"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Oops !.... I Did It Again. 2979874845 Oops !.... I Did It Again. 1973890357
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() message posté Mer 29 Nov 2017 - 0:31 par Invité
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Lou Williams & Jean Marceau


- Je n’avais pas vu l’heure ! Je vais filer… Je ne voudrais pas faire mauvaise impression pour mon premier jour, dis-je en quittant le tabouret. Merci pour le verre… et pour les conseils, ajoutais-je avec un sourire.


Puis j’abandonnais l’inconnu au bar après avoir déposé, sans savoir pourquoi, un baiser sur sa joue pour filer chez moi. J’étais moins stressée après avoir discuté mais cela ne m’empêchait pas de ressentir une pointe d’appréhension. Je n’avais jamais rêvé d’intégrer Interpol mais je n’avais pas manqué de saisir cette opportunité qui m’avait été donné. Chance que je n’aurais sûrement pas saisi si Daniel était toujours en vie ; mais je ne pensais plus à cela. Je gardais en mémoire qu’il fallait que je reste sûre de moi et que je ne me laisse pas déstabiliser. Je le savais déjà mais cette piqure de rappel avait été bénéfique…
Maintenant je n’avais plus qu’à croiser les doigts pour que mon supérieur ne soit pas un connard macho prétentieux ! Cette remarque avait d’ailleurs fait sourire l’inconnu qui devait sûrement imaginer que j’étais en passe de devenir une assistante ou un truc dans le genre et non pas un agent d’Interpol étant avant cela sergent chez les stup.
Je souris et ce fut ma dernière pensée, si on ne compte pas celle pour Daniel, avant de m’endormir.



*********************

Le réveil n’eut pas besoin de sonner plus d’une fois avant que je ne me lève presque au garde à vous. Cela faisait déjà dix bonnes minutes que je fixais l’heure projetée au plafond en attendant d’entendre ce son strident. Mes affaires étant prêtes je n’avais pas trouvé utile de sortir de mon lit plus tôt que prévu mais à présent il était temps. Je descendais allumer la cafetière programmable que je n’avais jamais su programmer. C’était le truc de Dan’ ça ! Puis je remontais prendre une douche pour finir de me réveiller.
Tout en me préparant je dus mener un combat contre moi-même ou plutôt contre Rouge. *Ok ! T’es agent d’Interpol mais ce n’est pas une raison pour nous faire ressembler à une vieille fille déprimée…* Je soupirais en regardant mon reflet. Ma tenue, basique, se composait d’une chemise blanche et d’un pantalon noir ce qui me semblait parfait pour une première rencontre. Pour le reste, j’avais une queue de cheval basse et je terminais de me mettre un peu de mascara pour un maquillage discret et naturel. Un look complètement différent de celui de la veille au soir.



- Tu exagère Rouge ! Et je vais bosser là… je me prépare pas pour une virée.


*Et personne va t’inviter en te voyant débarquer accoutrée de cette façon !* En marmonnant, je sortais de la salle de bains et déboutonnais un bouton de ma chemise ce qui sembla réjouir très légèrement mon double. Si je l’avais écouté, nous aurions du devenir actrice ou chanteuse dans le seul but d’être admirer ! Pathétique.
J’avalais mes cachets avec mon premier café tandis que j’appréciais le deuxième en lisant les infos brièvement. Le besoin de nicotine se faisait sentir et je voulais arrivée en avance. Les contretemps pouvaient être nombreux et je ne voulais pas faire mauvaise impression en arrivant en retard pour mon premier jour. J’enfilais mon perfecto noir et filais en direction de ma nouvelle vie.
Ppour avoir de l’avance, j’en avais ! Une heure… Je fumais donc une dernière clope devant le bâtiment avant de me prendre un café dans le hall d’entrée. Je me présentais ensuite à l’accueil pour prévenir de mon arrivée et demander où je devais me rendre. Je suivais les indications données et terminais mon café en patientant sur un fauteuil moyennement confortable près du bureau de mon nouveau chef. L’Inspecteur Marceau !

Lorsque que la porte de cette pièce s’ouvrir je me levais et vidais ma tasse avant de regarder en direction de la personne qui en sortait. *Hey ! Mais c’est le charmant donneur de conseils d’hier.* Un point pour Rouge qui avait une très bonne mémoire pour ce qui concernait les hommes. Pour ma part, je manquais de m’étrangler avec ma dernière gorgée et me mordais légèrement la lèvre inférieure avant de m’avancer vers l’homme dont je ne me souvenais pas qu’il était aussi grand.



- Inspecteur Marceau ! Je suis le sergent Williams, annonçais-je simplement alors que j’avais toujours plus de trente minutes d’avance.


*Tu crois qu’il nous a reconnu ? Encore plus drôle… Tu crois qu’il se rappelle que tu craignais que ton nouveau chef soit un connard macho prétentieux ?* J’eus soudainement envie de me tirer une balle en me rappelant cela mais je me contentais de patienter en regrettant de ne pas m’être plus renseigner sur mon futur chef… à qui j’avais offert un baiser sur la joue avant de partir la veille. *Ah ah ah ! T’en loupe pas une ma louve !*
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() message posté Jeu 30 Nov 2017 - 0:03 par Invité
Je me réveillais à plat ventre dans mon lit, bras écartés dont le droit qui pendait dans le vide. La bouche pâteuse, les yeux douloureux lorsque je les ouvris et l’estomac relativement acide, les tripes bien lourdes. Je suis à poil dans le lit, à demi couvert par le drap. Et j’ai l’impression d’avoir une course hippique entre mes deux oreilles, avec un mal de crâne terrible et cuisant. Merde. Je gémis en me redressant, portant une main à mon front. Je dois remettre les mèches grisonnantes de mes cheveux en place, alors que j’ai l’impression d’être ébloui par mon radio-réveil. Cinq heures trente-six. Et merde. Deux heures d’avance sur le timing classique, et vue la gueule de bois que je tenais, j’avais dormi quoi ? Deux heures ? Trois ? Je n’en savais rien du tout, bordel de merde, c’était le trou noir absolu. Me tenant la tête, je réprimais un réflexe nauséeux qui me donna envie de vomir alors que mes orteils foulaient la moquette de ma chambre et que je me redressais en position assise. Il me fallut un bon moment pour avoir le courage de me lever et je me sentais un peu mieux, inspirant et expirant à pleins poumons. Je butais contre une bouteille de verre non identifiée qui roula sous mon lit et je jurais à pleins poumons alors que je ressentais une intense souffrance dans mon gros orteil.


