"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 2979874845 After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 1973890357
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After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi)

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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 18:54 par Invité

As last orders were called was when she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes I never heard Carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat  After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 1f340  Clover. La marque se murmurait dans toutes les bouches. Elégante, puissante et unique. Le trèfle était à l'honneur et l'argent coulait à foison. Les poches des hommes se remplissaient à nouveau après la pénurie et la politique anti-drogue de Theodore. J'étais consciente de transiger. De prendre le courant inverse. Mais, ses blâmes n'avaient plus d'importance, tout comme son avis. Sa voix s'éteignait dans mon esprit pour se transformer en murmure. Tu vois, moi aussi je peux être sourde quand je veux Les nuages coloraient le ciel de Belfast. Je levais les yeux vers les cieux grisâtres en espérant que le soleil me fasse une place, illumine mon entrée. La paume posaient contre la chaleur de la boiserie, je poussais la porte avec entrain. Le sourire aux lèvres. Belfast. Ma tendre. Mon amour. L'odeur âpre de l'alcool m'insufflait force et vitalité. Je redécouvrais les saveurs du terroir. Celles qui avaient guidées notre enfance. Je connaissais tous les chemins de mon pays, même les yeux fermés. La grande allée. Les marches de l'église. Le sentiers du parc forestier de Tollymore. Nous y avions élu domicile dans une cabane haut perchée. Mais ce soir, mes jambes m'avaient guidé au pub. Notre QG. Si au travers de certains gestes, la douleur se voulait vivace, j'avais appris à faire abstraction des maux.  La balle avait laissé une marque mais  avoir mal, c'est pour les faibles alors je gardais cette rancune italienne pour moi. Comme chacune de mes cicatrices. Si certain arboré des tatouages pour se rappeler, conter une histoire, la mienne se lissait à travers les blessures. Les banquettes étaient prise. Un groupe folklorique s'agitait dans un coin tandis que l'un des musiciens, Daniel,  s'évertuait à positionner son kilt avec convenance. Dany, fais pas autant de manière. Tu vas terminer le cul à l'air, comme à chaque fois criais-je en sa direction. Les chopes se levaient accompagnaient des rires gras des alcoolique de la ville. Je pris un instant pour regarder ces gens. Ma famille était là. Je me tortillais entre les corps pour rejoindre le comptoir lorsque Bertie posa sa main sur mon épaule. Tu vois, c'est pour ça que j'aime autant la Saint Patrick dit-il en me laissant son regard me longer de haut en bas. Je souriais en attrapant les pans de ma robe émeraude dans une pieuse révérence  En l'honneur de l'évangélisateur. Dieu sait à quel point j'aime cette fête moi aussi. J'ai une raison de plus pour faire ça soufflais-je en gaélique. Je pressais mon corps contre le sien, les lèvres contre sa joue. Je fis glisser ma main le long de sa chemise puis sur les fibres de son kilt pour le lui baisser. Les gars, ça manque de vert par ici je riais avant de lui pincer les fesses. Une houle de mains se dressaient en l'air pour en faire autant. La sentence tombait.  Ne me regarde plus comme ça Báltaí (Pussy) dans un clin d'oeil complice, je tournais les talons pour aller au bar et commander une chope.   Épouse-moi Babi ! hurlait-il entre deux cris. Les pincements étaient rude. Les doigts rêches et boueux des paysans affluaient sans cesse sur son derme Póg mo thóin  (Kiss my ass ) ma voix transcendait l'espace. Je levais ma chope dans sa direction avant d'en boire une grande lampée. Tout les membres du clan était présent ce soir. Il n'en manquait qu'un. Mais son odeur s'était immiscée dans chaque ruelle. Il était arrivé et pour la première fois, je n'avais pas hâte de poser mes yeux sur lui. T'entendre le son de sa voix rancunière. Des reproches, toujours des reproches. Pourtant ils étaient injustifiés. Il s'inquiétait de la diffusion de Clover mais nos frères d'armes ne s'étaient jamais mieux portés. Les billets verts dépassant de leur poches. Connor avait pu racheter les parts de son bar. Eoin pouvait enfin remplacer son auto et soigner sa mère et je pouvais payer les essaies sans avoir à quémander.  Je passais derrière le comptoir pour aider Connor a satisfaire les clients, comme d'antan, mais cette fois-ci, ce n'était pas des blagues salaces qu'il chuchotait à mon oreille, mais les numéros des commandes. Babi, on a un soucis. La cargaison est encore à la marina. je serrais les poings, laissant la blancheur de mes jointures se dessiner sous l’allogène sachant exactement ce que cela voulait dire. Theodore était derrière ça. Sa visite n'était pas sans conséquence. On a perdu 10 caisses je passais ma langue contre mes lèvres en faisant glisser une chope sur le bois en direction du vieux Jack. Ne t'inquiètes pas. On verra ça demain. je posais ma main contre son épaule. Ses inquiétudes n'étaient pas infondées. Nous étions tous conscients que l'arrivée de l'expatrié londonnien était un frein pour les affaires. Les violons se faisaient entendre. Les cordes se tendaient.  Les tables se déplaçaient. Mon moment favoris. Lorsque j'étais enfant, je regardais avec admiration ses femmes s'essouffler au grès des notes celtiques. Frapper leurs talons avec puissance contre la boiserie. Les irlandaises étaient impressionnantes et charismatique. La chope vide, je montais sur la table à mon tour. Le sourire aux lèvres. J'attrapais les mains des autres filles alors que nos corps se mouvaient au grès du tempo.
Le coeur de l'Irlande battait entre ces murs. Dans ce petit pub de Belfast au coin de la rue. Et mon palpitant s'animait à nouveau. Les tremblement disparaissaient lorsque je foulais ma terre natale. L'air londonien était toxique et mes racines me le rappelaient à chaque fois,  ma place était ici, peu importe le lieu où Theodore était. Parce que ses flancs étaient déjà occupés par une autre. Son esprit était perturbé par cette flamme enchanteresse qui colorait ses nuits. Alors j'avais décidé de déployer mes ailes à mon tour pour prendre mon envol et balayer les nuages. J'avais décidé de franchir les limites et j'avais sauté les pieds joins de l'autre côté. Je maitrise. Encore deux ans. Trois. alors autant en profiter. La table vibrait sous notre poids. Les rires et les chants s'élevaient. C'était de ça dont je voulais me souvenir. Je t'aime Belfast Le froid s'imposait dans le bar. La porte se refermait. Un nouveau visage se dessinait dans l'assemblée. Et les murmures s'élevaient. D'un mouvement, je levais la tête pour apercevoir son regard carnassier et ses mâchoires contracter. J'aurais aimé deviner un sourire sur ses lèvres rosées. Retrouver mon Theodore. Mais sa splendeur n'était devenue qu'ombre. L'étincelle avide d'aventures s'était ternie dans la voute céleste. Perdue. Loin des autres. Je levais ma bière dans sa direction sans descendre de mon perchoir. Avant j'aurais poussé les corps moites pour enlacer sa nuque. Tendre mes lèvres contre sa gorge. Mais les choses changent. Maintenant, c'est à toi de me tendre la main et me faire descendre de ma tour d'ivoire.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 23:34 par Theodore A. Rottenford

she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes. i never heard carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat.” Le son de la plaine résonnait dans la maison. Ce jour-là, l’aigle s’était transformé en charogne. Le bec décousu, les ailes repliées sur les branches de l'arbre. Tout se brouillait devant mes yeux. Je tendis les doigts vers le meuble pour sentir le contact de l’acier sur mon os. La lune sublimait la voute céleste. Elle était aussi fugace qu’une pensée. Mon esprit se noyait dans les notes musicales. Je me tournais vers les rideaux du salon, le cœur suspendu au bord de la fenêtre. Je voyais les lumières du bar et les contours fluorescents du comptoir. Belfast m’avait appelé tel son évangélisateur oublié. Elle m’étreignait afin d’expier mes douze pêchers. Le trèfle cheminait autour de mon épaule. Il se dessinait comme le symbole celtique de ma déchéance. Saint Patrick avait chassé tous les serpents d’Irlande. Il avait effacé les croyances polythéistes des anciens irlandais car il valait mieux s’assimiler au Dieu véritable. Il fallait prier pour la lumière et sombrer dans les vices de Satan. Je plissai les yeux en me penchant vers la vitre. La montagne étincelait au fond du trou. Notre passion avait inversé le monde. J’étais né Theodore avant de devenir l’ami de Babi. Les souvenirs de notre enfance s’apparentaient aux vestiges de l’hiver. Je posais ma bouteille vide sur la table. Il n’y avait pas de sous verre ici. La demeure de la mafia ne m’appartenait pas, autant que ces conventions sales et malhonnêtes. On n’avait pas respecté ma politique. Et j’étais prêt à brûler le port pour trouver les cargaisons de drogue cachées dans le hangar. Un flux opaque tombait sur mon visage. Mon cerveau bouillonnait dans une pureté resplendissante, identique aux saveurs opiacées de clover. Cet affront était impardonnable. Ils allaient le regretter. Je sentais l’onguent malté se déverser dans ma bouche. La pouvoir affaiblissait mon esprit. Je n’avais pas accepté ce rôle. On m’avait imposé le trône en manipulant mes sentiments. Babi l’ignorait toujours - mais je servais la cause pour lui épargner les étreintes écoeurantes des hommes du clan. Si je restais. Elle restait. Je me dressais au pied du mur, le souffle asservi par la beauté de nos supplications ardentes. Je la détestais. Mais je l’aimais à en mourir. L’émotion avait perforé mes poumons. Elle voulait m’enlacer dans la nuit. Je sentais le sol vibrer sous ma démarche vacillante. Ma jambe ne se remettait pas de sa trahison. Etait-ce le prix pour accéder au pouvoir ? Je revoyais les cierges de l’église. Les serments qui se joignaient dans un boucle colorée au milieu du firmament. Car il n'y a pas d'autre Dieu, il n'y eut jamais auparavant, il n'y aura pas dans la suite des temps que Dieu, le Père inengendré, sans commencement, de Qui procède tout commencement et Qui maintient toutes choses, le Seigneur de l'univers, comme nous le disons. J’effleurais les perles de mon chapelet dans un geste fébrile. J'étais incapable d'expliquer quels plaisirs résonnaient dans la musicalité oppressante de cette religion. Je me détournais de mes visions afin de retrouver les pavés de la rue. Ma silhouette s’amenuisait dans les