"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [FB - Albion Close] We need to talk (part II) ▪ Kassie&&Sha 2979874845 [FB - Albion Close] We need to talk (part II) ▪ Kassie&&Sha 1973890357
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Dim 20 Aoû 2017 - 10:03 par Sharona K. García-Brown
Mercredi 26 juillet 2017

C'est archi-nul. Ca fait trois jours entiers que j'évite plus ou moins consciemment ma soeur et si mes horaires au diner jouent aussi - genre hier j'y ai passé la journée entière avec un emploi du temps en mode gruyère qui m'a pas vraiment permis de trop bouger d'Hampstead - je peux pas nier que c'est aussi moi qui freine des quatre fers à l'idée de la confrontation. Avec n'importe qui d'autre, j'aurais sans doute foncé dans le tas, et tant pis pour la casse, mais c'est ma soeur, la seule famille qu'il me reste et je déteste cette situation autant que les non-dits entre nous, mais je détesterais encore plus là voir partir à nouveau. Je sais que ça peut pas être tout rose parce qu'on a deux caractères trop volcaniques et un passif trop lourd, mais rien qu'imaginer qu'elle puisse une nouvelle fois sortir de ma vie, ça me fout une trouille terrible.

Je me souviendrai toujours de ce matin où je me suis levée sans la trouver nulle part dans la maison. Elle aurait pu être simplement sortie, mais je crois que viscéralement, je savais que ça n'était pas simplement ça. Elle n'est pas rentrée ce soir-là, ni celui d'après, ni le suivant. Et si je me couchais dans ma chambre le soir, c'était dans la sienne qu'on me retrouvait chaque matin. J'ai passé tout l'été dans un camp de guérison débile, et tout l'automne à prier Dieu et les esprits pour qu'ils me ramènent ma soeur, j'ai espéré très fort que la magie de noël finisse par opérer... personne ne m'a entendue. Et pendant de trop longues années, j'ai grandi comme j'ai pu, sans le soutien de la seule personne à laquelle j'ai jamais pu me raccrocher.

Alors non, plus jamais ça. Mais c'est aussi pour ça, justement, que c'est si difficile à gérer aujourd'hui. On s'est retrouvées par hasard, pas parce qu'elle l'a souhaité, pas parce qu'elle a fait la démarche de revenir vers moi. Au fond de moi, j'ai aucune certitude quant au fait qu'elle ait vraiment envie d'être à nouveau ma grande soeur, alors qu'elle l'a pas été pendant des années - des années où j'aurais terriblement eu besoin d'elle - et je peux juste pas accepter qu'elle prenne l'autorité sur moi maintenant. C'est trop tard pour ça... Mais ça ne veut pas dire que je ne veuille pas d'elle dans ma vie, bien au contraire. Il faut juste qu'on arrive à déterminer quelle place ça peut être et pour ça, il faut définitivement qu'on en parle.

J'ai bossé de matinée aujourd'hui, je suis sortie du Tinseltown à 14h, et je suis rentrée direct à Albion Close, en me demandant tout le trajet comment j'allais pouvoir m'y prendre pour pas la braquer direct. Et j'ai pas vraiment trouvé la réponse quand je ferme la porte d'entrée derrière moi. Ca m'empêche pas de venir frapper à sa porte direct, pas très fort cependant ce qui témoigne sans doute de mon peu d'assurance à cet instant. Je sais que si je vais jusqu'à ma chambre, il y a toutes les chances pour que je me dégonfle et que je m'y terre.

- Sis ?

Vous la sentez l'hésitation ? Pourtant c'est pas son prénom que j'emploie pour attirer son attention, ni son surnom, mais bel et bien son statut de soeur, c'est peut-être assez révélateur, non ?

- On peut se parler ou je vais au diable ?

J'aurais difficilement employé l'expression "je vais me faire foutre", l'option étant difficilement envisageable pour ce qui me concerne mais l'idée est clairement là. Et j'attends sa réponse, sa réaction, immobile, inquiète, sur le pas de sa porte.
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() message posté Lun 21 Aoû 2017 - 22:24 par Invité
J’ai arrêté de compter les jours qui passaient depuis que Sharona s’était mise à me nier littéralement, pour être honnête, je le prends vraiment mal. Depuis mon arrivée j’ai un peu eut le fait que je sois partie sous le nez et au final, elle me nie littéralement et elle fait comme si je n’existais pas, quoi de plus blessant que ça ? Surtout venant de la seule famille qu’il me reste… Remarque, je pense qu’une partie de moi ne voulait plus la voir, j’étais vraiment en colère contre elle, allez savoir pourquoi. Peu importe, les jours précédents avaient été plutôt difficile à vivre pour moi, pour être honnête il y avait cet espèce de malaise entre moi et les habitants de cette maison depuis ce soir-là.

Si je devais vous parler ce fameux soir, celui où ma sœur m’avait gentiment réveillé avec son ami, je vous dirais que ça a été le débordement de trop. C’est vrai, à chaque fois que je voyais Sharona elle finissait pas être méchante avec moi, utiliser des mots vraiment difficiles envers moi alors que je ne lui demandais généralement rien. Depuis le début, j’essayais de faire en sorte qu’elle accepte mon retour dans sa vie, qu’elle me laisse reprendre ma place, mais depuis le début j’avais cette impression de ne faire que foncer dans un mur de briques. Je l’aime, elle est tout pour moi, mais j’ai l’impression que depuis le début, quelque chose est brisé entre nous, que j’avais l’impression d’essayer de tout reconstruire, mais qu’on s’effondrait un peu plus chaque jour.

