"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici bad compagny + cole  2979874845 bad compagny + cole  1973890357
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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 17:12 par Theodore A. Rottenford

 i think the struggle i understand best, even more than all the things you wanted and all we eventually became. the one i feel the most is the war of the mind. happens when you try to get right with both family and patch. that fear and guilt crippled me. i realized a good father and a good outlaw can't settle inside the same man. i'm sorry it was too late for me. i was already inside it. and the mafia had plans. Je fermai la porte derrière moi, puis je restai figé dans la pénombre. Mon regard meurtri. Mon corps transi par le froid. Les silhouettes du clan étaient massives et effrayantes. Elles ondulaient dans mes pensées. Je souris en effleurant le revolver. Un soir, dans un grand cercle de noirceur, nous nous étions tenu de manière particulière l'un face à l'autre. Babin à Belfast. Moi, à Londres. Cole au milieu. Lorsque nos silhouettes se croisaient, un vent impétueux s'élevait. Un nuage affreux qui recouvrait le ciel. Nos cœurs commençaient à désespérer. J'entendais très distinctement les sifflements de ma gorge. Les larmes s'écrasaient sur l’épitaphe alors que je tentais de me détacher du cadavre de Jamie. Ce n'était pas notre histoire. Notre destinée n’avait pas  encore commencé. Et pourtant, tous les sens en éveil, l’esprit tranchant face aux bourrasques hivernales, nous avions promis d’étrangler l’éternité. Mon regard se tourna vers la vitre. Les façades grisonnantes des bâtiments se succédaient derrière la brume. Je pinçai les lèvres en effleurant le téléphone. Le regard de mes amis apparaissait dans la galerie. Je reconnaissais les visage maculés de lumière et de pluie. Par cette heure, nous devenions libres. Je me penchais, la tête poussée par un élan de nostalgie. J'entendais encore les cliquetis du grand portail de la maison familiale. J’imaginais nos courses effrénées dans la boue des landes. Les couleurs du celte irlandais échouaient sur la falaise. Je respirais les striations du ressac et ses ondulations mousseuses. Je n’oubliais mon identité. Car j’étais né là-bas. Mon visage s'abaissait avec gravité ; seuls les mugissements du vent retenaient mes pensées. J'avais neuf ans lorsqu’on était devenu une famille. Babi m’avait suivi sur les trottoirs afin de retrouver les rires joyeux de Cole et les étreintes de Jamie. Puis Bertie était arrivé, la carrure imposante et le regard simple. On se protégeait sans le vouloir. On s’aimait dans la contradiction de la mort. J’étais l'ombre de sa lumière. Je vivais l'esquisse d'un rêve, la moitié d'une aventure. J'étais la pensée inachevée qui s'enroulait autour de ses poignets squelettiques pour nous enchaîner dans la solitude. Moitié Homme, moitié animal. On m’appelait l'aigle irlandais et ils étaient le bataillon de rapaces. Je soupirai en dévalant la pente du quartier. Killburn m’enlaçait. Il étreignait le fils de la lutte avant de le rejeter dans la foule londonienne. Ma démarche était automatique. Elle me guidait vers les sentiers étroits de la ville. Puis je m’arrêtais devant le club de Cole. L’insigne transperçait la nuit. Je remarquais le petit trèfle caché entre les arabesques lumineuses. L'ambiance lugubre du club me soulevait le cœur. Il y avait une odeur aigrelette sur les murs. Une impression sale, perverse et dépravée. Je grognai en claquant mes semelles contre la marche, comme pour prévenir de ma présence. Mon bras se leva alors que je chancelais entre les décorations. Je me dirigeai vers le bureau de Cole afin de découvrir les courbes entremêlées sur ses jambes. Elles se pliaient à ses volontés, vénales et immorales tentatrices. Toutes les femmes étaient maléfiques. Il me sourit en agitant le pouce. Je plissai les yeux en lui jetant un drap sur la gueule. « Couvre-toi le cul et rejoins moi au bar.» Sifflai-je en tournant les talons. Le désordre me rendait grincheux. Ma dispute avec Babi me pesait encore. Je m’installai au comptoir. Les vapeurs de l’alcool embaumaient mon esprit. Je crispai la mâchoire en me servant une bière.« Mec j’espère que t’as pas chopé un herpès. Je t’ai presque galoché pendant la parade de St Patrick.» Marmonnai-je en arquant un sourcil.