vapeurs de l'alcool. Belfast m’accueillait. Belfast m’insufflait la vie à nouveau. Je fermai les yeux pendant un instant. Je revoyais les danses de Babi sur les chaises du bar. J’effleurais les plis de ses robes du bout des cils, sans jamais m’attarder sur les détails de son expression. Elle était hors limite. Et cette réalité, bien qu’imaginaire, suffisait à créer le vide dans ma poitrine. Ma bouche se précipitait dans les flots. La douleur de la promesse mystifiée ne devait pas exister. Je m’assis dans l’ombre. Je la revoyais comme un mirage. Je m’abandonnais au fil des années, comme si le temps s'était arrêté de tourner. Comme si nous avions vingt ans. Je contemplais ses mouvements, le visage paralysé et les yeux exorbités par l’allégresse de ses rires. Les barres étaient trop hautes. Je ne pouvais pas l’approcher. La foule nous séparait dans un vacarme insupportable. J’étais pareil aux ombres : amorphe et opaque. Elle réalisait ma présence sans descendre de son piédestal. Je me dirigeais vers l'entrée afin de me servir un shot de whisky. Babi me lançait ses sourires fripons comme des épines acérées. Elle avait déjà les traits mesquins et envoûtants. Sa silhouette flottait entre les lignes de la pyramide. C’était une prédatrice déguisée. Elle existait pour aguicher et entraîner vers le bas, puis telle une flèche meurtrier, elle s'élançait vers à la surface. Je pinçai les lèvres en buvant une gorgée. Les effluves de la drogue embaumaient l’espace. Clover s'était légèrement dissipées entre les meubles. J'arquai un sourcil d'un air revêche mais je n'émis aucun commentaire. Là, je me sentais à l'abri. Les festivités nous faisait oublier les discordes. Les profils hargneux des mafieux venaient à ma rencontre, pleins d’entrain et d’amusement. J’esquissai un sourire en saluant Cole et Bertie. Mon kilt était plus approprié que les tissus rayés qui pendait sur leurs cuisses poilues. J’arquai un sourcil d’un air taquin. «Franchement y a des fois. Je me dis l’épilation devrait être permise. » Cole s’esclaffa en relevant les pans de sa jupe irlandaise. « Tu vis dans quel siècle?L’épilation c’est permis. Tout est permis. » Il me bouscula en reniflant. Bertie secoua jovialement ses épaules afin de renchérir. « Tu vas pas voir ta dulcinée? Je viens de lui demander de me marier. Elle a dit de lui lécher le cul. Je ne le prend pas comme un refus. » Je le toisais avec autorité. Son humour n’était pas le bienvenu. J’observais la foule euphorique. Je glissai nerveusement la langue contre mon palais afin de déguster la saveur du pur malte. Pourquoi agissait-elle comme ça ? Je haussai les épaules en me penchant vers la table. Mes doigts se fermèrent sur les parois de la bouteille d'un geste précis. Elle dansait encore. Ce n'était pas une irlandaise comme les autres. Elle était parfaite dans ses imperfections. Malgré mes jugements et la cicatrice entaillée dans sa chair sa beauté demeurait saisissante. Elle avait tout pour devenir une méduse. Mais au lieu de figer les Hommes en statut de pierre, elle préférait regarder son reflet se glacer dans le miroir. Et oublier. Elle voulait surtout oublier. L'abandon. La réalité. La mer. Elle s'accrochait aux souvenirs futiles. Mais l’Irlande et ses vastes plaines ne pouvaient pas la guérir de Huntington. Je crispai la mâchoire lorsque l’hymne résonna dans la pièce. Les lumières s’éteignaient tout à coup, laissant place aux chandelles flamboyantes. Il n'y avait jamais rien à voir dans le noir. Je me mordis la lèvre inférieure en me hissant sur le comptoir. Mes pieds se chevauchaient sur les lattes de bois. Je m’approchais lentement de son profil. Et le temps ne suffisait plus à combler le besoin. L’appel du sang était trop fort. Je hochai la tête en posant les mains sur ses hanches. Petite Babi, l'amour est une comète qui ne passe qu'une fois par décennie. Il faut veiller pour la voir. Veux-tu rester ici, et veiller avec moi ? Je pressai mon pouce sur son dos. Elle n’avait décidément aucun rythme. «Ton corps doit rester droit. » Murmurai-je en me positionnant à son bras. La danse traditionnelle était simple. Il y avait peu de mouvements. Il fallait être raide - serrer les poings et claquer ses ghillies en harmonie avec les sifflements de la cornemuse. Une danse parfaite pour une personne rigide. «Je ne me doutais pas que tu étais si heureuse ici.» M’enquis-je en tendant les bras. On dansait sans se regarder. Ses yeux pétillaient au fond de la scène, bien loin de mes murmures. Babi se détachait de mon emprise. Elle s’attardait sur les arabesques du plafond. Mais j’étais là, à ses côtés. Je la prenais par les ailes afin d'empêcher son envol. «Viens dehors. Bertie veut déjà t’épouser. Cole est bourré et les autres peuvent voir sous ma jupe. » Articulai-je en descendant. J’agitais ma main près de son poignet afin de l’inviter à me suivre vers la balustrade. 
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() message posté Lun 13 Mar 2017 - 12:29 par Invité

As last orders were called was when she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes I never heard Carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat  After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 1f340 Les tonalités celtiques s'amenuisait dans l'espace. Je levais les jambes au grès de la musique, tournant parfois sur moi-même. La liberté irlandaise retrouvée. J'attrapais une chope au hasard pour en boire une longue gorgée. L'alcool glissait avec ferveur dans mon gosier. La saint Patrick avait ma préférence. Les querelles d'antan n'avaient pas lieu d'être ce soir. Nous fêtions notre pays. Les reproches n'étaient pas admis. Theodore entrait. Je lui adressais un simple sourire pour retourner à mes occupations. Pas de reproche ce soir j'ai dis et sa mine revêche n'était pas pour me plaire. Clover était inscrit au bout de sa langue. Ses traits étaient tirés par la tyrannie. Le clan était allé contre ses principes archaïques. J'avais pris le courant inverse dans le silence marin. J'échappais à son mépris par discrétion mais pour combien de temps encore ? Les jours cédaient sous la volonté du sablier. Et je repoussais la chute jusqu'à me retrouver au bord du précipice, jetais depuis du haut de la roche Trapéienne, condamnée pour faute Aquilienne. Mais mourir entre la blancheur des écumes d'Irlande ne me faisait pas peur. La mer reprend ses hommes et ses droits. J'étais sa fille. La tonalité changeait tout comme l'ambiance. D'un bond, Theodore montait sur la table et je sentais le poids de son corps sous ma voute plantaire. Il avançait avec la prestance du souverain. Les voiles de son kilt flottant contre ses jambes. Mes confessions n'avaient pris aucun sens dans son esprit. Alors je décidais de m'éloigner pour me préserver. Arrêter d'attendre après sa gestuelle. Nos gestes étaient équivoques, mais pas assez pour me satisfaire. Parce qu'il ne prenait pas la décision et la fierté cousait mes lèvres. Si tu savais. Je me languis de tes murmures. De tes lèvres brulantes contre les miennes. De ton regards perçant et de l'intelligence de ton regard. Je voudrais sentir ta chaleur contre mes courbes. Chercher mon souffle contre ta nuque et m'accorder à ton rythme. Je voudrais laisser parler mes sentiments, mes envies en dehors de la frustration. Mais je te déteste pour nous avoir condamner par le silence Ses mains se posaient contre mes membres dans un élan autoritaire. Son pouce roulait dans mon dos «Ton corps doit rester droit. » Je relevais ma colonne, le regard sur l'assemblée. Il devenait le marionnettiste. Mais je voulais sentir la musique me pénétrer et me laisser guider par mes envies. Nous étions les contraires. J'accueillais le velours quand lui devenait la main de fer. «Je ne me doutais pas que tu étais si heureuse ici.» Nos pieds étaient les instruments, les tambourinements étaient la musique. J'aurais pu l'être à Londres, mais Damnú air! (damn it) tu connais mieux que moi le mauvais timing soufflais-je dans un grand sourire à l'assemblée. Je m'éloignais de Theodore en suivant le nouveau tempo plus libertin. «Viens dehors. Bertie veut déjà t’épouser. Cole est bourré et les autres peuvent voir sous ma jupe. » je baissais enfin le regard dans le sien en m'attardant sur sa main. Je détaillais ses griffes. Avant, ma paume se serait glisser autour des menottes, sans réfléchir. Parce qu'avant, j'étais à toi mais mes traits se déformaient sous mes tourments.  Babi, est-ce que tu veux bien me suivre à l'extérieur ? Oh bien sûr Teddy comment refuser une si belle proposition. d'un geste de la main je balayais la sienne pour descendre de la table avec autonomie.  Je te rejoins dehors  je lui fis un signe de la main avant de glisser entre les corps ivres. J'attrapais une bouteille de whisky sur les étagères. L'agitation tordait les traits de Connor. Je posais ma main sur son épaule en glissant mes lèvres contre son oreille. Détend-toi. Je vais arranger les choses. Alors souffles et desserre les fesses, on dirait que tu porte un string . Theodore était adossé à la balustre. L'éclat lunaire se reflétait contre sa peau. Je levais la bouteille au niveau de son visage, justifiant mon retard. Apparemment on a été réapprovisionné   soufflais-je en m'adossant à ses côtés. Son odeur n'était plus la sienne. Elle était devenu un mélange complexe qui me donnait la nausée. Je dévissais le bouchon de la bouteille, roulant la tête en arrière. Le liquide glissait. Je fronçais le nez en plaquant la bouteille contre son torse. La forêt tremblait sous l'agitation du vent et il suffisait de tendre l'oreille pour entendre les supplications des anciens. Leur murmures à travers les feuilles. La chaleur du bar s'était éteinte sous le souffle d'Hercule et les frissons apparaissaient. Je croisais les bras en me soumettant au silence apaisant.  Ne me dis pas que ça ne te manque pas. Que tu n'es pas plus heureux ici. Regardes les. Ils sont jouyeux je riais en montrant du doigts les silhouettes dansantes. Ma respiration se coupait sous la douleur. Nous étions deux êtres blessées. Par les balles, les coups et la vie. Fais moi une faveur. Pas de reproches. Pas ce soir. Demain. Je suis bien trop bourrée pour entre l'écho de ta voix nasillarde. Je le bousculais légèrement du bout de l'épaule en reprenant l'épaule. Je suis surprise de pas voir ton jouet à tes côtés. Elle se sent pas trop seule à Londres ?  demandais-je tapotant le bout de mes ongles contre la parois cristalline de la bouteille. En tout cas, j'avais oublié la saveur de ton déhanché. je fis glisser à mon tour mon pouce contre les plis de sa chemise. mais faut savoir se détendre par moment, maintenant ton corps doit se détendre Teddy, y'a que nous.   riais-je.
