(✰) message posté Mar 1 Juil 2014 - 11:45 par Invité
Je referme ce bouquin. C'est trop compliqué de faire des études, je déteste ça. Je ne sais pas pourquoi je me suis lancée dans ça. Véto.. c'est au dessus de mes capacités, de plus je n'ai pas tellement la tête à ça. En ce moment je ne pense pas à mes études, je songe à les arrêter. Cela fait deux ans que je suis à la fac et je m'en lasse déjà c'est fou. Ce que j'ai en tête c'est Dexter et Roman. Pourquoi deux frères. Pourquoi je les aime tous les deux pourquoi je ne pourrais pas choisir les deux et vivre heureuse comme ça. Je ne peux pas, je le sais, c'est impossible. Il y a temps de différences entre ces deux là. Je ne sais pas comment c'est possible d'ailleurs de l'être lorsque l'on est frères. Je suis l'aînée d'une fratrie et on se ressemble tous un peu. Physiquement mais pas que ! Je referme alors ce bouquin, je n'ai pas envie de bosser, il commence à se faire un peu tard et je n'ai pas envie d'étudier éthologie animal pour le moment, plutôt d'aller faire n'importe quoi. J'ai ce besoin quand je suis paumée d'aller prendre un verre et m'éclater ! Je range mes bouquins et je sors de la bibliothèque pratiquement vide d'ailleurs, elle ne va pas tarder à être fermée. Il fait presque nuit dehors, les nuages sont gris et épais, le quotidien à Londres je dois dire. J'avance dans les couloirs en fouinant dans mon sac pour trouver les clés de ma voiture et c'est là que je fonce dans une personne. Oh merde, quelle boulet, c'pas possible ! Je redresse la tête et je souris. " Oh Lip c'est toi, je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais " Je tire enfin mes clés et je les lui montre, ce sont elles les véritables fautives. " Je ne les trouvais plus ! tu sors de cours ? On pourrait aller boire un verre ? J'allais y aller seule, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu ! " Je souris, j'espère qu'il acceptera, c'est toujours mieux accompagnée ce genre de moment où l'on veut tester ses limites. " Allez, dis oui ou je te kidnappe ! " Je souris malicieusement en attendant sa réponse avec impatience. Je sais déjà où l'on pourrait aller, je ne sais pas s'il va me suivre mais moi ce soir je me lâche, c'est dangereux je le sais, lorsque je bois trop je suis pas tellement contrôlable et je saute presque sur tout e qui bouge, je ferais juste attention alors. Je ne veux pas non plus lui faire peur, on se connait mais disons que c'est un peu récent. Lip est un type qui semble bien et il me plait relativement bien pour cette soirée. Il pourrait avoir envie de s'amuser après tout. Et puis là c'est l'occasion demain c'est samedi, on n'a pas cours. On peut profiter et avoir tout un week end pour profiter. Je suis prête à sortir tous les avantages ! Je peux être coriace ! Je suis vraiment déterminer maintenant que je suis tombée sur lui. C'était peut-être un signe du destin. Enfin non, ça c'est juste ma folie personnelle qui y songe.
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(✰) message posté Mar 1 Juil 2014 - 15:49 par Invité
We never know when w'ell go down
Encore une longue nuit sans sommeil. Je levai les yeux au ciel, regardant la lune pale scintiller derrière un amas de nuages gris. Un soupir de lassitude m’échappa tandis que je marchais dans les couloirs abandonnés de l’université. C’était ma première année en tant qu’adulte mature et responsable, et bon Dieu ce que c’était dur de tenir le rythme ! J’entamais ma licence en communication and journalism studies à London-Central plus par facilité que par choix. J’avais opté pour la proximité dans un premier temps, préférant rester auprès d’Eugenia et des rues qui m’avaient vu grandir. Je ne gardais pas spécialement que de bons souvenirs à Londres, mais c’était de là que je venais. Je m’étais attaché au temps pourri, aux petits déjeuners chauds chez Berny’s, et au parfum d’Eugenia imprégnant tous mes vêtements. J’étais conscient des enjeux, et je savais au fond de moi que mon ambition ne se laisserait jamais berner par un sentiment de confort aussi dérisoire. Mais le temps d’un semestre, j’étais heureux. J’attendais les résultats de mon concours pour être transféré à Liverpool : John Moores Business & Finance University, avec un mélange d’appréhension et de joie. L’écho de ma voix remplissait ma tête de doutes. Je suppose que c’était le propre de l’étudiant, de vivre en continu dans le stress et l’incertitude. Je souris, en sortant mon paquet de cigarettes. Je fumais depuis le lycée, et je ne comptais pas arrêter de ci-tôt. Mes poumons avaient intérêt à tenir le choc ! Ce n’était pas une addiction, tout du moins pas pour le moment. Avoir quelque chose en bouche me permettait de passer le temps, et de mieux supporter ma solitude. Je tirai sur ma cigarette avec vigueur, me délectant de la première taffe puis de la deuxième jusqu’à ce qu’il n’y ait que le filtre entre mes doigts. Satané de régit de tabac ; ce plaisir était si éphémère ! Je quittai l’aile principale en direction des dortoirs en trainant des pieds. Je n’avais aucune envie de rester confiné dans ce petit espace avec un colocataire qui, j’osais l’espérais, ne le serait plus dans quelques temps.