Les nuits précédentes, j’ai eu du mal à m’endormir, c’était les moments où je réfléchissais le plus, ma tête fusait dans tous les sens imaginant toutes les solutions possibles à cette situation. Pendant un court instant, je m’étais même dit que disparaître de sa vie serait la meilleure solution, ainsi donc elle n’aurait plus à me supporter, moi et mes crises, je ne l’embêterais plus au moins, elle serait libre au lieu d’être prisonnière de moi-même. Ce jour-là, je m’étais levée de bonne heure, profitant qu’il n’y ait personne dans la cuisine pour m’y rendre et manger, en réalité j’évitais un maximum de croiser les gens.  J’avais pris ma douche, une douche plutôt longue qui m’avait permis de me détendre un peu, j’en avait besoin, c’était là souvent que je pleurais, ainsi on ne m’entendait pas avec le bruit de l’eau.

Alors que je venais de finir de m’habiller et de faire mes cheveux, j’avais été dérangée par quelque chose, non quelqu’un qui avait frapper contre ma porte.

- Sis ? On peut parler ou je vais au diable ?

J’ai alors senti mon cœur s’accélérer en une fois, non je ne voulais ni la voir, ni même lui parler. J’ai alors passé ma main dans mes cheveux, laissant mon esprit partir dans tous les sens tandis que je tirais sur ma couverture pour refaire mon lit en la laissant un peu dans le vent.  Parler ? Sérieusement, elle veut parler avec moi ? L’hôpital se fout de la charité ou ça se passe comment ? Je me suis alors dirigée vers la porte que j’ai ouvert en la détaillant de haut en bas du regard.

-Parler pour que tu me reproches des trucs ? Pour que tu me dises des mots difficiles ou tout simplement pour m’en mettre encore plein la tête devant tes potes ?

Non, Kass tu arrêtes ça de suite. Voilà ce que me hurlait ma tête, elle me demandait de laisser ma haine de côté et de ne pas gâcher cette éventuelle occasion pour discuter avec mon moi miniature. J’ai soupiré, poussant la porte de ma chambre pour l’ouvrir entièrement pour la laisser entrer.

-Entre.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Mer 23 Aoû 2017 - 20:40 par Sharona K. García-Brown
Il y a plusieurs jours que cette conversation aurait dû avoir lieu, clairement. Attendre, c'est jamais bon dans ces cas-là, mais je voyais tellement pas comment faire autrement. Il y a des choses qu'il faut qu'on se dise, mais je sais pas ce qui va en ressortir, et ça me fait peur, j'avoue.

Et puis c'est pas comme si j'avais des nouvelles de Nathan, et si j'ose pas lui en demander, ne pas recevoir ne serait-ce qu'un sms de sa part me bouffe, littéralement. Je sais pas combien de fois par jours je regarde mon téléphone dans l'espoir de voir son nom s'afficher, mais... un paquet. Et c'est parfaitement inutile, parce qu'il y apparaît jamais. Alors à défaut de savoir comment gérer ce que je ressens pour ce garçon qui n'a certainement plus la moindre envie de me revoir maintenant, j'ai un autre sujet sur le feu, et dont je dois m'occuper de toute urgence. Même si je suis pas plus sereine sur ce point-là que concernant Nathan.

Est-ce que je sais qu'elle pleure sous la douche ? J'en ai le doute, mais aucune certitude. Ce dont je suis sûre, par contre, c'est que ça ne va pas se passer très facilement, là... Et quand elle ouvre la porte et me détaille de haut en bas comme ça, j'ai envie de m'enfuir, c'est clair. J'ai pas envie de m'en prendre plein la gueule, et je sais que ça va arriver, mais je peux pas rester comme ça non plus. Instinctivement, j'ai croisé les bras sous ma poitrine, comme si ça allait m'offrir une protection... tout à fait inutile, cela dit.

- Parler pour que tu me reproches des trucs ? Pour que tu me dises des mots difficiles ou tout simplement pour m’en mettre encore plein la tête devant tes potes ?

On respire doucement, et on reste calme...

- Mes potes sont pas là donc non, c'est pas l'idée...

En revanche, pour les mots difficiles, je sais pas si on s'en passera vraiment. En tout cas, je pense pas qu'elle apprécie tout ce que j'ai à dire, mais il y a vraiment des choses qu'il faut qu'on mette au clair.

- Entre.

Elle a soupiré, et s'est effacée pour me laisser entrer. J'ai simplement fait quelques pas pour pouvoir refermer la porte derrière moi, contre laquelle je m'appuie.

- Kass... T'es ma soeur, et je t'aime, et t'as été ce que j'ai pu avoir de plus proche d'une mère... Y a rien qui changera jamais ça.

Et ça, j'espère qu'elle le sait, et qu'elle l'oubliera jamais.

- Mais...

On le sentait venir, ce mais, hein ?

- Mais je suis plus la petite fille que t'as laissée à Houston. Il y a longtemps qu'elle existe plus, et même si elle fait partie de mon passé, je redeviendrai pas cette enfant...

Je cherche mes mots, pour m'expliquer encore, pour lui faire comprendre, peut-être, qui je suis maintenant... Même si c'est pas vraiment glorieux. Si bien qu'un silence un peu lourd s'installe, lui laissant le loisir d'intervenir...
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() message posté Jeu 7 Sep 2017 - 19:29 par Invité
Je pense que c’est son jour de chance, parce que je n’ai absolument pas envie de me battre aujourd’hui, je ne veux pas m’engueuler avec elle, encore. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois qu’on s’engueule ça me blesse un peu plus, Sharona est à l’heure actuelle tout ce que j’ai et je protège ce que j’ai, c’est comme ça.  Je l’ai alors laissée entrer après qu’elle m’ait affirmé que ses potes n’étaient pas là donc que son but n’était pas de m’humilier. Peu importe…Je m’éloigne un peu pour la laisser entrer et elle s’engouffre dans la pièce, enfin elle s’arrête bien vite et se pose contre la porte de ma chambre alors que je la regarde, les bras croisés en la laissant s’exprimer.