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() message posté Mar 14 Mar 2017 - 0:12 par Theodore A. Rottenford

she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes. i never heard carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat.” Je n’étais qu’une image intrépide. Un relief qui se brisait entre les fluctuations de la musique. Les couleurs du celte avaient envahi les murs de Belfast. Ou était le rythme de mon coeur ? Je me tournais vers la foule dansante. C’était avec mystère, fascination et mélancolie, que je considérais les silhouettes qui s’agglutinaient tout près du comptoir. Mon regard redessinait la disparition fugitive de Jamie O’Connor sur les contours de la salle. Je me souvenais de sa promesse tragique. Le clan avant la mort. Mais j’avais échoué en laissant Babi contrôler ma destinée. J’avais trompé mes idéaux en choisissant de monter sur le trône. Ma démarche était une litanie macabre, chantant la chronique d’un amour malheureux. La petite fille qui jouait avec les cailloux et la boue s’était transformée en fantôme. Elle s’émancipait loin de la grâce céleste car sa voix avait le pouvoir de soulever les nuages. Elle pouvait écarter les constellations et briller au milieu du cosmos. Babi avait séduit les Hommes de la pègre. Les machos ployaient sous son regard étincelant, et comme eux, je posais le genou pour lui porter une allégeance mensongère. J’avais longtemps pensé que l’intelligence féminine était maléfique. Mais Babin Costigan possédait la particularité singulière de lire les signes cachés. Elle furetait toujours, les narines déployées au milieu des senteurs du vent. Son flair décortiquait les signes annonciateurs. Elle était capable de prédire l’imminence du désastre et la profondeur de mes sentiments. Son pouvoir décryptait mon expression et nos drames passés. Alors pourquoi jugeait-elle le silence de ma confession ? Je tendis le bras vers la bouteille de Whisky. Le goulot s’enfonçait dans ma gorge dans un mouvement désespéré. La St Patrick était une célébration. Le symbole d’une Irlande religieuse et confortable. Le glissement mélodieux des cornemuses nous tenaient lieu de marche. Je vacillais dans l’expression émouvante de l’hymne. La nuit m’était promise. Je possédais ses étoiles et son obscurité. Et si Babi me tournait le dos, je pouvais l’étouffer dans une poussière pailleté d’argent. Ma langue se déroulait comme le palimpseste d’un poème inachevé. Les vers se succédaient, à la fois sombre et amoureux. Mon corps était effleuré par les franges de sa robe verte. Nous avions choisi la mort volontaire. Mais encore une fois, elle reniait cet idéal en étant malade la première. Huntington étouffait mes pensées. Il me rendait malheureux, bien avant d’épandre ses griffes sur son sytème nerveux. Ce n’était pas ses neurones qui se dégradaient, mais l’étreinte du temps. Je la suivais dans ses mouvements, laissant la magie de l’insouciance prendre part à nos jeux d’enfants. Je m’adonnais pour la dernière fois au plaisir éphémère de la fête. C’était une résolution effrayante, de songer qu’elle pouvait décider de me quitter à n’importe quel instant. Et même si je pressentais son abandon, même si je voulais lui accorder ses libertés - je ne parvenais pas à lâcher sa main. La grâce du Seigneur était si peu accordée. Mais il y avait une chance de se retrouver. Toujours. C’était l’évidence des âmes soeurs. L’exigence ridicule la condition humaine. Je montais sur le comptoir afin de me laisser porter par les striations de l’instrument. Je pouvais souffler dans le bourdon aussi. Lui offrir un espoir impossible , le salut inatteignable par la réconcilliation. Mais elle m’en voulait encore. Elle m’en voulait toujours. Il y avait un milliers de raisons. Bien avant Hanna. Bien avant Londres et Jasmine. J’entendais la tonalité grinçante de sa voix. Non, je ne pouvais pas l’inviter à me suivre. Je ne formulais pas d’invitations élégantes. Toutes mes envies étaient des demandes pour elle. Car je redoutais ses refus. Si je lui tendais la perche, elle me l’enfonçais dans le coeur. Je soupirai en rangeant mon poing dans ma poche. Je m’avançai vers la sortie - sans essayer de la contraindre à me rejoindre. Son insubordination avait des limites ici. J’avais perdu ma crédibilité, mais j’avais encore une réputation sanguinaire. Elle s’échappa vers Connor pendant quelque minutes. Je fixais leur échange en silence. Ses lèvres frémissaient avec une ferveur étrange. Mon instinct était en alerte. Mais je lui vouais une confiance aveugle. Je n’aurais jamais soupçonner Babi.  Je n’aurais jamais pu lever la beauté de son parfum car elle exerçait un charme particulier sur mon esprit. «  Ne me dis pas que ça ne te manque pas. Que tu n'es pas plus heureux ici. Regardes les. Ils sont heureux.  » Je juchais les lieux. Ils arboraient des sourires idiots, des regards émerveillés par les éclats des chopes mousseuses. J’esquissai un sourire attendri avant de me pencher vers son oreille. «L’alcool est surtaxée à Londres. Bien sûr que je suis plus heureux ici. » Je m’adossais au mur en finissant ma boisson. Le vent soufflait sur les plis de mon kilt. Je me perdis un instant, le regard noyé sur l’horizon. Belfast, c’était la maison. Le rêve esquissé d’une fusion entre le monde et la justice. Je ressentais la douleur inhérente à chaque échec. A chaque renoncement. Et le pire, était la mort de Jamie dans mes bras. Le pire, était la chute de Babi chez les ritales. Je détaillais le profil de son abdomen mais elle semblait avoir oublié l’impact de la balle. Et ses mots. Viens nager avec moi Teddy. Je soupirai en lui adressant un hochement de tête. «  Fais moi une faveur. Pas de reproches. Pas ce soir. Demain. Je suis bien trop bourrée pour entre l'écho de ta voix nasillarde. Je suis surprise de pas voir ton jouet à tes côtés. Elle se sent pas trop seule à Londres ?  » J’arquai un sourcil. Quelle contradiction - Pas de reproches. Que des reproches. Elle ne semblait pas faire la distinction. J’ignorais ses piques à propos de mes relations. Elle était la première à me rejeter. A nier notre complicité. Babi était indomptable - je l’avais façonné à l’image de mon idéal. Mais comme toute idéologie, elle était devenue impossible à concrétiser. «  En tout cas, j'avais oublié la saveur de ton déhanché mais faut savoir se détendre par moment, maintenant ton corps doit se détendre Teddy, y'a que nous. » Je sentais les pressions de son pouce contre ma chemise. Je me redressai avec nonchalance avant d’empoigner sa main. Je respirais les vestiges de la poudre sur sa peau. Son flair était un don. Mais mon analyse me poussait à croire qu’elle cachait quelque chose. Je m’approchai sans la brusquer - mon souffle ondulait suavement tel un filet de fumée qui voudrait s’élever au plus haut de la voussure du ciel. Je me pressai contre son oreille. «La rivière est en bas de l’allée. Viens nager avec moi Teddy. » Articulai-je avec lenteur. «Tu m’as toujours attendu. Je suis là et t’es bourrée. C’est comme ça que tu accueilles l’expatrié londonien? » Je connaissais ces blagues - tous les surnoms et le mépris des autres. S’ils étaient tous heureux ici. S’ils étaient réellement en harmonie avec notre héritage. Cela faisait de nous des êtres condamnés. Car nous vivions ailleurs. Et par extension, on devenait tristes. Pas vrai, Babi ? 
