| ( ✰) message posté Ven 21 Avr 2017 - 13:28 par Invité La nuit était tombée sur Londres. Je venais d’arriver à une soirée, j’avais été surpris qu’on m’en ais parlé. Je ne parlais pas à grand monde à l’université, j’étais assez solitaire mais à force de sortir je finissais par entrer dans la catégorie des fêtards et je préférais ça plutôt que d’être considéré comme l’Hermite. J’ai parfois besoin de voir du monde, de ne plus être seul, d’avoir l’impression d’appartenir à un groupe, d’avoir l’impression d’être comme tout le monde. J’ai donc décidé d’aller à cette soirée et j’ai beaucoup bu, comme souvent quand je sortais. J’ai fini la nuit chez une fille que je connaissais à peine mais qui en voyant mon air dépiter devant l’arrêt de bus vide elle m’a gentiment proposé d’aller chez elle. C’était elle qui avait organisé la soirée. J’avais durant cette soirée aperçut un homme que j’avais déjà croisé et pas n’importe où, chez mon psy. C’était bizarre de le voir ici. Je me demandais pourquoi il était là.
Je me suis réveillé dans un canapé qui n’était pas le mien et après avoir remis tous les éléments en place je me suis rappelé qu’on m’avait hébergé. La jeune femme en question était déjà levée et avait préparé le petit déjeuner. Je suis resté un peu, je ne voulais pas paraître impoli et partir tout de suite. Quelqu’un a alors sonné à la porte et elle est allé ouvrir. J’ai reconnu tout de suite l’homme de la salle d’attente. Je ne savais pas pourquoi il voyait un psy, mais il avait surement des problèmes, comme j’en avais. C’était assez gênant de le croiser ici. Elle me l’a présenté comme étant son frère. Elle est partie dans la cuisine et j’ai fini par dire :
« Bonjour. Je m’appelle Marlon. Je crois qu’on s’est vu hier soir. Vous étiez à la fête ? »
Je savais qu’il y était c’était plus pour combler le vide que je parlais. Je n’aimais pas les silences. Et je n’aimais pas cette gêne que je sentais. C’était la première fois qu’on parlait alors qu’on se voyait presque toutes les semaines dans la salle d’attente. C’était assez étrange de tomber l’un sur l’autre dans ces circonstances et ça me mettait aussi mal à l’aise. Je n’allais pas chez le psy pour le plaisir, je supposais que lui non plus. Je n’avais pas envie qu’on en vienne à parler de ça. Il savait qu’on s’était déjà vu quelque part. On ne pouvait pas le nier, ni lui, ni moi. J’espérais juste qu’il ne me demanderait pas pourquoi j’y allais. Je n’avais pas l’intention de lui poser la question. Il savait aussi bien que moi que c’était personnel et j’étais sûr qu’il voulait garder le secret alors je préférais encore lui parler de la soirée d’hier.
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