- Kass... T'es ma soeur, et je t'aime, et t'as été ce que j'ai pu avoir de plus proche d'une mère... Y a rien qui changera jamais ça.

J’hoche alors la tête un peu surprise de la voir me parler d’une telle façon, ça fait bizarre de l’entendre me dire ça, s’en est presque gênant. Mais, cela était trop beau pour être vrai vu qu’elle repris la parole directement.

- Mais...

Pourquoi ça ne m’étonne pas ce petit mot qui détourne parfois le sens total d’un moment magique en un simple moment de boxe ? Peu importe, je continue à l’écouter pour pouvoir savoir ce qu’elle me voulait réellement.

- Mais je suis plus la petite fille que t'as laissée à Houston. Il y a longtemps qu'elle existe plus, et même si elle fait partie de mon passé, je redeviendrai pas cette enfant...

Mon esprit met alors plusieurs minutes à comprendre ce qu’elle venait de me dire actuellement, là en gros elle me reprochait d’être un peu trop maternelle avec elle ? Ok…Alors je devrais m’éloigner d’elle, c’est ça l’idée ? Mais, je comprends pas elle ne veut pas que je la laisse. C’est surement quelqu’un qui à dû lui remonter la tête, lui faire un lavage de cerveau ou que sais-je. Je laisse alors un petit moment de vide, sans rien dire je me suis alors assise sur le bord du lit dans lequel je dormais tous les soirs en fixant le sol.

- D’accord. Alors, en fait l’idée c’est que je m’éloigne un peu ? Que je te laisse tes libertés, faire tes bêtises et que je te regarde faire ? Je sais pas, dis-moi ce que tu attends exactement de moi, parce que si tu ne me dis pas je ne saurais pas agir de sorte à ce que ça te plaise à toi.

Etonnant ? Serait-ce si surprenant que ça de ne pas me voir réagir comme un chien enrager prêt à lui manger le nez ? Mais, comme je l’ai dit, je n’ai pas envie de me prendre la tête, ni avec Sharona ni même avec quelqu’un d’autre.

- Désolé. Tu es tout ce que j’ai de plus précieux, ma seule famille alors c’est difficile pour moi de ne pas te protéger et d’agir avec toi avec un côté un peu maternel. Mais, pas grave, tant pis.

J’hausse alors les épaules en regardant le sol un peu embêté tout de même, parce qu’il n’y avait rien de négatif dans mes agissements envers elle, loin de là.

- J’arrêterais de faire la maman avec toi alors, même si à mes yeux tu resteras ma petite sœur, un tout petit bout de femme pour qui je donnerais ma vie.

C’est sincère, je décrocherais la lune pour Sharona, je donnerais corps et âme pour qu’elle soit heureuse, mais visiblement s'en est un peu trop pour elle.
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() message posté Sam 9 Sep 2017 - 11:44 par Sharona K. García-Brown
J'ai pas envie de m'engueuler avec ma soeur, juste de mettre les choses au clair. Mais je sens bien qu'on n'est pas vraiment sur la même longueur d'onde et je sais que dèsque je vais ouvrir la bouche, je vais être sur une pente glissante. Que je lui dise que je l'aime, que j'ouvre un peu mon coeur, alors pourtant que ça n'est pas tellement dans mes habitudes, n'y change pas grand chose apparemment. Pire encore, j'ai l'impression que cest un silence embarrassé qui flotte entre nous comme je cherche mes mots. Et je sais bien comme le "mais" à la fin de mes premières phases peut être détestable, il me plairait pas beaucoup non plus...

J'essaie de mettre des mots sur ce que je ressens mais ça n'est pas évident du tout. Et je vois bien qu'elle comprend pas, elle semble songeuse un moment, garde le silence le temps de s'asseoir sur son lit.

- D’accord. Alors, en fait l’idée c’est que je m’éloigne un peu ? Que je te laisse tes libertés, faire tes bêtises et que je te regarde faire ? Je sais pas, dis-moi ce que tu attends exactement de moi, parce que si tu ne me dis pas je ne saurais pas agir de sorte à ce que ça te plaise à toi.

Je réprime un soupir. C'est clairement qu'on ne se comprend pas, parce que le but c'est pas du tout ça. Je veux pas qu'elle s'éloigne, je veux juste pas qu'elle m'emprisonne. Il y a une différence quand même...

- Non... Je te demande pas de rester les bras croisés si j'enchaîne les conneries... Seulement de prendre en compte que je suis aussi une adulte, aujourd'hui, et que ma vie sentimentale ne regarde que moi...
- Désolée. Tu es tout ce que j’ai de plus précieux, ma seule famille alors c’est difficile pour moi de ne pas te protéger et d’agir avec toi avec un côté un peu maternel. Mais, pas grave, tant pis. J’arrêterais de faire la maman avec toi alors, même si à mes yeux tu resteras ma petite sœur, un tout petit bout de femme pour qui je donnerais ma vie.

Une nouvelle fois, je réprime un soupir, je veux pas qu'elle arrête d'être ma grande soeur, mais c'est plus compliqué à gérer du fait que j'ai pas grandi avec elle, finalement... Et puis...

