{Maya & Victoria} Un point commun des moins anodins....

Et ma tête, alouette, la vie n'a ni queue ni tête.

La journée touchée à sa fin. Ouf ! Les patients ne c'étaient pas montrés particulièrement pénibles, l'après-midi avait suivit son cours plutôt calmement. Elle n'aurait pas du s'en plaindre certes, mais, travailler en pensant que son homme faisait sa petite vie de son coté, l'a dérangeait. Parce que oui, Maya souhaitait être présente au maximum. Elle se serait d'ailleurs sentit parfaitement capable de perdre vingt ou trente minutes à le regardait manger, lire, n'importe quoi d'autre. Cela paraissait sans doute surfait et ridicule, ce dont elle se fichait. Bref elle fut contente lorsque l'heure d'aller se changer et de ramasser ses petites affaires arriva. Je vais rentrer chez moi ! Je vais rentrer chez moi. Je vais...Rentrer chez..moi...Eh m***de j'ai pas envie...L'américaine secoua la tête. Avoir terminé le boulot l'a ravissait, la perspective de se retrouvait seule -encore- dans son appartement, beaucoup moins.  Elle regarda sa montre. Presque vingt-heure, je peux peut-être faire un détour par la maison pour me changer et rejoindre Damian au bar ou...Oui c'est une Bo...C'est une idée, songea-t-elle. Décidée à passer une soirée amusante, la jolie brune s’aperçût malencontreusement avant de franchir les portes du hall, qu'elle n'avait pas ses clés. Ce que t'es nouille ma pauvre fille ! Ni une, ni deux, Maya vida son sac à main sur le sol et fouilla. Ne trouvant désespérément rien, elle fit demi-tour direction les vestiaires. Elles devaient être là, quelque part. « Bonsoir ! »  lança une voix qui l'a fit sursauter. L'infirmière releva la tête qui souhaitait encore l’embêter. Une jeune femme lui souriait. Elle pencha la tête légèrement de coté et mit plusieurs secondes avant de se rappeler. Oui, elle l'a connaissait pour l'avoir soignée un soir. Une vilaine blessure au visage, l'arcade sourcilière précisément. Elle voyait énormément de gens et ne pouvait se rappeler de tout le monde. Cependant, l'absence de réponses aux questions qu'on pouvait  lui poser, sa façon de se tenir, différents éléments l'avait incitée à penser, qu'elle cachait quelque chose. Cette fille l'avait donc intriguée. "Bonsoir" répondit-elle en se rapprochant. Perdre cinq ou dix minutes de plus sur son temps libre, ne changerait pas sa vie. "Comment allez vous ?" demanda-t-elle. Mieux j'ai l'impression. "Vous attendez quelqu'un ?" continua-t-elle en inspectant les alentours. Elle ignorait ce que faisait sa patiente ici.  "Vous avez bonne mine". Alors ça...Tu n'avais pas une phrase plus stupide à sortir encore ? Non? Sa conscience leva les yeux au ciel. Ce que tu peux être godiche des fois ma pauvre fille ! Maya haussa les épaules. Que dire ? Que faire ? Elle saluait poliment une de ses anciennes malade ou plutôt blessées, voilà tout. Ce n'était pas son amie. "Je peux vous aidez peut-être ?" Non non, tu ferais mieux de partir chercher tes maudites clés comme convenue. La demoiselle resta pourtant planté là, souriant à son tour à sa camarade. Prenant un air détachée, elle tira sr l'élastique retenant ses cheveux, les laissant libre de retomber comme ils leur plaisaient.

Et ma tête, alouette, la vie n'a ni queue ni tête.

