"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici shrinking universe. (cole) 2979874845 shrinking universe. (cole) 1973890357
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() message posté Mar 28 Mar 2017 - 18:49 par Invité
Les gouttes de peinture glissaient lentement contre la surface blanche du mur pour y raconter une nouvelle histoire. Maura, qui avait eu l'impression de passer tout son temps au commissariat, vu le contexte sombre dans lequel Londres était plongé, était déstabilisée de se retrouver aujourd'hui dans son appartement à ne rien pouvoir faire. Elle détestait le silence, être inactive, privée de sa seule source d'adrénaline. Elle tenait bon, pourtant, évitant la tentation de consulter son téléphone ou d'appeler directement ses collègues pour savoir si elle pouvait revenir aider. Elle avait troqué son uniforme pour enfiler une vieille paire de chaussures trouées, une salopette et elle s'occupait maintenant depuis deux longues heures à tracer des cercles de peinture carmin sur les murs de son salon. La dernière fois qu'elle avait jeté un coup d'œil à la petite horloge clignotante installée dans la cuisine, il était à peine six heures trente. L'heure à laquelle elle était remontée des sous-sols de l'immeuble, chargée de pots de peinture qu'elle avait un jour acheté et conservé dans le local qui lui servait de garage. Elle savait qu'une personne parfaitement censée, n'aurait jamais entrepris de repeindre les murs de son salon à une heure aussi matinale. Elle cogitait déjà depuis une heure, à tourner dans son lit, elle avait eu besoin de s'occuper l'esprit. Le ciel londonien encore sombre, se réveillerait bientôt lui aussi. Ses yeux suivirent avec application la peinture recouvrir une partie du mur, trempant quelques fois, le bout de son pinceau dans un gobelet en plastique rempli d'eau avant de recommencer les mêmes gestes. Les traits de peinture n'étaient pas nets, négligés, elle releva rapidement la tête pour remarquer les dégâts jonchés le sol de son salon et passa une main dans ses cheveux négligés. Laissant quelques traces de couleur carmin sur son front, dans ses mèches. Des traînées de peinture tachaient aussi le tapis du salon. L'art n'avait pas besoin d'être compris. Elle adorait la peinture, elle était plutôt douée en peinture, et Maura prenait toujours plaisir à glisser un pinceau entre ses doigts pour recouvrir des toiles de toutes les couleurs. Ce fut le miaulement chaleureux de son chat, étendu de tout son long sur le canapé qui la ramena brutalement à la réalité. L'animal, énorme, réclamait son petit déjeuner, miaulant, ronronnant autour de ses jambes avant de s'échouer sur le sol jusqu'à ce que Maura remplisse sa gamelle. Il était réglé comme du papier à musique. Les rayons du soleil glissait à travers le store du salon. Elle se tourna, se dirigeant jusqu'à la cuisine, pour y ouvrir quelques placards et trouver le paquet de croquettes. Désespérée de constater qu'il ne restait que quelques granulés au fond d'une boîte. Il lui fallut quelques minutes avant de voir Ronald, son chat, petite boule de poils énorme qui patientait comme un enfant attend Noël pour ouvrir ses cadeaux. Elle se débarrassa des dernières croquettes dans la gamelle, prenant la décision de partir faire des courses. Elle s'accorda quelques minutes de réflexion, savoir si l'épicerie, à cette heure-ci était déjà ouverte ou non. Rapidement, elle attachait ses cheveux en hauteur, un chignon négligé, retenu à l'aide d'un crayon, passa ses mains recouvertes de peinture sur sa salopette en jeans avant d'attraper sa liste de courses, son sac et ses clés. Elle fut surprise de découvrir la silhouette familière de son voisin, déjà sur le pallier de leur étage, en pleine conversation avec une femme. La nouvelle conquête de la semaine, sans aucun doute. Son regard olive glissa sur Cole, sans aucune gêne, de sa tête jusqu'à ses pieds, pour découvrir un nouveau survêt qu'elle n'avait jamais vu sur lui. Ses placards devaient en être remplis. Alors qu'elle prenait appui contre un mur, les bras croisés sous sa poitrine, Maura sourit plus largement pour admirer le spectacle que lui offrait Cole. Elle aurait pu en écrire tout un livre, d'anecdotes sur son voisin avec les femmes. Parce qu'elle ne s'en lassait jamais, d'observer le défilé de filles qui sortaient de l'appartement voisin presque tous les matins. Ce mec était un vrai goujat, en plus d'avoir les mains baladeuses, et elle se demandait encore, quel était son secret pour les faire toutes tomber sous son charme. Pourtant, il était le voisin dont elle était incapable de se passer. Elle se racla doucement la gorge pour attirer l'attention de Cole, lorsque l'inconnue finit par s'en aller. « Faut arrêter de les choisir si jeunes, ça devient gênant pour tout le monde. » Se dirigeant vers l'ascenseur, elle s'empresse d'appuyer sur le bouton d'appel pour le faire venir jusqu'à leur étage, le quatrième. Les conquêtes de Cole étaient devenues une source inépuisable de moquerie. « Tu la vires super tôt. Tu lui as offert le petit déjeuner ? Enfin je crois me souvenir que la dernière n'a même pas eu le droit de passer la nuit chez toi. Tu progresses. » Difficile de ne pas être au courant, la fille avait claqué la porte en partant. Ou peut-être que Maura inventait. Se souvenant d'un détail, elle sort une enveloppe de son sac pour la lui donner. « Tiens, c'est une lettre pour toi. Le facteur s'est trompé de boîte. »
