"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you say more dumb things before 9 am than most people say all day (swann) 2979874845 you say more dumb things before 9 am than most people say all day (swann) 1973890357
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal


you say more dumb things before 9 am than most people say all day (swann)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 1 Juin 2017 - 13:17 par Invité

I see the moon when you're looking at the sun I see in blue when you see everything in red there is nothing that I wouldn't do for you ause you got inside my head Les fresques de l’hiver avaient laissé place aux bourgeons de fleurs du printemps. Les pétales se teintaient des couleurs de l’arc en ciel. Les odeurs se distillaient dans le ciel pour se fondre dans l’atmosphère. La vie semblait plus douce ici, loin des sols arides du désert dans lequel j’avais grandi. Il m’arrivait de songer aux étendues incertaines de sable, aux teintes d’argent qu’il prenait lorsque la lune s’élevait avec enchantement dans le ciel pour illuminer la nuit des voyageurs. Les nuances violines et blanches des soupirs des champs retrouvaient leur beauté dans les robes délicates et élégantes des pivoines. Les griffes du lion et les pattes de guanaco s’accordaient aux tulipes hollandaises que vendaient le fleuriste du coin. Tout semblait plus facile ici, pourtant il m’arrivait encore de me perdre dans la foule en espérant retrouver le visage familier des villageois de Maaloula. La grandeur de leur sourire et la bonté dans les pupilles. Sans succès. Ici, les regards se posaient sur moi avec curiosité et pitié. Mes traits ne leur étaient plus inconnus. Ils tous me connaître, alors que je ne connaissais pas la saveur de leurs prénoms. J’avais été la petite fille sur les boites de lait durant 23 ans. Puis mon nom avait été transfigurer sur les listes des réfugiés syriens. Maintenant, j’endossais le rôle de celle qui avait été kidnappé par son père, sûrement traumatisé pour avoir été arraché à ma famille. La presse faisait de moi une victime, mais je ne l’étais pas. J’avais chérie chaque moment passé avec mon paternel sur les dunes de sable. Malgré tout, il avait été le père que toute petite fille rêverait d’avoir m’enseignant les rudiments de la vie et sa passion pour la mécanique. Ses entrainements dans l’armée et les techniques pour affronter la vie. Encore aujourd’hui, les autorités m’imposaient la distance jusqu’au jugement et mon combat était incompris. Mes décisions pointaient du doigt. Je ne voulais pas retrouver la silhouette de la petite Laïs. Et cette nuit, la nébulosité des cauchemars n’avait pas recouverts mon subconscient. Cette fois-ci ma nuit fut douce. Un sentiment de sérénité s’écoulait dans mes veines sans pouvoir poser les mots dessus. Une douce odeur de miel s’épandait sur mes cousins. Je souriais sans oser ouvrir les paupières, sans oser quitter le cocon duveteux qui m’entourait. Mais lorsque je voulu me tourner un bras m’en empêcha. Ma bouche se tordis dans une grimace incohérente. Et des ronflements profonds vinrent ébranler ma quiétude matinale. J’ouvris un œil après l’autre pour remarquer que le soleil avait déjà commencé sa course avec la lune. Il était 18 heures. Les bouteilles glissaient sur la couette et le tintement du verre résonna dans mon crâne. Lentement, je me massais les tempes dans un léger soupir. Du bout des doigts, je longeais les courbes de l’étranger dans mon lit, l’angoisse au bout de la gorge. Je n’osais pas rencontrer ses yeux. J’essayais de me souvenir, de faire défiler les images sous mes paupières. Nous étions allés au bar de Gale pour fêter son nouveau job et le paiement du loyer avec seulement une semaine de retard. Un exploit. Puis, il nous avait mis dehors - comme des malpropres . Alors, Swann et moi étions rentrés à l’appartement pour terminer la soirée en saluant le propriétaire avec un sourire de vainqueur. Jusque-là, rien d’inhabituel. Les verres, les cannettes de bières et les bouteilles s’étaient enchainé alors que nous jouions au twisteroké et subitement … j’ouvris les yeux pour soulever la