| ( ✰) message posté Sam 6 Déc 2014 - 22:12 par Invité Il est vingt-trois heures quand je pénètre dans le Bar avec mon costard Hugo Boss sur mesure. Je sors de trois heures interminables de réunions de finance et d’économie. C’était si fastidieux, c’était à mourir d’ennuie. J’ai dû bailler cinq ou six fois. J’ai vu le regard de mon père désapprobateur quand je gribouillais des dessins sur ma feuille à la place de prendre des notes. J’ai beau avoir un master économie et finance (oui oui, personne ne me crois et pourtant ! ) j’ai jamais été passionné par ce domaine. J’ai juste fait mon devoir : faire des études adéquates à mon futur métier de PD-G. Oh, bien sûr, mon père exige que je me calme entre temps avec les femmes, que je me range dans les hommes mariés avec une… bonne réputation ? What ? C’est possible ? J’crois pas naaaaan….
Je desserre ma cravate, déboutonne les premiers boutons de ma chemise, tandis que je me déplace vers mon meilleur ami après une journée difficile : le bar et ses alcools en quantité illimité. Oui mon dieu. Prêt à m’installer, j’aperçois pourtant une jeune femme des plus… familières.
- Mademoiselle Vassillieva, aurais-je le droit à vous offrir un verre ?
Je m’incline, signe de courbette puis m’installe à ses côtés avant de lui claquer un baisé à la joue. J’ai un sourire accroché aux lèvres ; ce sourire moqueur et certainement pas sérieux. Alixan, dit Alix ou petite princesse voire petite mémé comme je m’amuse à l’appeler pour la taquiner est une amie de longue date. On a passé des soirées mémorables ensemble. C’est bien la seule de Londres dont je me suis pas faite. Simplement car elle a une place privilégiée dans mon coeur et dans ma vie. C’est ma Alix, cette « petite » blonde pétillante dont j’adore, j’apprécie et je redemande la présence. Elle m’égaye dans les soirées les plus ennuyantes que la classe aisée puisse connaître. J’vais pas vous dire qu’il n’y a pas une légère tension sexuelle. On n’est des humains, après tout ! Et des adultes consentants et sachant pertinemment ce que nous aimons. C’est un petit jeu, qui paraît innocent. On n’a jamais franchit des barrières… Je n’exclue pas à ce qu’un jour, ça soit le cas, mais pour l’instant, c’est platonique et tout autant appréciable. Je me tourne directement vers le barman, qui me connaît vraiment bien ha ha ha.
- Un verre de whisky pur, et pour la demoiselle ?
Mon regard se tourne alors vers la charmante Alix.
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