Ma philosophie c'est d'ignorer le problème jusqu'à ce qu'il disparaisse. (Deborah)

Cela faisait environs deux mois que Milo préparait ce projet. Même s'il se montrait parfois dur, il ne s'en investissait pas moins auprès de ses élèves. Et il avait de ce fait décidé d'organiser une sortie scolaire, ce,  dans le cadre d'un de ses cours ayant pour thème les femmes écrivains et de fait le féminisme. Il avait donc prévu  une journée entre café lecture, bibliothèque ancestrale, ballade poétique dans un parc et sondage dans les rues de la ville. Alors que l'enseignant c'était donné la peine de tout prévoir pour que cela pu ce faire, tenant compte des possibilités ainsi que des contraintes, la Mairie venait maintenant lui chercher des noises. "Comment ça un papier qui n'as pas était signé ? J'ai éplucher le dossier moi-même et j'ai passé suffisamment de temps à m'en occuper pour vous certifier qu'il ne manquait rien." Pinçant vaguement les lèvres, il soupira, agacé. Je ne sais pas pourquoi quand le téléphone à sonnait, je sentais bien que c'était pas bon signe. En effet une proposée au standard, l'avait avertit de quelques menus détails qui restaient à régler. Or, arrivé ici le discours semblait tout à fait différent et ce qui devait être une formalité prenait des allures de  véritable problème. "Puisque cela vous tient tant à coeur de me faire signer un papier...Donnez le moi maintenant qu'on en finisse et que tout soit réglé". Face aux explications hasardeuses de son interlocutrice, l'ancien militaire du prendre sur lui de ne pas lui vociférer des insanités en pleins visage jusqu’à que mort s'en suivit, tellement cela s'avérait exaspérant. "Résumons-nous, je ne peux pas emmener mes élèves, à cause d'un papier qui n'est soit disant pas signé et que vous n'êtes actuellement pas en mesure de me donner pour que cela ce fasse..." Pinçant les lèvres, il demanda : " C'est une blague ? " s'informa-t-il tout en laissant transparaître une certaine forme d'agressivité. "Je suis désolée, mais je n'y suis pour rien. Ce n'est pas ma..." Cette réponse fut la goutte d'eau -tant attendue- qui fit déborder le vase. "Ce n'est pas votre faute, donc c'est sans doute de la mienne. Tout du moins c'est ce que vous semblez insinuer depuis le début" l'a coupa-t-il. Agitant la main, il lui fit comprendre qu'il était inutile d'en rajouter. "Aller me chercher un responsable ou qui vous voulez qui puisse mieux me renseigner." L'autre le regarda avec le même éclair de génie qui aurait subtilement pu traverser le regard d'une poule ayant trouvée un couteau. "Allo allo " s'exclama-t-il en tapotant le bureau du bout de sa canne. "J'ai faillis attendre. On lève ses fesses de la chaise et on y va tout de suite avant que je me déplace moi-même." Tandis que la brune se demandait vraisemblablement si elle ne ferait pas mieux d'appeler la sécurité, il se rendit compte que quelqu'un observait la scène. "Cela fait-il longtemps que vous êtes là ?" interrogea-t-il la blonde, toujours à mi chemin entre colère et agréable surprise.