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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 17:42 par Invité
Existait-il meilleur endroit que le club de strip-tease de Cole Leary ? le propriétaire en doutait fortement alors qu'il venait humer le délicat parfum qui s'échappait de la chevelure brune d'une de ses nombreuses danseuses, il n'avait qu'à claquer des doigts pour que des jambes féminines viennent s'entourer autour de son corps et cette vie lui semblait absolument parfaite. Il enchaînait les conquêtes parce qu'il pouvait se le permettre, elles se battaient toutes pour ses beaux yeux, pour devenir la préférée du patron, l'exception, celle qu'il était prêt à défendre face au plus riche de ses clients, elles se battaient toutes vainement, il ne leur prêtait que son corps pour quelques minutes, elles devaient le partager. C'était abject, il le savait, mais ça lui allait. Il consommait le plaisir de la chair sans se soucier des sentiments, il n'avait pas le temps de laisser les sentiments assombrir son cœur, il ne pouvait pas se permettre de s'attacher, il était proxénète et son unique but était de profiter des plaisirs de la vie, des délicieuses courbes de ses nombreuses danseuses. Cole avait très rapidement comprit qu'il avait tout pour devenir le roi de l'industrie du sexe, il n'avait pas la minutie de Babi pour préparer des bombes, ni l'intelligence et la réflexion de Theodore pour diriger une organisation criminelle et encore moins la carrure de Bartley ; mais il était de ce genre d'hommes dragueur à en devenir lourd, aux mains baladeuses, au sourire charmeur, un goujat de première, tout pour devenir le parfait propriétaire d'un club de strip-tease, le métier parfait pour cacher son proxénétisme. Il emmerdait personne, il était un vendeur de plaisir. Il n'obligeait jamais ses danseuses à quoique ce soit, elles étaient toutes responsables de leurs actes, comme celle qui se mouvait délicieusement sur son corps alors que la silhouette de son ami se dessinait dans l'encadrement de la porte de son bureau. « Couvre-toi le cul et rejoins moi au bar.» il arracha le drap que lui avait lancé Theodore à travers le visage avant de lever les yeux au ciel en bougonnant. Il faisait sacrément chier à le déranger alors qu'une déesse lui offrait volontiers son corps. Mais il avait toujours fait passer les potes avant les nanas et ce n'était certainement pas maintenant que ça allait changer, soulevant la demoiselle dans ses bras pour la remettre sur pieds, il lui jeta sa robe sans la moindre délicatesse avant de remettre ses propres vêtements pour rejoindre son meilleur ami au bar. « Tu fais chier dude, c'était un avion de chasse. » comme les trois quart de ses danseuses en réalité mais il devait bien montrer son désaccord. Il était prêt à tout pour son meilleur pote, même à laisser s'enfuir un canon de beauté, ça ne lui plaisait clairement pas mais il ne pouvait rien refuser à Theodore, encore moins quand ce dernier semblait contrarié. Il jeta un regard en biais vers la bière de son ami avant de se servir un verre de whisky. « Mec j’espère que t’as pas chopé un herpès. Je t’ai presque galoché pendant la parade de St Patrick.» Le rire de Cole se mêla à la musique forte du club et aux sifflements des clients devant les corps nus des danseuses ; un herpès, vraiment ? Il avait beau se taper à peu près tout ce qui bougeait dans son club - et même au dehors - il faisait un minimum attention à son hygiène. De même qu'il prenait toujours ses précautions, avec son tableau de chasse impressionnant un simple oubli de préservatif pouvait faire de lui le plus grand passeur du sida de londres. « Tu m'as presque galoché ? » il avait volontairement insisté sur le presque « tu m'as roulé une de ces pelles, mec, t'as pas idée . » il avala une gorgée de son verre de whisky avant de reprendre la parole, sourcils froncés, et moue dubitative « j'espère que tu as une bonne raison pour m'avoir dérangé, j'allais lui faire découvrir le septième ciel, dude. »   
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 17 Avr 2017 - 22:12 par Theodore A. Rottenford