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() message posté Mar 28 Mar 2017 - 20:46 par Invité
Cole repoussa les draps jusqu'au dessous de la ceinture, libérant son torse dénudé alors qu'il se tenait sur son coude pour observer la jolie demoiselle qui dormait dans son lit. Ce n'était qu'une conquête de plus, ce n'était pas le genre de type romantique et ayant pour volonté de se poser pour fonder une famille, c'était même tout l'inverse. Jugeant qu'il était grand temps que la belle blonde quitte son appartement, il arracha d'un coup sec les draps du lit pour la tirer de son sommeil. Aucune douceur dans ses gestes, le pire des goujats. Sans tarder il alla faire couler l'eau de la douche pour s'y glisser avant d'enfiler l'un de ses innombrables survêtements : une véritable collection qui logeait dans sa penderie et dont il était particulièrement fier, c'était parfaitement idiot de prendre plus soin de vêtements que de ses conquêtes mais c'était son mode de vie. Sans ménagement il entraîna sa conquête sur le pas de la porte, lui laissant à peine le temps d'enfiler sa veste avant de la congédier. Il n'avait pas que ça à faire de s'en occuper, pourquoi elle et pas les autres, hein ? Il ne voulait pas s'encombrer d'une femme, ça prenait trop de temps dans la salle de bain. Elle ne comprendrait certainement pas ses agissements, ne supporterait pas qu'il soit propriétaire d'un club de strip-tease et d'ailleurs il ne trouvait pas de réponse à sa fameuse question : pourquoi se contenterait-il d'une femme alors qu'il pouvait en avoir plusieurs ? sans réponse depuis des années. La voix de sa charmante voisine le tira de ses pensées « Faut arrêter de les choisir si jeunes, ça devient gênant pour tout le monde. », un sourire aux lèvres il haussa les sourcils dans un premier temps avant de reprendre la parole « Moi ça ne me gêne pas, elles raffolent de mon corps d'Apollon. » Cole, le plus gros vantard de la terre. Il s'empressa de rejoindre Maura près de la porte de l'ascenseur, souriant en l'entendant revenir à la charge au sujet de ses conquêtes. Elle était habituée depuis le temps de le voir au bras d'une femme différente tous les matins « Tu la vires super tôt. Tu lui as offert le petit déjeuner ? Enfin je crois me souvenir que la dernière n'a même pas eu le droit de passer la nuit chez toi. Tu progresses. », il haussa les épaules tout en poussant un soupir. Lui offrir le petit-déjeuner ? Et puis quoi encore, c'était pas l'hôtel cinq étoiles chez lui « Il restait des céréales que pour une personne, tant pis pour elle. » un rire s'échappa de sa gorge, qu'il était con parfois. Mais il se prenait pas la tête, du moins pas trop. La preuve en était qu'il supportait la présence de sa voisine et pas seulement parce qu'elle était plaisante à regarder, en principe les flics c'était pas franchement son délire, mais elle avait beau le menacer de l'arrêter elle ne l'avait jamais fait. Quoiqu'il ne dirait pas non à ce qu'elle lui mette les menottes, dans d'autres circonstances. « Tiens, c'est une lettre pour toi. Le facteur s'est trompé de boîte.   », Cole s'empara de ladite lettre sans pouvoir s'empêcher de faire une remarque « Si le facteur commence à confondre nos noms c'est peut-être un signe, tu devrais envisager de m'épouser. » et un sourire charmeur à l'appui. Observant le visage de sa voisine il remarqua les traces de peinture sur son front, si tôt le matin ? Pourquoi s'adonnait-elle à la peinture à une heure si matinale ? et où partait-elle comme ça avec de la peinture partout sur sa salopette ? Il attrapa le visage de sa voisine entre ses mains tout en tentant d'enlever la trace de peinture avec son pouce « Tu pourrais te laver avant de sortir, Belshaw. »
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() message posté Mer 29 Mar 2017 - 23:27 par Invité
L'avoir en face d'elle l'amusait toujours. Elle espérait toujours croiser Cole, dans l'ascenseur ou devant sa porte pour connaître ses dernières aventures, sans vraiment se l'avouer. « Moi ça ne me gêne pas, elles raffolent de mon corps d'Apollon. » Sa réponse avait été spontanée. Elle ne manqua pas de lever les yeux au ciel d'un air lassé, comme toujours. Maura était loin de s'intéresser à ce que les femmes pouvaient aimer chez son voisin, si c'était son humour, son argent, sa personnalité d'égocentrique, mais elle était presque certaine que sa galanterie ne rentrait pas dans la liste de leurs critères. « Ou alors elles sont désespérées. » Un fin sourire se dessina sur ses lèvres pendant quelques secondes alors que son regard se posait sur Cole, qu'elle toisait d'un air amusé. Elle était certaine qu'il adorait que toutes les femmes tombent à ses pieds ou qu'elle fasse mine de s'intéresser à lui, à chaque fois qu'ils se croisaient sur ce vieux palier du quatrième étage. « Il restait des céréales que pour une personne, tant pis pour elle. » Un rire s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle lui lançait une moue tout à fait compréhensive mais pourtant malhonnête. Les rares fois où elle était revenue à son appartement accompagnée d'un homme, Maura n'avait pas le souvenir de leur avoir proposé un bol de céréales le lendemain matin. Il y avait eu beaucoup d'amour dans sa vie, mais elle ne s'attachait plus aux hommes depuis longtemps, imposant volontairement une distance avec eux pour se consacrer à son travail. Elle cédait aux caprices de sa sœur ainée, parfois, et acceptait un rendez-vous, mais elle n'y mettait jamais tout son cœur. Elle se maudissait pour l'instant, d'être restée