"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici We Can Always Count On Our Friends ¤ Rika & Tyler 2979874845 We Can Always Count On Our Friends ¤ Rika & Tyler 1973890357
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() message posté Sam 4 Fév 2017 - 3:03 par Invité
J’inspirai profondément, avant d’expirer longuement l’air qui venait de gonfler mes poumons le temps de quelques secondes. Cela faisait plusieurs minutes déjà que je me tenais debout devant la porte d’entrée de l’appartement de mon meilleur ami, levant par intermittence le poing à mi-hauteur avec la ferme intention de frapper, pour finalement me raviser au dernier moment en laissant mon bras retomber mollement le long de mon corps. Je n’avais pas la moindre idée de la façon dont j’allais aborder le sujet pour lequel je me trouvais justement en face de chez Rafael un jour de semaine – alors que je rentrais habituellement chez moi directement après avoir terminé ma journée de boulot –, mais j’étais sûr au moins d’une chose : la conversation que je m’apprêtais à avoir avec lui n’allait pas être aussi gai que je l’étais… En même temps, il n’était jamais réjouissant d’annoncer à un ami de longue date à qui l’on tenait plus que n’importe quelle autre personne au monde et que l’on considérait comme un véritable frère malgré le manque évident de consanguinité que l’on était atteint d’un cancer de la peau avec – même s’il était minime – un risque de ne pas réussir à en guérir. Et outre la peur rationnelle que cette maladie et ses nombreuses conséquences apportaient, j’étais surtout totalement effrayé par la réaction que mon meilleur ami aurait forcément lorsque je le mettrais au courant. Voilà donc la raison pour laquelle j’hésitais autant à frapper à cette porte que je franchissais d’habitude avec une telle aisance qu’il était difficile d’imaginer l’état dans lequel je me retrouvais à présent.

Finalement, après avoir pris une énième inspiration dans le but inefficace de calmer un peu les nerfs que j’avais à vif depuis la découverte accidentelle de mon cancer il y a de cela bientôt une semaine, je pris le peu de courage qu’il me restait à deux mains et cognai deux-trois coups contre la porte en bois. Je n’eus pas à attendre très longtemps avant que cette dernière ne s’ouvre, laissant alors apparaître Rafael qui semblait quelque peu étonné de me voir sur le seuil de son entrée. Il fallait dire aussi que je n’avais pas du tout pris la peine de le prévenir de cette visite totalement impromptue et que je n’étais généralement pas du genre à débarquer en plein milieu d’une semaine de travail sans prévenir un minimum à l’avance.

- Désolé de débarquer comme ça sans prévenir, pris-je alors la peine de m’excuser dans le cas où je le dérangerais, ce qui – même si c’était réellement le cas – ne lui poserait très certainement pas le moindre problème. Je viens de terminer le boulot, là… T’as cinq minutes ? Il y a un truc dont j’aimerais te parler, finis-je par préciser afin d’amorcer cette discussion qui s’annonçait difficile…
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Edwin Turner
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() message posté Sam 4 Fév 2017 - 18:15 par Edwin Turner
J'ai toujours eu tendance à peindre plutôt des portraits féminins. A quelques exceptions, la toile que j'ai offerte à Rox en est d'ailleurs une, mais globalement, c'est plutôt des représentantes du beau sexe qui ornent mes toiles. Pourtant, aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait ce que je suis en train de peaufiner. Pour une fois, les formes restent plus abstraites, dans des teintes chaudes en majorité, pourtant cette larme violacée isolée n'est pas anodine non plus. Trois formes carmines, trois autres plus menues, pourpres, les unes près des autres, et cette tâche plus froide, à l'opposé. Je ne crois pas que j'exposerai ça un jour, mais j'avais sans doute besoin d'extérioriser ça. Je suis encore jeune, je sais bien, mais les enfants de mon entourage me rappellent un peu trop cruellement que je suis loin d'être père, et que la femme avec laquelle je pensais le devenir vit à présent à l'autre bout du monde.

Est-ce que je regrette de l'avoir laissée partir ? Oui et non. Je ne me serais pas pardonné de lui avoir gâché sa carrière, alors non, je ne regrette pas vraiment. Mais je regrette sa présence, notre couple, et ce qu'on aurait pu construire. Plus le temps passe, et plus je crois que les chances pour qu'on se retrouve un jour sont minimes. Et il faut croire que ça me travaille plus que je ne veux bien l'admettre, au vu de ce que mes doigts ont posé sur cette toile. Ce n'est sans doute pas la période la plus facile de mon existence, il faut croire, bien que je ne sache pas encore que ce n'est que le début.

