"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I've never wanted more, until I met you - Draven & Rose-Mary 2979874845 I've never wanted more, until I met you - Draven & Rose-Mary 1973890357
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I've never wanted more, until I met you - Draven & Rose-Mary

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() message posté Jeu 31 Juil 2014 - 22:36 par Invité


I've never wanted more, until I met you

Tes talons sur le carrelage glacé faisaient résonner un bruit assourdissant. En temps normal, tu n’aimais pas les porter, tu te faisais trop remarquer lorsque tu les avais aux pieds. Mais, aujourd’hui, tu en avais besoin. Il te fallait bien cela pour t’élever, pour prendre de l’assurance. C’est d’un pas assuré que tu te dirigeais vers la salle où l’avenir d’un homme se jouera en quelques heures. Dans cette salle, froide et dépourvu de vie, un homme allait être jugé et peut-être condamné. Même si cela ne te plaisait pas de mettre un homme derrière les barreaux, c’était ton boulot. Tu préférais souvent défendre d’innocente victime plutôt que les agresseurs présumés. Non seulement cela était bien plus simple, mais au moins tu ne laissais pas une ordure en liberté. C’était une affaire on ne peut plus banale qui t’avait été proposé il y a quelques temps. Pourtant, tu y avais accordé toute ton attention. Durant de heures, tu avais tout misé sur la prudence et avait appris par cœur les charges, les données, et tout ce qui était en lien avec ce client. Vigilance était le mot d’ordre. Tu ne supportais pas de perdre, alors aujourd’hui, tu comptais bien ressortir d’ici tête haute, une victoire de plus à ton tableau de score. Peu importe la personne qui allait assurer la défense du partie adverse, tu comptais l’écraser avec tes escarpins. Ici, c’est toi qui faisais la loi, ils allaient tous bien vite le comprendre. Au fils des années, tu avais pris de l’assurance, cela se voyait à ta manière de procéder. Tu avais tes habitudes, des manies que tu refusais de changer. Déjà, ta ponctualité en laissait sans voix. Tu n’étais jamais à l’heure, tu n’étais jamais en retard. Il t’arrivait d’arriver des heures avant la séance et d’attendre bêtement. En pensant, en réfléchissant. En essayant d’anticiper dans ton esprit toutes les questions qui te sont posées, et surtout celles que tu devras poser. Parce qu’il fallait parler. Beaucoup. Souvent. Il était impossible de gagner un procès en restant muet. Cela avait été un grand souci pour toi dans les premiers temps. La parole te manquait. Toi qui n’avais jamais été bien bavarde, tu te retrouvais face à un jury qui t’accordait une écoute complète. Tu devais les convaincre, trouver assez d’argument pour qu’ils soient de ton côté, et celui de ton client.

Aujourd’hui, tu étais arrivée simplement trente minutes en avance. Bien préparée, prête à les éblouir de ton professionnalisme. La règle d’or était de ne pas te laisser intimider. Cette salle était intimidante. Le jury sera intimidant. Le juge, le sera également. Alors tu devais garder ton calme, réfléchir avant de parler et surtout ne jamais te laisser dépasser. La clé était d’être sûre de toi, ne jamais douter de tes paroles. Sans attendre, avec une certaine grâce, tu t’assis sur le siège de bois en passant tes mains sur ta jupe pour la défroisser. Le tailleur, ton atout charme. La jupe ni trop courte, ni trop longue. Juste de quoi rester séduisante tout en étant professionnelle. Pour qu’on te prenne au sérieux, pour que tes mots aient un impact considérable. Tu espérais que le chemisier blanc faisait son effet aussi. Tes cheveux étaient attachés en un chignon strict, cela te donnait un air sévère qui te faisait parfois rire. Lorsque tu te voyais ainsi dans le miroir, tu repensais à la directrice de ton école primaire qui avait exactement le même air. Bien que ce ne soit qu’en façade dans ton cas. Le soir, en rentrant chez toi, tu déferais ce chignon, laissant tes cheveux bruns retomber sur tes épaules en une cascade parfaite, tu retirerais ce tailleur inconfortable et tu enfilerais un vieux pyjama informe.