Se montrer agréable et avenante en toute circonstance sur son lieu de travail. N'était-ce pas sa devise ? Avait-elle le choix ? Elle reprenait très lentement goût à son boulot et détestait un peu moins ses collègues à mesure que les jours passaient. La demoiselle parvenait même à discuter -très vaguement- avec certains. « Merci oui je vais mieux ! Je n’attends personne, je suis journaliste et je fais un reportage sur le remaniement de vos urgences, je ne sais pas si vous en avez entendu parler ? Je viens juste de m’entretenir avec toutes les personnes que je devais voir » répondit finalement sa camarade, la sortant du même coup de ses pensées. Elle manquait cruellement d'attention ses temps-ci, plus que de coutume. "Journaliste ?" s'étonna-t-elle. "Oh, d'accord. J'avoue je ne m'attendais pas à ça. Je pensais que c'était une visite ou que vous étiez venu pour quelqu'un...enfin ce n'est pas totalement faux puisque vous avez vu les que vous vouliez interviewer". Elle se mordit la lèvre. Tu raconte n'importe quoi ma cocotte. Tu n'as donc rien de mieux à faire ? L'interrogea sa conscience. Evidemment que si...A l'origine, elle venait simplement chercher ses clés, histoire de ne pas fulminer bêtement toute seule sur le seuil de son appartement sans pouvoir y entrer. On confirme, ça sens le vécu...Alors comme ça cette fille était journaliste hein ? Bizarrement, Maya n'aurait pas imaginée les choses ainsi. « Vous faites partie des infirmières seulement en services aux urgences ou bien vous travaillez également dans d’autres services ? ». La jeune femme haussa les épaules.  Elle allait là où on lui demandait d'aller. " Je ne viens aux urgences que deux ou trois fois par semaines. Le reste du temps, je m'occupe notamment des patients traités pour différents troubles, alimentaires ou autres...". Des images de Tom s'insinuèrent dans son esprit et elle secoua la tête voulant le chasser. Il était l'une des raisons pour lesquelles, l'américaine avait commencer à s'intéresser aux divers facteurs de troubles pouvant entraîner maladie ou comportements destructeurs...violents. Tout en discutant, sa patiente d'un soir regarda autour d'elle et la jolie brune l'imita.  Elle aperçue deux jeunes femmes qui arrivaient. Un grand classique, des larmes, du sang. Probablement...une agression. "Est ce que ça va ?" demanda-t-elle ayant eu l'impression de déceler un léger changement chez sa compagne. "C'est pour ça que..Deux ou trois fois dans une semaine, c'est largement suffisant. Quoi que...je ne suis pas sur que mes autres patients soient plus facile à traiter". Elle réfléchit, cela dépendait du contexte et de la personne. Chacun gérer ses problèmes, blessures et émotions à sa façon. La journaliste reporta son regard sr Maya, l'air de rien et lui tendit la main. « Je ne me suis pas présentée : Victoria Lancaster ». L'infirmière hocha brièvement la tête et répondit à ce geste cordiale. "Maya Miranda Scott ". Le ton solennel qu'elle employa, l'a fit légèrement rire. Ce qu'elle pouvait être nouille par moment. "Juste Maya, c'est suffisant" se sentit-elle obligée de préciser. "Bon eh bien, je ne vais pas vous embêter plus longtemps " annonça-t-elle. " Vous avez certainement des choses à faire et  voilà". Ah ba bravo ! On a connu mieux comme manière de s'éclipser ma vieille...Oui bon, ça va ça va. Je fais ce que je peux. Elle fit un pas de coté dans l'intention de disparaître pour rejoindre les vestiaires, récupérer ses maudites vicieuses clés et enfin s'en aller.

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«  Oui oui ça va je n’ai pas l’habitude des hôpitaux c’est tout. Eh bien je n’ai jamais vu les autres services mais je vous avoue que ça ne me tente pas trop sauf si on me demande d’en faire un article. » La demoiselle haussa les épaules. Elle comprenait que certaines personnes n'apprécient que peu les hôpitaux.  « Je comprends en effet pour les deux trois fois par semaine mais bon, chacun est différent je ne pourrais même pas y travailler un après-midi. ». Effectivement voir du sang presque toute la journée, la soirée ou la nuit, ne donnait pas spécialement très envie de travailler. " Oui chacun s'oriente professionnellement en fonction de ses goût... J'imagine que c'est différent lorsqu'on vient comme personne extérieur, je veux dire lorsqu'on ne travail pas ici. On ne voit sans doute pas les choses de la même façon...". Elle parlait évidemment d'expérience. La demoiselle préférait largement s'occuper de ses petits patients, faire son train-train routinier...ou non, selon les circonstances, que de se retrouver là en simple visite. Elle avait vu ce que ça avait donnée à plusieurs reprises...Rien de bon. C'était triste à reconnaître mais,  sincèrement elle appréciait de ne pas avoir de liens avec ses malades. De ce fait, leurs problèmes ne l'a touchée pas outre mesure, dans la plupart des cas...Car bien sur, il y avait toujours des exceptions. Sa camarade se présenta et l’infirmière se sentit soudainement de trop. La vue de ses deux femmes débarquant sang et pleurs dans le hall, l'avait également contrariée. Puis, comme pour l'enfoncer d'avantage, ses pensées l'a ramenait toutes à Tom. Il occupait déjà son esprit en temps normal, mais, depuis quelques jours il se faisait omniprésent. Avec tout ce qui passait...quoi de plus normal ? Si on pouvait dire cela... L'américaine annonça son nom à son tour et essaya de s'esquiver. Non, elle ne voulait pas spécialement échapper à Victoria. Simplement, l'ambiance de cette fin de journée l’oppressait. Elle avait besoin de prendre l'air, de se définir par autre chose que par son poste. « Vous ne m’embêtez pas et je n’ai rien à faire ne vous en faites pas. Par contre vous n’avez pas l’air bien ? »  Oh ! Sa compagne l'observait donc. Maya secoua légèrement la tête. "Je suis un peu...c'est un petit coup de moue, c'est rien, ça va". Elle se tapota brièvement une joue et s'engagea ensuite dans un petit blabla visant à couper court à la discussion et à partir. « Mais il n’y a pas de souci si vous devez partir. Vous devez être fatiguée, je ne tiendrai pas moi je crois même si le métier de journaliste est prenant c’est totalement différent. Je vous souhaite donc une bonne soirée et ne vous dis pas à bientôt. Je ne pense pas revenir de sitôt à l’hôpital.» La jolie brune pencha la tête de coté et se surprit elle même en proposant : " Si vous n'avez rien de prévu, ça vous direz d'aller boire un verre, un café ou... n'importe quoi en fait. On pourrait discuter dans un endroit plus sympathique." Elle sourit doucement. Cette journaliste lui paraissait plutôt agréable. Qu'est ce que ça coûtait de toute façon ? Elle non plus n'attendait personne, n'avait pas de rendez-vous. Rien ne l'empêcherait d'aller rejoindre Damian plus tard, en supposant qu'il fut bien à son bar. Ou pouvait-il être, de toute façon hein ? "Il faut juste que je récupère mes clés pour plus tard. Mais sinon, c'est bon, si vous voulez." Peut-être Maya se ferait-elle une amie. Pourquoi pas ? Après tout, qui ne tente rien n'a rien. "On devrait peut-être se tutoyer, non ? Enfin je veux dire, moi ça ne me gêne pas."