Quand quelques coups sont frappés à ma porte, j'arrête le pinceau dans sa course, me demandant qui pouvait venir me voir à cette heure-ci - ma soeur ayant déjà récupéré sa fille - et si les visages de mes amis s'imposent à mon esprit, je reste sceptique : d'ordinaire, on se voit le vendredi soir tous ensemble pour ce qui concerne les autres as, et aucun n'a l'habitude de ne pas s'annoncer avant de venir. Quant aux autres membres de LuSt, on répète dimanche, et je n'ai pas trop l'habitude de les voir chez moi non plus. Qu'on débarque à l'improviste ne me dérange pas en soi, cela dit, ma porte est toujours ouverte, mais c'est une surprise. Et je ne me doute pas encore qu'elle ne va pas être très bonne.

Au contraire, lorsque j'ouvre la porte, un torchon dans les mains, je suis surpris de voir mon best de l'autre côté de la porte, mais lui adresse un franc sourire, vite terni par l'attitude de Tyler.

- Désolé de débarquer comme ça sans prévenir...
- C'est rien, t'inquiète. Entre !

Mais si j'étais ravi de voir son visage en premier lieu, l'inquiétude me gagne vite et ses mots n'arrangent rien.

- Je viens de terminer le boulot, là… T’as cinq minutes ? Il y a un truc dont j’aimerais te parler
- Oui bien sûr...

Je suis toujours disponible pour lui, comme pour mes frère et soeurs en fait. On n'a beau ne pas avoir de lien de sang, avec Rox, c'est tout comme. Et forcément, vu que tout se voit rapidement sur mon visage, le sourire que j'avais à son entrée tombe, et c'est les sourcils froncés que je le suis à l'intérieur, côté salon, après avoir sorti deux bières du frigo, que je décapsule à peine assis près de lui. Je lui ai pas tellement demandé son avis, mais vu sa tête, ça me semble assez indiqué. Et sans doute que moi aussi, je vais en avoir besoin, empathie oblige.

- Qu'est-ce qu'il se passe Rox ? Ca a pas l'air d'aller...
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() message posté Sam 4 Mar 2017 - 4:11 par Invité
- C'est rien, t'inquiète, me rassura alors Rafael sur l’inquiétude que je venais d’évoquer concernant ma visite totalement imprévue à son domicile en plein milieu de la semaine, ce qui l’avait d’ailleurs quelque peu étonné au premier abord – mais il n’était pas le seul puisque je me trouvais actuellement sur le pas de sa porte sans l’avoir ni vraiment décidé, ni véritablement voulu… Enfin, loin de moi l’idée de penser que rendre visite à mon meilleur ami était une sorte de corvée que je me forçais à faire, bien au contraire ! Surtout qu’au cours de ces dix dernières années de fréquentation, il m’était déjà arrivé plusieurs fois de débarquer chez lui à l’improviste – même si cela restait exceptionnel. Seulement, cette fois, les raisons qui m’avaient poussé jusqu’à la porte de son appartement étaient toutes autres qu’un simple coup de cafard dû à des histoires familiales non résolues ou une banale envie de se bourrer la gueule. Et comme à son habitude, que l’on soit en plein pendant une semaine de travail ou au beau milieu de la nuit, Rafael m’accueillit avec un sourire ravi sur le visage, malgré le fait qu’il était sans le moindre doute occupé par ses propres affaires au vu du torchon taché de peinture qu’il tenait entre ses mains. Entre ! m’invita-t-il ensuite à le suivre à l’intérieur de son domicile, ce que je ne me fis pas prier pour faire. Je pris alors presque instantanément la direction du sofa sur lequel je m’installai confortablement sans même y avoir été invité – cependant, au vu du temps que j’avais passé dans cet appartement, c’était un peu comme si c’était chez moi – pendant que Rafael allait nous chercher à boire dans la cuisine. Il revint rapidement au salon avec deux bières fraîchement sorties du réfrigérateur et il décapsula d’un geste expert les deux bouteilles avant de m’en tendre une que je pris avec un plaisir non dissimulé de la seule main valide que j’avais puisque mon bras droit était toujours immobilisé par l’écharpe que je devais garder pendant encore au moins un mois – tout cela à cause d’un connard qui m’avait foncé dessus à la patinoire de Winter Wonderland juste avant le Nouvel An. Qu'est-ce qu'il se passe Rox ? s’inquiéta tout à coup Rafael dont l’expression du visage avait changé : son sourire avait disparu et avait été remplacé par des sourcils froncés et une mine préoccupée. Ca a pas l'air d'aller...