Pour l’heure, tu n’avais plus qu’à attendre. Des personnes commençaient déjà à prendre place. Tu n’y faisais pas attention, beaucoup trop absorbée par ce que tu étais en train de lire. Ton dossier, une énième fois. Muni d’un surligneur, tu mettais en évidence sur tes fiches les points à ne surtout pas omettre. Tu te préparais, tu faisais ton discours dans ta tête, dans un silence complet. Ce document absorbé tellement ton attention que tu ne vis même pas ton client s’asseoir prêt de toi en te lançant un simple. « Tout ça, ça m’donne envie de vomir… » Relevant à peine les yeux de la copie, tu lui adressas un vif sourire pour lui signifier que ça allait. « Tout va bien se passer. » En prononçant cette phrase, tu n’y croyais déjà plus. Pas parce que tu n’étais pas prête. Pas parce que tu n’étais pas assez préparé. Simplement parce qu’en relevant les yeux, tu venais de voir le diable en personne. Lui. Un simple regard avait suffi à te faire perdre tout tes moyens. Tu sentis le sang te monter au visage, tes joues rosir et tes poings se crisper. Tu ne savais pas ce qu’il faisait là, mais tu ne voulais pas le voir. Tu aurais tant aimé avoir une issue de secours sous tes pieds. Un moyen de disparaitre en un clin d’œil.

En temps normal, tu allais toujours voir l’avocat du partie opposée pour lui serrer la main. Après tout, vous étiez dans le même bateau et c’était un confrère même si vous alliez lutter l’un contre l’autre pendant un bon moment par la suite. C’était pour toi une marque de respect. Mais aujourd’hui, tu ne te levas pas pour aller le voir. Les jambes croisées, les fesses enfoncées dans le siège, c’est comme si tu étais incapable de te mettre debout. Surement par peur que tes jambes ne te lâchent, qu’elles refusent de te porter. Rebaissant les yeux sur tes documents, tu fis mine de ne pas l’avoir vu en essayant de penser à autre chose. Il ne fallait pas que tu te laisses intimider, pas maintenant.

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() message posté Mer 6 Aoû 2014 - 15:59 par Invité

       « Je ne veux pas te faire du mal, j'en ai déjà assez fait comme ça. »
I've never wanted more, until I met you.

Les rayons du soleil tirèrent Draven de son profond sommeil. Ce dernier ouvra lentement ses paupières et resta allongé un bon moment à fixer le plafond de sa chambre. Pour une fois qu'il ne devait pas se débarrasser le plus tôt possible d'un coup d'un soir, il avait décidé de rester sur son lit un petit moment, jusqu'à ce qu'il se soit complètement réveillé en tout cas. C'était dur pour un flemmard comme lui de se lever, d'habitude le beau brun se serait rendormi, mais il ne pouvait se le permettre aujourd'hui. Le travail. Toujours le travail qui lui bouffe tout son temps et le fatigue au plus haut point. Dés qu'il a une affaire, il ne peut pas s'empêcher de faire des nuits blanches pour étudier le dossier de son client et se préparer avant le jour-j, le procès. Il aime bien son travail, mais il le déteste en même temps. Enfin bref, Draven était déjà un peu en retard, ainsi, il se leva enfin de son lit et se dirigea vers la salle de bain où il prit une bonne douche bien chaude pour se débarrasser de la fatigue qu'il avait accumulé dernièrement. Une fois que cela fut chose faite, il regagna sa chambre et ouvra son armoire, Il n'avait que des costards qui coûtent la peau des fesses à l'intérieur de celle-ci, et le beau brun est pire qu'une femme, il n'arrive jamais à décider de quoi porter, ainsi, il ferme les yeux et en prend un par hasard. Lorsqu'il avait ouvert ses paupières, il tenait avec ses mains une veste de costume bleu foncé, une chemise blanche et un pantalon d'un bleu encore plus foncé que sa veste. Il enfila le tout et une paire de chaussure marron. Comme à son habitude, il se regarda dans un miroir avec un sourire sur ses lèvres pendant un bon moment avant de se bouger enfin le derrière.

