"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici thus let us drink beer + walt  - Page 2 2979874845 thus let us drink beer + walt  - Page 2 1973890357
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Lun 1 Mai 2017 - 19:09 par Invité

if i have a near-beer, i’m near beer. and if i’m near beer, i’m close to tequila. and if I’m close to tequila, i’m adjacent to whisky. Alors que la blessure guérissait. Alors que l’alcool apaisait les pensées. Je me tournais vers Walt. Je fixais son regard dans ma mémoire avant de border la frontière. Ma consommation s’était dupliquée. Et je ne supportais pas. Je ne tenais plus sur place. Mes jambes se croisaient contre le bois vernis. Les pieds du tabouret s’enfonçaient dans ma chair. Comme des piliers de glace. Des piliers anesthésiants. Mon sourire désignait les silhouettes qui se trémoussaient dans le bar. Elles étaient belles - magnifiques - saines. Mais elle n’étaient pas ma femme. Elles n’étaient pas l’épouse que j’avais choisi. Je haussais les épaules en oubliant mon alliance. En ignorant l’éclat du métal qui se perdait entre les cacahuètes et les assiettes de tapas. Je n’avais pas besoin de baise. Je n’avais pas besoin de la séduction. Ce que je voulais réellement, c’était crever le sentiment. Ne plus rien ressentir pour Ginny. Car malgré mes efforts, il restait de la dévotion. Il restait la promesse d’une éternité volatilisée dans le sang de sa fausse couche. On n’en parlait jamais. Ce n’était pas un sujet tabou. On n’avait simplement pas le temps de déprimer. Parce qu’on avait le foot, l’insouciance et la liberté. On avait les souvenirs de Liverpool et les belles années de la jeunesse dans les yeux. Je joignais les mains sur mon verre. Ma gorge s’embrasait dans les striations du liquide qui glissait jusqu’à mon estomac. La fièvre me montait à la tête. «  Santé Fitzi ! » Je souris en secouant les épaules, presque offusqué par mon nouveau surnom. Il fut une époque où je me faisais nommer Fuckgerlad, à croire que ma bite était sur le banc de touche.  Je grommelai un juron écossais. L’accent prédominait sur ma langue engourdi. J’étais bourru et revêche.    «Tu sais que si Rhys était là, il aurait déjà tenté te décoiffer en représailles...» Impossible de rester sérieux. Rhys prenait cher. On se moquait parce qu’on l’aimait. Mais aussi parce qu’il était incapable de se laisser pousser une vraie barbe. La nature ne l’avait pas épargné. Je haussais les épaules en balayant ma frange d’un geste habile. Ma tignasse ma bataille. « Tu sais que quand j'ai éjaculé dans un pot, ça ressemblait un peu à un shooter, mais avec un couvercle en plus. T'inquiète j'utilise pas ça comme liquide vaisselle ici !» Je m’arrêtai brusquement. J’avais failli régurgiter mon Whisky. Je claquais les dents en m’esclaffant comme un imbécile heureux. La blague était dégelasse. Mais Walt était vachement drôle. « T’as trop cru. Ton sperme doit avoir la gueule du lait qu’a tourné. Ruine pas la tequila pour moi.  » Je secouais les épaules en essayant de reprendre mes esprits. Je me sentais vaciller, tomber à la renverse. Puis m’élever. Prendre mon envol vers le plafond. Je ne planais pas. Je vivais enfin. Mes oreilles bourdonnaient, portées par les fluctuations de la musique de fond. L’hymne était suspendu entre mes lèvres. Mais j’avais cessé de chanter. Inutile de pousser l’idiotie dans ses extrêmes. « Imagine j'ai enfanté le prochain David Beckham et je pourrai même pas revendiquer ma paternité. » Il fallait que je pisse. Mais le con soulevait un point important. Par amitié, je restais, testant les limites de ma vessie pour prolonger la conversation. Je laissais échapper un râle en serrant les cuisses. « Mec, qu’est ce qui t’empêche ? C’est presque de l’altruisme. Un gosse élevé par deux lesbiennes a 90% de finir en Rhys. Faut bien lui apprendre à pisser dans une cannette de bière.  » Je posai ma main sur son épaule afin de me hisser. «Je te laisse réfléchir sur une réponse intelligente. Et aussi je me demandais. T’as emmené une photo de Rem avec toi ? Si c’est le cas, ça fait d’elle la mère spirituelle de Beckham ? Prend ton temps. Je vais me soulager.  » Je lui adressai un clin d’oeil avant de me diriger vers la sortie. Il y avait les toilettes mais je me sentais de respirer. Rien de mieux que le mur et les brumes de la nuit.