sur le palier pour discuter avec Cole, parce qu'avec lui, elle restait toujours jusqu'à avoir le dernier mot dans leurs joutes verbales. « Si le facteur commence à confondre nos noms c'est peut-être un signe, tu devrais envisager de m'épouser. » Le sourire aguicheur qu'il affichait ne l'étonnait même plus, c'était le même à chaque fois. Ce sourire de conquérant, qui rendait aussi ses yeux plus lumineux. Elle ricanait, sans se priver de lever les yeux au ciel. Sa tentative d'approche était étonnante, il savait la flatter et être totalement idiot, les deux en même temps. Elle ne s'était jamais imaginée avec une robe blanche, ni quel homme pourrait avoir envie de devenir son mari. Sûrement pas Cole Leary. Autant qu'elle n'espérait jamais devenir sa femme. « Tu pourrais te laver avant de sortir, Belshaw. » Ses yeux se posèrent à nouveau sur Cole, elle fut étonnée de le voir s'approcher alors qu'elle attendait l'ascenseur à une bonne distance. Elle ne pu s'empêcher d'être embêtée qu'il se tienne, tout à coup, si près d'elle. Un frisson remonta le long de son dos au contact de ses doigts sur sa peau, une décharge électrique dans ses muscles. Il initiait, à chaque fois, des rapprochements physiques auxquels Maura était incapable de se préparer. Il se tenait toujours trop proche, si bien qu'elle pouvait presque sentir son parfum masculin lui chatouiller les narines. Ça lui paraissait presque naturel de sentir ses doigts sur sa joue, l'habitude de ses mains baladeuses peut-être. Elle finit par relever ses yeux vers les siens, lui offrant son regard émeraude chargé d'agacement. Elle ne voyait pas bien l'intérêt de prendre une douche maintenant alors qu'elle était en plein milieu d'un atelier peinture. « Ta demande en mariage est tellement romantique, j'en ai le souffle coupé. » Elle se pinça les lèvres pour contenir un rire, tout en relevant les sourcils de manière suggestive. « Je pensais utiliser ta douche. Après tout, si je t'épouse, on peut envisager de partager nos biens. » Tapant du bout des doigts sur les mains de Cole pour qu'il se décale, elle recula d'un pas pour venir appuyer une nouvelle fois sur le bouton de l'ascenseur. Comme si, ce simplement geste d'impatience pourrait le faire venir plus vite. Glissant ses mains dans les immenses poches de sa salopette, elle reporta toute son attention sur son voisin. « Tu prends l'ascenseur ou tu attends avec moi juste pour profiter du plaisir de ma compagnie ? »
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() message posté Lun 10 Avr 2017 - 18:14 par Invité
Au fond il était persuadé que sa charmante voisine appréciait sa compagnie ; c'était l'occasion idéale pour discuter potins et elle était flic alors forcément les potins devaient bien l'intéresser, non ? Leur duo était pourtant bien étrange, un mafieux proxénète voisin avec une flic c'était quelque peu cocasse, mais Cole n'était pas le genre à se méfier d'elle, il savait qu'une fois derrière les barreaux sa gueule d'ange lui manquerait trop sur le palier - mais de ça il n'allait pas lui en parler, elle serait fichue de nier l'évidence et de le blesser dans son ego. « Ou alors elles sont désespérées. », ne pouvant s'empêcher de faire le pitre il posa sa main devant ses lèvres, un air faussement outré sur le visage, avant de lever les yeux au ciel « oh dis donc, je suis vexé. » il fronça les sourcils avant de reprendre d'une petite voix « moi qui suis si beau et si galant, je suis le gendre i-dé-al. » peut-être même qu'il pensait réellement ses paroles. Néanmoins Maura avait ce don particulier de le faire rire et d'illuminer le reste de sa journée, si il ne la croisait pas le matin alors les heures suivantes étaient bien différentes, il aimait leurs petites piques - et puis il aimait la regarder aussi, elle était quand même jolie; son plus gros défaut était certainement son métier - ce qui, cela dit, ne l'empêchait pas d'être le dragueur de service, flic ou non. « Ta demande en mariage est tellement romantique, j'en ai le souffle coupé. » Cole balaya sa remarque de la main ; le mariage était un concept complètement absurde à ses yeux, un jour marié et le lendemain divorcé, c'était tout ce qu'il en pensait. Maura serait certainement très charmante dans une robe blanche mais ce qui était encore plus charmant dans cette histoire, c'était lui-même. De toute manière il était bien trop égocentrique pour se marier, peut-être se passerait-il lui-même la bague au doigt, mais passer le restant de ses jours avec une femme ? jamais. Techniquement parlant ce n'était pas possible : il aimait être au milieu du lit, passait trois heures dans la salle de bain donc il était hors de question de la partager, il aimait commander des plats tout prêts, et puis qui voudrait d'un propriétaire de club de strip-tease comme mari ? La tentation de l'infidélité était bien trop grande, il ne voulait pas se contenter d'une seule femme. Et le harem inutile d'y penser, question éthique c'était le cadet de ses soucis mais autant de femmes ça lui reviendrait trop cher. « Vous êtes toutes pareilles les femmes, de vraies princesses. » un sourire faussement angélique s'était ancré sur ses lèvres « mais je te signale qu'avant d'être une princesse, Cendrillon elle faisait le ménage alors si tu veux bien y'a ma cuisine a nettoyer. », une tête à claque doublé d'un vrai macho, Cole Leary dans toute sa splendeur. Il ne pouvait pas s'empêcher de placer une remarque déplacée, de se comporter comme le pire des goujats, objectivement il