- Kassie... T'es ma seule famille aussi, et je comprends très bien que tu veuilles me protéger envers et contre tout parce que je suis pareil. C'est juste que...

Ca va pas lui plaire, mais il faut que je lui dise. Si je garde ça pour moi, encore, ça va continuer à me bouffer et à miner notre relation. Je suis venue m'asseoir à côté d'elle, cependant, et j'ai pris sa main.

- Moi aussi, il me faut du temps pour me réadapter à ne plus être toute seule. Tu sais... quand t'es partie, ça m'a fait mal. J'ai eu besoin de toi, et t'étais pas là. Et je veux pas t'en vouloir indéfiniment, je veux qu'on oublie le passé et qu'on redevienne... Nous deux contre le reste du monde... Mais il y a encore parfois des moments où je t'en veux de pas avoir été là... Surtout si j'ai un coup dans le nez...

Je secoue la tête. Je m'en veux aussi, parce que la rancune ne nous aidera pas, mais ça aussi, c'est sans doute quelque chose qu'on partage.

- L'autre soir... C'était surtout ça qui est ressorti, et évidemment pas comme il faut. Je dis pas que j'ai tous les droits à ce niveau-là, je dis pas que c'est "bien", j'explique juste que... Je sais pas si y a une bonne façon de dire ça, mais... Il y a une dizaine d'années qu'on rattrapera pas. Moi faut que je digère ton absence, et je suppose que comme on en a jamais parlé, j'ai jamais été jusque-là... Et faut... qu'on réapprenne à être ensemble... qu'on se ré-apprivoise, un peu...

Et comme on est toutes les deux de petits animaux sauvages, il y a des chances pour que ça prenne un peu de temps et que ça marche pas forcément complètement du premier coup...

- Mais ça change rien au fait que je veux pas ne plus t'avoir auprès de moi. Je me répète, mais t'es ma soeur, t'es ma famille, et y a rien ni personne qui changera jamais ça...

Quoi qu'il arrive, quels que soient les sentiments que je puisse avoir pour qui que ce soit, Kassie sera toujours ma soeur aînée. On sera pas toujours d'accord, c'est sûr, mais rien n'effacera ça. Et j'ai aucune intention de la perdre à nouveau, jamais.
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() message posté Jeu 14 Sep 2017 - 20:29 par Invité
- Kassie... T'es ma seule famille aussi, et je comprends très bien que tu veuilles me protéger envers et contre tout parce que je suis pareil. C'est juste que...

Je ne comprends rien on dirait, enfin à la vue de la façon dont elle s’adresse à moi. Sharona est alors venue s’asseoir juste à côté de moi et à prit ma main. Dans ma tête je m’imaginais déjà retirer ma main tellement j’étais en colère mais là…Je l’ai laissée et j’ai relevé mon regard sur elle pour l’écouter me parler.

- Moi aussi, il me faut du temps pour me réadapter à ne plus être toute seule. Tu sais... quand t'es partie, ça m'a fait mal. J'ai eu besoin de toi, et t'étais pas là. Et je veux pas t'en vouloir indéfiniment, je veux qu'on oublie le passé et qu'on redevienne... Nous deux contre le reste du monde... Mais il y a encore parfois des moments où je t'en veux de pas avoir été là... Surtout si j'ai un coup dans le nez...

Je l’écoute sans grande conviction de voir du positif dans ce qu’elle me dit, je reste silencieuse pour ne pas la couper et par peur de laisser mon côté sang chaud ressortir et cracher du venin. De plus j’étais assez en colère contre elle et sur ce qu’elle m’avait fait vivre l’autre soir, cela avait été assez humiliant pour moi à vrai dire.

- L'autre soir... C'était surtout ça qui est ressorti, et évidemment pas comme il faut. Je dis pas que j'ai tous les droits à ce niveau-là, je dis pas que c'est "bien", j'explique juste que... Je sais pas si y a une bonne façon de dire ça, mais... Il y a une dizaine d'années qu'on rattrapera pas. Moi faut que je digère ton absence, et je suppose que comme on en a jamais parlé, j'ai jamais été jusque-là... Et faut... qu'on réapprenne à être ensemble... qu'on se ré-apprivoise, un peu...

C’est totalement désespérant et déprimant ce qu’elle me dit, j’ai l’impression que d’une part elle est positive et d’une autre non, je la regarde en hochant la tête, puis il y a eu ce mais qui à capter mon attention.

- Mais ça change rien au fait que je veux pas ne plus t'avoir auprès de moi. Je me répète, mais t'es ma soeur, t'es ma famille, et y a rien ni personne qui changera jamais ça...

C’est bien beau ces mots mais…Mais j’ai un peu du mal à les laisser m’atteindre, il y avait beaucoup trop de mots blessants qui m’avaient heurté auparavant, des mots que je gardais au travers de ma gorge.

- On fait tous des erreurs dans la vie Sharona, je suis totalement d’accord avec le fait que tu m’en veuilles, mais le temps passe on ne sait pas de quoi est fait demain. Si ça se trouve je sortirais d’ici et je me ferais écrasée ou on va me detecter un cancer ou une maladie incurable. Alors tu préfères continuer à vivre de la sorte ? Il faut que tu passes à autre choses. Quand tu étais petite, toute petite. Tu as tiré sur le collier que je portais, il devait t’intriguer je suppose, mais c’était un collier que maman m’avait offert et ça m’a fait mal quand tu l’as cassé et je t’en ai voulu une heure pas plus. Parce que je t’aime et je sais que ce n’est pas comparable mais ce collier il à fini à la poubelle il était irréparable alors que nous, toi et moi c’est le contraire. Il suffit juste que tu travailles de ton coté parce que moi, je n’ai aucun problème avec toi sauf ta façon de t’adresser à moi.

