(✰) message posté Sam 5 Juil 2014 - 18:18 par Invité
Parce que dans l'ombre, il y a toujours une petite lumière qui nous guide.
Alors je courrais, courir à perdre raison, à perdre toute sensation. J’étais pris au piège de mes pensées, de mes larmes, de ma peine. Je ne pensais qu’à Charlie, j’étais obnubilé par la revoir. J’étouffais, j’étais mal, la dernière fois que j’avais ressentis autant de peine c’est quand Jason est mort, et la seule personne qui m’avais consolé c’était Charlie. Elle était ma lumière au fond du tunnel, et je ne voyais qu’elle, j’étais aveuglé par Charlie. Je connaissais le chemin par cœur, comme si j’avais toujours vécut ici. Il était minuit passé, et je voyais la lumière dans l’appartement, alors je me ruais sur celui-ci, grimpant quatre à quatre les marches, mon cœur brisé n’attendant que les bras de ma meilleure amie, de ma femme. J’ouvris la porte, et la vis au milieu du salon, elle semblait s’inquiété, après tout je ne lui avais pas donné de nouvelles. Je ressemblais à un chaton mouillé, j’étais trempé, frigorifié et surtout en larmes… Mon cœur était noyé dans la tristesse, et ça se voyait sur mon visage. Alors je jetais mes affaires au sol, et tombais à genoux face à Charlie. Je posais mon front sur son ventre, laissant mes larmes, ma peine sortir, n’ayant aucune honte de pleurer devant elle… Je pleurais un tout : Ma mère, Jason, Pobby, Charlie… J’étais mal en point, et je savais qu’il n’y avait que Charlie pour m’aider à surmonter tout ça… Je posais mon visage sur son ventre, entourant sa taille de mes mains… Mais j’avais mal aussi… Je regardais ma main gauche et je remarquais alors ma blessure. Le sang coulait, mes jointures étaient bleutées, j’avais probablement cassé deux ou trois doigts, mais la douleur était minime comparé à celle de mon cœur. J’avais la sensation d’avoir le cœur éclaté en mille morceaux. Ma mère avait créé le premier éclat en me quittant, puis Jason en me sauvant et maintenant Pobby en m’abandonnant. J’avais trahis Charlie en rencontrant Pobby, en ayant développé des sentiments forts pour une inconnue, j’avais trahis la seule personne qui a jamais m’avais rendu la vie. Alors oui, j’avais le droit de pleurer, j’avais le droit de craquer, mais Charlie ne se doutait de rien. Rien sur mon corps ne pouvait transparaitre d’une telle rencontre, je ne sentais que l’odeur de la pluie et la sueur. Ma course effrénée avait fait disparaitre toute trace de cette magnifique et terrifiante rencontre… Je ne parvenais pas à reprendre pied, la douleur était forte, et ma main commençait à me lancer. Je me posais alors sur mes pieds, levais mon visage vers Charlie, les larmes roulant sur mes joues, un sourire idiot sur mes lèvres. Elle était mon soleil en pleine nuit.
« - Désolé d’assister à ce spectacle. Tu as le droit de rire, je suis pitoyable et j’ai affreusement mal. »
lumos maxima
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(✰) message posté Ven 11 Juil 2014 - 15:35 par Invité
Parce que dans l'ombre, il y a toujours une petite lumière qui nous guide.Dyngan & Charlie
LIGHTS WILL GUIDE YOU HOME AND I WILL TRY TO FIX YOU
La pièce est sombre, tu as perdu le fil du temps, assise là sur le sofa dans le silence. Sombre et silencieux, ce n'est pas habituel. Tu tends la main afin d'allumer la lampe de chevet, installée sur une petite table à côté de toi. Tu l'allumes et tu tournes la tête vers l'horloge sur le mur en face de toi. Presque minuit. MINUIT. La panique s'empare de toi, tu le sens. Tu te lèves et te diriges vers la cuisine, où tu vois la table encore dressée –parce que tu n'y pensais plus et que tu ne pensais certainement pas qu'il était aussi tard. Tu y jettes un dernier coup d'œil avant d'atteindre ton téléphone sur le comptoir, tu vérifies, mais non aucun appel, textos ou quoi que ce soit qui te rassurerait. Tu regardes de nouveau l'heure, à peine une minute depuis le salon. Qu'est-ce que tu peux faire ? Appeler la police ? C'est ridicule, mais en même temps, c'est tellement inhabituel qu'il te laisse sans nouvelles, qu'il ne te prévienne même pas qu'il sera en retard pour dîner. Non, rien en cette soirée n'est habituel ou normal, compréhensible. Tu tentes de l'appeler, mais même chose que lors de ta tentative avant l'heure du dîner : aucune réponse. Tu dois te calmer, tu sais que rien ne sert d'angoisser. Il y a une bonne explication. Il va rentrer dans l'appartement d'une minute à l'autre et t'expliquer ce qu'il s'est passé. Parce qu'il aura une explication, valable, compréhensible, tout va bien.
