(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 19:33 par Invité
Victoria Jade Hopkins
London calling to the faraway towns
NOM(S) : hopkins; le patronyme de son cher et tendre, qu’elle a pris en l’épousant ; cavendish, son nom de jeune fille, qu’elle se surprend à réutiliser parfois. PRÉNOM(S) : victoria, comme la reine, un doux prénom majestique, à l’opposé de sa personnalité ; jade, comme la pierre protectrice. GE : vingt sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un 14 avril, à londres. NATIONALITÉ : born and raised comme certains diront. elle est née et a toujours vécu sur le sol anglais, mais il paraît qu’elle a quelques origines françaises, espagnoles et américaines. STATUT CIVIL : mariée, à un homme qu’elle pensait être le bon, un homme qu’elle aime toujours malgré ce qu'on lui raconte. MÉTIER : serveuse dans le même café depuis six ans. sans réelle ambition, elle n’a jamais vraiment trouvé sa voie. être serveuse lui convient. TRAITS DE CARACTÈRE : fière, sociable, rêveuse, frivole, débrouillarde, désordonnée, gourmande, nerveuse, impulsive, optimiste, sentimentale, naïve, têtue, imprudente, curieuse, douce, passionnée. GROUPE : walk on a line.
My style, my life, my name
01. Victoria, victoire, vainqueur; une signification qui n'a littéralement rien à voir avec elle. victoria se contente de ce qu'elle a, depuis toujours. son ambition est quasi inexistante. elle n'a jamais fait d'études, ne s'est jamais réveillée un matin avec l'envie de devenir médecin ou avocate. son travail de serveuse dans le même café, depuis six ans, lui convient parfaitement. 02. benjamine de sa famille, elle assume totalement, voire trop. elle aime son rôle de petite soeur, celle qu'on protège et qu'on chérie. le divorce de ses parents, lorsqu'elle avait treize ans, a été comme un coup de massue pour elle. l'erreur commise par son père ne reste que ça, une erreur. parce que vicky pardonne. et facilement. 03. elle est mariée depuis trois ans à clay, un écrivain pour qui elle a eu un coup de foudre, un jour, au café où elle travaille. tout a été rapide entre eux. tout le monde les traitait de fous, d'inconscients, d'irresponsables. mais ils s'aimaient, s'aiment, c'est tout ce qui compte. 04. allergique aux piqûres de guêpe, elle se balade avec un mini kit d'adrénaline dans son sac à main. les chances qu'elle se fasse piquer son rare, mais on n'est jamais trop prudents. 05. victoria vit sa vie pleinement. depuis l'adolescence, elle ne se refuse rien. parfois trop insouciante, il lui arrive de se retrouver dans des situations pas forcément cocasses. 06. elle fume depuis ses quatorze ans. une habitude dont elle n'arrive pas à se passer, une dépendance qui fait d'elle une petite boule de nerfs, quand son paquet est vide. 07. le vide l'angoisse. les hauteurs lui font peur. être en étage élevé la rend nerveuse. 08. elle a vécu un an à paris, et un an à amsterdam. là-bas, elle y a fait sa plus belle rencontre amicale : julian. 09. elle a plusieurs tatouages, dont le signe de l'amitié tatoué derrière l'oreille gauche. souvenir de son passage en europe. 10. il y a quatre mois, elle a eu un accident de voiture. un stupide accident. elle n'avait pas vu la voiture tourner, elle était bien trop perdue dans ses pensées. cet accident lui a valu quatre mois de coma, ainsi qu'une amnésie partielle. elle a oublié un an de sa vie.
PSEUDO : timeless. PRÉNOM : béréniiiiiiiiiiiiiice AGE : twenty three. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : lily princess collins CRÉDITS : balaclava + Tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : toujours cette question . CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: le deuxième d'une longue série .