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() message posté Mar 14 Mar 2017 - 18:18 par Invité

As last orders were called was when she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes I never heard Carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat  After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 1f340 La pâleur des rues londonienne s'était transformée en brins d'herbes. Nos souliers foulaient les contrés verdoyantes de notre mère patrie avec légèreté. Je m'étais libéré des conventions sociales pour poser mes pieds nus dans l'immensité irlandaise. L'apaisement avait frappé mon corps aussitôt. La liberté avait enchainé mes chevilles afin de me garder prisonnière des Highlands, car la sauvageonne n'avait sa place qu'ici.L'atmosphère changeait.Le vent portait le nom de Vassili Safonov. Sa gestuelle était autoritaire poussant les arbres à siffler en harmonie. L'air iodé se mêlait à l'histoire, aussi pure que les 4 saisons de Vivaldi. Aussi puissant que le Boléro de Ravel et aussi doux que les mélodies de Tchaikovsky. Puis s'ajoutaient les crises de Rottenford. Sa symphonie n'avait pas de finalité concrète. Sa vie n'était faite que de nuances. Parce qu'il n'était pas assez fort pour se positionner. Pendant longtemps, je m'étais contenté de l'eau trouble. De la saleté qui venait ternir la beauté de nos échanges, mais aujourd'hui, le parasite était bien trop flamboyant pour détourner son regard. Alors mes bras s'agitaient à l'opposé, pour trouver un peu de repos. Peu à peu, sa lumière s'amenuisait dans mes nuits et la constellation devenait sombre afin de me laisser fermer les paupières avec quiétude. Mon coeur se reposait enfin loin des tourments des sentiments. Par ce que nous n'étions que Orgueil et Préjugés Cependant, j'appréciai toujours sa compagnie sous la fulgurance vespérale de la nuit. Sous l'éclat lunaire. Ses pommettes remontaient dans un sourire. La lueur irlandaise brillait dans ses prunelles, à moins que ça ne soit les degrés de l'alcool. Après tout, ce n'était que la somme de l'équation. Nos silhouettes se découpaient dans le paysages. Grandes et imposantes. Les lumières de la ville se dressaient sous nos yeux nous offrant un panorama éternel. Nous étions le roi et la reine de cette ville. Il était l'héritier légal, j'étais l'insubordonnée. La traitresse. Et pourtant, cette réalité ne me pesait pas. L'or du bijoux qui serpentait autour de mon poignet n'était plus aussi aveuglant. Parce que la promesse des sentiments s'était effacée d'un revers de main, de jambes. Les croyances étaient devenue éphémères et aujourd'hui je pouvais enfin marcher sans me soucier de ses états d'âme. Il se penchait pour caresser ma peau du bout de son souffle. Je pouvais deviner ses breuvages et ses repas lorsqu'il entrouvrit le pulpe de ses lèvres. «L’alcool est surtaxée à Londres. Bien sûr que je suis plus heureux ici. »  Je passais une main dans la masse de mes cheveux pour dégager ma nuque et laisser les émotions chimérique et romanesque de l'astre nocturne se poser contre celle-ci. Réchauffe-moi, j'ai froid Peut-être. Je n'ai jamais payé un verre depuis que j'y suis ma paupière se fermait dans un clin d'oeil et mes mains se pressaient contre le bois de la rambarde. Je t'en prie. Ne soit pas vulgaire. C'est pas parce que tu soulèves ton kilt que je te payerais un coup riais-je en posant ma main sur le tissus irlandais pour empêcher la perversion du vent lui enlever sa dignité. La rapidité de mon geste me fit grimacer. Je posais une main discrète sur mon abdomen dans le vil espoir de calmer les tiraillements de la chaire meurtrie. Mai la magie de l'Irlande apaisait nos blessures sous les lueurs de l'arc en ciel. Les plaies se refermaient. Souffrir ici était moins douloureux. Le silence qui s'imposaient en effaçant les fluctuations de nos voix n'était pas gênant au contraire. Comparable à un dialecte de sourds dont nous seuls en connaissions le son. L'odeur de Clover s'élevait dans le ciel. C'est ce qu'il l'avait guidé ici. Je pouvais deviner chacun des nœuds dans son corps. Sa colère avait une odeur de rouille, de ferraille. Les saveurs du pourpre Et les tics nerveux qui congestionnaient son visage m'alertaient. L'espace d'une seconde, j’eus l'impression qu'il savait mais lorsque ses doigts empoignèrent ma main, mon soulagement naquit. Il ne prenait pas la forme de l'ennemi. Le méthamorphe n'usait pas encore de son pouvoir. «La rivière est en bas de l’allée. Viens nager avec moi Teddy. Tu m’as toujours attendu. Je suis là et t’es bourrée. C’est comme ça que tu accueilles l’expatrié londonien?  » mes lèvres se crispaient. Tout à coup la froideur des souvenirs m'enveloppa. Les murmures de l'au-delà s'échappaient de la bouche es enfers. Je serrais sa main en tournant mon visage vers le sien. La blancheur de ma peau contrastait avec la noirceur de la sienne. Je regardais le lien de nos main comme une fatalité. arrêtes de me retenir sans cesse Teddy. Quand tu ne me veux pas.  J'essaye de prendre mon envol, loin de l'ombre de tes ailes. Mais j'y arriverais pas si tu continus à m'enchainer Je posais mes phalanges contre sa joue, mes lèvres contre son oreille.  Je suis bourrée. Parce que je ne t'attendais pas   je ne t'attends plus Teddy. je déposais un baiser contre sa joue en serrant ses doigts dans les miens. Tu comprends ce que ça veut dire ?  mais tu as raison. ce n'est pas comme ça qu'on accueil les gens ici. Même les Sasannach. soufflais-je joueuse. Mon rire éclatait dans la noirceur.  Mais c'est dans l'océan que je veux me baigner. Me perdre entre les écumes de l'immensité. Viens mes jambes se mirent à courir, mes doigts tiraient les siens. Nous dévalions le chemin de terre à grandes enjambées. Le vent fouettait nos visage et nos silhouettes rapetissaient. Nous redevenions les enfants ingrats et insouciants. Le coeur au bord des lèvres, je sentais mon muscle battre à tout rompre contre les planches de la ferme du vieux Mcdougall. Ma poitrine remontait en rythme. A chaque prise d'air. Je posais ma main sur ses lèvres en penchant la tête pour regarder le vieux fou astiquer son arme derrière sa fenêtre. Il a toujours sa vieille mobylette, au même endroit. Occupe-le.  mon regard était étincelant d'alcool et de fantaisie. Nous retrouvions notre enfance. J'attrapais une pierre que je lançais dans sa vitre puis je poussais Theodore sous les faisceaux lumineux de la cour. Le vieux fermier avait la gâchette facile. Aigris par le temps. En colère contre la vie, mais Teddy, avait toujours réussi, d'une pirouette, à échapper à son courroux. Nous étions peut être membres de la mafia, mais cet homme était la légende de nos contrés. La diversion semblait marcher. Je me faufilais entre les portes de la grange. Mon sourire était franc face aux réminiscence. J'enfourchais le véhicule en remontant le tissus sur mes cuisses. Le moteur grognait. L'odeur de l'essence s'infiltrait dans mes narines. Je passais les rabats de bois , priant pour qu'ils s'ouvrent sous la vitesse que je prenais. D'un dérapage contrôlé, je m'arrêtais aux côtés de Theodore pour le faire monter à l'arrière. Cette fois-ci. C'est à toi d'entourer ma taille, de poser ton menton contre mon épaule et de profiter du vent. Devient insouciant et oublis tout. Clover n'existe pas.  La chaleur de son corps contre le mien venait me réchauffer avec un délice épicé indéniable. L'air était frais et il devenait d'autant plus givré lorsque nous approchions le rivage. Le sable argenté virevoltait autour de nous, pour recréer les histoires de notre enfances. Il suffisait d'un peu d'imagination pour voir les images défiler. J'arrêtais le moteur.  Peut-être qu'on ne s'attend plus. Mai je n’oublie pas. Promis   J'espère que tu portes un boxer son ton kilt  je lui fis un clin d'oeil en me redressant pour fouler le limon. Je fis glisser ma robe sur mes courbes pour courir vers l'eau, mais lorsque mes pieds touchaient les vagues je reculais devant la fraîcheur de l'océan.  Elle est gelée Teddy !  criais-je en sautillant sur place.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 14 Mar 2017 - 22:30 par Theodore A. Rottenford

she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes. i never heard carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat.” Mon coeur se murmurait à l’Irlande. Il vibrait dans l’alcôve emmurée de l’église comme le dernier baiser de la brume sur les isoloirs du confessionnal. La silhouette de Babi m’avait tué ce soir encore. Je ressentais le frémissement ultime de ses lèvres à la veille de son adieu. Le blessure endeuillée se réveillait dans ma chair. Jamie ne me manquait plus car le sourire de ma meilleure moitié avait rempli le vide. Un jour, elle avait joyeusement dansé dans mes bras. Elle s’était penché vers mon ou pour murmurer : J’ai écrasé un papillon contre la fenêtre. Il était tellement beau. Ses ailes étaient faites de crystal. Mais tu sais, c’est étrange. Je ne suis pas triste. Parce que je sais que je l’ai libéré. Il n’y avait pas de sang, seulement une vase gluante qui glissait sur la vitre. Comme un drapeau blanc. Le symbole de la réconciliation. C’est pas normal tout ça. Tu m’en veux d’être une fille comme ça? Je m’inclinais vers son expression ombragée. L’alcool avait embaumé son regard. Elle était merveilleuse, la chevelure dressée sur les colonnes silencieuses de Belfast. On marchait pour étouffer le silence. On marchait pour oublier l’angoisse inhérente à nos actes. Ma tête avait rapidement fait le tour de la question. Il y avait un traitre dans ma famille. La drogue portait mon nom - elle passait dans mes frontières sans que personne ne puisse arrêter sa propagation. Ils ignoraient tous son origine. Mais ils ignoraient aussi ma résolution. Je levai les yeux vers l’arc du ciel. La lune pleurait la disparition de son évangile. J’effleurais le mur et son épaule au dessus de la balustre. Mon doigt caressait les ruines que le vent léchait avec violence. Je ne voulais plus retenir mes instincts. Je me moquais de son ivresse et de son insolence. Babi avait décidé de ne plus m’appartenir. Pourtant, elle portait mon bracelet. Elle possédait un fragment de nous, tatoué sur le poignet. Mes paupières dépeignaient les traits doux de l’enfance. Je revoyais sa magnifique frange, ses yeux d’un bleu très vif, ses longs cils foncés. Le souvenir vantait sa stature oscillante dans les grands chiffons de sa mère. Son ardeur fulgurante avait transpercé ma poitrine, alors qu’on tirait sur les cordes de linges pour créer un arc et des flèches. On voulait déchirer le monde. Epingler notre promesse dans les étoiles. Je m’approchais pour fixer mon amertume sur sa bouche. Je n’avais plus le droit de l’embrasser. Je n’avais pas l’envie. «  Peut-être. Je n'ai jamais payé un verre depuis que j'y suis. Je t'en prie. Ne soit pas vulgaire. C'est pas parce que tu soulèves ton kilt que je te payerais un coup.  » Je souris en glissant mon pouce sur une mèche qui flottait sur son front. Doucement, je la coiffais avec une brindille. «Oh mais je t’en pris toi même. J’ai assez d’argent pour payer un verre à ton verre. Redescends un peu. Plus tu montes dans l’arbre plus tu montres ton cul. » C’était une réalité. La puissance n’était qu’une illusion qui se chantait dans les faubourgs. La profondeur de nos ambitions s’enlisait dans le paysage pluvieux. Je soupirais afin de chasser son parfum. Sa nonchalance native se confondait dans un élan de bonheur. On ne s’offrait pas une trêve. On assistait à la rupture du chemin. Ici. On se quittait pour se retrouver dans la vie suivante. Peut-être demain. Peut-être jamais. Sasannach. J’arquai un sourcil en calant mon oreille contre ses lèvres. Son insouciance me délivrait aussi. Elle poussait à courir dans les sentiers étroits de la ville. J’avais oublié la fraîcheur de la nuit, la douceur sépulcrale et vindicative de nos ancêtres. Je voulais lui répondre. Mais la vanité étouffait les mots que je ne pouvais pas prononcer. Mes pensées étaient en quête de l’unité. Hey, tu connais la folle innocence de la passion? Je ne l'avais jamais de cette façon. Je n’avais jamais annoncé ma flamme, ma rage ou ma détermination. La lutte du clan avait bafoué ce côté de nous. Mon regard vacillait sans cesse entre une gravité tragique et un sentiment irrémédiable de perte. Je parcourrais les champs avec une légèreté insoupçonnable. Le poids du trèfle avait presque disparu. Babi me poussa tout à coup sous les faisceaux de lumière. Earl, ce vieux fou. La pointe de son fusil brillait dans la pénombre. Je levais le bras afin de lui intimer l’immobilité. Il ne respectait pas la mafia. Il ne respectait pas nos convictions. Mais il se formalisait du respect entre les habitants de Belfast. Je n’étais pas en état de sauter, d’éviter le canon qui menaçait d’exploser contre mon crâne. Je tentais de m’éloigner vers la clôture lorsque les phares d’un véhicule inconnu s’imposèrent dans l’espace. Babi s’arrêta afin de me porter à l’arrière. Au début, je refusais d’entourer sa taille, laissant le vent inhaler mes angoisses. La vague s’était inversée au creux de l’abîme. Les éléments entouraient mon esprit. Les éléments dévoraient mon corps engourdi par la vieillesse. Elle s’arrêta au bord de la falaise avant de s’élancer vers la mer. Je demeurai stoïque. « Elle est gelée Teddy !  » Elle sautillait avec euphorie. Ses mouvements se transformaient sous les émanations de la lune. Je m’approchais dans une démarche robotique, la mâchoire serrée dans une expression stricte et autoritaire. Je l’observais sans émerveillement, car la transe était partie. Je marmonnais en plongeant dans l’eau froide. Je ne ressentais pas son étreinte suffocante, car l’hiver était le symbole de ma renaissance. Mes mains attrapaient l’abdomen de Babi afin de la porter vers mon torse. «Tu ne fais plus la différence entre la rivière et l’océan?» Articulai-je en inspectant sa blessure. Elle était inconsciente. «J’ai envie de te noyer. Tu penses que Connor va remarquer ta disparition? Il avait l’air très concentré pendant votre conversation. Qu’est-ce que tu ne me dis pas? » Ma voix était grinçante. Elle s’élevait dans la conjuration de mes sous-entendus, avant de se laisser porter par le ressac de la mer. Les bateaux de pêches avaient quitté les quais. La girandole captive s’en était allé vers l’horizon, afin de s’anéantir au fond de la vague. Tel le cadavre de son père. Tel le cadavre de tous ses Hommes, morts au nom de la gloire du clan. 



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() message posté Mer 15 Mar 2017 - 16:44 par Invité

As last orders were called was when she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes I never heard Carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat  After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 1f340 L'instinct de l'homme se dessinait sur les courbes du paysage irlandais. Le regard perdu sur le vide, mes sens s'éveillaient au grès du vent. Je déployai mes ailes grandissantes dans la nuit. L'arôme de Belfast était ma préférée. Et elle devenait mon addiction lorsqu'il était là. Alors luttais avec l'acharnement du drogué en rémission. Chaque jour était une épreuve. Oublier n'était pas facile. Les poids s'accumulaient pour me faire chuter. A tout moment. Mais je ne voulais pas. Je veux aller plus haut Teddy Nos pas vibraient contre la terre défraichie de notre enfance. Les cailloux roulaient sous la semelle de nos chaussures. Ces mêmes cailloux que j'avais jeté dans la boue le jour de notre rencontre, assise sur le porche de la demeure familiale, le regard triste mais déjà fort. Lutter contre la passé n'était pas chose aisée. Les menottes me ramenaient à la réalité au diapason de ses convictions. Mais ce n'était plus les miennes, car l'émancipation se profilait sous la lueur éternelle. Le ciel est en feu à l'approche d'une guerre sanglante, tu le vois aussi ? . Le vent soufflait pour nous monter la direction de la perte. Je pouvais sentir la scission se profiler à l'horizon. Son chemin était bordé de dahlia alors que le mien était recouvert de poudre blanche. Les Parques étaient mécontents, parce que ce n'était pas notre destinée. Les âmes soeurs ne sont pas faite pour se séparer. mais elles finissent toujours pas se retrouver n'est-ce pas ? Les anciens racontent que les liens résistent fassent au temps. Que nous retrouvions toujours l'être aimé. Dans nos vie antérieures. Dans nos vies futurs. Sous quelques formes que se soit. Dis, tu crois qu'on s'est déjà aimé auparavant ? Que nous avons goûté aux douceurs sucrées que nous ne refusons aujourd'hui ? Je soupirais, la réponse n'était pas dans les étoiles. Parce que nous étions au-dessus. L'incandescence de la nuit se reflétait dans son regard. Et il me semblait, que si je tendais l'index afin d'effleurer le rideau épais de ses cils, la réponse apparaîtrait. Mais je n'avais pas le courage nécessaire pour affronter la fatalité de nos existences. «Oh mais je t’en pris toi même. J’ai assez d’argent pour payer un verre à ton verre. Redescends un peu. Plus tu montes dans l’arbre plus tu montres ton cul. » Je souris en lui offrant les lignes rectangulaires de mon visage. La douceur de ses gestes se confondaient avec la rancoeur de ses mots. Je haussais une épaule en posant ma main sur ses doigts. et tu serais le premier à regarder. Tu n'es qu'un homme après tout soufflais-je en effaçant son geste. Je reposais sa main sur les échardes du bois. Fais-toi mal comme tu me fais mal Tu ne m'as jamais laissé monter plus haut que toi. Pourtant tu sais que j'en suis capable. Et ça te fais peur que je me détache  murmurais-je. Ce n'était pas que des jeux enfantins. Les réminiscence de nos après-midis juvéniles n'étaient que les prémices de notre relation. Un rapport de force tangible. parce que les femmes ne sont pas faite pour surpasser les homes, n'est-ce-pas Teddy ? Tu n'es qu'un macho. Comme les autres. Les mots n'étaient que la couleur de notre douleur. Mes paroles étaient toutes teintées du pourpre. Respirer son odeur boisée me faisait mal. Alors je courrais dans le sens inverse du vent en tenant ses doigts. C'est l'Irlande qui me rattrapait à cet instant. Les décors défilaient sous nos pieds avant de découvrir la ferme de Earl. Son courage avait disparu car je n'entendais pas sa rengaine adolescente. Les claquement de sa langue contre son palais. Son pouvoir se fendillait comme les pétales d'une rose contrainte au temps. Le moteur de la mobylette pétaradait dans une série de détonations de bruits secs et violents. Nos paraphes s'inscrivait contre le bitume. L'infinité se griffonnait devant nous dans un camaïeu de bleu. Le chant des sirène s'élevait dans l'empyrée pour illuminer les astres. J'enjambais le bout de tissus pour courir dans ma dentelle vers les vagues. La froideur marine vint me glacer le sang alors je m'arrêtais avant d'y plonger. Les pas de Theodore, eux, ne craignaient pas les émotions nocturnes. Il franchissait les abîmes. Sa franchise fit naître des frissons contre ma peau tandis qu'il plongeait dans les vagues tel un adonis. Je restais interdite sur le banc de sable en me tortillant, mais ses mains vinrent me saisir. Je lâchais un cri. Sa peau était glacée par la nuit . «Tu ne fais plus la différence entre la rivière et l’océan?» ses prunelles s'accrochaient à ma nouvelle cicatrice. Celle dont il était à l'origine. Je me demandais ce qu'il y voyait. [color=palevioletred] La rivière est un cours d'eau moyennement abondant qui se jette dans un fleuve, dans la mer ou parfois un lac. L'océan c'est une infinité de promesse. C'est là qu'on trouve les abysses. je me penchais contre son oreille pour souffler ces quelques mots, satisfaites.  