Tu as décidé de t’installer de nouveau sur le sofa. Tu tentes de patienter en allumant la télé, pour te changer les idées noires qui commencent à s’emparer de ton esprit. Mais rien ne te convient, bien entendu, rien ne te calme. Rien ne peut te calmer, lui seul sait faire ça. Lui seul sait te rassurer, te calmer, te faire croire que tout va bien même quand ce n’est pas le cas. Le voir, le trouver, c’est ça dont tu as besoin à cet instant. Tu coupes la télé et te lèves, après être passé par la cuisine récupérer ton téléphone portable et tes clés, tu reviens dans le salon pour attraper ta veste et partir à sa recherche dans les rues de Londres. Tu te fiches qu’il pleuve, qu’il soit minuit, qu’il soit un grand garçon sachant se débrouiller. Il est ton fiancé, l’homme –non, la personne, que tu aimes le plus au monde, et tu décides d’être égoïste pour une fois et d’écouter tes besoins. Ton cœur et ta tête te hurlent de sortir, de le trouver. Et tu vas les écouter, parce que tu sais que tu en as besoin plus que tout au monde.
Tu es de dos à la porte alors que tu l'entends s'ouvrir. Tu te retournes. Il est là. Il est là, en un seul morceau. Trempé, mais il est là devant toi. Tu t'imagines bien que l'inquiétude ne s'efface pas de ton visage –ou de ton esprit- simplement parce qu'il se tient là, mais tu te sens soulagée. On t'enlève ce poids que tu as senti sur ton cœur toute la soirée.
Tu l'observes avec attention alors qu'il se débarrasse et abandonne quelques vêtements mouillés sur le sol. Tes yeux ne le quittent pas alors qu'il s'approche de toi, tombant à genoux et enlaçant ta taille alors que sa tête est pressée contre ton abdomen. Tu l'entends pleurer, tu as envie de le joindre. Tu ne supportes pas le voir souffrir, pleurer, c'est comme un automatisme, il souffre, tu souffres, il pleure, tu pleures. Mais quelque chose au fond de toi te dit que ce n'est pas ce dont il a besoin, au contraire. Ton moment d'égoïsme a déjà disparu, alors que tu caresses ses cheveux, essayant de calmer ses pleurs et de lui enlever sa peine. À peine quelques secondes, peut-être minute et il se relève, tu poses ta main sur son visage, souriant tendrement en réponse au sourire idiot qu'il porte. A peine quelques secondes, peut-être minute et il se relève, tu poses ta main sur son visage, souriant tendrement en réponse au sourire idiot qu’il porte.
Désolé d’assister à ce spectacle. Tu as le droit de rire, je suis pitoyable et j’ai affreusement mal.
Tu fermes les yeux un instant, il a mal. Tu n'as même pas remarqué sa main, tu penses que le mal vient du cœur. Et tu te demandes si tu arriveras jamais à effacer cette douleur, ce manque, cette tristesse de sa personne. Tu te demandes s'il arrivera un jour où son sourire sera vrai et toujours collé à ses lèvres. Tu rouvres les yeux avant de sourire de nouveau, d'accompagner ce sourire d'un petit rire. Il est là, tout va bien.
Depuis quand tu as besoin de t’excuser de pleurer devant moi ? Ça ne marche pas comme ça entre nous, on pourrait penser que tu le sais depuis le temps.