Eh merde, j’étais à peine levé que j’étais déjà mort. Vingt minutes de douche bouillante qui me fit en partie décuver et me rosit la peau jusqu’à la rendre presque rouge, tant la vapeur était chaude. J’en ressortais toutefois rassénéré, et avec la tête un peu mieux faite. Je passais ma main dans ma barbe de trois jours, mais décidais presque aussitôt de ne pas la raser ; la flemme. Putain, j’avais mal à l’entrejambe. Qu’est ce que j’avais encore foutu, moi ? J’avais vaguement le souvenir d’une fille, mais j’avais fini dans mon lit, tout seul. Bon. Pas grave. Je me répétais que rien n’avait dû se passer et ça me suffisait pour le moment. Un reste de bacon grillé, deux tartines et une boite de haricots, et j’étais prêt à aller bosser. J’enfilais mon costume du jeudi, soigneusement emballé dans son plastique. C’était plus simple d’en avoir cinq et de les déposer à la laverie le week end que de gérer moi-même mon linge. Bref. Je filais au boulot, non sans boire mon thermos de café sur la route et d’en reprendre un alors que les bureaux étaient tout juste ouverts. Dans ma boîte mail, un courriel de mon responsable, qui me disait que mon nouveau binôme arrivait aujourd’hui. Une femme. Eh merde. Encore une pisseuse dans les pattes.


Bon. Re-café pour essayer de décoller, et je relisais les notes que j’avais prises pendant qu’Henderson, mon précédent binôme aussitôt repartie chez elle aux US, avant de finalement voir un message du secrétariat. « Rendez-vous arrivé ». Ah merde, déjà ? Mais il était quelle heure ? Huit heures trente ? Bordel ! Encore une qui prenait son job au sérieux. Bon. Je termine tranquille mon café, croquant deux dolipranes pour faire passer la migraine, avant de me lever et d’aller ouvrir. Et là, sur un siège dans le couloir, je vois un petit bout de femme, une mini-brunette qui attend… Et se présente comme le Sergent Williams. Là, je sens qu’il y a un bug dans ma tête. Je fronce les sourcils, me gratte machinalement la joue dans trop savoir pourquoi, et je la reconnais sans pour autant la remettre dans son contexte, ni prénom ni lieu de rencontre. Pourtant, je l’ai déjà vue cette nana. Je lui tends la main.



| Merde alors, vous, vous êtes ponctuelle. Appelez-moi Marceau, Inspecteur ou Commandant, c’est pour les pignoufs de la circulation. Entrez, je vous prie. |


La blague n’en est pas vraiment une ; je me sens impatient, pas franchement de mauvaise humeur mais il m’en faudrait peu pour que j’affiche une vraie mine rébarbative. La journée allait être longue, bordel de merde. Huit heure trente-sept. Ca promet. Je lui fais signe de s’asseoir dans le siège en face de mon bureau et retourne sur mon propre siège. Je lui désigne son futur bureau, en face du mien, de l’autre côté de la pièce.


| Ca, ce sera votre bureau. Je ne sais pas s’il a été configuré pour vous, il faudra peut-être appeler le support. Je vous préviens, c’est des rigolos. Bon. Et donc vous êtes ma nouveau partenaire. Autant que les choses soient claires ; c’est moi qui interprète le règlement et qui décide qui fait quoi. Vous mouftez pas auprès d’André… Euh, du Commandant Caplan, qui commande le service. Il a des ulcères et c’est très mauvais de l’inquiéter. Et on bosse souvent sur des trucs inquiétants. Ca c’est pour après. D’abord, vous me racontez pourquoi vous êtes là, quelle connerie vous avez fait pour me mériter, et pourquoi j’ai l’impression tenace de vous avoir déjà vue. |


Direct, sans détour, du vrai Marceau tiens.
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() message posté Lun 4 Déc 2017 - 23:01 par Invité
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Lou Williams & Jean Marceau


Depuis toujours j’avais cette habitude d’arrivée en avance ! Me pointer pile-poli à l’heure prévue me donnait l’impression d’être en retard ou de débarquer uniquement parce que je le devais. C’était rarement le cas, surtout aujourd’hui. J’étais peut-être venue plus tôt pour contrecarrer un éventuel contretemps mais je devais reconnaître que j’étais curieuse, impatiente… et voir même, soulagée de quitter les stup ! Beaucoup trop de mes collègues connaissaient Daniel et leurs regards compatissants ou gênés lorsque les sujets étaient en rapport avec la famille, les mariages ou les fêtes de fin d’années ne m’aidaient pas. Ici, je ne serais personne ! *Et c’est mieux peut-être ? J’aimais bien toutes ces petites attentions !* Je levais les yeux au plafond… Rouge avait toujours aimé être le centre des toutes les attentions, pas moi ! Celle de Dan me suffisait et c’est sûrement pour cela que je me retrouvais souvent seule depuis sa… *On va commencer une nouvelle vie alors autant s’éclater !* J’esquissais un sourire qui disparu aussitôt la porte du bureau ouverte. Je reconnaissais de suite le type et cela me gênait autant que ça amusait Rouge. Surtout qu’en réalité c’est mon double qui avait immédiatement reconnu l’inspecteur comme étant le type du bar.
Et après ? Qu’est-ce que je pouvais faire ?! Rien, à part me présenter. Je ne passais pas à côté du froncement de sourcils de l’homme et je me posais plusieurs questions. Me reconnaissait-il ? Avait-il zappé notre rencontre de la veille et se demandait-il où il m’avait vu ? Je n’en savais rien et je me contentais de garder ces questions pour moi. Il avait peut-être simplement la tête dans le cul comme on dit. Ce ne serait pas très professionnel mais ce serait à mon avantage… je crois.