ne feint pas la surprise. Tu te contente de tes envies sans faire attention à celles des autres. C'est ici que je voulais être. C'est ici que tu m'as annoncé que tu partais. Tu te souviens ? Ce lieux m'apaise.  c'est à cet endroit exactement que je t'avais demandé de ne pas me laisser. Mais tu l'as quand même fait. Alors c'est ici que je veux te dire adieux. Parce que je ne peux pas continuer à être amoureuse de toi. Quel jeu pervers de jouer à me mettre dans cet état. Quelle chose perverse de me laisser rêver de toi. Même pour nous. Je me raclais la gorge en posant à mon tour les yeux sur ma blessure qu'il détaillait  Il restait un fragment de balle. Si tu pouvais éviter d'appuyer dessus. Je m'applique déjà assez à faire comme si je n'avais pas mal à cause des ritales. A cause de toi  je lui fis un bref sourire qui se transformait en grimace. «J’ai envie de te noyer. Tu penses que Connor va remarquer ta disparition? Il avait l’air très concentré pendant votre conversation. Qu’est-ce que tu ne me dis pas? » j'appuyais mes mains sur ses épaules pour me grandir un peu plus et défaire l'étau de ses muscles saillants autour de ma taille. Mon ongle glissait avec rudesse contre son menton laissant la marque de la dureté de ses paroles. Je relevais son visage vers le mien et je pris un moment pour sonder ses pupilles. la vérité je souriais en lâchant l'attache que j'avais autour de sa nuque. Lui laissant le choix. Alors ne te rates pas. Parce que moi j'ai envie de t'immoler  dis-je arquant mon dos, laissant ma tête baigner contre l'eau. Peu à peu je me fis glisser pour embrasser les écumes.  est-ce que toi tu le remarquerais si je disparaissais ?   demandais-je, le regard posé sur sa silhouette lumineuse en m'éloignant de lui, avec ce petit sourire aux lèvres jusqu'au rivage Tu ne réponds jamais à mes questions, pourquoi je répondrais aux tiennes ? je criais, rieuse à travers le bourdonnement du ressac.  Il a peur que tu découvres que je t'ai trompé avec lui. Une sombre histoire de régulière. Mais ne t'inquiètes pas j'ai éclairci les choses. On est généreux en famille je laissais tomber mes fesses mouillées dans le sable pour essorer mes cheveux. Les genoux contre ma poitrine, j'attrapais la bouteille de whisky pour en boire une gorgée avant de laisser l'entièreté de mon corps s'effondrer contre l'erg argenté et les bivalves. Pousses toi, t'es devant la lune. Je peux pas bronzer Parce que je suis généreuse, je te laisse encore une question. Choisi bien. même les yeux fermés, j'avais senti sa présence à mes côtés.
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() message posté Mer 15 Mar 2017 - 22:39 par Theodore A. Rottenford

she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes. i never heard carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat.” Ses paupières battaient sur les eaux de la rade. L’océan était merveilleux sur le rivage. Babi avait quinze ans. Son corps vibrait dans une allégresse juvénile sur les bords de la falaise. Tourne-toi. Ecoute le son de ma voix. Je t’ai appelé du haut de la tour. Londres, c’est là-bas - derrière le rideau.  Le souvenir se composait sur les conjonctions de la lune. Je sentais les vibrations de nos chaussures lourdes sur les escaliers. Le chien jappait afin d’accueillir la voiture qui allait me conduire jusqu’à l’aéroport. L’adieu, c’était la veille. L’heure du partir était arrivée. Les mélodies de Shahram Nazeri envoutaient mon esprit. Il y avait une force étrange dans ce morceau. Une simplicité magique qui fluctuait dans l’architecture celtique du vestibule. Les percussions se mêlaient à la pulsation du chant. A l’époque, je pouvais encore l’écouter. Le rythme lointain atteignait mon oreille. Le rythme m’apprenait l’extase du départ et la promesse de nos retrouvailles. Des années plus tard, dans ce même décor, notre mariage aurait fait rage au sein de la mafia. La nuit de noce s’élèverait comme les sonnets des cloches dans la petite communauté de Belfast. Mme C. détestait la mariée. Elle voulait l’empoisonner avec son venin de serpent. Mais au lieu de verser le liquide dans son verre - elle l’avait déposé sur mon coeur. Ma mère, maman. Elle était plus rusée que le diable. Clara nous avait éconduit tout ce temps. Elle avait tiré sur les ficelles en m’éloignant, en me retirant toutes mes chances. Je le voyais enfin maintenant. Les pièces s’assemblaient autour de la voute céleste. Je n’étais pas surpris. J’étais fatigué. Cette longue balade avait étranglé mes pensées. Je me tenais près du mat, la main crispée sur le gouvernail du bateau de pêche. On avait abandonné le bois sur le rivage. Les mailles de pêche étaient devenues mousseuses sur le sable. Mais ce n’était pas important. Notre idylle s’enracinait sur les terres de notre enfance. Puis elle se mourrait avec une douceur sempiternelle. «  Et tu serais le premier à regarder. Tu n'es qu'un homme après tout. Tu ne m'as jamais laissé monter plus haut que toi. Pourtant tu sais que j'en suis capable. Et ça te fais peur que je me détache.  » D’ou lui venait cet regain de confiance? Je me tournais vers son visage, un sourire incertain se dessinait sur ma mâchoire. Son raisonnement était inacceptable. Mais je calmais mes ardeurs et mes opinions. J’avais compris ses analogies. Notre présence ici, et non au bord de la rivière. Babi restituait une scène ancienne. Mais je n’étais qu’un adolescent. Le clan m’avait contraint au départ. Tandis qu’elle choisissait ce tournant. Elle choisissait de s’émanciper. «Enfin. Il était temps que tu comprennes. Je ne suis qu’un homme. Tu n’es qu’une femme. L’amour engendre l’amour. Tu peux t’en aller on en a déjà discuté. J’aurais juste préféré que tu sois moins pompette. » Soufflai-je en l’attirant dans mes bras. Son odeur était salée - elle se déversait sur ma poitrine. Babi était un spasme paralytique. Une tige acérée qui tailladait les tréfonds de mon âme. J’étais content - parce qu’elle était bête. Vraiment. Le bracelet qu’elle portait à son poignet n’était pas une chaîne. C’était ma prison. Mon empreinte. Moi, accroché à son articulation. Elle était libre d’instaurer ses règles mais je prédominais malgré son acharnement à me réduire. Malgré l’escapade en mobylette et son refus de descendre du comptoir. « ne feint pas la surprise. Tu te contente de tes envies sans faire attention à celles des autres. C'est ici que je voulais être. C'est ici que tu m'as annoncé que tu partais. Tu te souviens ? Ce lieux m'apaise.  » Je levais la tête afin de rire face au vent. Alors mon départ l’apaisait - pourtant, elle s’était langui du parfum de mes chemises. Elle avait dessiné des cercles sur les graviers de l’allée en comptant les jours. «   Il restait un fragment de balle. Si tu pouvais éviter d'appuyer dessus. Je m'applique déjà assez à faire comme si je n'avais pas mal.  » Mon coeur battait trop vite. La tristesse pouvait provoquer cette légère tachycardie. J’entendais le mugissement des vagues et cette même mélodie de Nazeri. « Alors ne te rates pas. Parce que moi j'ai envie de t'immoler.  est-ce que toi tu le remarquerais si je disparaissais ?  » Je la suivais entre les roches. Nous étions allongés chacun de notre côté séparé du monde. J’ai déjà remarqué. Tu as disparu il y a si longtemps, Babi. Toi, est-ce que tu le vois ? Je percevais à peine l’agitation de l’écume. Je voulais me lever et rentrer au QG. Mais la mélodie me revenait sans cesse. Elle roulait sur mes veines afin de me retenir à ses côtés. Elle m’accordait une dernière question. Je la toisais sans cacher mes jugements. Je déployais les pans de mon kilt afin de laisser le vent laper mes blessures. «Tu crois vraiment que tu peux m’échapper? » Nous vivions parmi les pirates et les coupeurs de tête. Il n’y avait pas d’échappatoire à notre tragédie. J’étais pétrifié par l’éventualité de la fin, parce qu’à présent, je réalisais qu’elle ne voulait plus se tenir dans mon sillage. Comment suis-je supposer mourir sans toi? Je laissais mes mains effleurer ses doigts, puis lentement, je ramenais sa paume vers ma bouche pour l’embrasser. «Je sais. Tu veux arrêter de m’aimer. Probablement maintenant, ce serait le bon timing mais je m’en fiche Babi. Je t’ai crée. Je sais ce que tu fais, qui tu es. Tu es incapable d’exister sans ça. Je l’assume. Je t’ai aimé comme un gosse. Puis j’ai grandi. » Je déglutis en mordillant sa peau. La vérité, c’est que j’étais terriblement jaloux de sa prestance. Je dépérissais dans l’oubli mais elle vacillait entre l’ombre et la lumière. Elle y arrivait toute seule. Tandis que je luttais - je m’acharnais pour ne pas songer à sa maladie. «Tu as disparu Baibin. Je t’ai fais disparaitre sans que personne ne le remarque. Même pas toi. » Soufflai-je en laissant son poignet s’accrocher au cuir de ma ceinture. «Ce soir, quand tu voudras dormir. Penses à moi. Penses que tu es mon reflet. Tu es morte sur la chaussée, au milieux des cailloux et la boue, tu te souviens? » Je me tournai lentement pour effleurer son oreille. «J’ai volé ton identité. Ils t’appellent tous Babi mais j’ai inventé ce surnom. Tu n’es que l’amie de Theodore. La régulière de Theodore. La veuve de Theodore. » Je lâchai prise avec lassitude.