De nouveau, ta main passe dans ses cheveux et tu ris une nouvelle fois.
Mais je dois avouer que oui, tu as l'air un peu ridicule, trempé comme ça. Laisse-moi aller te chercher de quoi te sécher et tu m'expliqueras ce qu'il s'est passé, d'accord ?
(c) Bloody Storm
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(✰) message posté Mar 15 Juil 2014 - 18:47 par Invité
Parce que dans l'ombre, il y a toujours une petite lumière qui nous guide.
C’était étrange ce sentiment si tendre que j’avais pour Charlie. Elle était ma lumière dans l’ombre de ma vie, elle était mon unique repère, celle qui savait apaiser mon cœur meurtri… Avec elle, je parvenais à tout oublier… A oublier cette peine que m’avait infligée Pobby, mais aussi celle de Jason… C’était son idée j’en étais persuadé… Mais jamais Charlie ne devait le savoir… Non jamais, ça lui ferait bien trop de mal… Je plongeais mon regard dans les beaux yeux bleus de Charlie, tout en la dévorant du regard… Elle semblait aussi triste que moi, ça avait toujours été ainsi avec elle, sa sensibilité était telle qu’elle vivait avec moi chacun de mes malheurs, et ça m’avait toujours bouleversé. Je mourrais d’envie de l’embrasser, de la serrer contre moi, de respirer son odeur. Et pourtant quelque chose m’en empêchais… Je soupirais puis ravalais mes larmes, savourant sa main sur mon visage, mes yeux se fermant dans un automatisme. Elle avait tant de douceur à donner, que mon cœur eut un raté. Son rire me fit sourire simultanément, et je plongeais mon regard dans le sien… Je souriais en coin à sa phrase, elle avait tellement raison.
« - C’est vrai, je n’ai plus aucun secret pour toi, désormais. »
Je pris ma main contre moi, faisant un pauvre sourire, elle se mit à caresser mes cheveux puis à rire et je l’accompagnais légèrement, n’osant plus la regarder. Je lui déposais un baiser dans le cou, puis hochais la tête positivement à sa demande.
« - Merci de ton honnêteté Charlie. Oui je te laisse y aller, j’adore que tu prennes soin de moi. »
Puis elle aborda le sujet qui fâche « ce qui s’est passé ». J’allais lui mentir, je n’étais pas très fier mais je n’avais pas tellement le choix, je ne voulais lui faire du mal. Elle s’éclipsait dans la salle de bain, et moi pour l’aider, je retirais mon tee shirt, mon pantalon totalement trempé. Je me dirigeais dans la cuisine pour tout essorer, retirant au passage mes chaussures dans l’entrée. J’étais à moitié nu dans tout l’appartement mais qu’importe, Charlie avait vu bien plus… La douleur de mon poing était vive et j’eus l’instinct de mettre celui-ci dans le congélateur… Je gémissais de douleur, avant de soupirer de soulagement quand la douleur s’éclipsait… Je me regardais alors dans la glace et vit Jason… Qu’est-ce qu’il pouvait me manquer … Lui seul aurait su me dire quoi faire… Il avait été mon double, mon protecteur… Et sans lui je me sentais terriblement seul. Je baissais alors le regard sur le sol, entendant Charlie revenir. Je gardais ma main meurtris dans le congélateur en la regardant…
« - Oh tu sais aujourd’hui est un triste jour… Jason me manque affreusement. Puis tu connais mon cœur d’artichaut, dès qu’un truc ne va pas je pleure. »
Je lui fis un sourire banane, mais c’était la vérité. J’étais un homme qui n’avais aucune honte à pleurer et encore moi avec Charlie. Elle qui savait tout de moi.
lumos maxima
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(✰) message posté Jeu 17 Juil 2014 - 14:24 par Invité
C’est vrai, je n’ai plus aucun secret pour toi, désormais.