couette. Pitié ptit jésus, dis-moi que j’ai encore mes sous-vêtements et je fus soulager en constatant que c’était le cas. Le soulagement m’emportait que j’en oublié presque le corps ronflant qui dormait à mes côtés. Alors, doucement, je soulevais la couette du bout des doigts pour découvrir Swann étalait de tout son long. Je levais les yeux au ciel avec l’envie de le pousser par terre au bout des doigts. Je détaillais ses traits un instant. Ses cheveux au couleur des blés se pressait contre son visage. Les poils de sa moustache ridicule se soulever sous sa respiration bruyante. Il avait l’air paisible, comme sur un nuage. Parfois, j’enviais ses inconsciences. Il ne se torturait pour rien, prenant la vie comme elle venait, sans se soucier des répercutions de ses actes. J’attrapais un marqueur sur le bord de la fenêtre pour dessiner une bite sur son front avant de me lever. La lumière du jour n’était pas agressive à cette heure-ci. Les rayons du soleil faiblissaient contre ma peau et c’est là que je vis des petits numéros et des codes couleurs inscris sur ma peau. ptit con !  il avait recommencé ses expériences débiles et apparemment j’avais donné mon accord. La douleur glissait comme un voile de soie sur ma peau. Elle ne voulait pas m’ébranler, mais il lui arrivait de laisser des traces sans me le dire. Tandis que je cherchais la couleur bleutée de l’ecchymose, j’ouvris le frigidaire pour soulager ma faim. Mes lèvres épousaient la forme du goulot de Yoplait mais il ne restait plus rien. Les sourcils fronçaient, je la secouais en découvrant un post-it qui me remerciait de l’avoir acheté. D’un mouvement violent, je claquais la portière en attrapant une bouteille d’eau pour réveiller mon colocataire. Il s’était étalé dans le lit durant mon absence, l’air paisible, la bouche ouverte, alors dans un sourire sournois, je versais une lampée d’eau dans sa bouche ainsi que sur son visage Oh mon dieu ! Tu es vivant. J’ai eu tellement peur que tu sois mort ! soufflais-je dans un soulagement ironique alors qu’il était en train de s’étouffer. Durant quelques secondes, mon regard s’attarda sur mon œuvre d’art qui teintait son front. Fière. Bouge, t’es dans mon lit ! Et j’ai fait du café dis-je en me redressant. Je courais dans l’appartement pour aller aux toilettes. Swann était de ses gens-là, le besoin de purger son transite au réveil, alors je pris tous les rouleaux de papier toilette pour les cacher sous ma veste. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4,3, 2 , 1. Et la porte des toilettes s’ouvrit sans se refermer. Swann avait toujours eu le sens du partage. Quelques minutes plus tard, j’entendis mon prénom se répercuter contre les murs, alors d’un pas fluet j’avançais pour m’asseoir en tailleur sur le sol, face à lui, quelques mètres plus loin, l’air triomphant. Oui mon ptit canard ? Oh non ! Me dis pas que c’est des jumeaux, je sais pas si on va avoir la place riais-je en jouant avec le rouleau de PQ.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 1 Juin 2017 - 22:41 par Invité
Les journées n'étaient jamais les mêmes, toujours des adversaires de poker différents, de nouvelles tables, mais il finissait toujours sa journée avec la même personne. Enfin deux personnes maintenant, Reagan s'était frayée sa place dans leurs vies avec aisance. Il s'était plaint évidemment de cette arrivée soudaine d'une femme dans leur vie, mais il avait fini par se faire à sa présence, au moins elle n'avait pas pour ambition de les séparer. Même si Swann agissait de manière nonchalante en permanence, il tenait à Gale plus qu'à n'importe qui et il ne supporterait pas que quiconque se mette entre eux. Au fond, il était plus qu'un simple pote, il était sa véritable famille, le seul auprès de qui il avait la sensation de pouvoir être lui-même, d'être accepté pleinement. Ses parents s'étaient séparés lorsqu'il était jeune et ils avaient chacun refait leur vie de leur côté et Swann n'avait jamais vraiment fait partie du plan d'un côté ou de l'autre. Il s'était toujours senti comme un étranger, jusqu'à ce qu'il trouve son chez lui auprès de Gale. Alors, c'était naturellement