 i think the struggle i understand best, even more than all the things you wanted and all we eventually became. the one i feel the most is the war of the mind. happens when you try to get right with both family and patch. that fear and guilt crippled me. i realized a good father and a good outlaw can't settle inside the same man. i'm sorry it was too late for me. i was already inside it. and the mafia had plans. Le vent tombait dru sur les façades de la ville étrangère. Je fixais l’horizon, le regard ébahi par les lumières batifolantes du club. Je m’étais élevé dans les brumes de Belfast. J’avais fui la convention familiale afin de perpétuer la tradition du celte ici, à Londres, au milieu des expatriés. Mon coeur appartenait aux landes sépulcrales qui s’étendaient jusqu’au fond de la mer. Je pressais mes semelles sur le sol, mais le parquet grinçait sans le toucher du granit salé des roches de la falaise. La mélancolie n’était qu’un murmure. Je me penchai vers le comptoir, les mains crispées au bord du verre. La bière se déversait dans mon gosier, nourrissant la soif de pouvoir et la rage tueuse. Je reconnaissais l’amertume du sang dans les saveurs maltés de l’orge. Ma langue claquait, émancipée dans une tourbillon de pensées. Et si Babi me trahissait- il y avait la fin de notre histoire. Il y avait la rupture qui délivrait de tout. Je grommelai en frictionnant les poils hirsutes de ma barbe. Mon visage furetait dans la place, guettant les silhouettes et leurs contraires. Les femmes aguicheuses se pliaient sous la pression des liasses de billets, toujours horny de toucher la richesse brûlante des autres. Je méprisais le monde de la joie, car il était faux et éphémère. Parce qu’il ne suffisait pas d’acheter un corps pour le posséder entièrement. Mes genoux se repliaient sur le tabouret. Cole tardait - il devait avoir du mal à retrouver ses boutons, après avoir, une fois de plus, offert ses talents de séducteurs aux danseuses. Il donnait de lui. Il s’investissait dans le business. La famille Leary tenait les rennes de l’Irlande du Nord, car les financements des armes passaient par la caisse de la grande maison au bout de l’allée. Je relevai ma tête guettant l’arrivée de mon amie. Sa démarche était débonnaire, comme s’il battait des ailes au gré de la musique. Comme s’il lui était possible, dans un excès de zèle de prendre son envol vers l’extase. La drogue l’avait rendu bête. Mais je l’aimais. C’était mon frère. Au-delà du sang et du trèfle. Je secouais les épaules en laissant sa voix grinçante s’épandre dans la salle. Il s’offusquait encore, plein de taquinerie et de gaité. « Tu m'as presque galoché ? » Je roulais des yeux. Il disait n’importe quoi. Je ne franchissais jamais la limite. Il y avait la bienséance à respecter, et nos réputations à glacer sur le marbre. « tu m'as roulé une de ces pelles, mec, t'as pas idée . » Je laissai échapper un râle méprisant, oblitérant ses paroles et ses enchaînements illogiques. Il était simplet - j’étais étonné de le trouver sobre, sans sa dégaine de lover et ses hymnes qu’il hurlait sur les toits. Il n’y avait rien celtique dans l’ivresse. Il mélangeait les mots dans un rythme de cornemuse en clamant que l’Irlande du Nord vaincrait. Je tendis les bras en esquissant un mouvement sur le côté. « J'espère que tu as une bonne raison pour m'avoir dérangé, j'allais lui faire découvrir le septième ciel, dude. » Je pinçai les lèvres en abandonnant ma choppe sur le comptoir. Mon dos se redressait, plein d’orgueil et de vanité. Je ne voulais pas jouer. «Tu es contaminé par le langage pourri de tes cousins bostoniens, dude.» Me moquais-je en accentuant mes paroles.« Je pense que Babi trafique dans mon dos. Je ne veux pas que le clan touche à la drogue. Mais elle manigance.» Il connaissait ma politique. Je ne tolérais pas les trahisons. Mais c’était Babi, et tout de suite, mes sentiments étaient biaisées par l’affection que je lui portais. Ma gorge se serra. «Tu réalises que je devrais prouver ma position. Quand ce moment viendra, prend son parti. Elle a du mal à garder son calme.» Je souris - j’anticipais les représailles et les tensions à l’intérieur de notre alliance. Mais nous avions grandi. Le temps passait trop vite. Il nous avait cassé les ailes.  