était loin d'être le mari et genre idéal, contrairement à ce qu'il pouvait bien affirmer - ou peut-être n'avait-il tout simplement pas encore trouvé sa perle rare. « Je pensais utiliser ta douche. Après tout, si je t'épouse, on peut envisager de partager nos biens. » un léger rire s'échappa de sa gorge tandis qu'il secouait positivement la tête, visiblement très intéressé par la proposition « et histoire de faire des économies on peux prendre une douche ensemble, baby. » il appuya son énième remarque déplacée par un clin d’œil suggestif. Parfois il avait conscience de son caractère lourdingue, seulement parfois, la plupart du temps il se trouvait à mourir de rire, mais dans ces moments là il se demandait comment Maura faisait pour ne pas lui décoller une claque sur la joue, histoire de lui remettre les idées en place. « Tu prends l'ascenseur ou tu attends avec moi juste pour profiter du plaisir de ma compagnie ?. » il haussa les épaules avant de s'avancer vers l'ascenseur aux côtés de sa charmante voisine « maintenant que nous sommes mariés il est de mon devoir d'escorter ma charmante épouse dans l'ascenseur, n'est-ce pas mon petit sucre d'orge ? »
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() message posté Sam 15 Avr 2017 - 18:28 par Invité
Elle n'avait rien d'une princesse, Maura, ni la beauté, ni le cœur à croire au prince charmant. Il y avait toujours eu beaucoup d'amour dans sa vie, mais aucune histoire de contes de fées. Cole se trompait, elle n'était pas Cendrillon. C'était sa sœur, la vraie princesse de la famille, sur laquelle les bonnes fées s'étaient penchées le jour de sa naissance. Elle donna un coup d'œil sur l'étendue des dégâts sur ses mains recouvertes de peinture. Une princesse n'aurait jamais eu les mains sales, ni de la peinture dans les cheveux. Son regard glissa sur le visage de Cole et elle haussa les épaules, à peine touchée par ses remarques. Elle appuya à nouveau sur le bouton de l'ascenseur, les sourcils toujours froncés, le sourire au bord de ses lèvres roses, fixant son voisin avec une lueur amusée au fond de ses pupilles. Il avait l'allure d'un crapaud et les réactions romantiques d'un caillou. Elle soupira, exaspérée par la façon qu'il avait de considérer les femmes, comme des objets prédestinés à assouvir ses désirs et ses caprices. Il avait toujours ce petit sourire de con ancré sur ses lèvres, comme si il se levait le matin en se disant qu'il devait emmerder le monde. Ses doigts dessinèrent le contour du bouton qui servait à appeler l'ascenseur. Celui-ci n'arrivait toujours pas. Elle plissa les paupières dans une moue profondément agacée, comme elle le faisait bien trop souvent en présence de Cole. « T'as deux mains, un cerveau, des jambes, tu devrais pouvoir t'en sortir tout seul pour faire le ménage. Courage. » Elle sourit, laissant sa main en suspens contre le mur avant de venir tapoter l'épaule de Cole, comme un geste de compassion. « Enfin j'ai encore des doutes pour le cerveau. » Ses mains retombèrent le long de ses hanches avant de les enfoncer dans les immenses poches de sa salopette, prenant appui contre le mur. Elle laissa ses pupilles rouler pendant quelques secondes sur la silhouette de Cole et souffla d'exaspération lorsqu'il l'invita à prendre une douche avec lui. Il avait tous les critères physiques pour lui plaire, mais il suffisait qu'il commence à parler pour l'ennuyer profondément. Elle avait vu trop de femmes défiler dans son appartement, elle le connaissait bien, ce dragueur. Elle se moquait, il l'ennuyait, mais la vérité était telle que Maura n'aurait jamais aimé qu'il change d'appartement. Il comblait le vide qu'elle éprouvait à vivre seule de l'autre côté du palier, il balayait le silence avec son humour et ses blagues totalement déplacées. Ses habitudes s'étaient étrangement mêlées aux siennes, ils se croisaient toujours dans l'ascenseur, aux boîtes aux lettres, il venait frapper à sa porte pour des raisons idiotes et elle aussi. Maura l'avait toujours su, comme une évidence, quelques années plus tôt, lorsqu'elle l'avait vu à travers le judas de sa porte, que Cole ne serait jamais un simple voisin auquel elle dirait bonjour seulement par politesse. Elle sortait à la même heure, tous les jours et tous les jours, à la même heure, ils se retrouvaient dans l'ascenseur. C'était à peine si elle s'en rendait compte, c'était un réflexe, maintenant, elle ressentait forcément le besoin de voir Cole avant de commencer ses journées. « Oh hé, Charming, je t'arrête direct, j'ai pas encore accepté ta demande en mariage. » Charming, et pourtant, il n'avait rien d'un prince. Elle fronça les sourcils, une moue dégoutée étira ses traits à l'idée qu'il la surnomme de sucre d'orge. C'était niais. Les portes de l'ascenseur finirent par s'ouvrir, esquissant un pas, elle s'arrêta soudainement. « Même pas en rêve. Tu passes le premier, j'ai pas confiance. » Elle n'avait aucune envie qu'il ait encore les mains baladeuses ou qu'il en profite pour la reluquer si elle rentrait la première. Elle le fixa, de ses yeux pétillants, un sourire amusée au coin des lèvres avant de venir se placer à côté de lui. « Comme t'es d'humeur galant avec ta femme, tu diras pas non pour m'accompagner chercher des pots de peinture, pas vrai ? Faut quelqu'un pour les porter. »
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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 13:38 par Invité
