"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici dancers don't need wings to fly. (kiddie) 2979874845 dancers don't need wings to fly. (kiddie) 1973890357
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Anonymous
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() message posté Lun 5 Juin 2017 - 14:09 par Invité
Elle avait réussit à trouver une salle de répétition au cœur même de Londres, parce qu'elle avait fait une promesse à cette jeune asiatique qu'elle avait rencontré lors de la journée porte ouverte de son école, parce qu'elle avait estimé que cette personne en particulier était digne de connaître son savoir au sujet de la danse qu'elle pratiquait comme loisir et pourtant à un niveau avancé. Il était rare que Tulasi ne réponde pas à un service par la positive parce qu'elle était philanthrope et humaniste et qu'elle aimait aider les autres autant que leur coller un sourire sur le visage, mais cette jeune fille elle avait eut l'envie de l'aider parce qu'elle était talentueuse, peut-être un peu pataude avec tout ce qui avait trait aux danses sensuelles mais elle était clairement douée malgré tout. Tulasi pratiquait la danse classique depuis sa plus tendre enfance, elle n'avait jamais souhaité en faire son métier puisque sa vocation était la psychiatrie mais elle maîtrisait son art à la perfection ; elle n'était cependant pas dans ce studio de danse pour apprendre des pas de danse classique à la jeune Kiddie mais la danse traditionnelle indienne. Elle faisait partie intégrante de sa vie cette danse et pourtant elle l'avait apprise dans une situation douloureuse, parce qu'elle était née dans la mauvaise famille Tulasi, une famille immensément riche et influente dans la capitale indienne et que par conséquent elle avait été forcée de se marier à un homme particulièrement riche et influent de la capitale indienne, la vie était faite ainsi dans certaines familles aux traditions anciennes. Alors elle avait apprit cette danse, parce qu'elle l'avait dansé le jour de son mariage. Mais encore une fois elle était douée, elle mettait toujours du cœur à l'ouvrage même quand la cause ne lui plaisait pas, et les dieux savaient que cette cause-là ne lui plaisait pas, son mariage arrangé - ce mot avait toujours fait hurler ses parents, selon eux ils n'avaient jamais rien arrangé, forcé la main tout au plus - ne lui plaisait pas et elle s'était évadée, elle avait prit son envol dans un autre pays et pourtant elle ne se sentait toujours pas en sécurité. Mais la danse avait ce petit quelque chose qui l'apaisait. En se produisant lors de cette journée porte ouverte elle n'avait pas imaginé une seule seconde qu'une jeune élève allait s'approcher d'elle pour lui demander des cours de danse indienne mais elle n'avait pas pu le refuser. Alors elle en avait parlé avec ses patients, parce qu'elle parlait beaucoup avec ses patients, ça ne plaisait pas à l'ordre des psychiatres mais elle s'en moquait, elle avait envie de leur montrer qu'ils pouvaient compter sur elle. Et qu'elle pouvait compter sur eux. Et l'un deux avait une sœur propriétaire d'un studio de danse en plein cœur de Londres et elle avait accepté de lui prêter les clés le temps des quelques cours de danse. La jeune psychiatre déposa son sac d'affaires sur l'un des bancs disponibles dans le studio, les barres de danse classique s'étendaient autour de la pièce, c'était étrange de se retrouver dans un univers qu'elle avait tant connu par le passé et pourtant dans lequel elle passait beaucoup moins de temps. Elle ferma les yeux quelques instants, maintenant qu'elle avait la salle il ne lui manquait plus que son élève.

@Kiddie K. Linpraneet
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Anonymous
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() message posté Mar 6 Juin 2017 - 20:51 par Invité
dancers don't need wings to fly
Tulasi & Kiddie

Tu te dépêches, tu te presses, tu cours dans les escaliers du métro. T’as pris le rythme Londoniens Kiddie. Et ça te dérange pas, mais ça t’étonne. Tu t’arrêtes en plein milieu de l’escalier, quelqu’un évite de justesse de te rentrer dedans. “NAN MAIS CA VA PAS ?” Et tu le regardes, les yeux grands ouverts, comme ébahis. Tu t'excuses rapidement, mais tu restes debout, plantée là comme un pic. Tu veux pas toi, prendre le rythme Londonien. Tu dois pas te presser, jamais. T’as tout le temps du monde, tout le temps du monde. Alors tu te remets à descendre les escaliers, un par un, doucement. Et tu comptes les marches qui restent. Parce que t’as envie. Parce que ça te fait rire. Parce que tu prends le temps. Et que tu ressembles plus à une Londonienne. Et puis elles sont belles mine de rien, les marches. Enfin, belles. Elles sont en bétons, avec plein de caca d’oiseau. Mais elles sont belles dans leur style. Elles sont les marches du métro londonien. Elles sont toutes uniques. Y’en a pas deux identiques dans le monde, c’est impossible. Pas salie de la même manière, impossible. Et toi, ça te fait sourire, parce que c’est l’art de l’homme ça. Enfin de l’être humain quoi. Et tu trouves ça beau. Bon, parfois, c’est sali par les oiseaux aussi. Mais c’est beau la coopération des êtres vivants. Et tu rentres dans le métro. Tu cours par pour attraper celui dont les portes se ferment. T’attends le prochain. Tu sais oui, que t’as rendez-vous, à une heure précise. Mais sincèrement, c’est bon, t’es partie tôt, exprès pour pas avoir à te presser alors hein.

Et puis, tu finis par arriver au studio. Après le métro. Après t’être posée à côté d’un gars et lui avoir tapé la discut. Il t’a laissé son numéro et t’as dit de le rappeler. Tu le feras. Il avait l’air gentil. Même qu’il t’a enlevé un cil de ta joue. C’est gentil de sa part. T’aurais eu l’air débile avec un cil sur la joue. Et tu frappes à la porte. T’es cinq minutes en avance. T’as pensé à attendre cinq minutes devant la porte pour arriver pile à l’heure, tu le fais parfois. Mais pas là, non pas là, t’avais pas envie. T’es trop pressée d’apprendre cette façon de danser. Tu trouves ça tellement beau. Chaque geste veut dire tellement de choses. Et c’est tellement compréhensible comme danse. La dernière fois quand tu la vu danser, tu t’es dit que ça valait presque mieux qu’un monologue de Shakespeare pour faire comprendre quelque chose.
Bonjour Mme. Kapoor.
Et tu lui souris. Et tu joins tes mains, et tu salues. Parce que c’est comme ça que tu fais. T’as beau être en Angleterre, Kiddie, t’as toujours fait comme ça.
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.


@Tulasi N. Kapoor
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