Charlie lui sourit, il n’avait vraiment aucun secret pour elle. C’était une condition qu’ils n’avaient jamais dites à haute voix, mais ça faisait partie de leur relation : aucun secret. Et ça marchait plutôt bien. Charlie savait bien, vue de l’extérieur, que leur relation paraissait trop belle pour être vraie. Oui, elle était belle, comme sortie d’un film ou d’un livre, mais elle était bien réelle. Elle n’en avait aucun doute, ils auraient leur fin heureuse après leurs tristes enfances et adolescences.
Après qu’il l’ait embrassée dans le cou, il accepta de la laisser s’éloigner quelques minutes.
Merci de ton honnêteté Charlie. Oui je te laisse y aller, j’adore que tu prennes soin de moi.
En réponse, il eut un clin d’œil. Bien qu’elle ne comprenne pas pourquoi il avait toujours ce besoin de la remercier, de lui dire combien il appréciait ce qu’elle faisait pour lui –et elle était parfaitement consciente qu’elle faisait la même chose- ou encore s’excuser de pleurer ou d’être dans un sale état devant elle. Ils prenaient soin l’un de l’autre, c’est bien comme ça que les choses fonctionnent quand on est en couple, non ?
Après lui avoir souri, elle s’éloigna pour aller chercher une serviette afin de le sécher, ne serait-ce que les cheveux, c’est à cause de cheveux mouillés et du froid qu’on tombe malade. Quand elle revint dans le salon, Dyngan n’y était plus, elle tourna sur elle-même pour le trouver dans la cuisine, de dos. Elle se dirigea vers lui alors qu’il répondait à sa dernière question avec un sourire.
Oh tu sais aujourd’hui est un triste jour… Jason me manque affreusement. Puis tu connais mon cœur d’artichaut, dès qu’un truc ne va pas je pleure.
Elle s’en voulait d’avoir posé cette question. Ce n’est pas qu’elle avait oublié le jour qu’il était, ni même Jason, mais jamais elle ne l’avait vu dans cet état. Et d’un autre côté, la perte d’un être cher ne mérite pas qu’on se mette dans cet état ? Si, bien sûr. Charlie le savait et le comprenait, elle comprenait la peine de l’homme, la détresse du frère. Elle se stoppa, hésitante, puis se remit en marche, laissant tomber l’idée de lui sourie en retour, un sourire ne changerait rien. Même venant d’elle.
Je suis désolée, je sais qu’il te manque et.. ?
Elle était à présent dans la cuisine, à quelques pas de lui et ça ne la frappa qu’à cet instant. Rien à voir avec le fait qu’il soit à moitié nu dans leurs cuisine, elle avait l’habitude de le voir comme ça et encore plus dénudé, non rien à voir. Dyngan avait la main dans le congélateur. Pourquoi il avait la main dans le congélateur ?
Dyngan ?! Qu’est-ce que tu fais ?
Charlie se précipita vers lui, posant la serviette sur le dos d’une chaise, avant d’aider son petit-ami à sortir la main du froid. Elle vit sa main gonflée et rouge, elle le touchait avec délicatesse : il était clair qu’il souffrait pour Jason, mais sa main ne lui faisait pas de bien, pas le moins du monde. Elle le regarda avec des yeux grands ouverts, surprise qu’il ait mit autant de temps pour lui dire. En vérité, il ne lui avait rien dit, et ça la mettait quelque peu en colère contre lui. Elle arqua les sourcils, posa ses mains sur les hanches et s’adressa à lui d’un air très sérieux.
J’attends que tu me dises ce qu’il s’est vraiment passé. Je ne plaisante pas. Maintenant.
(c) Bloody Storm
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(✰) message posté Ven 18 Juil 2014 - 14:48 par Invité
Parce que dans l'ombre, il y a toujours une petite lumière qui nous guide.