Il avait parfaitement conscience d'être un parfait petit con mais il s'aimait comme il était, c'était déjà ça de prit ; au diable ce que les autres pensaient de lui, il attisait les jalousies au volant de sa voiture de sport et c'était déjà suffisant pour lui coller un immense sourire triomphant sur le visage. Il savait également qu'il ne faisait pas toujours preuve de délicatesse envers les femmes, en témoignait toutes celles qui franchissaient le pas de sa porte en s'imaginant vivre une parfaite histoire d'amour alors qu'elles n'avaient le droit qu'à une nuit écourtée si il était de mauvaise humeur. Mais tout cela faisait parti de son détestable caractère, il savait se montrer délicat et attentionné parfois, mais la plupart du temps il était désinvolte et tête à claques, comme si il se moquait bien de ce que la vie pouvait lui offrir de pire. Un sourire au coin des lèvres, il observait le visage de sa voisine, un visage coloré par la peinture mais toujours aussi agréable à regarder, il savait qu'il ne parviendrait jamais à la mettre dans son lit celle-là, elle était respectable et pas franchement du genre à montrer ses seins au premier venu, il la respectait bien plus qu'il ne voulait le montrer. « T'as deux mains, un cerveau, des jambes, tu devrais pouvoir t'en sortir tout seul pour faire le ménage. Courage. » , sauf qu'il n'était pas franchement habile de ses deux mains à part peut-être pour rouler des joints et encore alors le ménage c'était pas vraiment sa tasse de thé. Maura ne lui laissa cependant pas le temps de répliquer qu'elle lui lançait déjà une pique « Enfin j'ai encore des doutes pour le cerveau.   » Un soupir d'exaspération s'échappa des lèvres de Cole alors qu'il levait les yeux au ciel, c'était trop facile comme remarque il en était presque déçu de la répartie de son interlocutrice. Mais la perche qu'elle lui tendait était bien trop grande pour qu'il ne prenne pas la peine de la saisir, elle lui offrait une nouvelle fois l'opportunité de se comporter comme le parfait goujat  « je t'assure que j'ai un cerveau. » le sourire malicieux qui étirait ses lèvres en disait déjà long sur la suite de sa phrase  « la jolie blonde qui est sorti de mon appart pourra en témoigner. » et voilà, la délicatesse de Cole dans toute sa splendeur. Il ne pouvait pas s'empêcher de mettre sa connerie en avant, mais il n'avait pas tout à fait tord cela dit : il réfléchissait bien plus avec son entrejambe qu'avec son véritable cerveau. Maura devait avoir l'habitude de son comportement agaçant depuis le temps qu'il avait emménagé sur le palier d'en face ; dès les premiers instants il avait découvert la joie que lui procurait le fait de toujours taquiner sa nouvelle voisine, il avait prit l'habitude de la croiser tous les matins, de prendre l'ascenseur avec elle, il était heureux lorsqu'elle lui lançait des piques, ça le changeait de toutes les demoiselles qui finissaient dans son lit en un claquement de doigt, Maura elle lui tenait tête et il appréciait leurs joutes verbales. « Oh hé, Charming, je t'arrête direct, j'ai pas encore accepté ta demande en mariage. » il arqua un sourcil en fixant sa voisine, charming ? mais ça lui allait vraiment à ravir ce surnom, il l'approuvait totalement « non mais je te laisse pas le choix, mon petit sucre d'orge. » et c'était parti, elle allait se le traîner pendant des semaines voire des mois ce surnom. Tous les matins il se ferait un plaisir de l'appeler de cette manière pour la saluer, même devant les autres voisins, quitte à faire croire qu'il avait enfin réussit à lui mettre le grappin dessus. Après avoir appuyé sur le bouton de l'ascenseur un peu trop souvent au goût de Cole, ce dernier s'était enfin arrêté devant eux pour les laisser entrer et, de nouveau, un soupir s'échappa des lèvres de Cole lorsque sa voisine s'arrêta brusquement « Même pas en rêve. Tu passes le premier, j'ai pas confiance. » une moue amusée sur le visage, il s'avança dans l'ascenseur avant de jeter un coup d'oeil à Maura par dessus son épaule « oh c'est bon hein, je les ai déjà vu un million de fois tes jolies fesses, Belshaw. » Parce qu'après tout il n'allait pas s'en priver, comme tout homme qui se respecte il n'allait pas dire non à zyeuter une paire de fesses, non ? bon il n'était pas comme tous les autres hommes, peut-être que tous ne se comportaient pas de cette manière mais venant de Cole c'était un geste tout à fait anodin. Il se cola contre le mur de l'ascenseur avant de redescendre son regard sur le visage de Maura « Comme t'es d'humeur galant avec ta femme, tu diras pas non pour m'accompagner chercher des pots de peinture, pas vrai ? Faut quelqu'un pour les porter.   » Elle allait le rendre chèvre mais pouvait-il vraiment refuser de lui venir en aide ? elle était quand même sa voisine préférée, il lui devait bien ça. « donc moi je dois porter tes pots de peinture mais toi tu ne veux pas nettoyer ma cuisine ? » une moue boudeuse s'était installée sur son visage « j'espère au moins que tu vas m'inviter à dîner. » 
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() message posté Lun 5 Juin 2017 - 15:35 par Invité