- Marceau ! répétais-je. C’est comme vous voulez, déclarais-je en entrant dans le bureau.


Je ne disais rien concernant mon emploi du temps de ce matin et du pourquoi j’étais en avance. Il devait s’en foutre comme de sa première chemise et il avait raison.
Je m’asseyais sur le siège qu’il m’indiquait et ôtais mon perfecto noir que je déposais sur l’accoudoir. Au même moment l’inspecteur m’indiqua un bureau de l’autre côté de la pièce et je devinais avant qu’il ne me le dise que ce serait le mien. Je le contemplais quelques secondes tout en écoutant l’homme puis je reportais mon attention sur ce dernier.
Je l’écoutais avec attention, enregistrant tout ce qu’il me disait, y compris les soi-disant soucis du Commandant Caplan mais je le détaillais aussi. Sa nuit avait dû être courte ! Sûrement s’était-il attardé au pub. S’il avait continué à boire, il se pouvait donc qu’il ne se souvienne pas de moi. J’oubliais cette pensée et arquais un sourcil en souriant lorsque l’homme me demanda ce que j’avais fait pour devenir sa partenaire. De mon point de vue, j’étais sa punition ! Du moins je l’étais s’il avait une vie sociale et familiale.
*Oups ! Il se souvient de nous. Il a du aimer mon bisou. Dommage qu’il n’y ait pas eu de ‘‘plus si affinités’’* *Tu me soûle Rouge !* Je réfléchissais donc à vitesse grande V et choisissais de répondre à la première question.



- Quelle connerie j’ai fait pour vous mériter ? J’allais vous poser la même question… Je pensais que les stup s’étaient arrangés pour m’envoyer ici pour qu’ils n’aient plus l’impression que je vivais dans les locaux, répondis-je du tac-o-tac avant de me taire quelques secondes. J’avais préféré répondre cela plutôt que de me stresser en me demandant si ce type était vraiment insupportable. Sinon, pour ce qui est de l’impression de m’avoir vu c’est normal. On était dans le même pub hier soir et vous m’avez offert un verre.


Bien évidemment je ne lui rappelais pas que je lui avais parlé de cette rencontre d’aujourd’hui et encore moins du baiser signé Rouge que nous lui avions offert avant de partir.
Voilà ce que ça donnait quand je laissais faire la spontanéité de Rouge et ce n’était pas jojo. Mais cela ne m’empêchait pas de regarder l’inspecteur avec un air serein sur le visage, en attendant de voir sa réaction.


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() message posté Mar 5 Déc 2017 - 22:34 par Invité
Caplan m’avait dit qu’il allait me faire surveiller. L’américaine qui aurait dû bosser avec moi en premier lieu avait l’air d’être sérieusement casse-burnes, et elle m’avait envoyé chier dès que j’avais commencé à lui prendre la tête. Il n’en restait pas moins que celle-là était sans doute transférée ici pour la même raison. Encore une emmerdeuse qui allait devoir s’assurer que je ne faisais pas tout péter à la première occasion. La jeune femme fait genre qu’elle connaît pas mon nom alors que je vois bien un certain trouble dans mes yeux. Déjà, elle sait pas mentir. C’est pas bon pour elle, ni pour sa relation de travail avec moi, ni pour celle qu’elle aura avec André Caplan, notre responsable de service. Il fallait constamment mentir si on ne voulait pas que nos brillants résultats soient regardés d’un peu trop près par la « cellule déontologique », en gros, la police des agents d’Interpol. Toutes les agences au monde étaient forcées de rendre des comptes, la nôtre ne faisait pas exception. Je la bousculais donc, déjà pour prendre un peu la mesure de la madame et savoir si en plus de la méfiance, je devrais aussi la challenger.


J’ai l’impression en tout cas qu’elle m’écoute d’une oreille distraite. Elle continue de me dévisager. Bah quoi putain, j’ai une merde sur la tronche ? J’ai oublié de me faire les poils de nez, ou je me suis battu et la fatigue plus l’alcool ont ankylosé l’endroit ? Je me souviens plus putain, mais mes traits tirés ne mentent pas sur l’épreuve que j’ai reçue. Elle hésite un moment et laisse filer quelques secondes, avant de me répondre. La lenteur qui semblait être la sienne ce matin m’agaçait pas vraiment mais ça me titillait. Bah quoi, pourquoi elle me regardait comme ça encore ? Je savais pas si je devais être flatté, mal à l’aise ou gêné, alors je choisissais d’être frontale.



| Ok ? Alors vous êtes une guerrière ? Ca marche. J’aime pas travailler tard, je vous laisserais la place volontiers. Par contre je vais vous niquer vos week end. |


En vrai je lui niquerais aussi ses soirées, mais avec toutes ses récup’ elle pourrait espérer avoir pas mal de congés. En gros, elle enchaînerait les grosses et dures périodes de rush, alternées avec de longues pauses de plusieurs jours entre deux gros dossiers un peu chaud. Le rythme était un peu particulier. Un de mes anciens partenaires, un écossais, avait comparé ça à l’armée et il n’était pas loin de la vérité. Ca l’avait fait détester de sa femme, mais elle m’avait réservé bien pire que sa colère, j’avais en plus eu droit à son mépris. Et là, c’est le drame. Je sursaute, surpris. Choqué même. Et j’écarquille les yeux. Elle. La sensation sur ma joue. La sensation tout court au réveil.