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() message posté Dim 7 Mai 2017 - 12:24 par Invité
Julian allait mal, c'était impossible de ne pas le voir. Pour autant, Walt ne lui aurait jamais fait la morale sur son comportement. Même s'ils agissaient bêtement lorsqu'ils étaient ensemble, tout était plus compliqué pour Julian, sans doute à cause de son côté intellectuel et torturé. Il n'était probablement pas la personne idéale pour déverser ses états d'âmes, pas quand il venait de traverser une fausse couche et que son rapport aux enfants était nébuleux. Toutefois, Walt avait besoin de l'expertise de celui qu'il considérait comme son meilleur pote, car il savait que Julian penserait uniquement aux intérêts de Walt et pas ceux des autres. Peut-être qu'il avait simplement besoin d'entendre quelqu'un lui confirmait ce qu'il savait déjà. Ils se soûlaient davantage de minutes en minutes, mais le journaliste avait une longueur d'avance sur lui. S'il s'était agi d'un autre client, Walt aurait dû le garder à l'œil, mais Julian pouvait bien se battre avec qui il voulait et cassait son bar. Il forcerait Danny à nettoyer le lendemain, elle était son assistante après tout. « Mec, qu'est ce qui t'empêche ? C'est presque de l'altruisme. Un gosse élevé par deux lesbiennes a 90% de finir en Rhys. Faut bien lui apprendre à pisser dans une cannette de bière. ». La vie paraissait si simple dans la bouche de Julian, comme s'il pouvait juste décider de faire partie de la vie de cet enfant. Certes, Rachel lui avait posé la question des dizaines de fois et il avait toujours répondu la même chose, qu'il voulait uniquement être le donneur de sperme. Sauf que plus la grossesse avancée, moins il était certain de sa décision, elle devenait plus concrète. Puis, une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répétait que c'était peut-être sa seule chance d'être père. L'alcool libérait ses doutes qu'il n'avait jamais osés formuler à haute voix. « Je te laisse réfléchir sur une réponse intelligente. Et aussi je me demandais. T'as emmené une photo de Rem avec toi ? Si c'est le cas, ça fait d'elle la mère spirituelle de Beckham ? Prend ton temps. Je vais me soulager. ». Walt se concentre pour comprendre les implications de tout ce qu'il racontait, ses sourcils se froncent tandis que son pote prend la fuite vers la sortie. « Tu m'as pris pour un romantique ? Je suis pas au point de me masturber en la regardant elle. ». Une part de lui est soulagé en le voyant partir dehors. D'une part pour ses toilettes, car un homme bourré ne sait jamais visait et il n'avait aucune envie de nettoyer la pisse de Julian derrière lui. Puis d'autre part, il avait bien besoin de quelques minutes pour rassembler ses esprits et être certain de ce qu'il allait dire. Cela n'engageait à rien d'en parler, mais une fois qu'il l'aurait dit à quelqu'un, il ne pourrait plus l'ignorer aussi facilement. Julian se fait long et il commence un peu à s'inquiéter qu'il ne se soit pété la gueule sur le bitume. Encore une minute et il partirait à sa recherche. Il espérait simplement que Julian ne se soit pas fait charmer par un LadyBoy en croyant qu'il s'agissait d'une prostituée lambda. Il est un peu rassuré en voyant son pote revenir dans le bar. « Je crois que t'as de la pisse sur tes pompes. Je suis content de pas être venu croiser mon jet avec le tien ! ». Il se penche pour mieux apercevoir les chaussures du journaliste, il disait ça, mais il avait eu bien pire sur ses chaussures que de la pisse. La bouteille de whisky lui avait tenu compagnie pendant son absence et il finit son verre d'une traite, le sentant fortement passer. Il ferme un œil à cause de la sensation de brûlure qu'il ressentait, mais il ne voulait pas passer pour une mauviette. « Julian ! Imagine je me prends un ballon mal placé et je deviens stérile ! ». C'était probablement stupide, il s'était déjà pris des ballons dans les parties par le passé sans jamais en garder des séquelles irréversibles, mais c'était ce qui flottait dans son esprit depuis que Julian l'avait abandonné. « Je pourrais plus avoir de gosses. Et j'aurai tout sacrifié pour une femme, qui veut même pas avoir d'enfants dans le futur. Peut-être que j'aime plus les gosses qu'elle, j'en sais rien moi ! ». Tout était en train de s'emmêler dans sa tête, l'alcool ne l'aidait vraiment pas à réfléchir rationnellement. Il avait dit à l'australienne qu'il renoncerait aux enfants pour elle, mais il n'était pas certain d'en être capable. « Dit ça fait pas de moi un pédophile ? ». Malgré le chaos dans sa tête, il était toujours capable de sortir des conneries plus grosses que lui.