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() message posté Jeu 20 Avr 2017 - 17:57 par Invité
Il avait prit un chemin différent de celui de sa famille, sa famille de naissance, il ne voulait pas ôter la vie à travers des règlements de compte comme avait pu le faire son père devant ses petits yeux d'enfants, il ne se pensait pas généreux mais il préférait offrir du plaisir à travers le corps de ses danseuses, c'était plus doux et le business était prometteur, plus que celui des règlements de compte il en était certain. Parfois il était obligé de s'y soustraire quand un de ses clients partait sans payer ou qu'il maltraitait l'une de ses danseuses, il n'existait pas colère plus noire que celle qui se glissait dans ses veines lorsqu'il voyait une de ses danseuses en pleurs, il se transformait en bête vengeresse, la drogue altérait ses facultés mentales, l'alcool embrumait ses pensées et il frappait les visages comme si c'était l'unique chose à faire, il admirait son œuvre dévastatrice avec triomphe parce qu'il avait vu son paternel se comporter de cette manière là et que malgré tout, malgré ses convictions les plus profondes, il n'en était pas éloigné de son père. Il luttait contre ses vieux démons grâce aux amphétamines, ses vieilles amies les pilules qui lui retournaient le cerveau et le rendait un peu plus bête et désordonné chaque jour, il avait adopté un vieil accent merdique et exagéré qui le suivait partout, qui s'intensifiait quand il était bourré, mais il était cool Cole, c'était pas le genre de mec à créer des problèmes consciemment, il préférait largement boire du whisky irlandais et entonner des chants plutôt que coller des balles entre les deux yeux ; mais ce qu'il préférait encore plus c'était prendre du bon temps avec ses danseuses, plaisir écourté par l'arrivée de son ami. Il l'admirait Theodore, ce mec avait grave la classe avec son air déterminé et une allure charismatique intouchable, il commandait le squad d'une main de fer et cole il était prêt à se ranger aveuglement de son côté parce qu'il lui devait bien ça. «Tu es contaminé par le langage pourri de tes cousins bostoniens, dude. » le liquide brulant du whisky coulait dans la gorge du propriétaire du club alors qu'il levait les yeux au ciel, il n'était pas contaminé que par leur langage pourri malheureusement mais il s'acclimatait à l'environnement c'était le seule solution « Fallait pas m'forcer à quitter le pays, mec. » parce que cole loin de theo c'était pas envisageable, il allait pas crever tout seul à Belfast sans son ami, la vie de Cole à Belfast se serait résumée à suivre son père dans les méandres de la pègre et des règlements de compte, peut-être même serait-il en train de se faire dévorer par des vers dans sa tombe si il s'était laissé aller à cette vie. «Je pense que Babi trafique dans mon dos. Je ne veux pas que le clan touche à la drogue. Mais elle manigance. » pardon ? et même pas elle serait venue en donner à Cole ? Il appréciait pas vraiment ça, fallait le dire, pour des raisons bien différentes que celle de son ami, il était vexé que Babi n'ait surtout pas pensé à lui en donner un peu, lui qui se plaignait d'être presque en rupture de stock. Mais il savait que ça ne plaisait pas à Theo, et c'était pas le moment de le contrarier encore plus. « Tu lui fais pas confiance ? » c'était la question à se poser, babi ... elle avait de quoi retourner le cerveau de tous les hommes avec son corps de rêve et sa poigne de femme fatale mais le cerveau de theodore il semblait tellement inatteignable pour Cole, et puis comment était-il au courant de cette trahison ? « Ne l'accuses pas à tord Theo, déjà qu'elle donne l'impression d'avoir ses règles tous les jours si tu lui met ça sur le dos c'est la mort. » si c'était le cas il était certain de prendre congé et de venir s'installer dans son club, hors de question de rester dans les parages avec une Babi enragée dans le coin, elle le faisait vraiment flipper parfois. « Tu réalises que je devrais prouver ma position. Quand ce moment viendra, prend son parti. Elle a du mal à garder son calme. » Cole avait bêtement haussé les épaules, il obéissait à Theo au doigt et à l’œil c'était lui le boss après tout « mais évidemment que je vais prendre son parti mec, je prends parti pour tout ce qui a des seins et franchement tu peux pas concurrencer là. »
