(✰) message posté Mar 1 Juil 2014 - 20:42 par Invité
Victoria & Adrian
J'avais eut des difficultés à trouver un moment dans mon emploi du temps, j'avais du demander à plusieurs collègues avant de trouver le bon, celui qui accepterait enfin d'échanger quelques heures avec moi. Je n'avais pas le choix, mon banquier me harcelait depuis plusieurs mois pour me rencontrer, il voulait parler de mes comptes, de mes assurances et autres produits qu'il voudraient surement me proposer. J'avais tout prévu, enfin presque, je ne pensais pas attendre si longtemps dans cette salle. Moi qui avait bu toute une bouteille d'eau un peu plus tôt, je ne tenais plus du tout. Après tout cet idiot me faisait poireauté depuis une heure, il pouvait bien m'attendre un peu lui aussi. Je filais enfin aux toilettes. Aaah c'que ça faisait du bien, je me retenais depuis si longtemps. A cause de cet imbécile qui était passé dans le couloir en disant je n'en ai plus que pour 5 minutes Monsieur Chase, pfff ça fait maintenant 40 minutes qu'il m'a dit ça. Il se fiche vraiment du monde et il allait m'entendre.
Remontant la braguette de mon jeans bleu, je me lavais les mains et allait sortir de là, quand entrouvrant la porte, j'entendis des voix, elles étaient des plus menaçantes, je retins la porte et vis deux hommes armés sortir de force un homme en costume cravate de son bureau, il me semblait que c'était le directeur de l'agence.
Un hold-up ... put....
Ca non plus je ne l'avais pas prévu, décidément ce n'était pas ma journée, je n'avais demandé à mon collègue de me remplacer mais pour deux heures seulement et j'avais un rendez-vous important avec un patient. Et voilà, que je me retrouvais seul, bloqué dans les toilettes d'une banque prise en otage. Je ne voyais personne, je décidais de me tirer de là, le bureau était peut-être un meilleur endroit, après tout ils l'avaient déjà fouillé. Alors j'ouvrais la porte, de nouveau, doucement, faisant attention, restant sur mes gardes je me faufilais dans le couloir quand soudain ... la porte des toilettes des femmes s'ouvrit, je sursautais et était prêt à cogner cette personne, quand ... Me retournant je reconnu cette jeune femme ... Je ne me rappelais plus de son nom. C'était cette journaliste qui avait fait une enquête aux urgences, il y a quelque temps. Sans réfléchir, je me jetais presque sur elle, posant une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier.
Chuuuut ... surtout .... pas ... un ... mot
Lui murmurais-je à l'oreille. Tout en plaçant mon autre bras autour de sa taille et je la soulevais du sol, l'emportant avec moi dans le bureau. Je la gardais contre moi et, doucement, avec mon pied ... je repoussais la porte, puis me cachait derrière et pivotant encore un peu, je plaquais la demoiselle dos contre le mur, gardant ma main bien plaquée sur sa bouche.
Surtout pas un cri ... oki !
Mon corps la bloquait, légèrement coller contre elle, pour la retenir. Je n'avais vraiment pas envie de me faire repérer.
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(✰) message posté Mer 9 Juil 2014 - 9:57 par Invité
Je suis maudit
l'habit ne fait pas le moine.
Victoria devait passer à la banque en fin d’après-midi pour vérifier la clôture du compte commun et donc que son argent était bien sur ses comptes personnels. Elle avait dû, durant cet échange repenser à son mariage et en avait réellement marre, enfin bon tout ça était réglé à présent. Après son entretien avec son conseiller elle se dirigea aux toilettes, ne pouvant se retenir plus longtemps. Alors qu’elle était « occupée » elle entendit un bref cri. Elle se lava les mains, pensant s’être trompé avant de remarquer que le silence qui régnait à présent était un peu trop pesant.
Elle sortit discrètement des toilettes afin de voir ce qu’il se passait, elle ne vit rien. Elle se colla contre le mur, glissant contre celui-ci pour s’approcher du hall mais elle fut bloquée dans son « élan », rapidement harponnée par un type. « Chuuuut ... surtout .... pas ... un ... mot » lui fit-il en posant une main sur sa bouche. Vicky le regarda avec de grands yeux et reconnu un des médecins qu’elle avait interrogé et avec qui ça avait mal tourné. Il s’était en effet énervé contre elle, détestant les journalistes prétendant qu’elle n’était, entre autres, qu’une fouine. Le ton était donc rapidement monté et cet entretien n’avait mené à rien. Que voulait-il à la fin ? Pour qui se prenait-il ? Il l’emmena jusqu’à un bureau et lui demanda de ne pas crier. Il l’avait même porté à vrai dire jusqu’au bureau. Il la plaqua ensuite contre le mur.