Je me suis alors levée pour me mettre un peu a marcher en m’exprimant, le genre de toc qu’on fait automatiquement dans ce genre de situation. Au bout d’un moment, je me suis arrêtée pour la regarder.

- C’est de ton côté que ça coince, pas du mien. Moi, j’ai l’impression de tout faire pour m’approcher de toi et au lieu de ça je me prends des baffes et quand j’ai le malheur de m’opposer à toi ou bien à ce que tu fais je me fais littéralement bouffer. C’est blessant, ok je t’ai blessé par le passé, mais là c’est toi qui me blesse. Alors si toi tu préfères passer le restant de ta vie avec une situation comme maintenant, moi pas. On a gâché. J’ai gâché dix ans et ça suffit non ? Dix ans c’est déjà beaucoup et je ne veux pas que ce dix se transforme en vingt ou trente. J’ai tout fait pour essayer de me faire pardonner, je ne sais pas ce que tu veux de plus ? Que je me mette à genoux ? Que je te fasse ton déjeuner ou que je t’achète des cadeaux ? Dis-moi parce que je suis à court d’idées là.

Je souffle un coup, pas la peine de t’énerver Kass’, j’ai regardé Sharona avant de m’exprimer calmement.

- Tu veux du temps ? Prend le temps qu’il te faut.
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() message posté Jeu 26 Oct 2017 - 7:07 par Sharona K. García-Brown
Je sens tellement un froid entre nous, et j'aime tellement pas ça. On est devenues des inconnues à ce oint ? A vrai dire, j'en suis pas super surprise vu notre passif mais... j'en suis déçue. Dans ma petite tête, pendant longtemps, retrouver ma soeur, ça aurait dû être merveilleux, on aurait été comme avant dans la seconde où nos regards se seraient à nouveau croisés, rien n'aurait changé, ça aurait été parfait. Mais la vie est loin d'être parfaite, on en sait toutes les deux quelque chose. Alors oui, reprendre contact, retrouver notre complicité, après autant de temps, et après qu'on a toutes les deux changé, ça va demander un peu d'adaptation. Et vivre ensemble aussi. Faut qu'on réapprenne à se comprendre, et vu comme on est butées toutes les deux... C'est manifestement pas gagné.

- On fait tous des erreurs dans la vie Sharona, je suis totalement d’accord avec le fait que tu m’en veuilles, mais le temps passe on ne sait pas de quoi est fait demain. Si ça se trouve je sortirais d’ici et je me ferais écraser ou on va me détecter un cancer ou une maladie incurable.

Me parle pas de malheur, c'est ce qui trotte dans ma tête, mais je la laisse poursuivre, comme elle m'a laissé faire juste avant. Je me mords un peu la joue, cependant, parce que je sens bien à son ton de voix qu'elle positive encore moins que moi.

- Alors tu préfères continuer à vivre de la sorte ? Il faut que tu passes à autre chose.

J'encaisse le reproche, sans broncher, mais j'en pense pas moins. Comme si c'était si facile ! Comme si ça me faisait plaisir, tiens, de me revoir, gamine, chercher ma soeur partout en vain ! Oh ! J'aimerais tellement oublier tout ça, t'imagines même pas à quel point !

- Quand tu étais petite, toute petite, tu as tiré sur le collier que je portais, il devait t’intriguer je suppose, mais c’était un collier que maman m’avait offert et ça m’a fait mal quand tu l’as cassé et je t’en ai voulu une heure pas plus.

Je reste sans voix, réellement : elle est vraiment en train de comparer mon abandon à un collier cassé ?

- Parce que je t’aime et je sais que ce n’est pas comparable mais ce collier il a fini à la poubelle il était irréparable alors que nous, toi et moi c’est le contraire. Il suffit juste que tu travailles de ton coté parce que moi, je n’ai aucun problème avec toi sauf ta façon de t’adresser à moi.

Je l'ai regardée faire les cent pas, sans réussir à ravaler les larmes que je sens monter à mes yeux cette fois.

- C’est de ton côté que ça coince, pas du mien. Moi, j’ai l’impression de tout faire pour m’approcher de toi et au lieu de ça je me prends des baffes et quand j’ai le malheur de m’opposer à toi ou bien à ce que tu fais je me fais littéralement bouffer. C’est blessant, ok je t’ai blessée par le passé, mais là c’est toi qui me blesse. Alors si toi tu préfères passer le restant de ta vie avec une situation comme maintenant, moi pas. On a gâché. J’ai gâché dix ans et ça suffit non ? Dix ans c’est déjà beaucoup et je ne veux pas que ce dix se transforme en vingt ou trente. J’ai tout fait pour essayer de me faire pardonner, je ne sais pas ce que tu veux de plus ? Que je me mette à genoux ? Que je te fasse ton déjeuner ou que je t’achète des cadeaux ? Dis-moi parce que je suis à court d’idées là.

Elle a soufflé un coup, et moi je reste là, les mains crispées sur mes genoux, les larmes que j'arrive pas à retenir roulant sur mes joues, sans bouger.

- Tu veux du temps ? Prends le temps qu’il te faut.
- A quel moment on a décidé qu'on ferait que se faire du mal ?

C'est sorti tout seul. Une supplique, soufflée plus que parlée, ma voix restant définitivement bloquée au fond de ma gorge. C'est pourtant étonnamment calmement que les mots s'enchaînent ensuite mais c'est comme si mon timbre de voix s'était éteint, presque comme si prononcer ces mots serait encore trop fort, que les chuchoter reste la seule chose envisageable.

