enlever toute cette mauvaise énergie. Ah lala, les gens franchement, ils devraient apprendre à vivre en société, ce n'est pas compliqué tout de même non? Il y a que moi qui trouve ça anormal qu'un type puisse se balader nu dans l'appartement dans un autre sans aucuns scrupules et en présence d'une voisine ? Non je ne dois pas être la seule, mais je suis peut-être une peu trop prude pour le comprendre, tant-pis pour lui s'il ne comprend pas, je ne changerais sûrement pas pour lui. En attendant je n'aurais pas de petit déjeuner pour ce matin, je ressors finalement mettant mes chaussures et prenant mon sac avant de fermer la porte et de sortir de l'immeuble pour aller vers la station de métro, ah je sens que cette matinée va être très chiante.
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() message posté Ven 8 Aoû 2014 - 0:37 par Invité
Nate sembla quelque peu décontenancé par mes propos l’accusant clairement d’avoir peut-être intentionnellement caché mon boxer. En même temps, je n’avais fait la connaissance de ce type qu’hier soir, il était donc tout à fait possible qu’il ait des tendances fétichistes sans même que je ne le sache. Cela m’était déjà arrivé et m’arriverait très certainement encore. J’étais tombé sur tellement de tarés au cours des nombreuses années passées ici que le fait que Nate puisse être un fétichiste des sous-vêtements  et qu’il puisse faire la collection des caleçons et boxers de ses conquêtes qu’il gardait probablement cachés dans un des tiroirs de sa commode n’avait au final rien d’exceptionnel. Il restait même plutôt normal contrairement à certains avec qui j’avais pu coucher…

- Non, j'ai pas ce genre de fantasme, me rassura-t-il alors. Pas que cela m’aurait vraiment dérangé qu’il en ait réellement eu, mais cela m’évitait ainsi de retourner toute sa chambre – voire tout son appartement – à la simple recherche de mon boxer perdu. Il doit bien être quelque part...

Il se retourna ensuite vers sa greluche de voisine qui n’avait pas bougé de l’entrée depuis tout à l’heure – à croire qu’elle avait peur de voir d’autres mecs à poil cachés un peu partout dans son appartement, ce qui était en fait une bonne idée pour les fêtes de Pâques (au lieu des chocolats habituels, cela devrait être des hommes, la chasse n’en serait que plus intéressante…) – et lui parla de concert et de venir le voir jouer ce soir. Je ne compris pas forcément toute leur conversation, mais je m’en fichais pas mal, à vrai dire. Tout ce qui m’importait, là, maintenant, c’était de retrouver mon boxer, de me rhabiller et de me casser d’ici vite fait bien fait. J’aurais techniquement dû être parti depuis plusieurs heures déjà. La faute à ce matelas et à ces oreillers de malheur qui m’avait plongé dans un sommeil profond…

Après avoir papoté quelques longues minutes qui me semblaient être une éternité, la greluche se décida enfin à partir, ne manquant pas de me souhaiter une bonne journée au même titre que Nate, mais je pouvais sentir l’ironie la plus totale dans le ton de sa voix lorsqu’elle s’adressa à moi. Une fois partie (il était temps !), Nate put donc s’occuper de mes problèmes de sous-vêtement perdu qu’il trouva finalement dans un endroit bien évidemment improbable dans lequel je n’aurais même pas eu l’idée de chercher.

- Tiens Playboy, les leprechauns l'ont pas encore embarqué manifestement. Enfin y a plus trop d'urgence maintenant... ajouta-t-il, mon boxer toujours dans les mains – il ne semblait pas vouloir me le rendre, préférant profiter encore de la vue qui s’offrait à lui. Et si je pouvais parfaitement comprendre l’effet que je lui faisais – après tout, mon corps appelait naturellement à la luxure –, je n’allais tout de même pas rester dans cette tenue toute la journée, il allait donc bien falloir qu’il me le rende un jour ou l’autre… Ça va que j'en veux qu'à ton corps, parce que t'es vraiment d'une humeur massacrante le matin. Pire que moi, pourtant je suis vraiment pas du matin... On peut pas tout avoir, faut croire...