Cette fois, la cuisine était sa destination. Le beau brun porta avec lui son cartable et se dirigea ensuite vers sa cuisine. Je vous l'ai dit, c'est un putain de flemmard cet homme, en remarquant l'heure, et étant déjà assez fatigué comme ça, il avait décidé de se contenter d'un pain au chocolat qu'il avait trouvé sur sa table. Après l'avoir bien savouré, il quitta son loft et ferma la porte derrière lui à double tour. Le ciel était d'un bleu pur, aucun nuage à l'horizon, le soleil aveuglait ceux ou celles qui osaient le regarder, il faisait un peu froid mais rien de grave, cette journée s'annonçait déjà bien. Ainsi, Draven sauta à l'intérieur de sa voiture qu'il stationne toujours devant l'entrée de son bâtiment, c'est une simple Audi A5 blanche, cadeau que lui avait fait son père lorsqu'il était enfin devenu avocat et qu'il avait déménagé à London. Il mit le contact, les rugissements du moteur était un véritable plaisir pour les oreilles de Draven, celui-ci appuya sur le champignon pour se rendre à la court le plus tôt possible, il ne voulait vraiment pas être en retard, le jury aurait une mauvaise impression de lui et il fallait à tout prix éviter cela. Dieu merci, il n y avait pas beaucoup de circulation aujourd'hui, il avait donc pu arriver à la court à temps, même avec une légère avance de dix minutes. Il retrouva son client qui l'attendait à l'entrée, c'était une femme, dans ses quarantaine. Cette dernière était accusée de meurtre prémidité, la victime était un homme qui lui aussi est dans ses quarantaines. On l'avait retrouvé dans les lieux du crime la nuit de son décès, et vu qu'elle trompait son mari avec cet homme, bien évidemment, tout les doigts étaient pointés vers elle. Katherine Rosenberg était le nom du client de Draven. Après avoir entendu la nouvelle, son mari l'avait quitté, elle s'était donc retrouvée toute seule et Draven est son meilleur espoir. Bien entendu, il a confiance en elle, d'accord elle était coupable pour avoir trompé son mari, mais ce n'était pas le genre de femme qui tue quelqu’un, il pouvait affirmer cela avec certitude et il allait le prouver aujourd'hui.

" Bonjour ! Je suis désolé du retard.. Tu vas bien ? Tu es prête ? N'aie pas peur, ton innocence sera prouvée aujourd'hui, je te le promets."

Après l'avoir rassuré, ils étaient enfin prêts. Ainsi, ils marchèrent ensemble jusqu'à la salle où le verdict allait tombé un peu plus tard. C'est là que le coeur de Draven rata un battement, il était resté figé sur place, la bouche bée en voyant un visage qui lui était très familié. Après tout ce temps, il n'aurait jamais imaginé la recroiser ici. Rose-Mary. Elle était toujours aussi élégante, non, elle était devenue encore plus belle depuis. C'était bizarre pour lui, de la retrouver ici, cette situation était drôle, il ne put s'empêcher de rire intérieurement. Quoi qu'il en soit, il allait s'asseoir près de son client lorsqu'il réalisa qu'au fait, Rose-Mary était aujourd'hui son adversaire. Le client qui accusait le sien était assis près d'elle, il jeta au beau brun un regard menaçant, rempli de mépris. Miguel déposa son cartable sur la table et décida d'aller saluer l'autre partie. Il afficha et garda un sourire sur son visage et s'avança d'une démarche lente et assurée vers Rose-Mary.

" Rose ? Ça faisait longtemps. J'aurais jamais cru te retrouver un jour dans un tribunal. Bon ben, bonne chance, tu vas en avoir besoin !" Lui dit-il en lui tendant sa main pour lui serrer la sienne, enfin, il doutait qu'elle aurait envie de lui serrer la main après tout, mademoiselle Suarès le détestait sûrement toujours.
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() message posté Dim 10 Aoû 2014 - 13:24 par Invité