- Eh bien… soupirai-je, avant de boire une longue et savoureuse gorgée de la bière qu’il venait de m’offrir dans le but de me donner du courage. Tu te rappelles de la journée à la patinoire. De cet enfoiré qui m’a foncé dessus et qui m’a pété la clavicule. Eh bien, aux urgences, le médecin qui m’a ausculté à remarquer quelque chose de… pas normal. Et s’il a pas pu faire de diagnostique très précis, il m’a conseillé d’aller voir un spécialiste au Royal Marsden Hospital, précisai-je volontairement puisque cet hôpital était réputé pour être spécialisé dans le traitement de différents types de cancer. J’ai un cancer de la peau… conclus-je alors après un instant de silence. Je te mentirai si je te disais que c’est pas grave, mais apparemment, je vais m’en sortir donc… pas de quoi s’inquiéter, hein, tentai-je de détendre tant bien que mal l’atmosphère.
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() message posté Dim 2 Avr 2017 - 20:16 par Edwin Turner
Mi casa es su casa. C'est assez habituel de base dans ma famille, plus particulièrement chez ma jumelle et moi, et ça l'est encore plus quand il s'agit de Tyler. A n'importe quelle heure, du jour ou de la nuit, il sait, je crois, qu'il peut frapper à ma porte et être accueilli à bras ouverts. A vrai dire, j'ai songé plus d'une fois à lui filer une clé, mais tant que je vivais avec ma jumelle et sa fille, ça n'était pas forcément très heureux. Depuis quelques temps, on ne vit plus ensemble, cependant, et si je n'y ai pas pensé tout de suite, c'est maintenant qu'il vient de sonner à ma porte que je me fais la réflexion que je pourrais bien lui proposer à présent. J'ai pas vraiment quoi que ce soit à lui cacher, et pas de risque qu'il débarque au mauvais moment vu que je suis disons célibataire géographique... voire célibataire tout court, je dois bien avouer que je ne sais plus trop.

En tout état de cause, c'est avec le sourire que je l'ai accueilli, et c'est avec le plus grand naturel qu'il est entré et s'est installé sur le sofa. Si la chambre de ma soeur et celle de Lucia sont à présent vides - enfin réappropriées plutôt - le reste n'a pas changé depuis bien longtemps, si bien qu'il connaît clairement cet appartement par coeur. Je l'ai rejoint avec deux bières que je nous ai ouvertes, mais je vois bien que quelque chose cloche, et c'est l'air préoccupé que je l'interroge à ce sujet. Et sa réponse ne tarde pas. Si j'avais espéré un démenti, on en est bien loin.

- Eh bien… Tu te rappelles de la journée à la patinoire. De cet enfoiré qui m’a foncé dessus et qui m’a pété la clavicule.

Je hoche simplement la tête. Bien sûr que je me souviens, mais c'est, à l'évidence, une question plus rhétorique qu'autre chose et j'attends la suite.

- Eh bien, aux urgences, le médecin qui m’a ausculté à remarquer quelque chose de… pas normal.

Sueur froide. Comment ça, quelque chose de pas normal. Si j'ai porté ma bière à ma bouche l'instant d'avant, elle repose à présent entre mes deux mains et je ne quitte pas mon best des yeux, attendant la suite, clairement inquiet.

- Et s’il a pas pu faire de diagnostique très précis, il m’a conseillé d’aller voir un spécialiste au Royal Marsden Hospital

J'ouvre la bouche mais me ravise. Pas la peine de poser une question quand la réponse est dans l'énoncé ou presque : le Royal Marsden est spécialisé dans le traitement des cancers. Si Tyler doit se rendre à cet hôpital précisément, il n'y a pas quarante mille raisons envisageables. Et je pâlis aussitôt, assurément, pas besoin de me voir dans un miroir pour en être certain.

- J’ai un cancer de la peau… Je te mentirai si je te disais que c’est pas grave, mais apparemment, je vais m’en sortir donc… pas de quoi s’inquiéter, hein
Ca, c'est pas gagné...

Je vois bien qu'il tente de détendre l'atmosphère, mais je peux vraiment pas prendre ça à la légère. Je sais bien que certains cancers se soignent bien aujourd'hui, mais je suis pas serein. Seulement si je le montre à mon best, je vais juste le faire stresser davantage, si bien que je me fais violence. Ca se voit sans doute sur ma tête, ça j'y peux pas grand chsoe, mais je suis pas obligé d'en rajouter.

Comment ça va se passer ?...

