sainte anne

« SUR LA MUSIQUE, ON VA EN VIENT, ON S’ÉLANCE ET ON REVIENT. PUIS TU T’ÉLANCES ET JE TIENS, JE TE RETIENS DU BOUT DES DOIGTS, POUR TE RAMENER CONTRE MOI. » fauve.

Simon et Anne, première partie.
Elle l’avait rencontré dans un bar. Elle est solitaire, Anne. Quand elle sort avec ses amis, anne ne cherchait pas à faire de nouvelles rencontres alors elle avait rarement des histoires folles à raconter le lendemain. elle s'en fichait.
- Tu le connais comment ?
C'était l'anniversaire de James. Elle avait les cheveux attachés, elle était fatiguée. elle venait de passer plus de quinze heures les yeux rivés sur un écran. Anne n'était pas comme les autres. Anne ne faisait rien comme les autres. Anne se tournait vers le jeune homme qui venait de lui parler.
- J'bosse avec lui.
- Tu fais quoi?
- J'suis monteuse.
Il riait.
- Pourquoi tu ris?
- Non pour rien.
Il y avait bien trop de monde dans ce bar. Anne n'aimait pas la foule. Elle voyait James un grand sourire se rapprochait d'elle, les bras grand ouvert.
- Anna banana !
- James !
elle lui déposait un baiser sur la joue.
- Tu as rencontré Simon.
Anne regardait Simon.
- Il semblerait bien.
Anne souriait.
- Simon c'est mon meilleur pote ! Je suis sûre que vous allez vous entendre à merveille.
Simon ne disait rien regardant James, déjà ivre.
- Anne, tu ne pars pas tout de suite, d'accord?
- Oui, James ! Ne t'en fais pas.
Elle était introvertie, Anne. Elle avait des moments importants de sociabilité et puis de longue période où elle disparaissait. Anne, c'est le genre de nana à filtrer les appels de ses potes, sans aucune méchanceté.
- Tu bois quelque chose anna?
- Une bière.
Simon revenait quelques minutes après avec la pinte d'Anne.
- à la santé de james.
Anne trinquait
- moi c'est anne, pas anna.
- ravie de te rencontrer, anne.

Simon et Anne, deuxième partie.
Le téléphone résonnait dans la pièce. Les yeux encore fermés, anne cherchait son téléphone. Elle décrochait en émettant un grognement.
- il est bien trop tôt, pour m'appeler... T'es à Tokyo, écoutes c'est bien mais là c'est pas le moment. Quoi ma mère? J'en sers rien tu n'as qu'à l'appeler... ouai c'est ça, salut pa' je t'aime aussi.
Anne racrochait. Elle bougeait émettant un grognement se cognant contre Simon. Elle ouvrait les yeux
- Salut, anna banana.
Elle lui mettait un doigt sur la bouche. Elle "fréquentait" Simon depuis quelques mois. Ils n'étaient pas ensemble, ils passaient juste du temps ensemble. Anne avait une vision de l'amour bien à elle. Grande fervante des relations libres, elle n'avait d'ailleurs encore trouvé aucun garçon qui partageait sa vision. Anne ne croyait pas au mariage, ni même à l'âme soeur. Disons que sa famille n'en était pas un exemple. son père était un célèbre rockeur qui n'avait jamais été là, sa mère une pseudo-actrice qui vivaient de manière très libre. On ne peut pas dire que l'enfance d'anne fut classique. Anne n'a jamais considéré ses parents comme de réels parents, ils sont là mais c'est tout cependant cela ne l'empêche pas de les aimer, vraiment.

Simon et Anne, troisième partie.
- Simon, il faut que tu dégages?
- Pourquoi?
- J'dois y aller, j'ai un truc avec ma mère là
- Et donc tu m'vires?
Elle le regardait sans rien dire, s'habillant rapidement.
- Anne?
- Quoi?
- Tu m'vires?
Anne s'arrêtait net
- Quoi, Simon ? Tu veux rester là et m'attendre?
- Non
- Tu vires, alors.
Anne pouvait être blessante, parfois. Cela faisait un an pile qu'elle avait rencontré Simon à la soirée d'anniversaire de James.
- Ça fait un an, anne.
- De quoi tu parles ?
Anne était en retard, sa mère allait lui taper une crise, putain.
- On est quoi tout les deux?
- On est vraiment obligé d'en parler maintenant, Simon?
Il devenait de plus en plus sérieux, ce ton Anne ne l'appréciait pas.
- On est deux personnes qui se voient quand ils le désirent, ça te va?
Anne attrapait sa veste et regardait Simon, le regard rempli de déception.
- Non, Anne, ça ne me va pas. Tu sais quoi j'me casse.
- Putain Simon, t'es obligé de me faire ta crise maintenant! J'dois y aller là, j'suis déjà à la bourre.
- Va te faire foutre Anne, tu commences à me faire chier.
- Qu'est-ce que tu veux Simon? Qu'est-ce que tu veux.
Simon se rapprochait d'Anne, attrapant son visage et l'embrassant
- Toi, seulement toi.
Anne ne disait rien, elle fuyait retrouver sa mère.
- Tu fermeras la porte en partant.
Elle était partie comme une furie. Elle n'était pas prête à ça.