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() message posté Dim 7 Mai 2017 - 13:44 par Invité

if i have a near-beer, i’m near beer. and if i’m near beer, i’m close to tequila. and if I’m close to tequila, i’m adjacent to whisky. Je me tournais vers la salle. La musique me déchirait les oreilles. Ce n’était pas le bruit, mais la sensation. L’ivresse qui se répandait comme un borborygme dans ma tête. J’avais le sourire léger, le regard espiègle. Je fixais les silhouettes des autres femmes, celles que je n’avais jamais épousé. Leurs tailles filiformes et leurs cuisses courbes. Elles dansaient comme des petites bouteilles dont le goulot était trop étroit pour contenir assez de liqueur mais dont la faveur se dissipait avec délice au fond de ma gorge. Je voulais m’oublier dans un verre de whisky. Me réveiller dans une bulle d’insouciance. Abandonner les promesses et les responsabilités. Je n’étais pas touché par la fausse couche. Je ne le réalisais pas encore, parce que l’absence de Ginny prévalait sur toutes les douleurs. Je déglutis en soupirant sur les cendres de ma cigarette. La flamme se mourrait dans ma bouche. La fumée ondulait suavement, enlaçant les parois du bar pour m’élever dans un mouvement hérétique vers la folie alcoolique. J’agitais les épaules en esquissant une danse ridicule. Nous étions libres pour la soirée. Enchaînés au désir tourmenté de toutes les vénales qui se trémoussaient sous nos yeux. Il suffisait de claquer les doigts. Parce que Walt était le partenaire de drague parfait. Et que j’avais la gueule et l’éloquence suffisantes pour charmer. Je crispais les doigts sur mon mégot en me levant. Le vent troublait ma concentration. Le jet déviait vers le mur, sur la porte et mes chaussures. Mais je me fichais de l’hygiène et des apparences. J’essuyais mes mains dans un mouchoir en papier avant de vaciller vers l’entrée. Ma démarche était chevrotante, portée par l’envie de voler, de s’écrouler dans l’apathie. Je riais comme un imbécile heureux. Et les mots de mon meilleur ami me percutaient. Ils s’élançaient comme le sifflement de l’arbitre dans le stade, intimant le silence. Je me tournais vers lui. J’oblitérais les autres. Tout ce qui importait, c’était nous - lui - l’égotisme sentimental. Je me servis un nouveau shot. Je me fichais de Remy et de ses perspectives d’avenir. Ma loyauté ne lui revenait pas directement. Je fronçais les sourcils. «  Je crois que t'as de la pisse sur tes pompes. Je suis content de pas être venu croiser mon jet avec le tien ! » Je roulais des yeux. Il était bête. La pisse comme la nicotine, ça forgeait le caractère. C’était comme les phéromones. Toutes les chiennes en rut seraient attirées par l’éclat brillant de mes semelles. Qu’est-ce qu’il en savait ? Il se vidait dans les pots. «Mec, tu pisses comme un arrosoir de jardin. Ne parle pas de choses que tu ne connais pas. Laisse le jet aux experts.  » Je le bousculais en buvant d’une traite. Mon regard se perdait un instant. Mon esprit vagabondait sur les décorations - sur les craquelures des murs et le tintement des ustensiles.  « Julian ! Imagine je me prends un ballon mal placé et je deviens stérile ! » Je grimaçais. Tout ce temps, je m’étais inquiété pour sa tête. Mais c’était pour sa bite qu’il fallait craindre le pire. Je joignis les mains dans une expression religieuse, faisant mine de prier pour son âme. « Je pourrais plus avoir de gosses. Et j'aurai tout sacrifié pour une femme, qui veut même pas avoir d'enfants dans le futur. Peut-être que j'aime plus les gosses qu'elle, j'en sais rien moi !» Je suspendis mes mouvements, tout à coup lucide. L’idée du sacrifice était une connerie. J’avais sacrifié mes envies pour une femme qui ne bougeait pas. Je m’étais