Elle était l’étoile.
La petite voix qui se brisait.
Babi était mon premier chagrin. 
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() message posté Jeu 16 Mar 2017 - 14:38 par Invité

As last orders were called was when she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes I never heard Carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat  After dancing to céilidh singing to trad tunes (theobi) 1f340La brume opaque s'élevait dans le ciel autour des étoiles. Cet endroit n'avait pas changé. Malgré les années, les conséquences du temps, les tempêtes et les étrangers. L'odeur de mes larmes était toujours inscrites dans le sable. Les dernières que je m'étais accordées portaient ses initiales. Mais les arômes étaient devenues amers. Acides. Le vent murmurait ses dernières paroles « Il est mort. T’as plus personne. Ils sont morts tous les deux.» Mais c’est pas grave. Je serais là. » et aujourd'hui c'est toi qui est mort, parce que tu n'es plus là. Tu me fais tenir des promesses que tu ne tiens pas. Alors j'abandonne. La mélancolie se mélangeait à la colère. est-ce que tu peux la ressentir vibrer sous ton poids ? elle me soulevait le coeur comme le patchouli. Comme l'odeur des dahlias. Je posais mon regard sur les écumes blanchâtres. Elle s'en allait vers l'horizon sans me laisser le temps de les suivre. Parce qu'il me retenait encore dans un avenir incertain. Les astres n'étaient plus alignés. La magie de notre enfance s'était envolée vers des terres inconnues. Maintenant je sais. Il ne reviendra pas. Le poisson était bien trop gros Je m'étais délesté de l'attente incessante de mon père. La petite fille naïve avait laissé place à la femme pleine de rancoeur. Le poison se déversait sous ma langue pour anesthésier mes émotions. L'amour que je lui portais était éphémère et il disparaissait entre les vagues. Si son départ précipité lui avait été imposé, il avait choisis la distance qui nous éloignait aujourd'hui. Il avait choisis de me remplacer par les flammes du paradis. Theodore n'assumait pas ses penchants pour les cieux. Il se languissait des cierges de l'église dans une hypocrisie écoeurantes. tu me donnes envie de vomir «Enfin. Il était temps que tu comprennes. Je ne suis qu’un homme. Tu n’es qu’une femme. L’amour engendre l’amour. Tu peux t’en aller on en a déjà discuté. J’aurais juste préféré que tu sois moins pompette. » l'élixir irlandais dévalaient dans ma gorge pour suivre les arabesques de ma poitrine. Ses envies prenaient encore le pas. Mon corps se répercutait contre sa poitrine. Je pouvais entendre son coeur battre. Sentir ses pulsations au rythme des tambours africains. Il martelait contre sa peau dans l'attente de trouver un échos. Mais je retenais ma respiration pour affaiblir les vestiges de notre relation. Je ne voulais pas que son empreinte olfactive m'enveloppe à nouveau. Tu pues Ma parole. Tu deviendrais presque romantique. L'amour engendre l'amour  répétais-je, moqueuse contre sa gorge.  Je peux m'en aller, mais tu me retiens soufflais-je en regardant l'étau de ses bras autour de mon corps. on a pas toujours ce qu'on désire dans la vie Teddy. Je suis pompette à cause de toi  je posais mon nez contre son torse en fermant les yeux. tu me rends malheureuse Peu à peu, la lourdeur du bracelet qu'il avait passé autour de mon poignet devenait plus légère parce que le fermoir était déjà ouvert. Il suffisait que j'agite le bras pour qu'il se fracasse contre les cailloux. Mes prunelles s'accrochaient contre les dorures. il suffit juste que je secoue le bras ... Les gouttes perlaient contre mon derme. Mais je n'avais pas froid parce que sa fourrure m'enlaçait encore pour quelques minutes. Nos dernières. «Tu crois vraiment que tu peux m’échapper? » Son rire dansait dans le vent. Je reculais pour admirer son visage se déformer par la grâce. Les tonalités étaient mélodieuses parce qu'elles étaient vraies. Il le pensait. Que je ne pourrais pas partir, mais il se trompait parce que tu n'es qu'un homme et je ne suis qu'un femme en dépit de nos croyances, nous étions des êtres de dieu. Semblable à la race humaine. Il pressait ses lèvres contre ma paume et je le laissais faire. Je profitai des derniers instants que nous nous offrions. «Je sais. Tu veux arrêter de m’aimer. Probablement maintenant, ce serait le bon timing mais je m’en fiche Babi. Je t’ai crée. Je sais ce que tu fais, qui tu es. Tu es incapable d’exister sans ça. Je l’assume. Je t’ai aimé comme un gosse. Puis j’ai grandi. » ses dents fendillaient ma chair. Des frissons naissaient sur mon corps pour colorer les pages encore blanches de notre histoire sans fin. Notre mélodie enfantine transcendait Aquilon. Parce qu'il soufflait plus fort, soulevant mes cheveux et m'obligeant à me recroqueviller dans ses bras.  Pourquoi je devrais continuer à t'aimer alors que toi, tu as grandi ? Je ne suis plus cette petite fille que tu peux sauver. Aujourd'hui c'est plus complexe. Je retraçais les lignes de ses lèvres avec un petit sourire. Je me défis de sa protection, parce dorénavant j'avais le choix. De voler de mes propres ailes sans l'ombrage de sa stature. «Tu as disparu Baibin. Je t’ai fais disparaitre sans que personne ne le remarque. Même pas toi. Ce soir, quand tu voudras dormir. Penses à moi. Penses que tu es mon reflet. Tu es morte sur la chaussée, au milieux des cailloux et la boue, tu te souviens? J’ai volé ton identité. Ils t’appellent tous Babi mais j’ai inventé ce surnom. Tu n’es que l’amie de Theodore. La régulière de Theodore. La veuve de Theodore. »  il accrochait mon poignet contre sa ceinture. Le touché du cuir était délicat sous la pulpe de mes doigts. Et machinalement, je frottais mon ongle contre la matière première pour en extraire son essence. Il avait effacé mon existence pour me retenir contre son flanc. Je voulais rire face à ses mots. S'il savait que son reflet était recouvert de poudre blanche. Que son reflet était coupable de haute trahison. Je passais ma langue contre mes lèvres. Mes doigts défaisait la boucle de sa ceinture que je retirais doucement, le regard posait dans le sien. D'un geste rapide, je le renversais brusquement contre les cailloux, me fichant bien des entailles qu'il aurait. je veux que tu souffres. Si je pouvais, j'entaillerais ton autre jambe, mais tu ne servirais plus à rien. Un déchet. Tu n'es pas un héros. Tu es un psychopathe qui essaye de me maintenir dans un état de dépendance. Si tu étais mon meilleur ami. Tu cesserais de me rappeler mes démons. Tu ressembles à ces starlettes en quête de notoriété. Tu sais, si tu m'avais demandé je serais resté avec toi sans que tu sois obligé de m'y contraindre.   je reniflais en haussant les épaules. Le corps au dessus du sien. Mes cheveux gouttaient sur son visage. Elles sillonnaient le long des traits de son visage, marqués par le temps et la vieillesse. Je maintenais ses mains au dessus de son visage angélique avec force. Je serrais la lanière de cuir, qui s'enroulait autour de ses poignets comme le serpent autour de sa proie. Aujourd'hui les rôles sont inversés. Mes griffes se recourbaient contre son torse. S'enfonçaient dans sa peau.  Mais c'est là que tu te trompes. Si j'étais morte tu ne ressentirais pas tout ça ...   mes doigts s'enfonçaient, glissaient jusqu'à sa ceinture. Puis je relâchais la pression  la douleur ... soufflais-je chaudement contre son oreille. Je mordillais son oreille, puis sa gorge. Je la léchais avant de remonter. le désir ...  murmurais-je contre sa bouche.  Baibin Jane Costigan. Scarface. Le phoenix. Tu penses que je ne suis que ton reflet, mais je suis sortie du miroir. Et aujourd'hui Narcisse se retrouve seul. J'ai toujours pensé que c'était ma plus grande peur. Mais c'est la tienne. à quoi bon s'attacher à quelqu'un qui ne nous considère pas ? Aujourd'hui je comprenais que son attachement n'était pas réel. Qu'il était dirigé vers la réflexion de son image. Theodore n'était capable d'aimer qu'une personne : lui. Mes prunelles s'accrochaient aux siennes. Je tentais de percevoir une émotion, une lueur mais je ne voyais que la lune. Le vide. [color=palevioletred] tu vois, la différence, c'est que moi je préfère être dans une situation d'égal à égal. J'ai pas besoin de te réduire en chimère pour exister. [ /color] terminais-je par dire en défaisant la ceinture de ses poignets. J'étais prête à me battre. A lui montrer que j'étais vivante.