Le froid anesthésie tout. Le corps, le cœur, l’âme… J’étais gelé, je n’avais plus mal, et bon dieu que ça faisait du bien. Je ne pensais qu’à une chose : avoir une nuit au calme. Je n’avais pas entendu Charlie revenir, mais je savais d’avance qu’elle allait prendre soin de moi… Elle me parlait de Jason et je grimaçais, je n’aimais pas parler des morts, surtout de ma mère et de mon jumeau… Mais je n’aimais pas en faire un tabou non plus, ils comptaient tellement à mes yeux…
« - Et il compte tellement pour moi. Il était mon double, mon protecteur, et sa mort est tellement cruelle… Il a voulu me sauver et il en a payer de sa vie… La vie est une vraie garce. Je lui en veux tellement de me l’avoir pris… »
J’avais la larme à l’œil à présent, ce que je disais était d’une sincérité bouleversante… Jason était mon tout, mon jumeau depuis des années, et je n’avais jamais réellement fait le deuil de sa perte… Je me mordais la lèvre et regardais ailleurs, mes yeux menaçant de couler de nouveau… Durant tout ce temps j’avais parvenu à oublier Pobby et son râteau monstrueux… La peine de mon frère étant bien présente désormais… Puis j’entendis Charlie râler après moi… Oups. Je ne lui avais rien dit pour ma main… Elle allait probablement se mettre en colère contre moi. Elle s’approchait de moi, sortais ma main du congélateur et l’effleurais délicatement, regardant mes doigts rougis par la violence du coup… Elle reculait alors et me demandais des explications… Qu’est-ce que j’allais bien lui raconter concernant cela ? La vérité tout simplement… Je grimaçais lorsqu’elle y touchait puis remettais ma main dans le congélateur au moment de lui répondre…
« - J’ai cogné dans un mur plutôt que le coller dans la face d’un gars… Bonne action non ? »
Je fis un sourire gêné avant de rire comme un con… Non c’était une action pourris et probablement que je m’étais fracturé le petit doigt… La fracture du con hein ! Je me mordais la lèvre puis lui fis des yeux de merlan frits pour ne pas qu’elle me gronde… Après tout, je pouvais me faire pardonner de toutes les manières possibles…
« - Pardon de ne pas te l’avoir dit, ça m’étais sortis de la tête… Tu ne m’en veux pas hein ? »
Les yeux de chats marchaient beaucoup sur Charlie, et je le savais. Je comptais bien utiliser tous mes atouts et mes charmes pour qu’elle craque, qu’elle me cède, et surtout pour ne plus qu’on parle de ce qui s’était passé ce soir… J’avais envie de tout oublier, et de passer une agréable fin de soirée, où enfin on prendrait soin de moi et de mon cœur.
J’ai cogné dans un mur plutôt que le coller dans la face d’un gars… Bonne action non ?
Oui, c’était bien qu’il se soit contrôlé et qu’il n’ait pas frappé un type. Mais non, frapper dans un mur c’est pas forcément ce qu’il y a de mieux. Déjà, parce que le mur en ressortira toujours vainqueur. Charlie regarda la main, essayant d’évaluer au mieux les dégâts mais elle n’était pas médecin, elle n’y connaissait pas grand-chose. Elle alla jusqu’à l’évier et attrapa un torchon qu’elle mouilla avant de le plier et le mettre sur la main blessée de son homme.
Pardon de ne pas te l’avoir dit, ça m’étais sortis de la tête… Tu ne m’en veux pas hein ?
Elle releva la tête et les yeux, comment pouvait-elle lui en vouloir ? Il avait ce regard qu’il n’a que lorsqu’il la regarde elle, il a ce petit sourire en coin, cet air qui dit ‘je suis désolée, mais regarde avec ma tête d’ange comme je suis mignon’.
Tu aurais dû le dire dès que tu as passé la porte, si tu t’es cassé quelque chose c’est mauvais d’attendre.
Elle avait décidé de le faire mariner un peu, il le méritait. Après tout, elle s’était inquiétée toute la soirée, pour qu’à peine arrivé, il se mette à pleurer, la serrant contre lui comme si sa vie en dépendait. Mais, ce n’était pas grand-chose, enfin il était blessée de plusieurs manières, mais ne pas dire ‘salut chéri, j’ai cogné dans un mur, t’as passé une bonne journée ?’ c’était pas forcément une mauvaise chose. Et Charlie comprenait qu’il avait autre chose en tête que sa main.
Bien sûr que non, je ne t’en veux pas. Mais, on devrait peut-être t’amener aux urgences, histoire de s’assurer que tu ne t’es rien cassé.
Charlie détestait le voir en souffrance. Que ce soit celle du cœur, ou une douleur physique, c’est comme si c’était elle qui souffrait. C’est alors qu’elle repensait à ce qu’il avait dit plus tôt.