accommodé à ses modes de vies, aux protections dans l’appartement. Au kamasutra pour fauteuils roulants. Mais il y avait une limite à la patience. Et bien vite, la passion devenait une prison. « J’avoue tu me surprend. Walt tu bosses avec des gosses. Tu réalises que maintenant que c’est un truc qui te tient à coeur ? Remy devrait descendre de son perchoir. L’élection miss Australia tient pas à Londres. Ici on aime la bonne grosse rousse qui pue le cochon. On aime boire et se rouler sous la boue! » Je m’étais trop enflammé, une main levé, une autre sur le coeur, je récitais mon discours avec ferveur. Mes pieds s’agitaient sur le tabouret. « Dit ça fait pas de moi un pédophile ? » Je fronçais les sourcils avant de m’esclaffer. Je m’installais à ses côtés. Je reprenais mon sérieux. Mes pensées étaient radicales. « C’est ton gosse. Il mérite d’avoir un père. La meuf de Rachel aura beau se laisser pousser la barbe elle pourra jamais te remplacer. Puis franchement, si t’es un vrai tu devrais l’avoir les weekends et me le refiler pour me balader au parc. Les vagins adorent les hommes avec des bébés. Pense à Chelsea. A mes couilles bleues.  » Je souris. Je réalisais à cet instant - que ma décision était prise. Mon alliance avait perdu son éclat. Je ne la portais plus. Je ne voulais pas. «Je vais demander le divorce. J’ai pas forcément envie d’avoir des gosses ou de retourner dans la même routine. J’veux faire ce qui me chante. Niquer à la verticale. Marcher sans culpabiliser. Tu veux un gosse. Tu devrais avoir un gosse. Et si Remy est pas contente. C’est que c’était pas la bonne. »  
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() message posté Sam 20 Mai 2017 - 10:29 par Invité
L'amour, les relations de couples étaient des notions étrangères, il découvrait au fur et à mesure et il n'était pas certain d'en aimer tous les aspects. Est-ce qu'il devait se plier systématiquement aux envies de Remy en réprimant les siens ? La paternité n'était pas quelque chose qu'il serait capable d'oublier ou de mettre dans un coin de sa tête. Dans les films, les gens finissaient toujours par rompre lorsque l'un ou l'autre ne voulait pas d'enfants, c'était inévitable, comme une loi de la nature. Sauf que l'australienne était égoïste et qu'elle ne libérerait pas Walt, même s'il avait verbalisé à plusieurs reprises son envie d'enfants. La vie était trop courte pour sacrifier des choses si fondamentales à l'existence. L'alcool éclaircissait sa pensée, pour la première fois depuis bien longtemps. Il savait aussi qu'une fois l'alcool éliminait de son système, il perdrait toute sa détermination à ce sujet et qu'il continuerait de mourir à petit feu dans sa relation. « C'est ton gosse. Il mérite d'avoir un père. La meuf de Rachel aura beau se laisser pousser la barbe elle pourra jamais te remplacer. Puis franchement, si t'es un vrai tu devrais l'avoir les weekends et me le refiler pour me balader au parc. Les vagins adorent les hommes avec des bébés. Pense à Chelsea. A mes couilles bleues. ». Rien que d'entendre cela lui fait mal au cœur. Il ne voulait pas s'imaginer avec ce bébé, il se faisait plus de mal que de bien en visualisant ce rôle de père que Rachel lui avait servi sur un plateau. Si Remy n'avait pas fait partie de l'équation, il aurait sauté sur l'occasion sans aucune hésitation. C'était uniquement l'australienne qui avait déterminé son choix et pas son envie d'avoir un bébé ou non. Quand est-ce qu'il était devenu cet homme qui prenait ses décisions uniquement en fonction de sa copine ? Où était passé l'homme impétueux qui n'en faisait qu'à sa tête et qui écumait les bars en compagnie de Julian sans se soucier de qui que ce soit ? Il avait pensé que se mettre en couple ne changerait