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() message posté Dim 23 Avr 2017 - 20:30 par Theodore A. Rottenford

 i think the struggle i understand best, even more than all the things you wanted and all we eventually became. the one i feel the most is the war of the mind. happens when you try to get right with both family and patch. that fear and guilt crippled me. i realized a good father and a good outlaw can't settle inside the same man. i'm sorry it was too late for me. i was already inside it. and the mafia had plans. Le verre tournoyait entre mes doigts. La lumière se reflétait sur les vapeurs alcoolisées du whisky, développant un prisme de couleurs sous mes mains. Je rêvais de liberté, de landes verdoyantes sur les bordures désenchantées de Belfast. Mais l’appel du sang était plus fort. La frénésie de la chasse et de la lutte étouffait mon esprit. Je n’attendais jamais les apparitions de Cole. Il était là - comme mon bras droit, comme une extension de mon âme. Nous avions grandis ensemble malgré l’éloignement et les convictions du clan. Il m’avait tenu sur la tombe de Jamie alors que la culpabilité me rongeait le coeur. Je souris en toisant sa silhouette débonnaire. Il se tenait près du comptoir, les yeux illuminés par une étreinte luxurieuse que j’avais osé interrompre. Parce qu’il valait mieux parler de grandes de choses que d’en expérimenter des éphémères. Le sexe pouvait attendre. Ses danseuses étaient figées dans cet espace, perdues entre les décorations et les barres de la piste. Je ne regardais plus les mouvements aguicheurs. Je n’étais pas intéressées par les femmes vénales. Mon corps avait dépassé le désir charnel pour se noyer dans l’envie de tuer. Je marmonnais en entendant la voix railleuse de mon meilleur ami. Son accent était faux - il rejoignait les contrées lointaines de ses cousins américains, ceux qui, tout comme la moitié du clan, avaient choisi de s’expatrier à Boston. La mafia irlandaise possédait la majorité des sièges électoraux au Nord du Massachusetts. The Irish Mob était la pègre la plus ancienne aux États-Unis. Elle existait bien avant les italiens et les histoires d’Al Capone. Et la famille O’ Leary, dans son origine, avait profité de la puissance de l’organisation afin de proliférer dans le domaine du proxénétisme. Culant n’était pas le premier de sa ligné à jouir des plaisirs de la chair. Mais il se démarquait par l’esprit de convivialité et l’honneur qu’il mettait à protéger son équipe. Je penchais la tête, bercé par sa bêtise. « Fallait pas m'forcer à quitter le pays, mec. » Il ne partait jamais longtemps. Parce que nous étions liés, comme les ramifications d’un grand coeur malade. Je posais le verre au coin de ma bouche. Le liquide me réchauffait, il se glissait entre mes bronches afin de m’insuffler le courage. « Tu lui fais pas confiance ? » Je gardais le silence. La confiance avait des limites. Tout comme l’intelligence. Je savais car, j’anticipais les trahisons de Babi. J’avais ce pouvoir sur elle. « Ne l'accuses pas à tord Theo, déjà qu'elle donne l'impression d'avoir ses règles tous les jours si tu lui met ça sur le dos c'est la mort. » Elle avait son caractère. Ses rebellions à mener contre le monde et les machos. Je haussai les épaules avec entendements. On se comprenait sans les détails et les artifices de la parole. « Mais évidemment que je vais prendre son parti mec, je prends parti pour tout ce qui a des seins et franchement tu peux pas concurrencer là. » Je levai la tête en arquant sourcil. Ma gorge se déployait dans un rire criard, comme rarement je le faisais. Mais Cole était différent. Il méritait ma bonne humeur et ma légèreté d’esprit. Je croisais les jambes. «Elle a plus de couilles que toi, qu’est-ce que tu racontes?» Déclarai-je en passant mes phalanges dans ma barbe. « Je vais lui faire du mal. Elle doit payer le prix.» Les représailles étaient obligatoires. Personne n’ignorait les conséquences des actes manqués. Je soupirai en me tournant vers la fenêtre. «Montre-moi ton meilleur show. Tu passes la moitié de ta vie entre les fesses des stripteaseuses, à part Heather, laquelle à les faveurs de l’idiot?» Je haussai les épaules avec insouciance. Mes recommandations étaient achevées. Nous pouvions retourner aux usages familiers, aux bavardages inutiles au fond du bar.  