C'est pas la seule question qui me traverse l'esprit. Mais j'attends un peu, je le laisse répondre à cette première interrogation, aviserai la suite en fonction de sa réponse, sans doute... N'empêche qu'il faudra bien que je sache s'il a d'autres rendez-vous à venir, s'il veut de la compagnie - que je suis évidemment tout disposé à lui apporter - et... si Nate est au courant, aussi.
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() message posté Sam 6 Mai 2017 - 2:01 par Invité
Cette sortie annuelle entre amis au célèbre événement saisonnier Winter Wonderland qui se tenait tous les hivers en plein cœur de Hyde Park allait sans le moindre doute rester graver dans ma mémoire pendant encore un très long moment… La faute à un enfoiré de première qui souhaitait impressionner je-ne-savais-qui (et cela m’était complètement égal) en patinant comme un dératé sans faire attention aux personnes qui l’entouraient – un comportement qui était malheureusement devenu de plus en plus fréquent dans la vie de tous les jours. Je m’étais alors retrouvé affalé de tout mon long sur la glace avec une clavicule cassée – tandis que le gars responsable de l’incident s’en était sorti avec seulement quelques ecchymoses –, pour ensuite patienter quatre heures dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital dans lequel l’ambulance m’avait emmené et qu’on me diagnostique pour finir un cancer de la peau apparemment provoqué par mes expositions prolongées et surtout non protégées au soleil australien dont j’avais profité cet été. Quels merveilleux souvenirs !... Seulement, j’avais beau vouloir écarter le plus loin possible cette pensée de mon esprit, je devais tout de même admettre que, sans cet enfoiré de première qui m’avait foncé dessus ce jour-là, je n’aurais pas pu retourner patiner sur la glace de Winter Wonderland avec mes amis l’hiver prochain puisque je serais – d’après le cancérologue que j’avais été consulté au Royal Marsden Hospital – très certainement mort depuis longtemps.

- Comment ça va se passer ?... s’intéressa alors Rafael qui tentait tant bien que mal de cacher son angoisse grandissante.

- Eh bien, pour le moment, je dois attendre que la fracture de ma clavicule guérisse, commençai-je par expliquer tout en jetant un rapide coup d’œil à mon bras en écharpe. Ensuite, ils vont m’enlever cette saloperie à coup de scalpel. Mais en attendant l’intervention chirurgicale, ils m’ont donné des comprimés à prendre tous les jours pour éviter que ça ne se répande trop rapidement, lui expliquai-je, avant de me rendre compte un peu tard que ce genre d’informations risquait sûrement de le faire angoisser un peu plus encore. Enfin, voilà quoi… Par contre, j’aimerais que cette histoire de cancer reste entre nous. J’ai pas envie d’inquiéter tout le monde avec mes histoires. En particulier, lui, le sollicitai-je en sachant parfaitement que cela risquait d’être difficile pour lui à accepter, bien que je savais aussi qu’il respecterait tout de même mon choix. En tout cas, je n’avais nullement besoin de préciser le prénom de la personne à laquelle je pensais lorsque je disais « lui » puisque l’on savait tous les deux que je faisais référence à Nate, bien évidemment. Et j’espérais sincèrement qu’il ne me fasse pas la morale sur le fait que, étant donné qu’il faisait partie de ma vie, il se devait d’être au courant parce que je ne me sentais pas vraiment capable de débattre sur le pourquoi du comment je préférais que cela reste entre nous – même si j’avais déjà donné une partie de la réponse…
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() message posté Sam 20 Mai 2017 - 12:21 par Edwin Turner
Ca, on s'en souviendra de l'hiver 2016 - 2017... Entre une clavicule cassée et un cancer pour Tyler, on n'est loin d'une saison particulièrement paisible. Et si la rencontre fortuite avec le fils d'Indy me perturbait déjà un peu, c'est évidemment bien pire à présent. Je suis inquiet, évidemment, et je crois que j'ai besoin de me raccrocher à un déroulé précis pour éviter de complètement paniquer, ce qui n'aiderait absolument pas Rox à mes côtés. Alors je lui demande ce qu'il va se passer maintenant, histoire d'avoir un schéma en tête dans les semaines à venir... Et de prévoir de ne rien programmer les jours où il pourrait avoir besoin de moi, parce que, clairement, je suis prêt à l'accompagner au moindre rendez-vous, à moins qu'il ne manifeste expressément qu'il ne souhaite pas ma présence, évidemment.

- Eh bien, pour le moment, je dois attendre que la fracture de ma clavicule guérisse...

Je hoche la tête, compréhensif. Logique, oui. Son corps lutte déjà de ce côté-là, on va sans doute éviter de le fragiliser davantage.

- Ensuite, ils vont m’enlever cette saloperie à coup de scalpel. Mais en attendant l’intervention chirurgicale, ils m’ont donné des comprimés à prendre tous les jours pour éviter que ça ne se répande trop rapidement.