Et il compte tellement pour moi. Il était mon double, mon protecteur, et sa mort est tellement cruelle… Il a voulu me sauver et il en a payer de sa vie… La vie est une vraie garce. Je lui en veux tellement de me l’avoir pris…
Mais si tu préfères rester ici, je peux comprendre. Si tu veux parler de Jason, aussi, je suis là, tu le sais ?
Elle désigna le salon (le sofa, pour être précise) de la main, avec un sourire timide aux lèvres. Jamais elle ne le poussait à parler de son frère, il ne la poussait pas à parler de son père, de sa mère ou de sa tante et son oncle qui l’avait recueillis et élevé comme leur propre fille. Jamais ils ne se forcer à parler, et elle ne voulait pas qu’il pense que c’était ce qu’elle essayait de faire en cet instant. Tout ce qu’elle savait de Jason, c’est tout ce que Dyngan lui avait dit de lui-même. Au début, c’était souvent pas inadvertance, par hasard –au fil de petites remarques, pensées dites à haute voix, elle en avait appris pas mal. Et puis, un jour, au début de leur relation toujours, ils s’étaient décidés à tout se dire. Et chacun avait raconté son histoire à l’autre. Jamais elle n’avait compris ce qu’il y avait entre eux pour que parler de leurs plus grands secrets, leurs plus grandes blessures soit quelque chose de simple quand c’est juste entre eux. Dyngan n’avait pas d’explication non plus, mais ce qu’ils savaient, l’un comme l’autre, c’est que ça faisait du bien, ça libérait et que c’était ce qui faisait leur force.
(c) Bloody Storm
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(✰) message posté Mer 6 Aoû 2014 - 18:39 par Invité
Parce que dans l'ombre, il y a toujours une petite lumière qui nous guide.
Charlie avait ce don de m’attendrir de par son regard, mais aussi son sourire. Même en colère, elle était affreusement craquante, je fondais comme neige au soleil et lui cédait le moindre de ses désirs. Je me mordais la lèvre en la voyant en colère contre moi pour ma main, je savais très bien qu’elle allait me faire mijoter dans mon jus jusqu’à ce que je sois tout fripé, mais je savais aussi qu’elle allait vite me pardonner. Elle avait raison, ma main avait sale gueule et j’aurais mieux fait d’y aller tout de suite aux urgences, mais bon, je n’avais eu qu’une envie c’était de la voir elle. Je me mordais la lèvre, guettant un signe qui me dirait qu’elle flanchait, et elle le fit. Ses yeux se mirent à pétillé, comme si ma douleur physique, elle aussi la ressentait. Et qu’est-ce que c’était mignon. Elle avait tellement d’attention pour moi. Elle posait un torchon sur ma main, et je refermais du coude le congélateur. Puis je l’attrapais contre moi, pour un câlin plus que salutaire…
« - Merci Charlie, d’être là, sans cesse quand je fais défaut. Je suis désolé d’être rentré si tard, de ne pas t’avoir prévenu. Merci de prendre soin de moi. Mais tu as surement raison, il vaudrait mieux être raisonnable et aller aux urgences, sauf que… Je n’en ai aucune envie. »
Sur ce, je la pris dans mes bras comme une princesse, me défonçant un peu plus la main. Qu’importe, j’avais envie de passer une bonne fin de soirée, de t’oublier, de tout recommencer. Je me vautrais alors dans le canapé avec une Charlie dans mes bras, riant comme un gosse… J’allumais la télé, puis dévorais du regard ma Charlie, toujours à moitié nu dans la pièce. Roh ce n’est pas un drame, je suis chez moi après tout…
« - J’ai envie de passer une soirée pépère, dans mon canapé avec ma petite Charlie, à regarder un de tes films à l’eau de rose, en me goinfrant de chips ou de chocolat selon tes envies… Après je suis disposé à faire tout autre activité, c’est toi la reine de ma soirée, je te laisse décider... »
Je lui fis un franc sourire, puis m’approchais d’elle délicatement, je pris son visage dans mes mains, et sans réfléchir, je posais mes lèvres sur les siennes pour lui donner un long baiser. J’en mourrais d’envie, et je ne pensais à rien d’autre que mes envies et les siennes. J’étais bel et bien décidé à tout oublier ce soir, quitte même à me donner corps et âme à Charlie. Elle était celle qui m’avait sauvé la vie, celle à qui je devais tout. Elle était ma stabilité et à jamais, je lui serais reconnaissant.