- Tu m'as pas blessée, tu m'as abandonnée. Et j'ai beau vouloir de tout mon coeur effacer ça, je peux pas m'empêcher d'avoir peur, à chaque minute, à chaque seconde, que tu disparaisses à nouveau de ma vie, que demain, je me réveille, et tu sois plus là. J'ai vingt-trois ans, et mon entourage social se résume en gros à mes colocs et vaguement mes collègues de boulot parce je suis globalement incapable de m'attacher à quelqu'un de peur qu'il ou elle me laisse en plan du jour au lendemain. La dernière fois que je me suis attachée à quelqu'un vraiment, c'était mon meilleur ami, Phil, et il est mort l'an dernier. Sinon je prends la fuite, avant que ça fasse trop mal, parce que je suis terrifiée en permanence, et toi tu compares ça à un caprice et un collier cassé...

Je me suis levée à mon tour, prête à partir m'enfermer dans ma chambre à double tour, avec l'envie de plus jamais en sortir.

- Je voulais juste t'expliquer pourquoi je réagissais si vivement, pourquoi ça me faisait si mal. Ca me fait pas plaisir qu'on en soit là, et si ça pouvait s'effacer d'un claquement de doigts, ça serait fait depuis longtemps. Mais ça marche pas comme ça...

Je me suis éloignée, à reculons, presque, comme si j'avais peur de lui tourner le dos, mais je sais même pas vraiment pourquoi.

- Je sais pas ce qu'il faut faire, Kass. Je sais pas comment ça peut s'arranger. J'en ai envie, mais je sais pas comment on va y arriver...

La main sur la poignée, j'hésite une seconde avant de rajouter.

- Juste que ça sera visiblement pas comme ça...

Pas comme aujourd'hui, pas d'un claquement de doigts... J'ai mal, et l'impression d'être laissée à moi-même, abandonnée à nouveau alors qu'elle est pourtant là, tout près de moi. Il faudra sans doute d'autres mises à plat, je suppose, pour qu'on arrive enfin à se retrouver, mais j'en ai pas la force maintenant, et je bats en retraite, fuis vers ma chambre où je m'enferme littéralement à double tour avec l'envie de ne voir strictement personne. Pas même Nathan, mais de toutes les manières, lui n'en a sans doute plus du tout envie non plus.
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() message posté Ven 27 Oct 2017 - 22:41 par Invité
Je la regarde, je n’ai pas envie de la frustrer où quoi que ce soit. Je sais que si elle est venue vers moi, c’est pour parler, essayer d’arranger les choses, mais la question était : Est-ce que c’était réparable ?

- A quel moment on a décidé qu'on ferait que se faire du mal ?

Je secoue alors la tête de manière négative, non…Non Sha’ tu ne me comprends pas…Ou bien je m’explique mal, mais dans tous les cas je ne peux pas te laisser penser ça…

- Je n’ai pas dit ça, je trouve simplement que la façon dont on agit ça nous blesse l’une l’autre et…C’est idiot, parce qu’on s’aime et toute les deux on veut la même chose. Que ça aille mieux.

J’ai la fâcheuse impression de la frustrer un peu plus, de la blesser ou tout simplement de l’éloigner un peu plus de moi alors que ce que je voulais, c’était tout le contraire. Au plus j’y pense, au plus j’ai l’impression qu’elle livre ses pensées les plus profondes à moi, même si ce n’est pas forcément facile à entendre je dois avouer.

- Tu m'as pas blessée, tu m'as abandonnée. Et j'ai beau vouloir de tout mon coeur effacer ça, je peux pas m'empêcher d'avoir peur, à chaque minute, à chaque seconde, que tu disparaisses à nouveau de ma vie, que demain, je me réveille, et tu sois plus là. J'ai vingt-trois ans, et mon entourage social se résume en gros à mes colocs et vaguement mes collègues de boulot parce je suis globalement incapable de m'attacher à quelqu'un de peur qu'il ou elle me laisse en plan du jour au lendemain. La dernière fois que je me suis attachée à quelqu'un vraiment, c'était mon meilleur ami, Phil, et il est mort l'an dernier. Sinon je prends la fuite, avant que ça fasse trop mal, parce que je suis terrifiée en permanence, et toi tu compares ça à un caprice et un collier cassé...

Voilà, on y vient, en temps normal, je me serais braquée, j’aurais sorti mes cocs prête à la mordre, mais là, je suis restée silencieuse, étrange ? Non, je pense qu’on avait tous les deux besoins de s’exprimer, de dire le fond de nos pensées. Je l’ai alors laissée poursuivre.

- Je voulais juste t'expliquer pourquoi je réagissais si vivement, pourquoi ça me faisait si mal. Ca me fait pas plaisir qu'on en soit là, et si ça pouvait s'effacer d'un claquement de doigts, ça serait fait depuis longtemps. Mais ça marche pas comme ça...

J’ai baissé la tête, surtout en la voyant se levée, elle allait se défiler ? Pourtant…J’étais prête à l’entendre, l’écouter et pourquoi pas me conseiller ? Dans tous les cas, j’étais fixée, il y avait de l’espoir, des possibilités pour que tout s’arrange entre elle et moi-même si cela n’allait pas être simple. Je l’ai alors laissée quitter ma chambre, probablement pour gagner la sienne, je l’ai suivie tandis qu’elle avait dit avant de partir :

- Je sais pas ce qu'il faut faire, Kass. Je sais pas comment ça peut s'arranger. J'en ai envie, mais je sais pas comment on va y arriver... Juste que ça sera visiblement pas comme ça...