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 19:33 par Invité
♢♢♢ / Today you’ve done what you could to grow, and now it’s time to rest under the glow of the moon for tomorrow the sun will rise again, and you will be okay /
Printemps 2009 ; les immeubles parisiens s’imposaient devant elle, se découpaient sous ses yeux, avec leur style qu’elle ne retrouvait nulle part ailleurs. Londres était différent. Sa grisaille et sa monotonie l’avaient poussé à partir. Sa décision était irréfléchie, peut-être trop spontanée, mais elle ne regrettait pas, pas une seule seconde. Paris était plus élégante, plus royale. Elle dégageait une sorte de magie que Victoria adorait. Ses pieds foulaient avec aisance, le bitume parisien. Le soleil brillait, haut, dans le ciel d’un bleu si bleu, qu’il faisait presque mal aux yeux. Le printemps rendait cette ville encore plus belle, plus accueillante. Elle arpentait les rues et les quartiers depuis presque un an. Son travail de babysitter lui avait permis d’avoir des notions de français et payait correctement, lui permettait de pouvoir s’offrir une chambre en colocation avec cinq autres personnes. C’était un peu comme la maison du bonheur. Les gens arrivaient et partaient, les liens se faisaient et se défaisaient. Un rythme de vie un peu simple, un peu nomade et bohème. A l’opposé du mode de vie qu’elle avait toujours connu, chez ses parents, à Londres. L’immensité du Jardin du Luxembourg se dessinait devant elle. Jules l’attendait, probablement allongé sur une parcelle d’herbe libre, cigarette à la main, les yeux fermés. Elle plissa les yeux, posant une main au-dessus de ses sourcils, pour essayer d’apercevoir sa silhouette. Ils se retrouvaient souvent ici, perdus dans la foule, perdus au milieu des parisiens et de leur français chantant. Elle s’avança et enjamba une dizaine de personnes, avant de se laisser tomber à côté de Jules, à plat ventre. « T’aurais pu mettre un t-shirt fluo, j’ai failli pas te voir. » Elle tendit le bras pour lui voler sa cigarette, déjà bien entamée. Parce que Victoria était ce genre de fille, toujours à court de cigarettes, qui adorait taxer les autres. Sa promesse d’arrêter, parce que ça abîmait les dents, n’était qu’une promesse en l’air. Ce n’était pas son genre de céder, de plier sous le poids des preuves scientifiques et médicales. Elle profitait, et profitait, et ne se souciait pas des conséquences. Julian la comprenait, lui permettait de s’exprimer, d’être la personne qu’elle voulait être. Parce qu’à ses côtés, tout paraissait plus simple. Ils n’étaient que deux anglais de passage à Paris, s’étaient rencontrés au bon moment, au bon endroit. Le genre d’amitié qui restait, qui marchait, malgré les différences, mais surtout grâce aux ressemblances. Elle tendit le visage vers le sien. Ses doigts jouaient avec la barbe naissante sur ses joues. « J’arrive pas à croire que, demain, tu prendras avantage de moi en m’offrant un space cake ! » Ils quittaient tout, demain, pour Amsterdam, pour la ville de tous les excès. Encore une décision spontanée. Mais n’étaient-elles pas les meilleures ? « J’ai pas besoin de ça pour prendre avantage de toi. » Vicky plissa le front, lui souriant doucement. Ce n’était pas comme ça entre eux, jamais comme ça. Mais progressivement, il devenait une part d’elle qu’elle ne voulait pas laisser derrière.