rien, qu'il pourrait réussir à rester lui-même malgré tout, mais il s'était trompé visiblement. « Je vais demander le divorce. J'ai pas forcément envie d'avoir des gosses ou de retourner dans la même routine. J'veux faire ce qui me chante. Niquer à la verticale. Marcher sans culpabiliser. Tu veux un gosse. Tu devrais avoir un gosse. Et si Remy est pas contente. C'est que c'était pas la bonne. ». La confession le prend de court, trop d'informations venaient de déferler sur lui d'un coup. IL restait bouche-bée. Julian était un romantique dans l'âme, enfin c'était ce qu'il avait conclu en le voyant épouser Eugenia. Son pote avait fait des sacrifices énormes pour la femme qu'il aimait, sauf qu'aujourd'hui, ce n'était plus suffisant. Le prix a payé était trop lourd à payer pour faire vivre un amour pareil. « Le divorce c'est Wahooo mec. ». Walt ne sait pas vraiment comment traiter la nouvelle. S'il devait se réjouir de voir son pote se libérait de son mariage, qu'il retrouve sa liberté. Néanmoins, il ne s'agissait pas d'une vulgaire rupture, mais d'un divorce, Julian était fou amoureux d'Eugenia lorsqu'il l'avait épousé. Il aurait bravé vents et marais pour elle, pourtant il rendait les armes. « Tu veux qu'on fasse une fête ici ? J'inviterais toutes les femmes de Londres, je suis sûr qu'elles vont se battre pour toi. Pour ramener le divorcé à la vie ! ». Walt ricane tout seul de sa blague, mais il avait déjà validé l'idée d'une fiesta pour célébrer le divorce de son pote. Cela n'avait pas besoin d'être une étape uniquement malheureuse. Walt se resserre un verre puis grimpe sur le comptoir du bar, pas debout, car vu ce qu'il avait consommé il risquait de se péter la gueule, mais assis, histoire de surplomber un peu le bar. « Excusezzzzz moi mesdames, mesdemoiselles. Je vous présente Rulian, ça fait des mois qu'il s'est pas envoyé en l'air le pauvre. Non, il ne sort pas de prison ! Quoi que. Si quelqu'un est intéressé, je serai disposé à faire disparaître votre addition au bar, ce serait vraiment une bonne action ! Merci. ». Il finit sa tirade en avalant son shooter. Il ne manquait jamais une occasion de foutre la honte à Julian, peut-être qu'avec un peu de chance quelqu'un allait se manifester et sauver ses couilles bleues. « Tu crois que c'est de la prostitution de proposer de payer des verres contre des faveurs sexuelles ? ». C'était plus simple de se concentrer sur la situation de Julian que sur sa propre situation, mais les conseils de son pote n'étaient pas tombés dans l'oreille d'un sourd.
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() message posté Dim 28 Mai 2017 - 23:19 par Invité

if i have a near-beer, i’m near beer. and if i’m near beer, i’m close to tequila. and if I’m close to tequila, i’m adjacent to whisky. Mon coeur bourdonnait à l’arrière de mon crâne. L’alcool me sauvait de l’épiphanie - comme si l’ivresse oblitérait les sentiments, tout semblait clair sous l’insigne du bar. Toutes ces frustrations et ces choses que je ressentais se détachaient de ma conscience. Je me rendais malade à essayer. Je retenais mes impulsions afin de me conformer à la convention, à la promesse illusoire d’un mariage heureux. Eugenia était handicapée. Je l’aimais. Je l’aimerais toujours. Ce n’était pas le problème. Mais je n’en pouvais plus. J’étais piégé dans l’absence de passion. On se déchirait tous les soirs. La colère brûlait au bout de mes cigarettes. Je plissais les front en me penchant vers le comptoir. C’était stupide. L’amour. La société. La responsabilité. Je voulais devenir un journaliste influent, écrire mon nom sur l’entête des magasines de finances les plus réputées du pays. Mais ça, l’ambition recluse entre les murs d’un appartement triste, le silence imposé