qu'il avait eu peur que Reagan vienne perturber leur équilibre. Ils pouvaient tout affronter ensemble, de la pauvreté à la coupure d'électricité forcée et il ne voulait pas que cela change, mais comme lors de la naissance d'une petite sœur, il avait fini par s'y faire. Au début, il n'avait pas apprécié qu'elle débarque chez eux, même si elle aidait à payer le loyer, puis il avait fini par s'habituer à sa présence et avoir une personne supplémentaire pour jouer. Oui, elle était un peu envahissante, mais au moins elle avait du répondant à revendre. Par exemple, il avait été content d'avoir quelqu'un avec qui finir la soirée, lorsque Gale avait soudainement décidé de jouer au mec sérieux pour impressionner sa boss, depuis quand est-ce qu'il faisait autant d'efforts pour faire bonne impression ? Il était trop alcoolisé pour jouer au poker de toute façon, s'amuser avec elle s'était donc imposé comme le choix le plus naturel. Pour un si petit gabarit, elle tenait plutôt bien l'alcool, il devait bien lui reconnaître. Peut-être qu'en se réveillant, il se rappellerait avoir joué à la barbichette pendant dix minutes en se prenant systématiquement des baffes même lorsqu'il ne perdait pas, d'avoir posé la question, à savoir si elle ressentait quelque chose quand un homme la pénétrait, de lui avoir demandé de lui apprendre à voler des voitures en bonne mécanicienne. La soirée avait été parsemée de moments épiques. Sauf que le réveil le fut beaucoup moins. La sensation désagréable qu'on lui enfonçait la tête dans une piscine. Dans un sursaut, il se met automatiquement sur le côté pour tenter d'évacuer l'eau et de respirer correctement. « Oh mon dieu ! Tu es vivant. J'ai eu tellement peur que tu sois mort ! ». La voix insupportable de Reagan évidemment. Elle lui provoquait même un mal de crâne, l'origine ne pouvait pas en être l'alcool. « Bouge, t'es dans mon lit ! Et j'ai fait du café. ». Il secoue la tête tout en se rallongeant dans son lit avec un sourire insolant. Pour bien en rajouter, une s'enroule davantage dans les couvertures. Ce n'était pas étonnant qu'il est atterri dans le sien, celui de Swann était composé d'un simple matelas jonchant le sol. Bourré il n'aurait pas fait la différence, sauf que le réveil était beaucoup plus agréable dans le lit de Reagan. « Ah donc c'est dans le tien que je viens de cracher ! ». Simplement pour la faire rager, il se prélasse encore une minute avant qu'une envie pressante ne le sorte de son lit. Après avoir fait sa petite affaire, il réalise que tout le PQ a disparu et il ne se rappelait pas avoir transformé Reagan en momie pendant la nuit. Il ne pouvait pas sortir comme ça des toilettes, sinon il prendrait le risque de ruiner son caleçon buzz l'éclair, l'un de ses préférés. Alors, la solution s'impose à lui en voyant un magazine à Gale qui traînait négligemment par terre. « REAGAAAAAAAAAN t'es où ? ». En sortant des toilettes, il la cherche du regard, mais il ne pense pas tout de suite à regarder par terre. Il la fusille du regard en réalisant que c'est elle qui avait tous les rouleaux en sa possession, ce petit démon. « Oui mon ptit canard ? Oh non ! Me dis pas que c'est des jumeaux, je sais pas si on va avoir la place. ». Il hausse les épaules d'un air désintéressé. Il ne voulait pas lui donner la satisfaction de savoir qu'elle l'avait bien fait chier. « Évite les chiottes, c'est Tchernobyl là-dedans, je crois que je les ai bouchées. ». Il n'était pas gêné le moins du monde, s'il avait besoin il pourrait toujours le faire dans l'évier, puis ce n'était pas comme s'il ne l'avait jamais fait par le passé. « T'as pas vu mon portable ? J'ai une grosse partie qui commence bientôt. ». Le jour où il avait inventé le poker en ligne était le jour où Swann avait perdu toute chance d'avoir une vie plan-plan comme tout le monde. Il se rappelait encore de l'époque où il essayait d'avoir un emploi normal et que son boss le surprenait tout le temps planquer dans un coin à jouer sur son téléphone portable. Alors, qu'il cherche son téléphone portable, ses yeux tombent sur le bocal de son point rouge et surtout sur ce qui flotte