♢♢♢
Eté 2014 ; Clay. Son prénom quittait ses lèvres dans un soupire, dans un sourire. Ses yeux brillaient avec amour et malice. C’était presque irréel, mais presque trop vrai à la fois. La tête de Clay était posée sur l’oreiller à côté du sien, et les doigts de Victoria se perdaient dans sa fine masse de cheveux. Il rigolait, et rigolait. L’histoire qu’il lui racontait le passionnait, le faisait rire, et rire. Il n’arrêtait pas. Une douce musique pour ses oreilles. Son index caressa doucement les ridules autour de ses yeux, des rides qu’elle avait appris à aimer, comme le reste de lui. Leur différence d’âge en avait gêné certains, à commencer par sa famille. Presque dix ans. Aujourd’hui, dix années n’étaient rien, qu’un détail. Elle n’avait jamais considéré cet aspect comme une barrière dans leur relation. Sa main glissa le long de sa joue, pour caresser sa barbe. Tout avait été rapide, entre eux. Une sorte de coup de foudre, comme dans ces films américains, dans ces comédies romantiques à l’eau de rose où tout paraissait improbable. Clay était un client régulier du café où elle travaille. Il venait tous les jours, s’installait dans un coin – sa table, comme elle aimait l’appeler – avec son ordinateur, avec une feuille et un crayon. Puis il écrivait, se resservait en café, sans jamais l’aborder, sans jamais faire ce premier pas qu’elle voulait tant qu’il fasse. Le bleu de ses yeux et son sourire charmeur l’avaient envouté dès le premier jour. Puis un soir, alors qu’elle faisait la fermeture, il l’avait fait, il avait pris son numéro, l’avait invité à sortir. C’était tout simple, tout bête. Mais ça avait marché. Un an plus tard, les voilà mariés, et heureux, malgré les réticences et les reproches des autres. Ses réticences à elle. Victoria ne croyait pas à l’amour, avant de le rencontrer, pensait que ce n’était pas pour les filles comme elle. « J’aurais le droit de lire ton livre avant tout le monde ? » S’enquit-elle, son pouce traçant des cercles sur sa joue. L’inspiration lui était revenue, et ce livre qu’il écrivait la rendait curieuse. « Non, tu verras, » souffla-t-il, tapant le bout du nez de Vicky avec son index. Ce dernier se plissa, alors qu’elle laissa échapper un soupire. « Je suis ta femme, je devrais avoir tous les droits. » Elle connaissait brièvement son contenu. Un livre d’amour, parce que Clay était romantique comme ça. Mais elle n’en savait pas plus. Il voulait garder la surprise. C’était pénible et contraignant, mais pour lui, elle acceptait, parce qu’on accepte tout, ou presque, par amour.
♢♢♢
Automne 2016 ; les larmes coulaient le long de ses joues, traçaient le contour de ses pommettes, pour finir par se nicher au creux de sa nuque. La brise automnale les asséchait, les rendait fraîches avant qu’elles ne s’effacent. La nuit était tombée depuis bien longtemps sur la ville. Le ciel s’était assombri, et de furieux nuages gris empêchaient les étoiles de briller. Les feuilles volaient au gré de la brise, des feuilles marrons, oranges, quelques vertes. Vicky ne pouvait quitter du regard, ce ballet silencieux, cette danse de feuilles mortes. Des sirènes de police illuminaient la rue autour d’elle, des policiers parlaient forts, criaient, arrêtaient, faisaient leur travail. Elle faisait dos au commissariat, attendant patiemment, le regard vide, le regard hagard. Une main se posa sur le bas de son dos, la faisant sursauter légèrement. Elle tourna la tête pour croiser le regard de son meilleur ami. Il avait l’air inquiet, avec son front plissé. « T’es sûre que tu veux pas que je te raccompagne ? » Elle secoua doucement la tête, et croisant les bras au-dessus de sa poitrine, pour se réchauffer, pour trouver du réconfort en elle-même. Elle voulait être seule. Pour réfléchir, pour analyser, pour comprendre. Clay l’avait poussé. Tellement fort, qu’elle était tombée, qu’elle s’était cognée. Le succès l’avait changé. La réussite de son livre – leur histoire, leur amour, pour le grand public, aux yeux de tous – avait été inattendue, mais bienvenue. Mais quelque chose avait changé en lui. La pression médiatique, de son éditeur, des gens autour de lui, le rendait nerveux, froid, distant. Il avait trop beau, elle pouvait le sentir avant même qu’il ne s’approche d’elle. C’était la fois de trop, Vicky ne le supportait, ne supportait plus cette situation. Le confronter semblait être une bonne idée. Il l’avait poussé, elle s’était cognée. Le policier avait pris sa déposition avec la plus grande attention. Elle ne voulait pas porter plainte, mais Julian l’avait convaincu. C’était mieux ainsi, plus sûr pour elle, pour sa sécurité. La chaleur de la voiture était agréable. L’air s’était rafraîchi, l’hiver s’installait en avance, comme chaque année. Les températures avaient subitement baissé. Elle avait décidé d’aller chez ses parents, plutôt que de rentrer, et de l’affronter. Au moins pour ce soir, juste pour ce soir. Le chemin jusqu’à la maison de ses parents était rapide, à une quinzaine de minutes, tout au plus. Pourtant, tout était possible en quinze minutes. Elle ne l’avait pas vu arriver, ne l’avait pas vu tourner, elle n’avait pas freiné, par ralenti. Plus tard, elle blâmera son manque de concentration, son manque de vigilance, son esprit et ses pensées ailleurs. Sauf que plus tard, elle ne s’en souviendra pas.