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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 20 Mar 2017 - 22:35 par Theodore A. Rottenford

she stood on the stool after dancing to céilidh singing to trad tunes. i never heard carrickfergus ever sung so sweet acapella in the bar using her feet for a beat.” C’était la façon qu’elle avait de crier, les paupières animées par la colère. Sa voix était si mélodieuse. Elle avait l’habitude de siffler sur mon cœur. Hey Babi. Souviens-toi, on s’est perdus dans la lumière de la nuit au milieu de ses constellations et des étoiles enfilées comme le chapelet du père Calum. On est monté sur le toit de l’ancienne église paroissiale. Tu as tendu les bras en regardant le ciel, le corps affaibli par la course. Le corps déformé par les ecchymoses et les coups de poings. Tu ressemblais à la statue de la vierge. Tu as dis « aime-moi » mais j’avais peur. Je n’étais pas préparé à ces mots – au sentiment qui a glissé sur mes paupières depuis vingt-cinq ans. A neuf ans, j’étais trop jeune. Et je t’aimais sans que tu demandes. Un pas en avant, je sentais la houle sur mes pieds. J’étais presque jaloux des striations de l’eau sur les roches, de la légèreté des vents de Belfast lorsqu’ils s’élevaient vers le sommet de la falaise. La quête de la liberté nous avait rendu humains. Mais nous étions l’image du passé, figés sur les marches de l’escalier conduisant jusqu’à l’autoroute de Londres. Tu m’en veux ? Tu as pleuré ? Qui a demandé d’attendre ? Mes sourcils s’arquaient sous les ondoiements de la lune. Elle avait imaginé nos retrouvailles sur le porche de la maison mais depuis le premier jour – j’avais promis de la protéger. De rester à ses côtés. De revenir. Et elle n’avait fait que douter de ma parole. Elle avait douté de l’influence de la méduse sur mon esprit, sur mon tatouage. Je déglutis en effleurant mon épaule. Elle avait dessiné le trèfle peu de temps après notre escapade sur le toit sur la cathédrale de Belfast. Elle m’avait rappelé l’ordre – l’amour de la famille. Je passai mes doigts sur mon menton. Mes soupirs se transformaient en râles face à l’agitation des vagues. J’effleurai la silhouette immaculée de Babi. Combien d’Hommes l’avaient touché avant moi ? Je ne lui pardonnais pas. On s’était moqué de mon anneau de pureté, et je ne lui pardonnais pas. Certes, je n’étais pas en mesure de comprendre sa tristesse. Mais je voulais l’enlacer. Je voulais la prendre dans mes bras jusqu’à ce que nos larmes éclatent comme des perles amères sur le rivage de la plage. Je n’étais que chagrins et déceptions. A jamais endeuillé. A jamais étouffé par la morale. Elle leva son pouce vers ma bouche pour y dessiner un sourire. Mais à la seconde, ou elle se détachait, j’en oubliais l’envie. J’en oubliais les raisons du bonheur. « Ma parole. Tu deviendrais presque romantique. L'amour engendre l'amour. Je peux m'en aller, mais tu me retiens. On a pas toujours ce qu'on désire dans la vie Teddy. Je suis pompette à cause de toi. » Alors elle me désirait ? Je fermais les doigts autour de ses poignets. Mais je ne tendu la bouteille. Tu bois comme une fille. Son sourire s’effaçait contre mon torse. Mes veines se contractaient afin de maîtriser mon désir. Je ne voulais plus le ressentir – je ne voulais plus ressentir du tout. Combien de temps fallait-il au temps ? Je me penchai afin de respirer son odeur. Elle était aussi boisée que les plaines verdoyantes de la rive nord du Strangford Lough. Seize Kilomètres plus loin de Belfast, les buissons s’étendaient dans une spirale magnifique. Je caressai son cou et les bretelles de sa robe. Je sentais l’impulsion monter dans mon esprit. Je sentais la déchirure juste là – sur nos cœurs. « Pourquoi je devrais continuer à t'aimer alors que toi, tu as grandi ? Je ne suis plus cette petite fille que tu peux sauver. Aujourd'hui c'est plus complexe. » J’étais misérable sans sa présence. J’étais misérable depuis des années – mais elle ne voyait que mes attitudes revêches et mes répliques bourrues. Elle comptait mes défauts et les manquements. Comme toutes les femmes. Comme toutes les autres, Babi imaginait le chevalier flamboyant. Mais elle se retrouvait avec le prince des ténèbres. Elle rencontrait ses caresses mortuaires, dissimulées dans un masque de charme et de bravoure. Je les aurais tous tué pour toi. Mon visage était suspendu entre ses griffes, comme une coupe de feu prisonnière de son socle argenté. Je m’éteignais. Je m’allumais. Mais je n’étais qu’une braise entre ses mains. Je n’étais qu’une pièce de charbon. «C’est plus complexe. Je sais. Aujourd’hui tu peux écarter les jambes et devenir une baronne. Ne le fais pas. Je m’y attends déjà. Ta victoire me décevrait. Et tu ne voudrais pas gâcher mon humer, comme tu as gâché ma soirée. » J’étais hypnotisé par ses étreintes. La sueur agaçait mon dos. Je demeurais stoïque sous sa prise. Sa main embrassait la boucle de ma ceinture – mais elle n’avait pas l’audace de s’aventurer plus loin. Elle connaissait la limite imposée. Et bien qu’elle eut cru échapper à mon autorité, elle gardait cette distance entre nous. « Tu n'es pas un héros. Tu es un psychopathe qui essaye de me maintenir dans un état de dépendance. Si tu étais mon meilleur ami. Tu cesserais de me rappeler mes démons. Tu ressembles à ces starlettes en quête de notoriété. Tu sais, si tu m'avais demandé je serais resté avec toi sans que tu sois obligé de m'y contraindre. » Menteuse. Ce n’était qu’une menteuse. Je serrais ma grappe sur sa main afin de l’appuyer sur mon abdomen. L’effet papillon voulait que sa blesse me fasse du mal. Comme tous ses mots et ses insubordinations.   «Pour le meilleur et pour le pire ? » Je ne savais pas demander. On m’avait appris à exiger – à arborer une mine sérieuse et grincheuse. Ce n’était pas la mort de Jamie qui m’avait changé. Mais l’absence de deuil. Les manigances de Clara et ses envie de régner sur les clans. « Mais c'est là que tu te trompes. Si j'étais morte tu ne ressentirais pas tout ça ... la douleur …. le désir ... Baibin Jane Costigan. Scarface. Le phoenix. Tu penses que je ne suis que ton reflet, mais je suis sortie du miroir. Et aujourd'hui Narcisse se retrouve seul. J'ai toujours pensé que c'était ma plus grande peur. Mais c'est la tienne. » Sa bouche m’abandonner dans un souffle cruel. Je voulais la retenir une dernière fois, épandre mes lèvres sur son corps de déesse. Mais je n’y arrivais pas. Je ne pouvais pas bouger. « Tu vois, la différence, c'est que moi je préfère être dans une situation d'égal à égal. J'ai pas besoin de te réduire en chimère pour exister. » J’entourai ses joues en souriant. Je voulais lui offrir cette expression espiègle dont elle s’était amourachée. Lentement, je me tournais vers les roches mousseuses. J’attendais le bruit de la cloche. Le profil voussé sur l’horizon, je murmurais dans ma barbe : « aime-moi ». «Je ne suis pas la seul à ressentir. Comme tu n’es pas la seule à souffrir. Babi. Chère Babi. My Babi. Continue. Ou tu ne retiens que les erreurs ? » Je me levais afin de border le rivage. J’étais prêt à partir à nouveau. Le même endroit. La même chanson. La seule promesse. «Si je vais à Londres je ne le choisi pas, c’est ma mission. Je ne me le pardonne pas. Et à chaque fois que je te regarde, tu me le rappelle. Je répète ce départ un million de fois. Et tu me fixes. Tu restes sur cette putain de plage en me punissant pour ta solitude. Babi, je suis fatigué pour toi. Tu m’as attendu sans te battre. Et je t’ai espéré sans me battre. C’est ça l’égalité. » Je crispai la mâchoire en desserrant ma ceinture. Les franges de mon kilt flottaient autour de mes hanches. Je n’étais plus un adolescent. Pour le désir, je passais le chemin. Mais son baiser m’avait brûlé. Son baiser était marqué dans ma mémoire pour toutes les éternités à venir.
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