| Oh ben merde alors. Vous voulez dire que vous… Euh… Et bien… Hier hein ? Bien bien bien. |


Malaise. Je dois dire quoi là ? Parce que même si j’avais pas vraiment eu d’aventures depuis mon divorce, un an plus tôt, et que je n’avais pas trompé Gia avant ça même pendant toute l’époque trouble qui avait suivi la mort de notre fils, et bien une fois que j’avais bu tout pouvait arriver. Ce qui expliquerait sa gêne. A moins que j’ai simplement confié des choses… Ou lui ai fait du rentre-dedans et qu’elle m’ait éconduit. Merde, y’avait aucun scénario qui se passait bien pour moi, là ! Je me frotte le côté du cuir chevelu pour me refaire une contenance.


| Euh, ben du coup la prochaine fois, vous venez à la maison hein tant qu’à faire, mais je vous préviens, je porte pas de pyjama ! | vanne pourrie. Fais ton taf, Marceau, t’es commandant bordel de merde. | Sérieusement, euh… Si on a bu ensemble… Si… Enfin… S’il y a quelque chose à signaler au comité d’éthique c’est maintenant ou jamais, quoi. |


Si on avait fait quelque chose de pas du tout professionnel ensemble, en théorie on ne pouvait pas bosser ensemble dans la même équipe. C’était la règle. Et ça me permettrait de savoir, ou en tout cas de lui offrir une porte de sortie si je m’étais montré totalement hors limites hier soir, si je l’avais effrayée ou quoi… Et je n’avais rien contre coller la pression à mon binôme, mais je n’avais plus eu d’histoire de fesses au travail depuis plus de dix ans, avec Kat’… Et ca avait très mal fini. C’était pas le moment de refaire ce genre de conneries. Et encore moins avec ce fils de pute qui oeuvrait, dehors.
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() message posté Mer 6 Déc 2017 - 10:37 par Invité
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Si ce n’était pas de la poisse je ne savais pas ce que cela était… Moi qui ne discutais que très rarement lorsque je sortais boire un verre il avait fallu que je tombe sur mon futur chef ! Le pire c’est que j’avais, sans dire ce que je faisais comme boulot, demandé des conseils à l’inspecteur pour que cette première rencontre se passe bien. Alors pas étonnant qu’il me regarde avec cette tronche… surtout que j’avais dit ne pas vouloir tomber sur un connard macho et prétentieux. Si toute cette situation faisait rire Rouge, elle me donnait envie de m’enfuir en courant et pourtant je ne me démontais pas facilement.
Lorsque je remarquais que je fixais l’homme en silence depuis sûrement trop longtemps pour que cela paraisse normal, je reprenais la parole. J’étais sincère ! Je ne pensais pas avoir fait de connerie pour être envoyée ici si ce n’était que d’être trop souvent au boulot. Mais qu’aurais-je pu faire d’autre dans ma grande maison vide ? Rien. Quoiqu’il m’arrivait d’amener du boulot chez moi alors que ces dossiers n’auraient jamais franchi le seuil de ma porte si Daniel avait encore été en vie. Bref, si cette promotion était réellement une punition, je n’en connaissais pas la cause.

J’esquissais un sourire sincère lorsqu’il prit la parole de manière ironique selon moi. Non ! Je n’étais pas une guerrière mais je n’étais pas de ces personnes qui se barraient à l’heure. Bien au contraire ! Alors s’il voulait vraiment me faire bosser tard il n’y aurait pas de souci. Je connaissais déjà ça ! Et puis l’infiltration m’avait appris à ne pas compter les heures de taf pour résoudre une enquête. Je n’allais pas commencé maintenant !



- Travailler tard ne m’a jamais dérangé… Et puis l’infiltration faisait que je ne rentrais pas pendant plusieurs jours, voir plus parfois, répondis-je sans détour. Pareil pour les week-ends ! Je ne suis pas du genre à fuir le travail…


Non ! Le travail avait été mon refuge depuis la mort de mon mari mais l’Inspecteur devait sûrement s’en douter après avoir lu mes états de service… enfin, s’il les avait lus. Mais je ne pensais pas à lui poser la question. La conversation s’était orientée sur un sujet moins réjouissant pour moi puisqu’il voulait savoir d’où il me connaissait. Question réelle ou question piège, je lui rappelais qu’il m’avait un verre sans rien ajouter d’autre. Il se foutrait sûrement de ma gueule en me remémorant la suite…

Mais je restais perplexe devant sa réaction et je commençais à me demander si tout ceci n’était pas une espèce de mise en scène. Peut-être m’avait-il parfaitement reconnu et il s’amusait à me prendre pour une conne. Une sorte de bizutage pour la nouvelle que l’on ne voulait pas avoir dans les pattes ! S’il aimait travailler seul c’était une possibilité. Et puis il m’avait conseillé d’être sûre de moi et de ne pas me laisser déstabiliser… Pourtant tout ce qui se passait depuis que l’inspecteur avait ouvert la porte était inattendu. Peut-être essayait-il de me tester et ce, depuis hier. J’eus un léger froncement de sourcils pensif mais n’eut pas vraiment le temps de dire quoique ce soit.
*Wouah ! Il nous invite à une soirée pyjama sans pyjama… Il me plait l’ours grognon. Dis-lui oui !* Ma réaction fut plus normale que celle de Rouge. J’entrouvrais donc la bouche de surprise sans savoir quoi répondre à ce genre de propos. Il était sérieux ? C’était franchement bizarre comme première rencontre non ? Bon, ok ! Comme première rencontre professionnelle. Je voulais bien être testé mais là, je devais dire quoi ?
Puis alors que j’écoutais la suite des paroles de l’homme, je compris. Ce n’était pas du tout un bizutage ! Il m’avait zappé et là… *Il nous demande si on a couché ensemble ? Non mais IL est sérieux ? Il croit vraiment qu’il nous aurait oublier ?!* Ma main gauche, ornée de mon alliance, se plaqua devant ma bouche pour étouffer un léger rire provoqué par la question mais aussi par la réaction de mon double qui était plus que vexée.