Une fois encore, je hoche la tête. Bon. Pour l'instant, ce n'est qu'une médication simple, mais l'intervention chirurgicale n'a rien de très anodin, et oui, évidemment, même si je m'en doutais un peu, ça n'a rien de rassurant pour moi non plus.

- Enfin, voilà quoi...

J'allais lui demander s'il souhaitait ma présence pour le jour J quand il a repris la parole, me faisant légèrement froncer les sourcils.

- Par contre, j’aimerais que cette histoire de cancer reste entre nous. J’ai pas envie d’inquiéter tout le monde avec mes histoires. En particulier, lui...

Pas besoin de nommer précisément la personne en question, en effet, je sais très bien de qui il parle.

- Je vais pas dire que je cautionne cette décision parce que je pense qu'il a autant que moi le droit d'être au courant, mais c'est pas à moi de le lui annoncer donc...

Donc je fermerai ma gueule. Ca va pas être simple parce qu'on joue un peu ensemble régulièrement depuis un an, mais comme je viens de le dire, c'est pas à moi de lui parler de ça.

- Tu voudras que je vienne avec toi ?...

Je sais comme Ty' peut être secret sur certains points, et je ne doute pas une seconde que ceci en fasse partie, mais je sais aussi que c'est une situation délicate dans laquelle on a besoin de soutien - et la preuve en est qu'il est là aujourd'hui - alors je suis tout disposé à être ce soutien, ça va de soi. C'est à sa guise cela étant, mais à vrai dire, puisqu'il n'en parlera pas à Nate, et que j'imagine mal comment on peut traverser ça seul, j'ai bien l'intention d'être là pour lui autant qu'il en aura besoin. Jusqu'à ce que ce foutu crabe lui foute la paix...
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() message posté Sam 19 Aoû 2017 - 2:31 par Invité
- Je vais pas dire que je cautionne cette décision parce que je pense qu'il a autant que moi le droit d'être au courant, mais c'est pas à moi de le lui annoncer donc...

Je hochai la tête silencieusement dans le but de bien montrer à Rafael que j’avais parfaitement compris la position dans laquelle je le mettais, mais également en signe de remerciement pour garder cette information concernant mon état de santé secrète. J’étais bien évidemment tout à fait conscient du rôle quelque peu inconfortable que je lui faisais jouer dans cette histoire et je n’avais absolument aucun mal à le croire lorsqu’il me disait ne pas approuver ma décision de cacher mon cancer de la peau à Nate, alors que ce dernier faisait à présent partie intégrante de ma vie depuis maintenant deux ans – le temps filait à une vitesse ! Cependant, je savais également que je pouvais avoir entièrement confiance en sa capacité de garder cette information secrète, jusqu’à ce que je me décide moi-même à lui en parler. En attendant que ce jour arrive, je n’avais franchement aucune envie que la nouvelle de cette maladie que l’on venait de me diagnostiquer ne se répande dans notre entourage. J’avais même décidé de ne pas mettre au courant nos deux autres potes qui faisaient eux aussi partie de la bande, et ils étaient pourtant les personnes les plus proches de moi après Rafael ! Bien entendu, cela ne durerait que le temps pour moi de digérer un peu ce tournant que venait de prendre ma vie et j’espérais sincèrement qu’aucun d’entre eux ne m’en voudrait pour cela.

- Tu voudras que je vienne avec toi ?... proposa-t-il ensuite, tandis que je prenais une gorgée de la bière qu’il m’avait amicalement ouverte peu avant, mon bras droit étant actuellement hors d’usage et cela, jusqu’à la fin du mois.

- Si tu veux, répondis-je alors, après avoir avalé le liquide alcoolisé que j’avais dans la bouche, tout en haussant légèrement les épaules afin de montrer que cela mettait égal. Je n’étais absolument pas le genre de personne à requérir la présence de quelqu’un à mes côtés pour quoi que ce soit, même si ce « quelqu’un » en question était mon meilleur ami. Cependant, je devais tout de même bien avouer que cela me rassurait de le savoir disponible en cas de besoin – bien que je n’ai jamais douté qu’il ne le soit pas. Je reviendrai vers toi quand j’en saurais plus car, pour l’instant, je ne sais pas encore quand je vais passer sur le billard, l’informai-je, déjà impatient que toute cette histoire se termine. J’ai rendez-vous la semaine prochaine avec le médecin pour vérifier si les médicaments sont efficaces et s’ils le sont pas, ils avanceront la date de mon opération.
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() message posté Sam 26 Aoû 2017 - 12:49 par Edwin Turner
C'est comme je le dis : c'est pas à moi d'en parler à Nate. Mais je suis pas vraiment dans la même optique que mon best : pour moi, il a le droit de savoir, autant que moi. Et ça va, clairement, pas être facile tous les jours que de le voir aux répét' et concerts et de devoir le lui cacher, mais une fois encore : c'est pas à moi de le lui annoncer. Si par malheur ça devait s'aggraver, on en reparlerait, et sans doute que je ferais davantage de forcing pour qu'il le lui dise, mais pour l'heure, c'est encore tôt, et je croise les doigts pour qu'il n'ait pas de plus mauvaise nouvelle à lui annoncer à l'avenir. Je serais surpris qu'il accepte déjà sans broncher d'avoir été mis à l'écart comme ça depuis les fêtes alors si ça devait empirer et qu'il se retrouvait mis devant le fait accompli en bout de course... hum... On n'y est pas, et j'espère sincèrement qu'on y sera jamais. N'empêche qu'en attendant qu'il soit prêt à en parler, je serai une tombe, il le sait, parce que c'est mon meilleur ami, et qu'il peut me faire confiance. Mieux encore, c'est comme un troisième frère pour moi, et aussi malheureux que ça puisse être à dire, je crois que je suis clairement plus proche de lui que de mes deux frères de sang.