Il la taquinait sans cesse, de ses sourires en coin, de ses regards un peu trop long sur ses formes, des mots qui glissaient entre ses lèvres. Il n'avait aucun filtre, Cole, aucune limite, ni dans ses paroles, ni dans ses actions et c'est ce qui lui plaisait, à Maura, sans qu'elle ne se l'avoue vraiment. Il l'ennuyait, il l'amusait aussi, la plupart du temps, lorsqu'ils se retrouvaient au détour des boîtes aux lettres ou sur le pallier pour voir les têtes de ses dernières conquêtes ou tout simplement parce qu'elle avait envie de voir l'ébauche d'un sourire courber ses lèvres. Elle avait souvent envie de le voir, passer devant sa porte pour guetter le moindre bruit, y déceler un mouvement, sa présence de l'autre côté de la porte, espérer croiser sa tête avant de partir au travail. Si elle ne le croisait pas le matin, alors ses journées avaient un goût différent, plus amer, incomplet, les heures suivantes devenaient longues durant lesquelles Maura se demandait ce qu'il pouvait bien faire lorsqu'ils n'étaient pas ensemble. Elle avait pris cette habitude de le croiser, de lui lancer quelques piques pour le remettre à sa place et ainsi lui faire comprendre qu'elle était loin d'être comme les autres femmes. « M'appelle pas comme ça. C'est un motif de divorce ce que tu fais. » Elle plissa les paupières dans une moue taquine, posant ses pieds à la suite des siens dans une démarche fluette pour rentrer dans l'ascenseur. Un léger rose vint souligner ses joues et elle recula d'un pas pour s'adosser contre la paroi, l'empêchant ainsi de la reluquer. Il prenait sans doute un malin plaisir à la mettre mal à l'aise et elle baissa la tête, calant une mèche blonde derrière son oreille pour s'occuper. « oh c'est bon hein, je les ai déjà vu un million de fois tes jolies fesses, Belshaw. » Sa voix raisonna contre les murs, rebondissant sur les portes refermées. « Il faut garder une part de mystère dans un couple pourtant. » Elle soupira, faussement agacée, consciente qu'elle avait fini par s'habituer au regard un peu trop insistant de son voisin, peu importe qu'elle prétende le contraire et continue de tout nier en bloc. Il exhalait de Cole une aura magnifique de liberté et d'insouciante qu'elle aurait aimé toucher du bout de ses doigts, en cueillir un morceau dans le creux de sa main pour y goûter. Elle se pinçait les lèvres d'un air embêté, mais la vérité était telle que la compagnie de Cole illuminait son quotidien. Ils ne vivaient pas ensemble, mais il n'avait presque aucun secret pour elle. « donc moi je dois porter tes pots de peinture mais toi tu ne veux pas nettoyer ma cuisine ? » Exactement. Elle hocha la tête avec entrain. Ses prunelles se posèrent sur son minois boudeur et enfantin. Elle adorait le voir bouder. Son doigt se pressa sur le bouton du hall de l'immeuble, comme une évidence, tandis qu'elle hochait la tête d'un air satisfait. Il ne lui disait jamais non alors qu'elle repoussait sans cesse ses avances ou ne lui portait aucun véritable intérêt. Elle recula le visage, comme pour mieux le regarder à l'instant où ses mots frôlèrent ses tempes. Un dîner. Il n'était pas le seul voisin avec lequel elle parlait régulièrement et avec qui elle avait pris le temps de faire connaissance, mais il était le premier à vouloir partager un dîner en sa compagnie. « Deal. Mais pour un dîner, tu peux au moins m'aider à peindre les murs aussi ? » souffla-t-elle en redressant la tête, son visage apparu derrière ses cils. Sa proposition était étonnante et elle réfléchissait à ce que pouvait bien contenir son frigo à cet instant précis. Il donnait envie de passer du temps avec lui, autant qu'elle se méfiait de ses intentions. « Mais c'est pas un rancard, on est d'accord ? » Elle tendit sa main dans sa direction pour sceller leur accord. « J'espère que tes femmes ne m'en voudront pas de te kidnapper une soirée. »
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() message posté Lun 26 Juin 2017 - 13:55 par Invité
Ils étaient un autre univers à eux deux, les piques qu'elle lui lançait à longueur de journée glissaient sur lui sans même le toucher parce qu'au fond il savait qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait, Cole était confiant, beaucoup trop confiant la plupart du temps, il se surestimait beaucoup trop, mais il était persuadé d'avoir raison à ce sujet. Si il venait à disparaître, à déménager, il savait qu'il laisserait un immense vide dans le cœur de sa voisine qui ne voulait pas s'avouer à elle-même qu'elle l'appréciait et aucun nouvel arrivant sur ce palier ne pourrait résoudre le problème du vide béant. Un sourire glissa sur ses lèvres alors qu'il observait le délicat visage de son interlocutrice, il avait de la chance de l'avoir comme voisine, il préférait grandement une jolie blonde plutôt qu'une personne âgée accompagnée de son fidèle chihuahua grincheux. Même si parfois Maura se comportait comme ledit chihuahua grincheux. « M'appelle pas comme ça. C'est un motif de divorce ce que tu fais.   » il leva les yeux au ciel quelques secondes, elle devait certainement avoir conscience qu'il allait justement l'appeler comme ça juste pour l'emmerder, parce qu'il aimait faire chier le monde Cole, que c'était son occupation principale et son plaisir quotidien mais toujours de manière amusante, jamais avec une once de méchanceté ou de pensées désagréables derrière la tête « je prends note. » il marqua une pause avant de poser son regard sur elle « mon petit sucre d'orge. » son rire se répercuta sur les parois de l'ascenseur, Cole était un clown en plus d'un sacré imbécile, un parfait crétin. Il savait retrouver son sérieux quand certaines situations l'exigeait mais jamais longtemps, parce qu'il n'avait pas envie d'être sérieux, de tirer la gueule, tout ce qu'il cherchait à faire c'était profiter des plaisirs de la vie parce qu'en tant que mafieux il savait que la sienne pouvait prendre fin au détour d'une rue, c'était le risque du