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() message posté Sam 29 Avr 2017 - 20:13 par Invité
Il était différent des autres, il le savait ; le mélange de la drogue et de l'alcool avait engourdi son cerveau, il donnait l'impression d'être complètement idiot, peut-être l'était-il, il était con c'était certain, parfois irrespectueux, dénué de toute bienséance, il était désinvolte, volage et libertin, il était propriétaire d'un club de strip-tease comme il aurait pu exceller dans le milieu de la pornographie. Il s'en foutait de presque tout, pas de la mafia c'était sa famille mais il ne portait pas toujours une oreille attentive aux réunions, ils n'exerçaient pas tous dans son domaine, lui ne se préoccupait pas des armes, de la drogue maintenant interdite par son vieil ami, il ne se préoccupait pas des braquages, du racket, il aimait pourtant les fraudes électorales, ça l'amusait tellement de voir les politiciens s'asseoir et s'abaisser à les fréquenter simplement pour gagner des bulletins, pour toucher la gloire et connaître le pouvoir. Et pourtant il suivait Theodore dans toutes ses combines, Cole c'était un drogué mais quand son ami avait interdit la drogue il avait cessé d'en vendre, c'était simplement de la consommation personnelle. Mais Babi elle avait pas cessé le trafic, non, elle l'avait nourrit ce trafic et maintenant Theodore lui en voulait. Et lui, Cole, il en plaisantait, il riait, il disait des conneries mais en vérité il ne savait pas où se mettre. « Elle a plus de couilles que toi, qu’est-ce que tu racontes? » il marquait un point, babi elle était forte, c'était une femme avec une sacré poigne, bien plus teigneuse et déterminée que lui c'était certain. Cole c'était le vilain petit canard des Leary ; il suffisait de regarder ses deux frères, deux armoires à glace, des brutes, les portraits de leur père, à côté Cole, le petit dernier, faisait presque peine à voir, un corps musclé certes mais qui ne ferait pas peur à une petite fille, et il ne cherchait pas à faire peur. « Mes couilles je les vide, c'est déjà pas mal. » c'était pas la classe qui allait le tuer lui, il transpirait la vulgarité. Mais à quoi bon les belles tournures de phrases alors qu'il s'adressait à son pote, son chef. « Je vais lui faire du mal. Elle doit payer le prix. » D'une seule gorgée il avait terminé son verre de Whisky à l'entente de ces quelques mots, bordel qu'est-ce qu'il pouvait haïr cette situation, elle avait merdé, elle avait vraiment merdé la Babi, mais elle ne méritait peut-être pas de souffrir autant, peut-être que l'embaucher dans son club était une souffrance que Theo pouvait éventuellement accepter ? Parce qu'elle était canon la Babi, et Cole il pensait toujours au business et aux clients qu'elle pouvait lui apporter. Mais il semblait lui prévoir une souffrance bien différente que celle du marché du sexe. « Theodore Rottenford. » il était rare de l'entendre l'appeler par son nom entier, mais parfois il savait se montrer sérieux, un peu. « Tu prends tes fonctions un peu trop au sérieux, dude. » il se resservait un deuxième verre en même temps, prêt à encaisser les paroles de Theo, il ne le contredisait pas vraiment parce qu'au bout il le suivrait, il le suivait tout le temps mais il craignait toujours un peu les réactions de son ami quand il avançait des propos à l'encontre des siens « détends-toi, elle recommencera pas. » ou peut-être que si, clairement si, mais c'était pas une raison, la violence gratuite il aimait pas ça, il préférait les courbes féminines de ses danseuses. « Montre-moi ton meilleur show. Tu passes la moitié de ta vie entre les fesses des stripteaseuses, à part Heather, laquelle à les faveurs de l’idiot? » Heather, la douce, la délicate, la beauté, sa princesse, c'était la seule et l'unique à ses yeux mais il n'aimait pas en parler, incapable de mettre des mots sur ses sentiments, incapable d'assumer quoique ce soit, dans le déni. « Heather n'a pas plus mes faveurs qu'une autre, ne dis pas de sottises. » un rire gêné, faux, forcé « j'vais faire venir Kim, elle a un de ces culs. J'te fais un prix d'ami si tu veux. »
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Theodore A. Rottenford