Alors c'est naturellement que je lui demande s'il souhaite ma présence lors de son hospitalisation. Pas que je doute qu'il puisse gérer ça seul - en général, Ty est du genre à avoir besoin de personne pour gérer ses affaires tant que ça prend pas des proportions insurmontables - mais c'est juste... ce qui me semble normal, en fait. Même si ça va sans dire que je serai toujours là pour lui, quoi qu'il arrive, et il le sait pertinemment.

- Si tu veux, répond-il simplement, et je suppose qu'il me répond ainsi aussi parce qu'il se doute bien que, même si je tente de masquer mon inquiétude, elle va très certainement s'amplifier avec les semaines qui arrivent.

- Je reviendrai vers toi quand j’en saurais plus car, pour l’instant, je ne sais pas encore quand je vais passer sur le billard. J’ai rendez-vous la semaine prochaine avec le médecin pour vérifier si les médicaments sont efficaces et s’ils le sont pas, ils avanceront la date de mon opération.

Je hoche simplement la tête. Ca me fait froid dans le dos d'imaginer que les médocs en question soient inefficaces - ce qui ne serait évidemment pas bon signe. Le mot opération n'est pas vraiment super rassurant non plus, même si je suis conscient que c'est nécessaire. Mais en attendant, il n'y a pas grand chose de plus à faire que... agir normalement, je suppose, alors après avoir avalé une longue gorgée de ma propre bière, j'ai repris la parole.

- Tu me diras.

Une façon comme une autre de clore ce sujet-là... ou presque.

- Rox...

Marrant comme je me doute que le fait que je l'interpelle ainsi ne lui annonce rien qui vaille.

- Je comprends que tu veuilles pas en parler aux autres, et je respecte ça. Je suis moins d'accord concernant Nate, mais c'est toi qui gères... Par contre...

Petite pause, gorgée de bière, un peu pour chercher du courage, parce que j'aime pas les situations délicates et que je sais bien que ce que je vais lui dire va pas trop lui plaire.

- Même si vous vous entendez pas vraiment super bien...

Quel euphémisme, ahem...

- Je pense que tu devrais avertir ta soeur.

Un regard insistant, presque sans appel, qui montre sans doute ce que j'en pense. Ca reste sa famille, de sang, et je peux pas m'empêcher de penser qu'en cas d'urgence, ça serait bien qu'elle puisse être là. Ne serait-ce que pour une question de compatibilité sanguine et d'organe. J'aime pas penser comme ça mais...

Mais j'ai dit ce que j'avais à dire, et je le laisse en disposer. Il sait que c'est pas mon genre d'insister plus lourdement, il sait aussi que je suis là, quoi qu'il arrive. Et ce que je pense qu'il devrait faire, donc. A lui de voir... Cela étant...

- Tu veux faire quoi aujourd'hui ?

Histoire de vraiment passer à autre chose, une fois qu'il a pris sa décision concernant sa frangine. En d'autres circonstances, je lui aurais proposé de brancher la console, mais avec un bras en moins, ça reste compromis. C'est dommage, ça fait un moment qu'on s'est pas lancé un jeu tous les deux, et j'ai franchement hâte de pouvoir reprendre nos parties - même si je me fais poutrer sur la moitié des jeux en question, jeux de course mis à part...
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() message posté Sam 13 Jan 2018 - 2:54 par Invité
- Tu me diras, dit Rafael pour conclure une bonne fois pour toute le sujet de mon cancer et je hochai une nouvelle fois la tête afin de simplement lui assurer que je le tiendrais au courant de la moindre nouvelle – bonne ou mauvaise – que j’aurais concernant l’avancée de mon état de santé, malgré le fait que j’étais certain qu’il ne s’en doutait pas un seul instant. Après tout, il était la personne la plus importante dans ma vie et il en était parfaitement conscient. Rox... reprit-il alors la parole en m’interpellant d’une façon qui ne laissait aucun doute sur la nature des propos qu’il avait l’intention de me dire : cela n’allait pas forcément me plaire…

- Hmm ? répondis-je tout de même en tournant mon regard vers lui dans le but de bien lui montrer que j’étais totalement attentif à ce qu’il souhaitait m’annoncer – même si cela ne risquait apparemment pas de me faire plaisir.