- Je suis désolée ! Je pensais que vous étiez en train de me tester concernant le fait d’être sûr de soi, de ne pas se laisser déstabiliser et tous les autres conseils que vous m’avez donné hier pour mon premier jour ici, avouais-je sans détour. Je marquais une pause… Et pour le conseil d’éthique il n’y a rien à signaler, le rassurais-je. Même si je trouve déplacé le fait de vous avoir embrassé sur la joue avant de partir maintenant que je sais que vous êtes mon supérieur, me confessais-je.  


Autant être franche si je voulais que nous puissions travailler correctement ensemble. Et c’était le but non ?


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() message posté Mar 12 Déc 2017 - 14:26 par Invité
J’étais un peu perdu dans tout cet afflux d’informations et je ne savais pas trop comment je devais et je pouvais réagir. Je n’avais pas l’habitude de me mettre en position de me faire reprocher des relations de travail par ma hiérarchie, qui avait déjà beaucoup de choses à me coller sur le dos. De ce fait, j’étais plutôt modéré par tout ce qu’elle me racontait et ce qui aurait pu être une prise de contact plus frontale se transformait en marasme dans lequel je me dépêtrais comme je pouvais, essayant de tourner la rencontre et la situation suffisamment en ridicule pour qu’on puisse recommencer tous les deux sur la base d’une ardoise blanche, débarrassée de ce passif qu’il y avait déjà entre nous alors que nous nous connaissions à peine. Un baiser sur la joue. Un seul. Ce n’était rien, pas grand chose en tout cas, mais j’étais un peu gêné quand même. Je n’avais plus eu de contact aussi tendre et aussi gratuit avec quiconque depuis deux ans, et ça n’était pas totalement anodin. Je fais diversion comme je peux, sur le boulot comme sur notre travail d’équipe à venir, et la jeune femme a au moins le professionnalisme de ne pas rebondir inutilement sur le moindre détail de mes paroles. Je fronçais les sourcils. Infiltration ? Je ne connaissais pas son dossier, je n’avais même pas la plus petite idée de ce qu’elle faisait dans son unité précédente. En temps normal, j’aurais sûrement balancé une vanne sur le fait qu’elle devait bien faire son boulot sous couverture, mais là ce n’était pas le moment du tout.


| Vous bossiez où avant de venir vous coltiner un flic sur la sellette ? Quel genre d’infiltration avez-vous eue à faire ? |


Je ne me rappelais pas en avoir jamais fait, en tout cas pas plus que pour créer les conditions nécessaires à un petit guet-apens pour des petites frappes qui passaient des biens de contrebande à la frontière belge, qui dealaient ou qui faisaient ce genre de trucs. Plutôt un travail d’approche et d’accroche des suspects qu’un vrai travail de fond pour démanteler des réseaux, ça c’était le boulot d’une branche spécifique de l’OCRB dont je ne faisais pas partie, à l’époque. En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’une certaine gêne assez pesante se creuse entre nous et qu’il n’est pas aisé de savoir comment rebondir après pareille entrée en matière. Bref, tout ça me servait à amener enfin la résolution frontale du problème, avions-nous couché ensemble et si oui, il fallait qu’on prévienne la RH pour qu’on ne bosse pas ensemble, sinon ce serait une infraction à notre code de déontologie et ce serait l’occasion rêvée pour le comité de direction pour me foutre ou à pied, ou me renvoyer en France à l’OCRB. En tout cas, la question la choque et instantanément, je sens un poids certain se retirer de mes épaules. Ouf, si elle était choquée, c’était que ce n’était sûrement pas le cas ! Bon, en tout cas, tout est bien qui finit bien.


| Oui, bon, un bisou, ça va. On n’a qu’à dire que vous avez eu droit à un de mes rares moments de gentillesse. Ne prenez donc pas la soirée d’hier comme mètre-étalon de ma personnalité, vous verrez à la pratique que je suis un vrai connard, que je suis arrogant, et que je vais vous malmener constamment. Rassurez-vous en vous disant que ce n’est pas personnel, ce sera une manière pour moi de m’assurer que vous êtes toujours sur le qui-vive. Vu ? Bon, Williams, on va pouvoir commencer. Vous allez vous présenter. J’ai pas encore lu votre dossier, alors racontez moi qui vous êtes. Ensuite, je le ferais. Même si je pense qu’on vous a prévenue de qui on vous demandait de jouer les chaperons. |
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() message posté Mar 12 Déc 2017 - 22:38 par Invité
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Lou Williams & Jean Marceau