- Je suis de meilleure humeur quand on me réveille pas un samedi matin pour une simple bouteille de lait… répondis-je simplement, tout en enfilant mon boxer qu’il m’avait finalement rendu – il était temps ! Ta voisine a jamais appris à respecter le sommeil des gens ? De toute façon, il était inutile que je me prenne de nouveau la tête pour une personne que je ne reverrais jamais, tout comme le barman – bien que ses performances au lit lui donnaient le droit de revenir pour remettre ça quand il voulait.

- Par contre ton café doit être tiédasse, et ça, c'est dégueulasse... Un peu comme ce que t'as pu sortir à ma voisine, me balança-t-il en pleine figure. Je pensais pas qu'elle aurait autant de répondant cela dit...

- J’ai pas été SI désagréable que ça, faut arrêter… Je peux me montrer plus méchant, me défendis-je quelque peu, bien que je ne pensais pas du tout en avoir besoin. Oui, je n’avais pas été très amical avec sa voisine, et alors ? Ce n’était pas comme si elle n’allait pas s’en remettre… Et puis, s’il voulait réellement la mettre dans son lit comme la brune aux dents de travers d’hier soir, il avait encore toutes ses chances. Puisque j’avais cru comprendre qu’ils se voyaient ce soir, il n’avait qu’à présenter de nouveau ses excuses pour mon comportement odieux, déverser son venin sur moi en lui disant à quel point j’étais un connard et le tour était joué. Il aura alors toutes ses faveurs et peut-être bien plus encore – bien que si elle se comportait comme elle l’avait fait avec moi ce matin (c’est-à-dire, détourner la tête à la vue de ma virilité), il devra attendre un petit peu plus que quelques heures pour coucher, cette fois…

- Je t'en fais couler un nouveau, ou pour ça non plus, t'es plus d'humeur ? me demanda-t-il en rapport avec le café, tandis que je remettais mon pantalon.

- Je suis toujours d’humeur pour un café. Et puis, ça m’aidera à tenir le coup jusqu’à chez moi. C’est que j’habitais pas à côté et que j’en avais pour au moins une heure de métro facile…
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() message posté Ven 8 Aoû 2014 - 8:14 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 12.07.2014 • Shoreditch
Ma charmante voisine a baissé d'un ton comme elle s'apprêtait à partir travailler finalement, et avec tout ça, je n'avais pas vraiment de certitude quant au fait qu'elle vienne réellement ce soir, malgré ses dires. Pourtant, c'est ce qu'elle m'a confirmé en prenant congé.

« Vas-y, t'inquiète pas pour moi, et je te rejoins ce soir alors, tu n'aura qu'a glisser le lieux et l'endroit du concert sous ma porte, je le récupérerais en rentrant du travail, bonne journée Nathanael, bonne journée quand même monsieur grincheux.
- Bonne journée à toi, Adri, encore désolé... »


Je finirais de remplir le petit carton que j'ai entre les mains plus tard donc, je réponds à son petit signe de la main, et la porte se referme me laissant tout le loisir de m'occuper de TJ et de son boxer perdu... Même si je devais bien admettre qu'entre nous, je profitais pas mal de la vue. Ca me dérangeait en présence de ma voisine parce qu'elle avait manifestement aucune envie de voir ça, mais moi son corps dénudé ne me fait bizarrement pas le même effet... Même avec sa mauvaise humeur manifeste.

« Je suis de meilleure humeur quand on me réveille pas un samedi matin pour une simple bouteille de lait… Ta voisine a jamais appris à respecter le sommeil des gens ?
- Bah a priori, c'est un peu un prêté pour un rendu vu qu'on a légèrement perturbé le sien cette nuit... »


J'ai haussé les épaules, j'ai pas envie de me prendre la tête à ce sujet maintenant, et je l'ai donc laissé se rhabiller pour récupérer sa tasse de café à moitié froid maintenant et lui en proposer un nouveau, non sans une petite pique au passage à laquelle il s'est bien évidemment empressé de répondre.

« J’ai pas été SI désagréable que ça, faut arrêter… Je peux me montrer plus méchant.
- Oh bah ça j'en doute pas, on peut toujours faire pire. Mais c'est ptêt pas une obligation, non plus... »


Comme c'en est pas une que je lui re-propose un café, mais ça m'empêche pas de le faire cela dit. Ca surprend peut-être - ça surprendra Charlie d'ailleurs quand je lui raconterai bientôt mes petites mésaventures -

« Je suis toujours d’humeur pour un café. Et puis, ça m’aidera à tenir le coup jusqu’à chez moi.
- Pas la porte à côté, donc... »


C'est pas que je cherche particulièrement à savoir, juste que je fais la conversation, en fait, le temps de repasser vers la cuisine et nous faire couler deux nouveaux cafés, que je ramène au final sur un plateau avec du sucre et du lait - pas comme si je savais comment il le boirait, mais de toute façon, le mien le matin reste agrémenté de ces deux ingrédients supplémentaires...