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UUne joyeuse proposition d'aller boire quelque chose, ailleurs que dans cet hôpital, n'était-ce pas le début d'une grande amitié ? Bon...peut-être pas. Mais, aujourd'hui Maya se sentait capable de se montrer gentille. Après s'être agacée à maintes reprises de voir les heures et les minutes, puis les secondes, défilaient avec une lenteur exaspérante...La demoiselle d'humeur compatissante. Sensibilité à la noix ! Railla sa conscience. Tu vas voir elle va te jouer des tours cette garce. Qui ça ? Victoria ? Mais non vieille idiote ! Ta niaise de sensibilité à la noix ! Mouais...Elle ne pouvait pas voir Tom maintenant, il fallait bien s'occuper. « Oui, pourquoi pas ! De toute manière, je n’aurais pas pu rester ici plus longtemps ! » La jolie brune hocha la tête en souriant. "Parfait." déclara-t-elle. «Je vais t’attendre dehors alors si tu veux bien. Juste à la porte mais je n’aime pas être confinée ici. ». Elle acquiesça et partit de son coté, jusqu'aux vestiaires où elle trouva finalement ses clés au bout de cinq minutes. Ses petites vicieuses, s'étaient glissée sous son casier, heureusement qu'elle avait eu la bonne idée de regarder. Non non, ça ne sens pas le vécu...mais alors pas du tout ! «  Alors, clés retrouvées ? Ce midi j’ai pris un café au café de la rue à droite là-bas, je ne connais pas le quartier, tu connais peut-être un endroit mieux ? ». L’infirmière brandit fièrement son trésor en sortant.  Elle adapta son allure à celle de sa compagne et toutes deux prirent la direction de l'extérieur. "Le café du coin de la rue est plutôt pas mal. On peu retournait là bas si tu veux. Ce n'est pas trop loin en plus alors..." L'américaine connaissait quelques endroits en effet, à savoir s'ils étaient mieux, elle n'en été pas certaine. De plus, les bars ou cafés auxquels elle pensait, se situaient au quatre coin de la ville. Mieux valait opter pour le plus proche. « Ça fait longtemps que tu vis à Londres ? Tu y es peut-être née remarque ! » La jeune femme sourit amicalement. " "Eh non ! Je suis une américaine pure souche en réalité. Je suis originaire de Chicago. " Elle haussa les épaules. Eh oui ! " Et...ça fait...un peu plus de trois ans que je vis ici. Je crois..." Elle fronça vaguement les sourcils. La première année, il y avait eu son emménagement avec Thomas...ensuite la tournures des événements c'était un peu compliquée..."Et toi ? " l'interrogea-t-elle à son tour. "Même questions, ainsi qu'une de plus. Quelqu'un dans ta vie ?". Maya se mordit légèrement la lèvre avant de sourire à nouveau. Les deux brunes arrivèrent au café et allèrent choisir une table. La demoiselle s’installa souplement comme un chat, posant son sac à main à son coté, elle glissa ses clés à l’intérieur. Histoire de ne pas les perdre une nouvelle fois. "Heeehh !! Snapyyy !! " héla-t-elle le serveur. "Bonsoir Maya !" répondit-il avenant. "Mademoiselle" continua-t-il en s'inclinant poliment devant Victoria. " Aloooors, je voudrais un grand café et...un petit whisky ou ce que tu veux du même genre." Elle ignorait où cette discussion aller mener alors dans le doute...De toute manière, elle avait besoin d'un remontant. Oublier les vilaines choses  vues pendant l'après-midi. "Prends ce que tu veux" ajouta-t-elle à l'adresse de la journaliste. "C'est moi qui offre." Je te trouve bien généreuse...Ba oui je suis mignonne gentille tout plein. Mouais mouais mouais... "Merci" dit-elle au surnommée Snapy. "Oui...il y a des moments où je me sens un peu comme chez moi...J'avoue. Alors sinon, tu veux parler de quoi ?". La jeune femme ne devait pas manquer de sujets inintéressant à lancer.