Je me rendais compte en écoutant cet homme que j’avais foncé tête baissée dans ce projet sans vraiment prendre le temps de réfléchir. Ce n’était pas moi ça ! *Moi, je trouve que c’est une excellente idée !* Oui, cela ressemblait plus à Rouge. Elle avait beau aimer être le centre des toutes les attentions, il y avait une chose qu’elle détestait depuis toujours : Que l’on ressente pour nous de la pitié ! Elle bouillonnait lorsque des regards emplis de compassion se posaient sur nous au bureau des stup et c’est pour cela que j’avais tout fait pour être sur des infiltrations longues durées les derniers temps. Mes passages dans nos locaux étaient toujours discrets et tardifs. Cependant, même pour moi ce n’était pas une vie. C’est sûrement pour cela que j’avais vue la proposition de travailler pour Interpol comme une opportunité à ne pas manquer. Accepter me permettrait de fuir mon passé encore si douloureux et cela atténuerait la colère de Rouge. *Oh ! ça va ? Même toi tu avais envie de leur mettre les plats qu’ils nous apportaient à la gueule. D’ailleurs on a toujours cinq bons kilos à perdre grâce à ces petites attentions !* Je préférais ne rien répondre à cela… Je me trouvais très bien comme j’étais et je ne devais plaire à personne. Je fis la sourde oreille aux arguments de mon double qui tentait de m’expliquer l’intérêt d’avoir une vie sexuelle et je me concentrais sur mon interlocuteur qui voulait savoir où je bossais avant et quel genre d’infiltration j’avais fait. Les pensées de Rouge et les miennes se croisèrent ce qui me fit sourire… Nous étions rarement d’accord mais j’avouais que le fait que l’inspecteur n’ait visiblement pas lu mon dossier était vexant.


- Je bossais chez les stup depuis 2009, répondis-je sans hésiter. Ma dernière infiltration a été assez longue. J’ai du me faire embaucher comme chimiste par un cartel de la drogue qui nous échappait depuis trop longtemps.


Toute cette enquête avait été complexe mais elle m’avait été plus utile que la thérapie que j’avais du suivre après la mort de Daniel. J’avais été tellement prise par ce nouveau moi que j’avais oublié tout le reste. Seule Rouge était restée présente et je ne m’en étais pas plaint car elle m’avait aidé à plusieurs reprises.
Puis j’oubliais tout cela à cause d’une question qui me surprit avant de me faire rire. Bien entendu Rouge était vexée et cela rajoutait une touche de comique à la situation. L’inspecteur ne me connaissait pas, c’était certain. Si par miracle j’avais couché avec lui sans savoir qui il était je serais morte de honte au moment même où il avait ouvert la porte. Mais cela, il ne pouvait le savoir.
*Finalement, je lui pardonne ! Il est sexy quand il se décrit… Un connard mais sexy !* Je me retenais de lever les yeux au plafond en entendant ma jumelle.



- Vu ! répétais-je simplement avec l’ombre d’un sourire.


Je réfléchissais ensuite à ce que je devais dire puisque mon interlocuteur m’avouait ne pas avoir lu mon dossier. Je commençais alors par le pire renseignement pour le noyer avec les autres informations. Je n’aimais pas parler de la mort de mon mari mais je ne voulais pas non plus zappé le fait que j’avais été mariée.


- Alors je suis une Londonienne veuve de trente et un ans sans enfant ; je suis entrée dans la police judiciaire en 2006 avant de rejoindre les stup en 2009. Je suis passée des simples enquêtes aux infiltrations assez vite car j’ai du potentiel pour interpréter des personnes que je ne suis pas, expliquais-je. Il y a peu, j’ai été contacté pour venir travailler ici et j’y ai vu une opportunité rare. Je marquais une pause. Mais si je suis réellement ici pour vous chaperonner, je ne l’avais pas compris, avouais-je avec une franchise non feinte. Pourquoi devrais-je avoir ce rôle à votre égard si je puis me permettre ?


J’étais curieuse de savoir. *Il est peut-être nul comme inspecteur !* *Non, je ne pense pas !* Je n’avais pas cette impression. Il avait plutôt le comportement du mec dont on n’aime pas la façon de faire mais dont les résultats nous font fermer notre gueule. *Aaaaaah ! Du genre ‘‘la faim justifie les moyens’’ ! Coooool.* A vrai dire, j’étais de ce genre là aussi donc si je devais le surveiller sur sa façon de faire, les personnes qui m’avait recruté m’avaient très mal choisi !


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() message posté Sam 16 Déc 2017 - 23:37 par Invité
Un bisou, ça va. Non mais quel abruti. Putain, je me sentais con et j’avais vraiment une sainte horreur de ce genre de sensation, depuis toujours. C’était un peu comme si quoi que je fasse, je me prenais toujours une tarte dans la gueule, un peu comme les films débiles, les cartoons. Comme dans ces comédies débiles que ma femme adorait regarder pour se détendre, pour se changer d’air, où le héros enchaîne les pires tuiles du monde, s’empêtre dans ses mensonges et ses histoires, avant de se retrouver avec une fin heureuse. Une fin heureuse… Bordel de merde ! La jeune femme semble un peu pincée que je ne connaisse pas son dossier. D’un autre côté, on me l’avait pas filé. Ou peut être que si… Mais dans ce cas là il avait été enterré par la paperasse née de mon arrestation du dealer de minettes, ce popov de merde avec qui les choses avaient failli dégénérer il y a quelques semaines, dans cette boîte de nuit de Chelsea. Williams m’explique qu’elle bossait à la brigade des stupéfiants. Huit ans d’ancienneté. Je sais très bien ce que ça veut dire, et je ne suis pas le genre de boss à avoir des œillères, loin de là. Rapidement, la jeune femme se rendrait bien compte que j’avais moi aussi une pelletée de casseroles qui me collaient au cul. Et je fronçais les sourcils.


| Merde alors, chimiste, carrément ? Vous êtes une intello, sergent Williams ? Vous m’en avez ou trop dit, ou pas assez. Et vue la longueur de l’infiltration je vais pas me farcir tout le rapport. |Pieux mensonge, je n’avais pas de vie alors je le lirais à la première occasion, mais autant me faire passer pour un type nonchalant pour le moment. | Une petite habitude coupable gardée de votre passage chez les stups que je devrais savoir ? |