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» Schizophrénie : julian (stan) ; lyanna (vikander) ; vince (fernandez) ; gale ( barnes)
() message posté Ven 19 Mai 2017 - 23:29 par Theodore A. Rottenford

 i think the struggle i understand best, even more than all the things you wanted and all we eventually became. the one i feel the most is the war of the mind. happens when you try to get right with both family and patch. that fear and guilt crippled me. i realized a good father and a good outlaw can't settle inside the same man. i'm sorry it was too late for me. i was already inside it. and the mafia had plans. La whisky se versait dans ma gorge. Et mon coeur s’exhalait. Il battait contre les parois de ma poitrine. Le feu de la mafia, la soif de pouvoir, l’intuition dévorante du plaisir malsain. Je me penchais vers le comptoir en esquissant un sourire narquois. Ici, il n’y avait pas de faux semblant. Je faisais tomber le masque. J’étais le fils de la méduse, la femme la plus dangereuse d’Irlande. Son héritage palpitait en moi. Il était bien plus intense et terrible que les flammes. Je fermais les yeux. Ma tête se tournait vers les arcs de l’établissement. Je me revoyais sur les collines de Belfast. L’air sentait la brise tiède et la boue. D’en haut, je voyais l’église et les bâtisses grises du village. Les roches se courbaient sur l’horizon, se déchirant sur le rivage de la mer qui déferlait sur le sol. Nous étions tous liés au pays natal. Les chants des celtes submergeaient mes pensées. Je sentais les vapeurs de l’alcool qui s’épandait sur les murs, l’allure crasseuse des meubles et des danseuses. Cole était le roi des proxénètes. Il vendait la chair que j’écrasais - il adulait la beauté que j’étouffais. Nous étions les opposées, brimés sur les plaines sauvages. Je m’agitais sur mon tabouret avant de me lever. Mes yeux se fixaient sur l’expression de mon meilleur ami. Il n’était pas con - il s’évadait. Son esprit était lointain, il s’émancipait ailleurs pour échapper aux conventions du clan. « Mes couilles je les vide, c'est déjà pas mal. » J’esquissais un sourire franc. Il exhalait une parfum de liberté. Sa voix faisait entendre son écho dans la salle. Je haussais les épaules en serrant les doigts autour de mon verre. Du moment qu’il se lavait les mains après s’être vidé - je ne jugeais pas. « Détends-toi, elle recommencera pas. » Je soupirais en prenant un air sérieux. Il ne comprenait pas. Cole était trop indulgent. Son âme était saine et lumineuse. J’avais la tête pleine de mots, de violences et de représailles. Le seul moyen de maintenir le respect, c’était le sang. Babi recommencerait. Elle voulait prouver sa valeur en se rebellant contre mon autorité. Je pinçais les lèvres en le fusillant du regard. Je lui faisais confiance. Il était resté à mes côtés durant des années, même après la mort de Jamie. Il m’avait tenu l’épaule en murmurant l’hymne de ses chansons irlandaises. Et j’avais souris au lieu de pleurer. Je m’étais levé pour rentrer à Londres, avec lui. Babi n’avait jamais supporté cet éloignement, comme si la distance parvenait à semer le doute dans son coeur. Pourtant, je l’avais aimé dans l’absence. Je l’avais aimé malgré les ordres et les missions. « Tu crois qu’on est encore au jardin d’enfants ? Je ne pardonne pas les traitres. » Mon souffle était glacial. Je poussais mon verre en lui intimant de me servir. Ma gorge était sèche sans alcool. Je me tournais en dévisageant les ondulations aguicheuses des danseuses. Il se fourvoyait sur ses sentiments pour Heather. C’était presque ridicule. « Heather n'a pas plus mes faveurs qu'une autre, ne dis pas de sottises. J'vais faire venir Kim, elle a un de ces culs. J'te fais un prix d'ami si tu veux. » J’arquais un sourire en dévoilant mes crocs. Mon visage se crispait, à moitié amusé, à moitié taquin. Je m’inclinais afin d’étouffer la lumière de la lampe. Mes cils se courbaient dans sa direction. Délicatement, je posais une main sur son bras. «Dans ce cas. Je veux Heather en privé. Et je te ferais un prix sur les taxes que tu dois payer à la famille.» Je lui adressais un clin d’oeil vicieux. Je ne voulais pas de danseuse. Je ne m’adonnais pas au plaisir payant. Il le savait - mais j’étais prêt à toutes les manigances pour lui faire avouer son faible pour la jeune femme.  