métier. «  Il faut garder une part de mystère dans un couple pourtant. » mais il perdait pas le nord le Cole, si les fesses de la jeune femme n'avaient certainement plus aucun secret pour lui, certaines autres parties de son corps en avaient par contre beaucoup plus « t'en fais pas pour ça, la part de mystère elle existe toujours, à force de voir tes fesses je peux même pas profiter de tes boobs, Belshaw. » il fronça les sourcils « franchement, t'abuses. Tu pourrais venir chercher ton courrier topless. » il abusait clairement de la patience de la jolie blonde. Mais elle était incroyablement jolie Maura, avec sa délicate chevelure blonde qui retombait sur sa nuque, sa peau qui lui paraissait si douce, sans doute avait-elle de nombreux hommes à ses pieds. Et elle avait son caractère indomptable qui l'intriguait autant qu'il l'intéressait, parce qu'il avait pas l'habitude que les femmes lui résistent, Cole, d'habitude elles finissaient dans son lit sans même être bourrées, mais avec Maura c'était différent et malgré les blagues salaces, le regards en coin et les remarques déplacées, il la respectait sa jolie voisine. Mais tout était relatif, il ne dirait pas non à la voir se lover dans ses draps, quand même. « Deal. Mais pour un dîner, tu peux au moins m'aider à peindre les murs aussi ? » il croisa les bras faisant mine de réfléchir à sa proposition, ce n'était pas cher payé de l'aider à peindre les murs pour profiter de sa compagnie, il n'avait jamais dîné avec elle. Ils se croisaient tous les matins, se lançaient des piques, se taquinaient mais jamais ils n'avaient évoqué l'éventualité de dîner avec ensemble. « Je prends. Mais j'te préviens je suis plus Picasso que Monet, moi. » parce qu'il avait quand même un peu de culture le Cole, malgré la drogue qui lui endormait un peu trop le cerveau et son air idiot, il était pas aussi con qu'il pouvait bien le laisser paraître. « Mais c'est pas un rancard, on est d'accord ? » il attrapa la main qu'elle tendait en sa direction « les couples mariés n'ont plus besoin de rencard. » il appuya sa remarque d'un clin d’œil provocateur « J'espère que tes femmes ne m'en voudront pas de te kidnapper une soirée. » de nouveau son rire s'échappa de sa gorge « oh si, elles vont t'attendre devant l'immeuble avec des battes de baseball pour se venger. »
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() message posté Dim 2 Juil 2017 - 23:48 par Invité
Elle agissait souvent sans réfléchir lorsqu'il était question de lui. Charming. Elle aimait l'embêter, se poser là, contre l'encadrement de la porte et regarder le défilé de conquêtes qui passait le paillasson de Cole pour s'engouffrer dans la chaleur de son appartement avant de repartir quelques heures plus tard, les joues rouges, les cheveux emmêlés et un sourire profondément stupide au coin des lèvres ou le regard furieux, pour certaines. Elle ne les comprenait pas ces femmes, pas même Cole. Elle avait trop vécu, Maura, trop enduré, pour oser avoir un tel mode de vie. Elle se réveillait souvent en se disant que cela devrait changer, qu'elle devait recommencer à vivre, mais elle n'en voyait pas l'intérêt. Elle n'était pas du genre à essayer d'attirer l'attention comme son voisin aimait faire. À la limite, Maura préférait presque disparaître, se faire toute petite, se plonger dans la paperasse du commissariat ou une enquête particulièrement difficile. Mais Cole, avec son air de crétin, lui rappelait toujours, que la vie ne s'arrêtait pas au commissariat, qu'il y avait beaucoup plus à vivre dehors. Elle canalisait son agacement lorsqu'il lui donnait des surnoms débiles et elle faisait mine de ne pas s'intéresser à lui mais Maura serait sans doute vexée si il décidait, un jour, de partir sans prendre le temps de la prévenir. « t'en fais pas pour ça, la part de mystère elle existe toujours, à force de voir tes fesses je peux même pas profiter de tes boobs, Belshaw. » Son sourire se dissipa, une moue crispée étira ses traits et elle croisa les bras sur sa poitrine pour la dissimuler au regard insistant de Cole. « franchement, t'abuses. Tu pourrais venir chercher ton courrier topless. » Elle s'empressa de secouer la tête, laissant échapper un rire d'entre ses lèvres, mélangé à un râle agacé. « Un autre jour. » souffla-t-elle en croisant son regard. Elle les connaissait toutes, ses phrases de dragueurs et ses remarques salaces. Et l'idée de dîner avec lui, – de se retrouver dans son appartement plutôt que sur le palier qui accueillait toutes leurs rencontres, – la perturbait. Elle perdait ses mots, sans vraiment en avoir conscience, laissant Cole mener la conversation, l'impressionner à coup de Monet et de Picasso. Elle releva un sourcil, surprise qu'il arrive à citer deux peintres sans que personne n'ait à lui souffler la réponse. « Tu m'impressionnes, tu connais autre chose que les mensurations des femmes. » Elle tourna son visage vers le sien, puis elle sourit de nouveau. Se moquer de lui, elle savait si bien le faire, c'en était parfois trop simple. Elle aurait pu s'arrêter là, attendre que l'ascenseur finisse sa course en quelques secondes et une fois dans le hall, ils s'éloigneraient chacun d'un côté. Elle se pinça les lèvres lorsque sa main glissa dans la sienne, alors qu'il lui souriait de ce sourire en coin bien particulier que seul Cole avait le secret. Il semblait toujours en dire plus en un seul regard ou lorsque son rire grave raisonnait jusqu'à ses tempes. « les couples mariés n'ont plus besoin de rencard. » Elle