- Je comprends que tu veuilles pas en parler aux autres, et je respecte ça, commença-t-il par me préciser, avant de rajouter avec un très léger ton de reproche dont je ne lui en tenais pas rigueur : Je suis moins d'accord concernant Nate, mais c'est toi qui gères... Par contre... renchérit-il, me rendant alors de plus en plus inquiet sur les véritables intentions de ses propos – puisque j’avais en effet pensé que cela concernerait l’homme qui partageait à présent ma vie. Même si vous vous entendez pas vraiment super bien... Je pense que tu devrais avertir ta sœur.

Ah. Je devais bien avouer que je ne m’y attendais pas à celle-là ! C’était peut-être triste à entendre pour certaines personnes qui n’avaient aucuns problèmes familiaux majeurs – en dehors, bien évidemment, de petites, voire grandes disputes qui pouvaient parfois survenir entre les membres d’une même famille, gâchant ainsi l’ambiance joviale qui y régnait généralement –, mais je n’avais absolument pas pris en compte Alison – qui était ma sœur d’un an mon aîné – dans toute cette histoire de cancer… Et si Rafael ne m’avait pas rappelé son existence, j’aurais tout simplement continué de l’oublier. Mais il fallait tout de même bien comprendre une chose : ma sœur et moi-même n’avions de liens que par le sang. S’il était vrai que nous étions plutôt proches lorsque nous étions enfants, cela avait totalement changé depuis et si elle ne persistait pas à venir me rendre visite – souvent à l’improviste – afin de garder un semblant de relation fraternel, on se serait très probablement perdu de vue comme cela s’était passé avec mes parents.

- Très bien, acceptai-je après avoir longuement soupiré, étant donné que je n’étais pas forcément ravi de ce que me demandait de faire Rafael. Mais il était mon meilleur ami et il était apparemment de bonne parole.

Je pris alors mon téléphone portable qui était rangé dans la poche arrière de mon jean et commença à chercher le nom de ma sœur dans mes contacts.

- Si je lui envoie un SMS, ça le fait, non ? demandai-je, tout en commençant à taper le message qui ne contenait au final qu’un malheureux « J’ai un cancer de la peau. ». Je m’apprêtai à envoyer le texto lorsque je remarquai le regard quelque peu désapprobateur de Rafael qui me fit bien comprendre que ce n’était peut-être pas la meilleure façon d’annoncer ce genre de nouvelle à quelqu’un. Okay ! Okay ! Je vais l’appeler ! m’écriai-je alors, légèrement agacé qu’il puisse avoir autant de contrôle sur moi. Mais viens pas te plaindre après que j’ai pas été aimable avec elle, l’avertis-je ensuite, avant d’appuyer sur le bouton « Appel » du téléphone. Après seulement quelques secondes à peine, ce fut une Alison totalement stupéfaite qui décrocha, ce qui n’était absolument pas surprenant lorsque l’on savait que je ne la contactais jamais. Je t’appelle seulement pour t’informer qu’on m’a diagnostiqué un cancer de la peau. Oui, je me soigne et non, je ne vais pas mourir – du moins, pour l’instant –, alors pas besoin de t’inquiéter plus que nécessaire. Tu pourras remercier Rafael parce que c’est lui qui a insisté pour que je te mette au courant. Bye ! déblatérai-je d’une seule traite, en ne faisant que de courtes pauses pour reprendre mon souffle. Je ne lui laissai même pas le temps de répondre à cette nouvelle que j’avais déjà raccrocher. Voilà, c’est fait ! m’exclamai-je fier de moi, comme si je venais d’accomplir un exploit – ce qui n’était pas loin, de mon point de vue.

- Tu veux faire quoi aujourd'hui ? me demanda alors Rafael dans le but de changer de sujet.