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() message posté Jeu 1 Juin 2017 - 19:24 par Invité
Il avait effleuré l'horreur du bout des doigts durant l'enfance, lorsque ses yeux innocents s'étaient posés sur le cadavre ensanglanté qui gisait dans sa cuisine, il n'avait pas tout de suite comprit que le corps sans vie de l'homme signifiait la mort, signifiait un meurtre, il était tombé sous les coups du père leary, l'homme sanguinaire qui ne faiblissait pas, celui dont les poings saignants ne connaissaient pas sa propre douleur, seulement celle de ses victimes. Il avait demandé de sa voix d'enfant, à son père, des explications, il ne les avait pas obtenu, parce qu'il était trop jeune, ce n'était qu'un petit enfant, un petit enfant dont les yeux innocents suivaient l'écoulement du sang entre les dalles du carrelage, dont le regard avait croisé celui vide et sans âme de la victime. Et il avait reproduit, les mêmes erreurs, la même violence, la même soif sanguinaire, pour une peluche, la peluche de heather, il avait frappé cole, frappé et encore frappé, jusqu'à ce que le sang de son adversaire ne vienne recouvrir ses mains, jusqu'à ce qu'il secoue la tête pour se sortir de ce malsain plaisir. Il s'était juré de ne pas devenir comme son père, parce que son père était la violence incarnée, il s'était lancé dans la mafia, il avait perdu, mais le moins qu'il pouvait encore faire c'était de procurer du plaisir, et il s'était encore loupé. Il le savait, il se voilait la face, le plaisir il le donnait aux hommes, il maltraitait les femmes, un véritable goujat, le roi dans sa discipline, mais il continuait de se penser différent, parce qu'il ne tirait pas, n'égorgeait pas et ne frappait qu'en cas d'extrême nécessité. Mais derrière l'ange se cachait le démon destructeur de celui qui ne voulait rien assumer, celui qui se perdait dans l'alcool et dans les méandres de la drogue parce que fuir était plus simple qu'assumer la réalité, il se perdait dans le péché de chair parce qu'il en avait fait son métier, parce qu'il vendait le plaisir. Il était hypocrite envers lui même. « Tu crois qu’on est encore au jardin d’enfants ? Je ne pardonne pas les traitres. » il n'aimait pas son regard, mais il disait rien, pour l'instant. Theodore avait des responsabilités, il devait asseoir son autorité. Cole était incapable de diriger la mafia, famille connue aux multiples escroqueries ou non, il n'était pas capable de punir un traître, l'indulgence était une des valeurs qu'il s'était enseigné par lui-même, il n'aimait pas les conflits, le sang, les corps violacés dépourvus d'âme et gisant sur le sol froid, tombé sous les coups de la mafia irlandaise. Il comprenait les agissements de theodore, il ne les approuvait pas. « Ce n'est pas un traître Theo. C'est babi. » ils étaient tous logés à la même enseigne mais cole continuait de croire qu'ils étaient intouchables parce que l'enfance leur avait permit de tisser des liens, peut-être qu'il se trompait sur les intentions de son meilleur ami « c'est ta protégée. » il était épuisé par tant de violence, de meurtres. La mafia était sa famille, sa famille de sang était de la mafia. Il ne pouvait fuir son destin parce que le trèfle était maître de sa vie, il était ancré sur son épaule, définitivement, seule l'alcool, la drogue, lui permettait de vivre dans un monde différent. L'hypocrite se noyait dans le plaisir charnel pour ne pas marcher sur les traces de son père, de ses frères, et dorénavant de son meilleur ami, il n'avait pas peur, il avait confiance, il était mal à l'aise avec cette envie irrépressible de la mafia de voir les corps tomber les uns après les autres. Il attrapait une bouteille de whisky irlandais pour servir un verre à son meilleur ami, à lui aussi, son regard suivait les courbes de ses danseuses lorsqu'elles se glissaient dans son dos pour rejoindre la scène. Elles étaient un spectacle plus agréable à regarder que des corps sans vie. « Dans ce cas. Je veux Heather en privé. Et je te ferais un prix sur les taxes que tu dois payer à la famille. » il leva les yeux au ciel, il savait très bien s'y prendre pour le faire flancher, lui faire avouer une vérité qu'il ne voulait admettre, nouvelle hypocrisie. Il savait que Theodore se moquait de Heather comme il se moquait de chacune des danseuses de Cole, le sexe payant ne l'intéressait pas, il avait tord aux yeux de Cole « vas te faire foutre. »
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