J’ai alors pris le risque de la suivre, même si sa porte s’était fermée devant mon nez, tant pis j’allais parler depuis là. Fixant la poignée, je me suis mise à parler.

-Je hisse le drapeau blanc, je ne veux plus m’engueuler avec toi, c’est trop difficile à supporter. Je t’aime, tu es tout ce que j’ai Sharona , sérieusement. Quand je passe une mauvaise journée, c’est avec toi que je veux en parler et même quand j’en passe une bonne. Je veux aller au cinéma avec toi, parler des amis, des amours et des emmerdes, j’ai envie de retisser ce lien avec toi, cette confiance que l’on a pu avoir auparavant. Je…Tu me manques, ça me manque et je..Je ne suis pas très douée avec tout ça, parce que j’ai toujours eut la fâcheuse habitude de fuir, seulement là je ne vais pas partir, j’ai envie de changer ça, d’évoluer avec toi et pour toi.

Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais j’ai l’impression de me livrer à elle, même si j’ignore si elle m’écoute ou pas.

- Tu n’es pas n’importe qui, tu es mon univers, mon sang, ma famille, ma seule et unique famille et…Il y a de l’espoir pour nous, parce que toi-même tu as avoué que tu voulais que ça s’arrange, tu as toi-même émis la possibilité d’arranger tout ça. Nous sommes toutes les deux sur la même longueur d’ondes, le truc c’est qu’on ne prend pas le temps de discuter, se découvrir et de s’écouter. Alors…Salut, moi c’est Kassandra Mia Garcia-Brown, j’ai actuellement 27 ans, je vais sur mes 28 ans. J’ai une petite sœur, je l’aime de tout mon cœur, même si j’ai fais des grosses erreurs avec elles, des erreurs impardonnables. J’ai trois grand rêve : Avoir deux chiens, fonder une famille et avoir une jolie maison. Ma passion c’est le chant et j’adore sortir le soir, pour profiter de ma jeunesse. J’ai….Je suis têtue, je fais des erreurs, j’ai tendance à fuir, mais aujourd’hui, j’ai la vocation de changer tous ces points négatif, pour devenir une personne meilleure…Je…Et en fait, je parle à une porte, je pourrais sembler ridicule, mais je suis prête à n’importe quoi pour toi petite sœur.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Lun 30 Oct 2017 - 18:10 par Sharona K. García-Brown
Je sais pas si c'est réparable. Je voudrais que ça le soit, je voudrais que ça soit facile, mais ça se saurait si les choses étaient jamais simples pour moi. Je le savais en frappant à sa porte, que ça serait difficile. Et je me sens tellement mal à cet instant que ça se confirme. On ne se comprend pas. On ne se comprend plus. Pourtant, est-ce qu'on ne veut pas la même chose, au fond ?

- Je n’ai pas dit ça, je trouve simplement que la façon dont on agit ça nous blesse l’une l’autre et… C’est idiot, parce qu’on s’aime et toute les deux on veut la même chose. Que ça aille mieux.

C'est vrai. C'est ce que je veux. C'est ce qu'elle veut aussi. Alors pourquoi on n'y arrive pas ? Pourquoi ça ne se fait pas plus facilement ? Je voulais tellement retrouver ma soeur ! Pourquoi ce n'est pas aussi beau que prévu maintenant qu'elle est là ?

Peut-être tout simplement parce qu'on n'est plus les mêmes personnes, ni elle, ni moi. Alors je sais pas ce qu'il faut faire mais je sais, je sens bien, que si j'exprime pas ce que j'ai sur le coeur, on arrivera jamais à rien. Je livre une partie de mes douleurs et de mes déviances. Un bout de mes peines. Il y en aurait tellement d'autres à dire mais je garde pour la fille du camp de guérison, je garde pour moi la danse. Un jour, peut-être, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est déjà plus que je supporte d'en révéler, et quand ma soeur baisse le regard, moi je suis debout, prête à partir. A prendre la fuite, encore. Je m'attendais pas à ce qu'elle me suive et je sursaute presque quand sa voix résonne de l'autre côté de la porte que je viens de fermer.

- Je hisse le drapeau blanc, je ne veux plus m’engueuler avec toi, c’est trop difficile à supporter.

Moi non plus, je veux plus de ça.

- Je t’aime, tu es tout ce que j’ai Sharona, sérieusement. Quand je passe une mauvaise journée, c’est avec toi que je veux en parler et même quand j’en passe une bonne. Je veux aller au cinéma avec toi, parler des amis, des amours et des emmerdes, j’ai envie de retisser ce lien avec toi, cette confiance que l’on a pu avoir auparavant. Je…

Moi aussi je t'aime, moi aussi je veux retisser ce lien, retrouver ma soeur, mon amie, ma confidente.

- Tu me manques, ça me manque et je... Je ne suis pas très douée avec tout ça, parce que j’ai toujours eu la fâcheuse habitude de fuir, seulement là je ne vais pas partir, j’ai envie de changer ça, d’évoluer avec toi et pour toi.

J'étouffe un sanglot, recroquevillée contre le battant, la tête entre mes genoux relevés.

- Tu n’es pas n’importe qui, tu es mon univers, mon sang, ma famille, ma seule et unique famille et… Il y a de l’espoir pour nous, parce que toi-même tu as avoué que tu voulais que ça s’arrange, tu as toi-même émis la possibilité d’arranger tout ça. Nous sommes toutes les deux sur la même longueur d’ondes, le truc c’est qu’on ne prend pas le temps de discuter, se découvrir et de s’écouter. Alors…

Est-ce qu'elle imagine comme ses mots peuvent me toucher ? J'ai relevé la tête fixant le mur d'en face, attendant la suite à ce "alors" que son ton de voix laisse entrevoir.