« Mmmh... Pour les petites infos pratiques, ces deux portes-là, ce sont la salle de bains et les toilettes, ça peut être utile. Et autant j'aime pas trop qu'on retourne ma cuisine, autant si tu veux prendre une douche ou quoi, fais comme chez toi... »

Moui ça c'était gratuit le coup de la cuisine, mais ça n'empêche que je fous pas les gens dehors comme ça, et que donc, ça me semble absolument pas anormal de lui indiquer la salle de bains - que j'occuperais moi-même tout à l'heure, d'ailleurs. Il en fera bien ce qu'il voudra, s'il préfère prendre sa douche chez lui, c'est comme il veut, je m'en fous un peu, je propose, c'est tout. Bon on va pas se mentir cela dit, l'idée de le voir dégoulinant sous le jet de douche dans ma salle de bains n'est pas non plus vraiment ce qu'il y a de plus déplaisant en soi, mais puisque monsieur n'est plus d'humeur... Je lui ai tendu son café, le plateau posé sur la table basse et je me suis affalé dans mon canapé pour boire le mien, après avoir mélangé une goutte de lait et deux sucres dans l'énorme tasse que je me suis servie. Je t'en prie, Playboy, installe-toi...
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() message posté Ven 8 Aoû 2014 - 22:32 par Invité
- Bah a priori, c'est un peu un prêté pour un rendu vu qu'on a légèrement perturbé le sien cette nuit... trouva-t-il une nouvelle fois à répondre, comme s’il se sentait toujours obligé de répliquer à chacune de mes interventions – à croire qu’il le faisait exprès pour m’emmerder… En tout cas, le bruit que nous avions fait cette nuit n’avait absolument rien à voir avec le boucan que la greluche avait fait ce matin. Certes, elle avait potentiellement été réveillée par nos ébats quelque peu passionnés, mais cela n’était ni ma faute, ni la sienne, ni celle de Nate puisque cela était simplement dû à la très faible et très mauvaise insonorisation des murs de cet appartement – il devrait d’ailleurs penser à se plaindre aux propriétaires afin qu’ils envisagent à faire des travaux… Par contre, c’était entièrement la faute de sa voisine si elle était venue frapper à la porte de son appartement à une heure aussi matinale, me réveillant au passage. Il n’y avait donc pas de prêté pour rendu qui tenait. Oh bah ça j'en doute pas, on peut toujours faire pire, dit-il après que je lui ai assuré que je pouvais être bien plus méchant. Mais c'est ptêt pas une obligation, non plus... Peut-être pas, et c’était bien pour ça que je ne l’avais pas été plus que de mesure. Par contre, si elle avait été plus loin dans ses provocations, je n’aurais pas hésité à la mettre hors d’état de nuire. Au début, ce n’était pour moi qu’un jeu qui m’amusait profondément – encore plus lorsque les personnes en face y entraient la tête la première –, mais lorsque l’on prenait ce jeu un peu trop au sérieux, cela devenait donc une guerre orale à laquelle je n’avais aucune intention de perdre… Nate me demanda ensuite si j’étais toujours d’humeur pour prendre un café – à défaut de l’être pour autre chose –, ce par quoi je répondis que j’en aurais au moins besoin pour rentrer chez moi. Parce que la route était longue jusque chez moi et que je ne souhaitais pas la rallonger encore plus en loupant malencontreusement un arrêt simplement parce que j’aurais somnolé dans le métro… Pas la porte à côté, donc... remarqua-t-il sur un ton quelque peu étrange. J’avais la vague impression qu’il se montrait curieux sur l’endroit où j’habitais et qu’il n’attendait qu’une seule chose : que j’assouvisse son besoin de savoir – ce que je n’allais bien évidemment pas faire parce que ce n’était pas ses oignons (et que je ne souhaitais pas qu’il puisse débarquer chez moi à l’improviste quand bon lui semblait…).

- C’est ça, répondis-je de la manière la plus simple qui soit, sans donner plus de détails.