♢♢♢
Hiver 2017 ; son regard était posé sur l’étendue blanche, sur le jardin de ses parents recouverts de neige. Un plaid à carreaux était enroulé autour ses épaules. Sa douceur était agréable au toucher, et son épaisseur la réchauffait. Son dernier souvenir datait de l’hiver dernier, où il avait plu, plus que neigé. L’hiver 2016. Sa réponse avait surpris ses proches, mais les médecins n’avaient pas sourcillé. L’éventualité d’une amnésie partielle était, apparemment, sur leur liste. L’odeur aseptisée de l’hôpital s’accrochait à ses vêtements, à ses cheveux, à sa peau, même après une douche d’eau bouillante. Tout le gel douche du monde n’arrivait pas à effacer cette odeur de ses narines. Quatre mois dans le coma, ça marquait. Son index et son pouce jouaient nerveusement avec son alliance. Elle la tournait, encore et encore. Clay n’était pas là à son réveil, n’était toujours pas là, dans ce salon qui avait accueilli tant de ses souvenirs de jeunesse. Des souvenirs qu’elle avait toujours en mémoire. Parce qu’un malheur n’arrive jamais seul, il paraît. Parce que son accident de voiture, presque mortel, n’était pas suffisant. Les médecins n’avaient cessé de lui répéter qu’elle avait de la chance de ne s’en être sortie qu’avec quelques membres cassés et quelques hématomes. Victoria avait oublié un an de sa vie. Une longue année, une année que personne n’osait réellement évoquer autour d’elle. Les regards et les murmures la rendaient nerveuse. Clay n’était pas là. Elle avait oublié un an de sa vie. Les quatre mois de coma, dont elle avait été victime après l’accident, semblaient n’être qu’une broutille face à sa confusion. Clay ne répondait pas. Son téléphone était sur messagerie. Son regard avait croisé plusieurs fois celui de son frère, dans l’espoir des réponses, mais Jake restait muet, comme tout le reste de sa famille. Leurs réponses évasives devenaient fatigantes. Elle n’était pas en sucre, elle allait bien, son état était sable. Elle avait juste oublié.
Robin T. Lawford
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 19:34 par Robin T. Lawford
edit :
MA BOUBOU bébé vicky est toujours aussi belle, toujours aussi parfaite, comme toi j'ai hâte de jouer notre nouveau lien avec nos nouveaux bébés rocky (c'est eux les mieux, les premiers, les plus beaux )
et puis : 8000ème message pour toi, parce que t'es la mieux love sur ta bouille
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 19:36 par Invité
EDIT //
vicky secret cette bae de bébé tu sais combien jolem + ce vava + ces gifs + ce titre je suis excitée parce que ces changements de ouf hate de lire ta nouvelle fiche et de redécouvrir baby cavendish la plus canon
jucky style
ps : on sait tous que le vrai preums c'est jules
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 19:44 par Invité
Ca y'est Victoria 2.0 est là Toujours aussi canon en tout cas Hâte de découvrir tous les changements
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 20:12 par Invité
Re-bienvenue parmi nous
Jake O. Cavendish
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 20:32 par Jake O. Cavendish
la petite soeur (qui a grandi un peu ) (re)bienvenue à la maison & hâte de lire cette nouvelle version de Victoria
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(✰) message posté Ven 17 Fév 2017 - 20:48 par Invité