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Maya sourit à sa compagne. Elle ne l'a sentait pas très à l'aise. Pas d'avantage qu'à l’hôpital finalement. Qu'est- ce qui pouvait bien l'a déranger ? La demoiselle réfléchit et repensa à ce que Victoria lui avait déclarée précédemment : « Je suis ici depuis une dizaine d’années, je suis américaine aussi. J’ai divorcé il y a peu. Je viens de New York moi. » Elle fit la moue, cela ne l'aidait pas beaucoup. Peut-être qu'en continuant la conversation elle parviendrait à savoir ce qui clochait.  "Alors sinon, tu veux parler de quoi ?" demanda-t-elle. Bien que voulant se montrer amicale, elle hésitait à lancer un sujet de discussion. La journaliste parut surprise par se demande et l'infirmière songea que cela risquait de renforcer l'impression de malaise qu'elle ressentait. «  Eh bien je ne sais pas, tu m’as invité à prendre un verre… ». Ce qui ne veux absolument pas dire que j'ai déjà envisager tout un dialogue basé sur un thème bien définit. Tu n'oserais pas, ajouta sa conscience. Tu n'es pas calculatrice à ce point...Oh ! Ça va ! Certes, il était arrivé qu'elle fit quelques prévisions, pour traiter certaines situations délicates cela s'avérait très efficace. Mais ici et maintenant non. Le serveur arriva avec les consommations et la jeune femme le remercia. « Tu dois venir souvent ici pour aussi bien connaître le serveur, non ? Remarque c’est peut-être un ami aussi ». L'américaine hocha brièvement la tête. "Je viens de temps en temps, quand l'envie me prends. Et pour Snapy c'est une drôle d'histoire. Avant il travaillait pour un camion ambulant qui vendait des hot-dogs et il est arrivé aux urgences coincé dans son costume. " Elle rit un peu. "On ne comprenait rien à ce qu'il disait avec ma collègue, on a envisager plein de choses pour finalement découvrir qu'il n'avait rien du tout. Seulement il était coincé la dedans avec une inofensive petite araignée. Enfin bref...Depuis c'est Snapy". Elle entreprit de touiller son café. "Je ne me serais pas permis sinon...". Bon c'est vrai que parfois je suis un peu sans gêne...mais c'est pas si souvent...non ? "Je t'ai mis mal à l'aise ?" demanda-t-elle, histoire de crever abcès, s'il y en avait réellement un. "Si c'est le cas je suis désolée. Je t'ai demandée de quoi souhaitais parler principalement pour ne aborder un sujet qui pourrait te froisser. " Elle haussa les épaules. "Je ne suis pas toujours très délicate en fin de journée." Ni en début...Gnagnagna ! L'américaine bu une petite gorgée de son café. Son regard tomba ensuite sur le whisky et elle eu la soudaine impression de devoir s'expliquer. "J'ai besoin d'un peu de courage en ce moment". Oui, parce que sa vie ressemblait à mesure que les jours et les semaines s'écoulaient, à un chantier dont la construction à des allures précoces et instable. Elle soupira, s'interrogeant sur les possibilités  de se sortir de tout ce mer***ier. "La vie est...bizarre. Et donc tu es New yorkaise. C'est une belle ville. Je ne tiens pas la comparaison. Même si j'aimais beaucoup Chicago. Pourquoi l'avoir quittait ? Le boulot ? Personnellement je suis venue ici avec Tom pour me rapprocher d'une partie de ma famille". Noah, Lizzie, songea-t-elle. Mes amours d'amour à moi awwwww !   Elle était sur de son choix en venant vivre à Londres. Et ne regrettait rien, malgré tout. Regardant un point invisible sur la table, elle l'absorba dedans.