Je parcouru le hall, puis la grande coure ornée de statuettes d’une époque que je ne savais pas nommer. Il était possible que ce soit de l’art contemporain après tout. Je souris, amusé de ma propre bêtise avant de bifurquer à gauche, vers le parking réservé aux étudiants. Je n’avais pas encore la chance d’avoir une voiture, mais je trouvais un malin plaisir à me balader entre les belles autos des autres, me créant ainsi l’illusion d’une richesse qui n’était pas mienne. Après tout, mes études n’étaient financées que par une bourse médiocre, mes boulots d’été et un putain de coup de chance ! J’étais plongé dans mes songes les plus secrets quand une jeune rousse me percuta : Poppy ! Elle était de deux ans mon ainée, mais pour une raison que je ne savais expliquer je me sentais proche d’elle. Nous nous étions rencontré le jour de mon arrivée à l’université. Elle accueillait les nouveaux étudiants avec un sourire étincelants et un air chaleureux qui m’avait tout de suite charmé. Je ne sais pas comment, mais j’avais fini par passer la journée avec elle, trainant dans ses coins favoris de la ville et savourant ses anecdotes qu’elle voulait bien partager.
« C’est bon je te suis … » Cédai-je sourire aux lèvres.
Elle était si belle. Elle n’avait pas l’air spécialement joyeuse, mais sa façon de parler et les notes suaves qui parsemaient son timbre de voix, étaient une invitation à la bonne humeur. Je lui tendis mon parafeur plein de documents fraichement photocopié à la direction.
« Cache moi ça, je ne veux pas les voir du weekend ! » Raillai-je. « Ils disent que les années facs sont les meilleurs … Il faut qu’on fasse des folies. »
Je fis la moue.
« Et si on allait dans ma chambre, pour faire un peu d'échauffement avant de commencer. J’ai de la bonne bière écossaise que j’ai piquée dans le stock de mon père. »
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(✰) message posté Dim 6 Juil 2014 - 17:11 par Invité
J'ai envie de sortir de faire n'importe quoi. J'ai souvent des pulsions comme ça dans ma vie, où juste j'en ai marre d'être la fille modèle d'une famille modeste. Je peux aussi m'amuser le soir venu lorsque la nuit tombe, je fais aussi tomber le masque. Je ne sais même pas si j'ai le niveau pour continuer mes études. Je passe bientôt en master 1 et j'avoue que je ne sais pas si je vais réussir à valider mes années dans la médecine vétérinaire. Je suis toujours partante pour le faire avec Dexter. Seulement il a cette fille avec lui qui ne le lâche plus et je la déteste, je n'ai e s envie qu'il la ramène, je me sentirais obligée de faire l'hypocrite. Dex me manque en ce moment, je repense à nos moments ensemble. Nous deux et le reste du monde c'est ce que l'on avait planifié lorsque dans le parc où l'on s'est rencontré, on avait décidé de devenir les meilleurs amis du monde. Cela ne s'est pas tellement produit comme on l'avait imaginé apparemment. C'était sans oublier la puberté.. notre première fois ensemble. Sans oublier les sentiments amicaux changés en amour, sans compté son handicape à avouer ses véritables sentiments, sans compté ma jalousie.. un tas de choses qui nous éloignent doucement et de jours en jours. Il ne semble pas vouloir de moi dans sa vie amoureuse. Alors il faut que je me remettre et que je passe à autre chose.. Je sens son frère un peu plus insistant pour sortir avec moi mais je n'ai pas envie de faire ça à Dex.. pas pour le moment un jour je sais que je finirais par céder. Pour le moment je tombe sur Julian. Un étudiant un peu plus jeune qui vient de Liverpool. J'ai toujours voulu voir la fameuse Abbey Road, je suis une fan des Beatles.. On est rapidement devenu ami, on s'entend vraiment bien. Et là il faut absolument qu'il sorte avec moi ce soir ! On pourrait encore plus se rapprocher, je crois que j'ai besoin de me confier aussi et je m'entend toujours mieux avec les hommes que les femmes. Je sors un tas d'arguments pour qu'il cède mais je crois que c'était gagné d'avance. Je prend son classeur et je garde en riant . On est sur la même longueur d'onde, parfait. " Tu ne le reverras pas avant un petit moment alors ! " Il propose que l'on commence la soirée chez lui avec des bières. Parfait, on pourrait passer à la supérette de la fac pour prendre une bouteille d'alcool fort. " Parfait, on peut aller changer un truc un peu plus fort au passage ! j'adore la bière mais ça ne saoule pas assez vite si tu veux mon avis !" Je ris légèrement. Une fois la bouteille achetée on monte chez lui. Je ne susi jamais allée dans sa chambre d'étudiant. Ce n'est pas très grand mais c'est parfait en revanche. Je suis du genre à faire toujours un peu trop comme chez moi. Je retire ma veste et je me pose mon sac avec son classeur dans l'entrée. " Alors, où sont les bières promises ! " Je souris et je retire mes chaussures pour m'installer en tailleurs sur son lit attendant le sésame. " ça se passe bien à Londres alors ? Je suis contente qu'on passe une soirée ensemble, je sens que ça va envoyer du lourd, j'ai bien besoin de ça ! "