- Salut, moi c’est Kassandra Mia Garcia-Brown, j’ai actuellement 27 ans, je vais sur mes 28 ans. J’ai une petite sœur, je l’aime de tout mon cœur, même si j’ai fais des grosses erreurs avec elles, des erreurs impardonnables. J’ai trois grand rêve : Avoir deux chiens, fonder une famille et avoir une jolie maison. Ma passion c’est le chant et j’adore sortir le soir, pour profiter de ma jeunesse. J’ai… Je suis têtue, je fais des erreurs, j’ai tendance à fuir, mais aujourd’hui, j’ai la vocation de changer tous ces points négatif, pour devenir une personne meilleure… Je… Et en fait, je parle à une porte, je pourrais sembler ridicule, mais je suis prête à n’importe quoi pour toi petite sœur.

Je me suis relevée sans même prendre la peine de sécher les larmes que j'aurais laissé à personne d'autre l'occasion de voir et ma main a actionné la poignée. Et même s'il reste faiblard, il y a quand même un léger sourire au milieu du rideau de pleurs sur mes joues quand je lui refais face.

- Salut... Je m'appelle Sharona Kachina García-Brown... j'ai 23 ans et... Il y a longtemps que mes rêves sont devenus hors de portée. Mais si je peux encore en avoir un aujourd'hui, c'est de voir ceux de ma soeur se réaliser. Parce qu'elle est tout ce qui me reste. Parce qu'elle est ma seule famille. Même si on est toutes les deux d'affreuses têtes de mules pas très douées pour les relations sociales. Pour les relations tout court.

J'ai fait un pas vers elle, visiblement pas très assurée, craignant un peu malgré tout ça, de me faire envoyer bouler. Pourtant je vais jusqu'au bout de ma lancée, pour une fois, et tant qu'elle ne m'arrête pas, je me rapproche, jusqu'à la prendre dans mes bras.

- Moi aussi je t'aime, hermana.

Aujourd'hui, c'est une accolade balbutiante, presque febrile, mais je veux croire qu'un jour, ça deviendra, ca redeviendra, quelque chose de naturel entre nous. Parce qu'on partage le même sang, et que je veux croire que ça sera plus fort que tout le reste. J'ai besoin d'y croire, de me raccrocher à ça, à elle. Sinon à quoi bon ?
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() message posté Dim 12 Nov 2017 - 10:45 par Invité
J’ai cru que les minutes passées devant cette porte fermée étaient les plus longues de ma vie, je me suis trouvée ridicule, puis je me suis dit que ça ne marcherait pas, que Sharona était têtue et que peut-être il lui fallait plus que ça pour arriver à la mettre en confiance. Je fixais le sol avant d’entendre du mouvement de l’autre côté de la morte, j’ai alors relevé la tête avant de voir qu’elle ouvrait la porte de sa chambre. Ses joues sont humides tut comme ses yeux, elle a pleuré ? Surement. Par ma faute ? Oh non, je ne voulais pas…La voir comme ça me rendait triste à mon tour. Mais, un sourire, petit mais présent s’était dessiné sur son si joli visage avant qu’elle se mette à parler.

- Salut... Je m'appelle Sharona Kachina García-Brown... j'ai 23 ans et... Il y a longtemps que mes rêves sont devenus hors de portée. Mais si je peux encore en avoir un aujourd'hui, c'est de voir ceux de ma soeur se réaliser. Parce qu'elle est tout ce qui me reste. Parce qu'elle est ma seule famille. Même si on est toutes les deux d'affreuses têtes de mules pas très douées pour les relations sociales. Pour les relations tout court.

Elle rentrait dans le jeun, en voyant qu’elle se présentait me faisait sourire et puis…C’était mignon ce qu’elle disait là. Sharona s’approchait de moi, je la sentais hésitante et je dois avouer que je l’étais aussi, je ne savais pas trop ce que je devais faire, l’entourer de mes bras ou la regarder comme si de rien était et la laisser faire ?  Je n’ai pas pu aller jusqu’à la fin de mon raisonnement sur la façon dont je devais agir que je l’ai sentie me prendre dans ses bras, c’est tout naturellement que j’ai fermé mes bras autour d’elle.

- Moi aussi je t’aime, hermana.

Je suis touchée de ses mots envers moi et pour une fois pas négativement, un sourire se dessine sur mon visage, ce n’est peut-être pas le plus beau des câlins ni quoi que ce soit, mais c’était un bon début, les choses évoluaient, c’était touchant et ça donnait de l’espoir. Après quelques minutes de contact avec ma petite sœur, je m’en suis détachée un peu, pour pouvoir prendre son visage entre mes mains et sécher ses joues précédemment humides par ses larmes.

- Je vais faire des efforts, je te le promets. Puis, si je fais un truc de travers ou de mal, fait le moi savoir, que je ne reproduise pas les mêmes erreurs, tout le temps. D’accord ?

Je m’étais exprimé en la regardant avant de venir poser mes lèvres sur sa joue, pour lui offrir un baiser, chose que je n’avais plus fait depuis plusieurs années maintenant.

- On va avancer progressivement, mais promet moi que si tu es triste, que quelque chose ne va pas ou que tu as besoin de parler tu…Tu peux m’en parler, je ne veux pas…Je ne veux plus que tu restes seules avec tes peines, j’aimerais que tu les partages avec moi pour que je puisse t’aider dans les moments les moins agréables de ta vie. S’il te plait..
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