- Mmmh... Pour les petites infos pratiques, ces deux portes-là, ce sont la salle de bains et les toilettes, ça peut être utile, m’indiqua-t-il sans vraiment que je ne comprenne vraiment pourquoi – après tout, ce n’est pas comme si je comptais rester. Et autant j'aime pas trop qu'on retourne ma cuisine, autant si tu veux prendre une douche ou quoi, fais comme chez toi...

- Non, merci, fis-je de manière claire et concise. Je ne compte pas rester plus longtemps. Puis, sur ces bonnes paroles, je mis un sucre dans la tasse de café qu’il avait apporté sur un plateau – il me sortait le grand jeu ou quoi ?... –, touilla le liquide encore brûlant afin de faciliter la dissolution du morceau de sucre et finis par boire le contenu de la tasse en deux-trois gorgées grand max. Pressé ? Oui, je l’étais. Après les événements de ce matin – dont je me serais bien passé, d’ailleurs – je n’avais qu’une hâte : rentrer chez moi. Et pour cela, il ne me restait désormais plus qu’une seule chose à faire : mettre mes chaussures. Je m’assis donc un instant sur le canapé à côté de Nate afin de lacer mes bottines en cuir marron que j’aimais tout particulièrement. Une fois cela fait, je claquai mes deux mains sur mes cuisses, avant d’annoncer : Bon, bah… Salut. Puis, je me mis debout et pris la direction de la porte d’entrée qui serait pour moi la porte de sortie, cette fois.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 8 Aoû 2014 - 23:17 par Nathanael E. Keynes
Il y a des matins comme ça...

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Samedi 12.07.2014 • Shoreditch
Ah... Demander des travaux d'insonorisation - certes nécessaires mais nécessairement coûteux aussi - aux proprios... Est-ce que ça revient à me les demander à moi-même vu que l'appart fait un peu partie de mon héritage ? Allez savoir... Je poserai pas la question, c'est pas comme si j'avais vraiment envie d'entamer un quelconque débat avec mon paternel en même temps. Ni maintenant ni... jamais, je crois bien. De toute façon, il aura raison et moi tort, et je serais pas d'accord, et on restera campés sur nos positions. A quoi bon épiloguer ? C'est sans doute à peu près l'état d'esprit de Playboy, d'ailleurs...

« C’est ça. »

Je dis rien, ne montre rien non plus. Sûr que ma curiosité naturelle aurait aimé être assouvie, mais au fond, ça n'a pas grande importance, encore moins vu qu'il a manifestement pas l'intention de s'éterniser davantage.

« Non, merci. Je ne compte pas rester plus longtemps.
- As you wish. »


Je laisse mes conquêtes qui restent là profiter des commodités de mon appart, mais je le retiens pas forcément davantage non plus. Je dis pas par contre que j'aurais pas profité de son corps à nouveau, mais je vais pas lui sauter dessus sauvagement non plus maintenant qu'il s'est refringué. Je le regarde lacer ses chaussures en sirotant tranquillement mon café, profite donc un instant de plus de la vue, dirons-nous.

« Bon, bah… Salut.
- Ouais... Je te raccompagne pas, hein, t'es un grand garçon... Bon week-end Playboy... »


J'espère juste qu'il croisera pas Adri sur le palier ou dans les escaliers, parce que je suis pas sûr que ça finisse pas en bain de sang. Pour ma part, je le suis du regard un instant, avant qu'il disparaisse dans le couloir, et puis la porte a pas encore claqué derrière lui que ma chaîne hi-fi a tranché le silence, mise en route par la pression que j'exerce sur un des boutons de la télécommande, laissant entendre tantôt les D.A.R.K Paradise et nos morceaux d'un ancien concert en alternance, en sourdine cependant. Ce soir, je serai sur scène, et rien que ça, ça fait naître un sourire sur mes lèvres. Et je pose mon café sur le plateau sur la table basse, donc, et attrape ma guitare près de moi pour grattouiller un peu, jouer les morceaux que j'écoute en même temps, et laisser ma voix retentir aussi, doucement d'abord, puis à mesure que j'enchaîne les chansons, de plus en plus fort. Y a pas à dire, y a rien de mieux pour me remettre de bonne humeur. Si on excepte l'engueulade amant-voisine de ce matin - un point de détail, finalement, hein ? - ça devrait être une bonne journée, n'est-ce pas ?
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