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(✰) message posté Mer 16 Juil 2014 - 1:07 par Invité
We never know when w'ell go down
Poppy est une jeune rousse belle et souriante. Je regardais son visage s’animer au fur et à mesure qu’elle me parlait. Tout chez elle était une invitation à la bonne humeur et à l’amusement. Je souris d’un air débile. Elle me menait par le bout du nez avec une facilité qui était presque déconcertante, enfin du point de vue de mon égo. J’haussais les épaules avec désinvolture avant de la suivre dans l’obscurité qui conduisait jusqu’aux dortoirs des garçons. Nous nous connaissions depuis peu de temps, mais de ce que j’avais compris, elle nourrissait au fond de son cœur les mêmes tourments que les miens : L’affection d’un meilleur ami qui trop aveugle, ou simplement idiot, refusait de voir la vérité en face. J’ouvris la porte d’un air las. La jeune femme prenait son aise, se dirigeant vers mon lit comme si de rien n'était. Je souris amusé par son enthousiasme. On aurait pas dit que c'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans ma chambre!
« Patience ! Tout est là. » Raillai-je en allant chercher les boissons.
Mon père me tuerait s’il savait que je me servais en douce dans son stock, mais cela m’importait peu. Il me tuait chaque soir, depuis des années, sans raison. L’alcool et la tristesse d’avoir perdu la femme de sa vie le rendait violent, un monstre que je peinais à reconnaitre par moment. Je déglutis, en décapsulant la première bouteille que je tendis à Poppy.
« Une bière ne te soulera pas, mais un caisson si. N’hésite pas à te resservir ! » Lançai-je en dévoilant mon mini frigo remplit d’alcool.
Je me servis avant de m’assoir à ses côtés. Ses yeux perçants fixaient les miens et je pu déceler, au-delà de la couleur azur de ses iris et de ses pupilles dilatées, cette même mélancolie qui habitait mon regard. Je m’approchai doucement d’elle, frôlant délicatement sa cuisse.
« Je suis content de passer la soirée avec toi aussi, mais tu m’as l’air un peu bizarre. » Remarquai-je d’un ton dégagé. Je ne la connaissais pas par cœur, et il était fort probable que je me trompe, mais je voulais lui signifier qu’elle pouvait me faire confiance. Je souris. « Tu peux me dire tout ce que tu veux. »
Je bu la moitié de ma bière d’une traite. Mon visage blême ne laissait filtrer que les quelques émotions que je voulais bien le laisser montrer. Je n’avais jamais été un garçon de la parole. Mes relations au lycée se résumaient en une amitié fusionnelle que je vouais à Eugenia. Je l’aimais de tout mon cœur, et bien plus encore. J’avais l’impression que rien ne pouvait se mettre au travers de cette foi inébranlable : Nous étions faits l’un pour l’autre. Le destin prenait son temps pour nous mettre sur le droit chemin, mais je restais confiant.
« Tu sais, si je viens à réussir mon concours d’admission à John Moores. Je crois que je pourrais avoir regretté de pas avoir fait ça. »
Je me penchai lentement vers elle. Ma bouche humide se posa sur sa joue, puis au coin de ses lèvres avant de se lancer dans un baiser langoureux. Poppy était une amie, mais il ne fallait pas se leurrer, nous passions bien trop de temps ensemble pour que nos intentions soient innocentes. Nos conversations étaient sous-entendus, nos rires étaient perversion, et ses yeux étaient magie. Ma main se posa sur son cou avant de contourner sa nuque. Je caressai ses cheveux soyeux d’un air amusé.
« Je me suis toujours demandé ce que ce serait d’embrasser une 3ème année. » Lançai-je en m’éloignant. « Maintenant je sais. »
Je descendis le reste de ma bière avant de reporter mon attention sur elle.
« Tu fumes ? » M’enquis-je en sortant une boule de hash de ma poche. Je roulai le premier joint de la soirée, sans bouger du lit. Nous étions à quelques millimètres l’un de l’autre et bien que j’agissais de manière complètement désinvolte, dans mon cœur c’était les feux d’artifice.