lumos maxima
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(✰) message posté Sam 4 Oct 2014 - 16:39 par Invité
Merci Charlie, d’être là, sans cesse quand je fais défaut. Je suis désolé d’être rentré si tard, de ne pas t’avoir prévenu. Merci de prendre soin de moi. Mais tu as surement raison, il vaudrait mieux être raisonnable et aller aux urgences, sauf que… Je n’en ai aucune envie.
Charlie aurait aimé qu’il s’arrête sur le fait qu’elle ait raison. Elle n’aimait pas s’inquiétait pour lui, que se soit pour une raison physique ou juste parce qu’il semble contrarié.. mais elle s’inquiétait pour lui sans cesse depuis leur rencontre. Il était une âme brisée, la vie l’avait fait passé par trop d’épreuves trop tôt et même si son inquiétude ni changerait rien, elle espérait que l’amour qui motivait l’inquiétude aidait.
Quand il la prise dans ses bras, Charlie rigola, elle savait qu’il voulait lui prouvait par-là, qu’il allait bien malgré sa blessure. Elle le laissa faire cependant, les conduisant jusqu’au canapé où il s’installa, serrant toujours la jeune femme dans ses bras. Elle n’avait pas quitté son visage des yeux, comme pour essayer de déchiffrer ses pensées. Pas qu’elle pensait qu’il lui cachait quelque chose, mais elle aimait l’idée de percer le moindre ‘’secret’’ que son esprit pouvait essayer de lui cacher. Il alluma la télévision face à eux et elle ne donna que quelque secondes de son temps à l’écran, reportant très vite son regard sur son amoureux. Elle voulut dire quelque chose, mais il la devança.
J’ai envie de passer une soirée pépère, dans mon canapé avec ma petite Charlie, à regarder un de tes films à l’eau de rose, en me goinfrant de chips ou de chocolat selon tes envies… Après je suis disposé à faire tout autre activité, c’est toi la reine de ma soirée, je te laisse décider...
La proposition était tentante, ce n’était pas rare mais avant qu’il accepte de regarder un de ‘ses films à l’eau de rose’ comme il dit, il essayait toujours de marchander. Le passage sur les Chips ET chocolat lui donnait envie aussi, mais… Mais les mains de Dyngan prirent place sur chaque côté du visage de Charlie et il avança son visage, posant délicatement ses lèvres sur les siennes. Le baiser commença doucement, tendrement et puis comme tout d’un coup, il s’intensifia. L’échange devint passionné et Charlie ne demandait pas mieux, au contraire alors que Dyngan se laissait à lui ainsi qu’à Charlie un moment pour reprendre leurs souffles et surement l’occasion de lui dire ce qu’elle avait envie de faire, elle changea de position. Elle s’assit à califourchon sur lui, et passa une main dans ses cheveux, le dévorant du regard. Elle ferma les yeux, se pinça la lèvre inférieur et approcha de nouveau son visage du sien. Son baiser fut rapide, à peine elle avait effleuré les lèvres de son fiancé qu’elle s’éloigna et répéta son geste plusieurs fois. Elle joua ainsi une minute, peut-être deux avant de collé son front au sien, gardant les yeux fermés elle lui demanda : Je t’aime comme une dingue, tu le sais, ça ?
Elle ne doutait pas de son amour pour lui, ou du sien pour elle. Elle ne doutait pas d’eux, mais parfois, elle se demandait si elle savait vraiment ou si c’était juste une habitude. Une habitude de l’autre qui faisait qui leur laisser croire que c’était lui pour elle et elle pour lui, qu’ils étaient vraiment fait l’un pour l’autre. Et elle se détestait quand ce genre de pensées envahissait son esprit, mais elle ne pouvait pas lutter dans ces moments-là.