- Un ciné, ça te dit ? lui proposai-je, sachant que je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre avec ce putain de bras en écharpe. C’est moi qui t’invite.
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Edwin Turner
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() message posté Mar 13 Fév 2018 - 8:19 par Edwin Turner
Rox est malade. J'ai un peu de mal à accepter la nouvelle, et plus encore à me dire que je vais être le seul à savoir - ou presque. J'insiste un peu pour qu'il mette au moins sa soeur au courant, et je sais bien que ça ne va pas lui plaire. Il se tourne vers moi quand j'attire son attention, et si je lui livre le fond de ma pensée parce que j'ai pas pour habitude de pas le faire, même si on est en désaccord, je ne m'immisce pas dans sa relation avec Nate : j'ai pas à le faire, il gère leur couple comme il l'entend, c'est leur histoire, je me permets seulement de souligner que je suis pas du même avis que lui, mais la décision lui revient. En revanche concernant sa famille, je suis plus ferme dans mes propos, dans mon ton de voix, surtout. Je sais bien que ça n'est pas un sujet qu'il apprécie d'aborder, mais le sujet est suffisamment grave pour qu'elle ne reste pas dans l'ignorance la plus complète.

- Très bien.

Le profond soupir qui lui échappe alors est sans équivoque. Je sais bien que ça le gonfle, mais je suis soulagé qu'il accepte. Bon, pas tout à fait de la manière que je l'imaginais et mes sourcils légèrement froncés en témoignent rapidement.

- Si je lui envoie un SMS, ça le fait, non ?

Euh... non ?

- Okay ! Okay ! Je vais l’appeler !

Je hoche simplement la tête, pour ne pas en rajouter à son agacement.

- Mais viens pas te plaindre après que j’ai pas été aimable avec elle !
- Je dirai rien.

Je l'ai laissé appeler, écoutant sa partie de la conversation avec une pointe d'inquiétude.

- Je t’appelle seulement pour t’informer qu’on m’a diagnostiqué un cancer de la peau. Oui, je me soigne et non, je ne vais pas mourir – du moins, pour l’instant –, alors pas besoin de t’inquiéter plus que nécessaire. Tu pourras remercier Rafael parce que c’est lui qui a insisté pour que je te mette au courant. Bye !

Ok. J'en attendais pas vraiment autre chose, mais ça me fait quand même toujours bizarre de réaliser que c'est à sa frangine qu'il parle comme ça. Non pas que je sache pas toute l'histoire et que je sois surpris en soi, simplement que le contraste avec ma relation avec Mat' est... saisissant, dirons-nous, et je me demande parfois si c'est pas chaque jour pire que le précédent. Sans grande surprise, mon téléphone a bippé dans la minute qui a suivi, le nom d'Alison s'affichant sur un sms me demandant si c'était vrai. Plus tard. Je l'appellerai, clairement, et on en reparlera, mais plus tard. Pour l'heure...

- Voilà, c’est fait !

Une main sur son épaule valide comme pour le féliciter de l'exploit - oui c'en est un et je change abruptement de sujet, dans le but évident de laisser ça derrière nous pour aujourd'hui et de profiter du temps ensemble.

- Un ciné, ça te dit ?
- Ca marche !
- C’est moi qui t’invite.
- J'ai des sous aussi tu sais ?

Sourire. Ca a pas toujours été le cas, on le sait tous les deux. Il y a un moment où je pouvais vraiment pas me permettre de refuser ses invitations, même si ça me mettait toujours un peu mal à l'aise. Mais je m'en sors mieux maintenant que... maintenant que Lucy a lancé ma carrière de peintre. Et que Nate expose fièrement mes toiles au Lucky Star, après avoir fait publier un article dans le journal auquel il a participé quelques temps. J'ai toujours un pincement au coeur quand je repense à la brune qui a partagé ma vie avant de partir au bout du monde avec ma bénédiction - et un peu mon insistance aussi. Je sais pas ce qu'il en serait, si je l'avais pas mise dans cet avion, et je sais pas si on se retrouvera un jour, ou si je rencontrerai quelqu'un d'autre. Tout ce que je sais, c'est que j'aimerais bien ne pas laisser derrière moi que mes toiles, et que mon célibat commence légèrement à me peser, aussi dérisoire cette considération soit-elle à cet instant. Je me suis levé comme si ça pouvait chasser ces pensées futiles de mon esprit, ai attrapé mon éternel blouson de cuir.

- T'as envie de voir quoi ? J'ai même pas regardé ce qui passait ces temps-ci...

Ce que je sais au moins, c'est que ça, ça ne changera pas, pas tant que cette foutue maladie n'aura pas été plus forte que lui. Et on la laissera pas faire, hein, Rox ? Je garde mes inquiétudes pour moi, cependant, refuse de les ajouter aux siennes, et m'attache, plutôt, à profiter de chaque instant qu'on peut passer ensemble, en espérant que ça ne soit pas les derniers.
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