par la gêne dans le couple, la frustration sexuelle - je refusais de me laisser dépérir pour me conformer aux exigences des autres. Ma tête s’agitait au milieu des voix interdites. Je repoussais mon verre d’un geste sec. Ma gorge s’enflammait. Je me levais afin de fixer la salle. Les silhouettes ondulaient au rythme de la musique. J’étais en transe, le coeur transporté par les vacillements du plafond. Je chancelais vers une table au coin de la pièce. Mon bras empoignait la taille d’une jeune blonde. Je la hissais avec un sourire séducteur avant d’écraser ma bouche sur ses lèvres. Sans explication. Sans attache. La saveur sucrée des baisers imaginaires prenait forme sous les mouvements de ma langue. Je méritais une gifle mais c’était son numéro qu’elle griffonnait sur la serviette. Quel magnifique mystère! Plus on respectait. Plus on se donnait. Et plus on se faisait mal. Je haussais les épaules en m’éloignant. Je ne voulais pas rester - je n’avais pas besoin d’une levrette ou d’une pipe pour me prouver que j’étais libre. Cet acte représentait le commencement de ma chute. Je fis volte face afin de rejoindre Walt. Son expression était ébahie par ma révélation. Le divorce, ce mot semblait trop violent. Je balayais l’air d’un geste insouciant. Peu important les sacrifices passés. Peu important mes voeux - il était temps de passer à autre chose. Et je pensais fermement qu’il devait ouvrir les yeux sur ses perspectives d’avenir. J’étais comme lui. Je luttais pour faire le bon choix. Mais parfois, il fallait emprunter le chemin opposé. « Tu veux qu'on fasse une fête ici ? J'inviterais toutes les femmes de Londres, je suis sûr qu'elles vont se battre pour toi. Pour ramener le divorcé à la vie ! » Je m’esclaffais en claquant les mains autour du goulot. Je buvais les vestiges du whisky avec avidité. Mes paupières tombaient sur mes yeux, noyant l’émotion sous un voile opaque. «Excusezzzzz moi mesdames, mesdemoiselles. Je vous présente Rulian, ça fait des mois qu'il s'est pas envoyé en l'air le pauvre. Non, il ne sort pas de prison ! Quoi que. Si quelqu'un est intéressé, je serai disposé à faire disparaître votre addition au bar, ce serait vraiment une bonne action ! Merci. » Je levais fièrement la tête, présentant mon corps à la foule qu’il désignait dans un mouvement sans harmomnieux. Je me fichais du ridicule. On était assez vieux pour assumer la connerie jusqu’au bout. Walt descendit du comptoir. Je plissais le front en l’observant. Il se moquait de ma situation. Mais je voyais qu’il esquivait. J’haussais les épaules en roulant mes doigts sur le rebord. Il savait ou me trouver. Pour l’instant, je profiter de l’hérésie générale. « Tu crois que c'est de la prostitution de proposer de payer des verres contre des faveurs sexuelles ? » Je me tortillais en faisant tourner le cendrier. J’allumais une clope en souriant. J’avais pas envie de niquer presto presto. Ma bite pouvait attendre une semaine de plus. « Dépend. Toutes les femmes se prostituent. Elle se font bien payer des verres et le restaurants pendant les dates. Faut être ouvert d’esprit. Puis après les orgasmes que je vais distribuer elles devraient nous payer franchement.  » Je passais mon bras sur les épaules de Walt en agitant mon autre main en avant, comme pour dessiner un nouvel horizon sur le mur. «Tu vois mon doigt ? Tu vois comment je l’agite à la vitesse de la lumière ? On dirait the flash. Imagine quand je me lâcherais sur toutes les gonz de Londres. Imagine comment je doigte avec talent. T’es sûr tu veux juste être le wingman. Profite de la vitesse. On est les maîtres de nos bites.  » Murmurai-je avant de me laisser tomber sur la chaise. Je devenais irrationnel. Mais Dieu, ça faisait du bien d’être seulement con. 