Victoria émit des gémissements, inaudibles à l’extérieur de la pièce, essayant de le faire lâcher prise. Elle ne supportait pas la situation, ayant l’impression de revenir quelques mois en arrière, quand son mari la battait. Ce genre de situation arrivait souvent, lui mettre la main sur la bouche pour lui demander de se taire après ou avant l’encaissement des coups.
Elle se prit d’une crise de panique assez rapidement et sentit sa respiration s’accélérer. Elle ne pouvait pas parler ni bouger de ce mur. Elle lui prit le bras essayant de le retirer de sa bouche. Des larmes perlaient dans ses yeux, elle avait peur, elle ne savait pas ce qui faisait là, ce qu’il lui voulait ni ce qu’il se passait dans la banque. Elle n’était pas une gamine et savait ce qu’elle avait à faire. Elle parvint à extirper sa main de sa bouche et lui lança, d’une voix basse, doucement :
« - Lâ-chez-moi ! »
Elle ne pouvait retenir la main du médecin et repousser son corps entier en même temps. Elle préféra donc se concentrer sur la main, qu’elle ne voulait plus sur sa bouche. Elle ajouta en chuchotant et suffoquant un peu :
« - Je ne crierai pas dite moi ce qui se passe ! »
∞everleigh
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(✰) message posté Jeu 10 Juil 2014 - 13:41 par Invité
*Pourquoi il fallait que ce soit-elle ?*
M’étais-je dit en la voyant sortir des toilettes, se faufilant contre le mur. J’étais persuadé qu’elle allait jouer avec le danger, juste pour avoir un bon article. Après tout combien de chance avait un journaliste de se retrouver témoin et même victime d’un hold-up. C’était surement le sujet d’un merveilleux article pour elle. Et la demoiselle se fichait surement pertinemment du danger qu’elle encourait et encore plus du danger qu’elle faisait courir aux autres. Ouiii, les journalistes sont tous comme ça des fouines qui aiment mettre leur nez partout où ça sent mauvais et faire remonter les mauvaises odeurs peu importe le nombre de personnse qu’ils asphyxiaient au passage. Et dès l'instant où j'avais croisé cette nana à l’hôpital j’avais pressenti qu'elle était ce genre de journaliste et quel genre de personne elle était. Quelqu’un d’égoïste, d’égocentrique ... j’en passe et des meilleurs.
Je ne pouvais pas la laisser agir, je ne pouvais pas la laisser avancer plus et se faire prendre ou mettre la vie d’autres personnes en danger, celle des otages mais aussi la mienne par la même occasion. Alors j’agissais comme il me semblait le plus juste. J’arrivais vers elle, dans son dos, sans prendre le temps de faire les présentations et je l’attrapais, lui posant la main sur la bouche pour l’empêcher de crier et mon bras autour d’elle je la soulevais et la menais dans le bureau du Directeur de la banque et repoussant la porte avec mon pied je plaquais la demoiselle dos contre le mur. Et toujours la mains sur la bouche, mon corps contre le sien pour la retenir. Je lui demandais de se calmer, de ne pas crier. Mais au lieu de cela, elle se défendait. Encore une fois c’était tout à fait son style une femme indépendante, forte, têtue, capable de se défendre par n’importe quel danger, du moins c’est surement ce qu’elle pensait. Pourtant … je fus surpris … car … il me sembla … pendant un bref instant … voir comme, des … larmes dans son regard. Etait-il possible qu’elle est peur ? Non, j’ôtais tout de suite cette idée de mon esprit. Alors qu’elle venait d’enlever ma main de ses lèvres et qu’elle me demandait de la lâcher.
Mais je ne le pouvais pas, je ne le voulais pas. J’étais persuadé qu’elle se mettrait à crier. Et puis, je voulais aussi qu’elle me fasse une ou deux promesses.
D’accord … je vous lâche à deux conditions.
Je ne savais pas si elle était du genre à tenir ses promesses, après tous les journalistes n’étaient pas reconnu pour leur franchise et leur droiture. Mais avais-je d’autres choix ? Non je ne le pense pas, j’étais coincé avec elle, et nous étions dans la même merde et j’espérais qu’elle comprenne que le danger était plus important que d’écrire un bon article.
La banque est prise en otage … alors je vous libère si vous me promettez de ne pas crier, et aussi si vous me promettez de ne pas vous en aller, de ne pas chercher à avoir un bon sujet pour un article.
En attendant sa réponse, je restais la main pas trop loin de sa bouche et surtout mon corps plaqué contre le sien.