Oui, j’étais sérieux. Et mon ton impliquait clairement une réponse. Fondamentalement parlant, vu l’alcool que je m’enfilais y compris parfois pendant mes heures de boulot, je ne pouvais juger personne, mais si elle était restée accro à l’héro ou à un truc du genre, je devais bien le savoir. On ferait bien la paire, tiens, la jeune qui pourrait pas se passer de son rail de coke le matin et le vieux poivrot qui noie sa culpabilité et ses remords dans un verre à la moindre occasion. Après la Dream Team, la Very Mad Team. Bon, au moins, ça me permettait de mettre les choses au clair avec ma nouvelle partenaire. Plus on serait carré et mieux les choses finiraient par se passer. Et je la laisse me raconter son histoire. Londonienne. Veuve. Putain, à son âge ? Ah merde. PJ il y a onze ans, puis les stups. Interpréter des personnages. Le vieux connard que j’étais pensait au jeu de rôle, puis je me rappelais qu’elle était veuve et je me sentais un peu coupable du trait d’esprit un peu critiquable qui m’était venu à l’esprit. Je soupire, et croise les mains sur mon bureau.


| Ok mon p’tit | commençais-je en français, dans une vieille expression | Personne ici n’aime mes méthodes et à la première incartade de ma part, votre boulot sera sans aucun doute de bien le mentionner dans votre rapport pour qu’on puisse me lourder. Je cause autant de soucis que j’en règle, et je préfère les résultats à la manière. J’ai vu plus de saloperies qu’on peut en encaisser en une vie, et je n’ai plus la moindre tolérance pour le criminel de base,nje ne suis pas du genre à leur trouver des excuses. Mon gosse est mort deux ans plus tôt dans un accident de voiture, et j’ai divorcé par la suite. Ca, vous l’auriez vite su parce que ça a fait le cancan de tout le personnel administratif pendant un an et demi et au prochain café que vous irez chercher tout le monde se fera un plaisir de vous demander comment va le connard du bureau du fond, et vous racontera toutes ces histoires qui ont été déformées au fil du temps. Cette phrase était la seule et unique fois où le sujet sera abordé. Maintenant vous avez deux choix : ou vous me balancez au premier manquement au règlement, ou vous la fermez et vous apprenez. Laissez-moi donc la surprise de ce que vous choisirez lorsque ça commencera à barder… |


Ok, entrée en matière encore plus brutale que les autres, mais comme ça… Elle était prévenue. Elle aussi avait accès à mon dossier. Donc je voulais crever l’abcès, ne jamais parler de choses personnelles, de toute façon mortes depuis longtemps, et me concentrer sur le boulot.


| Vous avez déjà chassé le tueur en série ? |


Des fois, je m’effrayais moi-même. On aurait dit que j’avais dit ça comme si je demandais si c’était pâtes carbo ou bolo, ce midi à la cantine.

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() message posté Lun 18 Déc 2017 - 22:55 par Invité
Oops !.... I Did It Again.

Lou Williams & Jean Marceau


J’avais toujours pris mon boulot avec beaucoup de sérieux, tout comme je l’avais fait avec les études. J’étais curieuse et avide de tout apprendre… mes matières préférées étaient multiples et cela avait été un atout lors de certaines de mes infiltrations. Pour la dernière principalement et c’était celle que je citais à mon nouveau chef. J’eus un sourire sincère en voyant son expression ! Elle était la même pour grand nombre de personne ; du moins de celles qui étaient au courant de l’enquête. Mais je n’avais pas vraiment eu à forcer pour m’adapter à mon rôle de chimiste. J’adorais la chimie en étant étudiante et l’on m’avait donné toutes les cartes en mains pour que mon infiltration se passe bien. Cela avait été le cas ! Mais maintenant j’étais là… et d’après Marceau c’était une punition. Ce que je ne comprenais pas.
Mais je n’avais pas le temps de réfléchir aux ‘‘Pourquoi est-ce que l’on m’avait recruté ?’’ car mon chef sembla être intéressé par les derniers propos que je venais de tenir. Cela m’amusa alors que j’avais toujours détesté être traitée d’intello. Les temps changent et les gens égalementi. Aussi, avec un sourire, je haussais les épaules.



- Je suis curieuse et avide de tout apprendre depuis toujours… Donc oui, je suis un peu une intello ! *Et y’a pas de quoi se vanter… manquerait plus que tu nous sortes tes horribles lunettes !* Je marquais une courte pause et dégageais mentalement Rouge. J’ai toujours aimé la chimie et je me suis proposée pour la mission d’infiltration. J’ai été formée sur les techniques employées même si j’en savais déjà beaucoup. J’avais pris le temps de me renseigner sur toutes les différentes drogues et leurs méthodes de fabrication avant d’intégrer les stup. Une fois dans l’équipe je ne faisais que me garder à la page… des mises à jour en bref, concluais-je. Concernant l’infiltration elle-même… j’ai fait en sorte d’être repérée par le cartel sur le dark web afin qu’ils pensent qu’ils avaient les atouts en mains. Bien sûr, ils se sont montrés méfiants au départ mais quand j’ai fait en sorte d’augmenter leur rendement à moindre coût ils ont été conquis, expliquais-je simplement. Puis je fronçais les sourcils à la question. *Non ! Ton traitement n’est pas de la drogue… J’dis ça, j’dis rien.* Je secouais la tête de manière négative et en souriant. Non, je ne me drogue pas si c’était le but de la question. Enfin… Je dois vous avouer que je suis une accro à la caféine et la nicotine de manière moins importante. Pour la seconde habitude c’est aléatoire.