I've never wanted more, until I met you

Rose-Mary avait toutes les peines du monde à garder son sang-froid. Elle était à deux doigts de paniquer, de se mettre à faire de l’hyperventilation et de finir par laisser tomber le procès pour aller se réfugier dans sa chambre ; un pot de crème glacé à la main. Pendant un bon bout de temps, elle s’était convaincu qu’elle n’éprouvait plus rien pour Draven. Certes, ses sentiments s’étaient peu à peu volatilisés, mais elle n’était pas arrivée à oublier son sourire charmeur. C’est bien cela le souci avec l’amour, lorsqu’on pense avoir oublié une personne, elle revient toujours à la charge pour nous rappeler que quoi qu’il arrive, on ne pourra jamais la sortir de notre esprit. C’était une torture mentale à chaque fois qu’il lui arrivait de penser à lui. Elle aurait pu, comme 90% des femmes, aller se consoler dans les bras d’autres hommes. Mais non. Elle ne peut pas, car elle n’est pas comme ça. Ce n’est pas son genre de se vautrer dans les draps de parfaits inconnus. Alors elle a préféré attendre, attendre de trouver quelqu’un. Le prince charmant, celui dont on parle dans les contes de fée. Cet homme qui devra l’aimer, la chérir et surtout lui rester fidèle jusqu’à ce que la mort les sépare. Dans toutes les histoires pour enfant, les hommes étaient montrés comme des personnes parfaites, prêt à soulever des montagnes pour leur bien-aimée. Alors, où étaient-ils ? Ces hommes parfaits que l’on nous a promis durant toute notre enfance. Rose n’y avait jamais réellement cru, bien qu’en rencontrant Draven, sa vision de l’homme idéal avait considérablement changé. Beaucoup de ses copines lui avaient dit que ce n’était pas un homme pour elle, qu’elle allait forcément finir par en souffrir, mais elle n’avait pas voulu les écouter. Elle leur répétait qu’il était l’homme de sa vie, qu’elle en était certaine et que rien au monde ne pourrait changer cela. Elle aurait tant aimé ne pas se tromper, elle aurait tant voulu avoir raison. Malheureusement, rien ne dure. Même si c’est le côté éphémère des choses qui les rendent si passionnante, Rose aurait souhaité que cette histoire ne s’arrête jamais.

D’un côté, le voir lui faisait du bien. Il lui manquait, horriblement. Mais d’un autre côté, c’était comme un poignard planté en plein cœur, cela l’empêchait de respirer convenablement. Il était la cause de tous ses maux, et en le voyant arriver ainsi vers elle, elle comprit que cette journée n’allait pas être de tout repos. Un sourire étirait les lèvres de l’intéressé, elle aurait aimé lui mettre une gifle pour lui retirer ce sourire du visage. Il était heureux et cela même sans elle, alors que l’inverse était impossible. Au fond, elle aurait presque préféré qu’elle l’oubli. Certes cela aurait signifiait qu’elle n’avait certainement jamais compté à ses yeux, mais au moins il ne serait peut-être pas venu vers elle pour la saluer. « Rose ? Ca faisait longtemps. J'aurais jamais cru te retrouver un jour dans un tribunal. Bon ben, bonne chance, tu vas en avoir besoin ! » Une main tendu, il attendait certainement qu’elle lui serre. Deux options s’offraient alors à elle. Soit elle se levait et le saluer convenablement en essayant de cacher son malaise. Ou à l’inverse, elle restait assise et l’ignorait grossièrement pour qu’il comprenne qu’elle n’avait plus envie de lui adresser la parole. Cette dernière option n’avait rien de professionnel et elle devait rester dans l’optique qu’elle était tout de même au travail. Elle ne pouvait donc pas l’insulter de tous les noms. Cela serait très mal perçu. Se levant enfin, elle tira sur sa jupe qu’elle regretta aussitôt d’avoir mise. Elle se sentait gênait face à lui pour une raison qui lui échappait complètement. Tendant la main à son tour, Rose saisit la sienne avec un sourire forcé. On pouvait tout de même lire dans ses yeux toute la tristesse qui circulait dans son esprit. Elle était à la fois effondrée intérieurement et troublée par cette surprise. Mais tout cela se passait à l’intérieur, seul ses yeux pouvait trahir ce qu’elle ressentait. La sensation de sa peau contre la sienne lui procura un frisson, elle avait du mal à le cacher. Elle relâcha alors sa main brusquement, sans la moindre douceur. Elle essaya de se rattraper grâce à sa gentillesse légendaire. L’examinant avec soin, elle fit mine de ne plus se souvenir de son prénom et de réfléchir. Comme si elle l’avait oublié après tout ce temps, comme s’il n’était rien à ses yeux. Puis, elle fit semblant de se rappeler de son prénom et pris enfin la parole.

« Draven, ça fait plaisir de te revoir après tout ce temps. » Foutaise. Qu’il dégage. « Ça ne m’étonne pas de te voir sur une affaire pareille, l’infidélité ça te connait. T’es un maître dans ce domaine. » Trop tard, la bombe était larguée. Rose s’en voulu aussitôt, elle regretta amèrement ses paroles mais ne le montra pas. Elle se contenta de croiser les bras contre sa poitrine comme pour se protéger de ce qui pouvait bien suivre.

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