souffla bruyamment sans prendre la peine de retirer sa main. « Peut-être que si. » Elle songea quelques secondes à ce que serait la vie mariée à un homme comme Cole. Drôle, compliquée, hors norme. Sans aucun doute qu'il prendrait sa femme pour acquise et arrêterait de la séduire au fil des années pour retourner dans le lit de ses maitresses. Loin de là, l'idée que elle, Maura, s'imaginait du mariage. Ils étaient trop opposés l'un à l'autre, elle le savait. Elle fit un pas timide dans la direction de Cole, incapable de s'intéresser au ralentissement de l'ascenseur. Elle ne prêtait aucune attention au grincement étrange sous ses pieds, sa main libre se refermant avec douceur autour du poignet de Cole. « C'est tout ce qui t'intéresse, pas vrai ? Les fesses et les seins d'une fille. Je dois être la seule avec laquelle tu échanges plus de trois mots, non ? » Les conquêtes de son voisin pouvaient bien l'attendre avec des battes de baseball à la sortie de l'immeuble, Maura n'avait pas réellement l'intention de le garder plus longtemps qu'un dîner. Un sourire courba ses lèvres, priant intérieurement pour que leur échange s'arrête plus vite et qu'elle retourne à sa peinture. « De toute façon, si tu étais réellement mon mari, tu n'aurais même pas envie de ces autres femmes. »
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() message posté Sam 15 Juil 2017 - 17:10 par Invité
Il taquinait souvent Maura comme il la regardait du coin de l'oeil mais jamais tout cela n'irait plus loin, il éprouvait une forme de respect pour elle qui n'existait pas forcément auprès des autres femmes ; sans compter qu'elle était flic et qu'il ne voyait pas finir ses jours avec un agent des forces de l'ordre comme épouse, ça faisait plutôt mauvais genre pour le fils d'une des familles les plus influentes de la mafia irlandaise. Leur relation de voisins de pallier était suffisante pour illuminer ses journées même si il éprouvait une certaine fierté à voir que Maura s'intéressait un minimum à chacune de ses conquêtes pour les guetter sortir de son appartement. Elle pouvait toujours faire mine qu'elle ne s'intéressait pas à lui - d'un point de vue amical tout du moins - elle était toujours présente pour le charrier ou avoir son mot à dire sur les jolies blondes qui sortaient de son appartement, une différente tous les matins. Il ne voyait jamais d'hommes sortir de l'appartement de sa charmante voisine, à contrario. Il s'était souvent fait la remarque ne trouvant pas de réponse à ses questions, Maura était une belle femme il ne comprenait définitivement pas pourquoi elle n'avait plus d'homme dans sa vie. Alors ça ne le dérangeait pas de la taquiner pour lui arracher quelques sourires par-ci par-là au détour de la boîte aux lettres. « Tu m'impressionnes, tu connais autre chose que les mensurations des femmes. » il leva les yeux au ciel, sa culture ne se résumait pas aux mensurations des femmes en effet et il était presque vexé qu'elle pense cela de lui. Cole n'était pas le genre d'homme exclusif, pas tant qu'il n'avait pas trouvé la femme qu'il penserait être la bonne en tout cas et tant qu'il était célibataire il profitait de la vie sous toutes les formes. Il enchaînait les conquêtes. Mais de là à connaître par cœur les mensurations des femmes, il ne parvenait à différencier les poitrines qu'avec un simple coup d’œil mais était incapable de dire à quoi correspondait la taille d'un soutien-gorge. « Tu me prends pour qui, Belshaw ? » il fronça les sourcils pour montrer son désaccord avec les propos de son interlocutrice « je suis un véritable gentleman, moi. » il leva les yeux au ciel, désespéré par sa propre bêtise. Il comprenait parfois comment il pouvait taper sur le système des gens tant il était le prince de la connerie. Il fut surprit qu'elle ne retire pas sa main lorsqu'il avait prit la sienne pour sceller leur accord. Au fond de ses pensées il se disait qu'elle avait bien besoin d'un dîner pour se changer les idées plutôt que se jeter à corps perdu dans son travail, Cole était le candidat parfait pour ça. Elle allait certainement être surprit d'apprendre qu'il pouvait se montrer serviable et mature, parfois. Et pas lourd du tout, plutôt cool en fait. Parce que jamais il ne pourrait se permettre de blagues salaces dans l'appartement de sa délicate voisine, il savait se tenir tout de même. « C'est tout ce qui t'intéresse, pas vrai ? Les fesses et les seins d'une fille. Je dois être la seule avec laquelle tu échanges plus de trois mots, non ? » il haussa les épaules avant de retirer sa main de la sienne « non, mais tu vois j'aimerai trouver une fille qui me tienne tête et qui cherche pas juste à se fourrer dans mon lit. » c'était peut-être la première fois qu'il se confiait sur un sujet aussi sérieux que celui-là « une fille comme toi, en fait. » il lâcha un petit rire qui résonna contre les parois de l'ascenseur « mais pas toi, je sais que tu préfères les ballerines. » il avait suffisamment vu l'ex de la jeune femme pour savoir qu'ils étaient très différents l'un de l'autre et si ce loustic en collant rose avait réussi à la draguer alors qu'elle n'allait certainement pas s'intéresser à un homme comme Cole, beaucoup moins « délicat ». « De toute façon, si tu étais réellement mon mari, tu n'aurais même pas envie de ces autres femmes. » il haussa les sourcils en plongeant son regard dans celui de la jolie blonde « tu surestimes tes capacités, mon petit sucre d'orge. »
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