*Mouais ! C’est déjà trop pour moi…* Je me retenais de soupirer et faisais comme si de rien n’était. Rouge me répétait bien assez souvent qu’elle détestait que je fume. Je commençais à le savoir !
Je ne m’attardais pas trop sur ce point et fixais l’homme lorsqu’il utilisa une expression française connue. J’arquais un sourcil lorsqu’il déclara de but en blanc que je serais sûrement chargée de faire des rapports sur ses méthodes, peu appréciées, de travail. Non mais comme si j’allais le faire ! Ils me prenaient pour Scully dans X-Files ou quoi ?! Bref… J’écoutais la suite avec attention pour me rendre compte que la façon de bosser de l’inspecteur ne me semblait pas choquante de mon point de vue. Après tout… la faim justifie les moyens ! Et le laxisme entraînait trop souvent la récidive. Chose que je détestais par-dessus tout. Je savais donc quel serait mon choix que cela barde ou non !
Pour le reste je fus attristée par les drames de la vie personnelle de l’inspecteur Marceau même si je ne comptais pas aborder le sujet… Je ne voulais pas qu’il me pose des questions en retour sur ma vie, ma tragédie. Je hochais la tête et en réponse à tout cela…



- Je ne suis pas une adepte des discussions autour de la machine à café, avouais-je. D’où la présence du thermos, précisais-je en indiquant mon sac posé sur la deuxième chaise. Vous en voulez peut-être une tasse ? demandais-je sans trop réfléchir.


Pour la suite, j’écarquillais brièvement les yeux. La question était directe mais ce n’était pas plus mal au final. Je secouais alors la tête de manière négative.


- Un tueur oui… mais un tueur en série, pas du tout. Je me redressais davantage, curieuse. C’est au sujet de l’enquête que vous avez en cours ? Quel est le mode opératoire ? Et ses victimes ?


Enfin du changement… Il me tardait d’en apprendre plus ! *Mouais… encore faut-il que le tueur soit pas un violeur de femme ou un truc à la Jack l’éventreur*



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() message posté Mar 2 Jan 2018 - 22:09 par Invité
Bon, finalement il semblerait que je ne m’en sorte pas si mal. J’avais réussi contre toute attente à faire diversion, suffisamment correctement en tout cas pour qu’on ne me cherche pas de noises sur ma manière de m’adresser ou d’accueillir une nouvelle chez Interpol ; il semblerait qu’elle soit à même de passer outre la première impression désastreuse que j’avais dû lui faire lors de notre rencontre, et qu’elle soit même capable de considérer qu’elle avait plutôt de la chance de se retrouver dans ce bureau. Oh bien sûr, ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas tomber sur un os ou même que ce sentiment perdurerait chez elle mais au moins, j’avais évité qu’une tempête initiale ne termine en ouragan. Bon, ce n’était sans doute que partie remise, mais c’était déjà l’essentiel alors je n’allais pas me plaindre. J’écoute ce qu’elle a à me dire. Je n’avais jamais spécialement adoré travailler en équipe, mais je reconnaissais que c’était le plus souvent indispensable pour que les choses se passent bien. Deux cerveaux c’était mieux qu’un, même si j’avais toujours fait des blagues misogynes sur l’esprit féminin je n’en pensais pas un mot, donc ça m’allait.


Tant que cette nouvelle se fondait dans mon moule. Sinon, ça allait chier très vite, je me connaissais assez pour le soutenir.


Elle se dit intello, apprentie chimiste et elle en savait un rayon sur la drogue. Elle savait comment la fabriquer, elle connaissait donc les différents composants, et elle savait aussi comment les manipuler. Le dark web… Je comprenais rien à ces conneries, et cette petite nouvelle me faisait me sentir vieux et con. D’un autre côté, elle pourrait m’apporter des choses dont je ne savais visiblement rien. Je maugrée donc, alors qu’elle commence à se la péter un peu. Et merde, pas de vices. C’est con, ça nous aurait mis sur un pied d’égalité, et ça l’aurait empêchée de jouer à la conne si jamais elle me prenait à picoler un peu à un moment où j’étais pas sensé le faire.



| Ok ok, m’est avis quand même que ce joli sourire et tout le reste, ça a dû jouer à l’intégration. M’enfin c’est pas mes affaires. Clopes et café, c’est bon. On a une cafetière dans le bureau, pas loin de l’imprimante là-bas. Faut racheter des paquets de temps en temps. |


En vrai, ce serait surtout elle qui s’en occuperait pas. C’était un truc de fille de penser à ce genre de choses. Ah. Retour du sexisme patenté. On se refait pas. Bref. Je lui ai expliqué grosso modo qui j’étais et elle savait maintenant assez de choses sur moi pour être déjà bien certaine que j’étais pas le genre de mec à se laisser emmerder, loin de là.


| Non merci. Et ouais. Un bon gros tueur en séquences des familles. Un malade. Apparemment, il vient des USA, comme un paquet des plus gros tarés de la terre sait enfanter. |


Je tire le dossier et je lui tends.


| Plusieurs victimes, dans la région des Grands Lacs. Côté américain puis canadien. Suspicion d’autres meurtres plus au sud, vers le Mississipi, mais on n’a pas encore assez d’éléments pour les relier. Le mec a des connaissances en biologie et en anatomie ; il découpe des morceaux sélectionnés avec soin pour les plus charnus du corps humain. On est presque sûr qu’il les mange ; impossible de les garder en trophée sauf en les congelant, mais dans ce cas ils perdraient toute forme et consistance d’origine, donc on pense qu’il ne fait pas ça pour faire joli dans son appartement. Les seuls liens que j’ai trouvés entre les victimes, c’est qu’il s’agissait de gens connus, même seulement localement. De petites célébrités des villes périphériques, des personnes impliquées dans la culture, la mode ou dans d’autres domaines « publics ». C’est maigre. On pense qu’il, ou elle, est à Londres. Pas encore de victimes de ce genre à signaler, mais mon petit doigt me dit que les cadavres vont pleuvoir. |


Appelez ça l’instant ou la malchance, mais j’en restais persuadé.

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