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() message posté Lun 5 Juin 2017 - 12:16 par Invité
Il était incapable de dire si c'était l'alcool ou les mots de Julian, mais ils avaient mis un joyeux bordel dans sa tête. Walt était envieux de la situation de Julian, qu'il ait réussi à prendre une décision aussi capitale . Certes, cela n'avait pas dû être facile, surtout qu'il avait pu constater à de nombreuses reprises à quel point son pote était amoureux d'Eugenia. S'il en venait jamais à ce point-là, Walt ne sait pas s'il serait capable d'assumer face à Remy. Le connaissant, il serait capable de finir par s'envoyer en l'air avec l'australienne avant même d'avoir vocalisé son envie de rupture. Le pire, c'est qu'il n'avait pas envie de cette séparation, mais elle paraissait inévitable. Puis, Julian avait le chic pour rendre la liberté si attrayante, la chasse lui manquait, Walt ne pouvait pas le nier. Il ne serait pas contre pouvoir vivre librement sans se soucier de ce qu'il pouvait dire de travers ou de ses yeux un peu baladeurs. La jalousie excessive de la jeune femme ne lui manquerait absolument pas s'ils venaient à rompre. Contrairement à certaines personnes, Walt n'avait aucun doute qu'il réussirait à trouver d'autres femmes pour s'envoyer en l'air, cela n'avait jamais été un problème pour lui. Remy n'était pas sa seule alternative, il n'était pas coincé avec elle, il n'était même pas marié lui. Si Julian pouvait le faire, alors qu'il était marié à l'amour de sa vie, Walt pouvait le faire aussi. Il avait clairement trop bu pour continuer à s'occuper du bar après et il était content d'avoir un employé sous la main pour s'en charger. Sinon il serait capable d'offrir des tournées générales à toute l'assistance et de fusiller son chiffre d'affaire. Il était très consciencieux avec son bar en temps normal, mais il avait tendance à devenir beaucoup trop généreux quand il avait picolé. En le voyant s'allumer une clope, Walt se sert dans son paquet sans demander la permission, ils partageaient tout non ? Il ne fumait que pour les grandes occasions et s'en était clairement une. Évidemment, il avait beaucoup moins de style que Julian qui donnait l'impression que la cigarette était un prolongement naturel de sa main. Il dérobe également son briquet et laisse la fumée pénétrait dans ses poumons, puis il essayait piteusement de faire un cercle avec sa fumée, mais sans succès, il n'avait pas pratiqué depuis trop longtemps. « Dépend. Toutes les femmes se prostituent. Elle se font bien payer des verres et le restaurants pendant les dates. Faut être ouvert d'esprit. Puis après les orgasmes que je vais distribuer elles devraient nous payer franchement. ». Walt rigole devant les vérités, certes alcoolisées, mais vérités quand même que son pote était capable de débiter. Walt ne s'imaginait pas changer de carrière pour devenir un Mac. « Tu vois mon doigt ? Tu vois comment je l'agite à la vitesse de la lumière ? On dirait the flash. Imagine quand je me lâcherais sur toutes les gonz de Londres. Imagine comment je doigte avec talent. T'es sûr tu veux juste être le wingman. Profite de la vitesse. On est les maîtres de nos bites. »[/olor]. Julian était con, mais il paraissait tellement intelligent aussi, comme ce qu'il proposait était la chose la plus logique du monde. Il rêverait de pouvoir partir à l'aventure avec Julian, mais quelque chose le retenait toujours. C'était une chose d'en parler de façon hypothétique que de réellement le faire. « Je me voyais plus comme Thor, avec son gros marteau ! ». Son sourire taquin est bien en place, tandis qu'il tire ardemment sur le filtre de sa cigarette. Au moins, il se calmait sur la boisson pendant le temps où il fumait sa clope. Son cerveau était en ébullition et cela avait besoin de sortir. « Je me ferais bien une gonzess taille mannequin, 1m80 minimum, hypra flexible, brune de préférence. ». C'était beau de rêver, mais aucune femme ne répondait à cette description dans le bar, sinon il l'aurait remarqué. Comme la vie était simple à l'époque où son seul souci était de savoir avec qui il finirait la nuit. « Viens on se casse d'ici, faut qu'on aille répandre tes fluides sur Londres. Une bonne vieille tournée des bars pour fêter ton divorce. ». L'insouciance de la vie de célibataire lui manquait, quand il pouvait se rendre tous les week-end à Liverpool sur un coup de tête pour voir les matchs. De pouvoir coucher avec qui il voulait quand il voulait, ne pas avoir à rendre de compte à qui que ce soit. Il voulait retrouver tout ça lui aussi. « Je veux divorcer moi aussi ! ». Après avoir dit ça, il écrase sa cigarette pas terminée dans le cendrier et se met debout difficilement, s'emparant de la bouteille de whisky de laquelle il ne comptait pas se séparer aussi facilement. « Viens Orgasman, pas assez de meufs dans ce bar ! ». Même si c'était le sien, il devait reconnaître qu'un bar de footeux n'était pas ce qui attirait le plus la gente féminine.
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