à la surface de l'eau. Un préservatif. « Mais t'es pas sérieuse. T'avais tellement la flemme d'aller au robinet que tu t'es servi dans son bocal ? ». Oui, ils n'avaient rien trouvé de mieux que de jeter des bombes à eau improviser depuis la fenêtre du salon. Toujours très prévenant pour son poisson, il vient pêcher le préservatif pour le jeter à la figure de Reagan, après toute l'eau qu'elle lui avait fait avaler, c'était un faible prix. « T'aurais mérité que j'essaye d'éteindre mon joint sur tes fesses pour te faire un troisième trou... ». Pour une fois, elle s'était montrée consentante pour qu'il pratique ses expériences sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 3 Juin 2017 - 10:43 par Invité

I see the moon when you're looking at the sun I see in blue when you see everything in red there is nothing that I wouldn't do for you ause you got inside my head La lueur du soleil peignait les murs défraichis de la pièce d’une douce lueur orangé. J’observais les tâches sur la peinture comme pour la première fois. Il m’était arrivé d’imaginer leurs histoires. De songer aux familles qui avaient vécu entre ces quatre murs avant nous. Avant eux. Je pris un instant pour laisser mes cils se courber sur l’horizon. Le ciel prenait la couleur du sable. De l’or et des étoiles. Une légère brise, agréable, souffla dans la pièce calmant les palpitations de mon cœur. Les voisins du dessus étaient en en train de se disputer, à moins qu’ils ne soient en train de jouer à un jeu érotique. Rien ne pouvait suspendre la quiétude qui m’enveloppait à cet instant. Et leurs cris devenaient une somptueuse mélodie, aussi lyric que les quatre saisons de Vivaldi. Les bras au-dessus de la tête, je m’étirais en laissant un long soupir s’échapper d’entre mes lèvres mais lorsque je me tournais, je fus confrontée à une silhouette ainsi que des ronflements éphémères de l’inconnu. L’inquiétude se dressait sur mes traits, après quelques secondes d’hésitations, je soulevais la couverture du bout des doigts pour découvrir que c’était Swann. Que Swann. Il se dégageait de lui une magnifique sérénité. J’aurais aimé la recueillir du bout des doigt. Qu’il m’apprenne à endosser la cape nonchalante qui lui collait à la peau. Je soupirais en me redressant, essayant de retenir les cadavres de bouteille pour ne pas le réveiller mais lorsque je vis les marques sur ma peau, mes intentions furent différentes. Armée d’une bouteille d’eau je laissais l’eau de jouvence glisser dans son gossier. L’eau roulait sur sa peau d’albâtre tandis que l’océan de ses yeux s’intensifia sous mon regard jusqu’à disparaître à nouveau. « Ah donc c'est dans le tien que je viens de cracher ! » je me pinçais les lèvres d’un air blasé en vidant le reste de la bouteille sur son visage. «  t’as dormi dedans, je comptais déjà changer les draps » soufflais-je en laissant tomber la bouteille en plastique sur sa tête avant de me diriger dans les toilettes pour déroger les rouleaux de PQ. Si la vie en communauté s’avérait contraignante par moment, Gale et Swann n’avait plus de secret pour moi et ce dernier était réglé comme une horloge en papier malgré ses airs désinvoltes. La petite chanson qu’il murmurait du bout des lèvres était toujours la même lorsqu’il posait son cul sur la cuvette, même s’il m’était déjà arrivé de le surprendre en train de pisser assis. Un jet pas facile à contrôlé m’avait-il dit. Un sourire mutin se dessina sur mes lèvres, pleine de patience. « REAGAAAAAAAAAN t'es où ? Évite les chiottes, c'est Tchernobyl là-dedans, je crois que je les ai bouchées » je fronçai les sourcils en épiant son air satisfait tandis que l’incompréhension se dessinée sur mes traits. Mon regard se posa le salon et je fus surprise de voir autant de capote épouser les angles des meubles. J’en attrapais une en vérifiant que le réservoir était propre pour affronter l’odeur putride des entrailles du blondinet. L’air emplissait le latex, se gonflant au rythme de ma respiration « Gale va t’étriper, c’était son hors-série chasse et pêche » soufflais-je en attrapant les restes du livre, la capote toujours contre les lèvres pour respirer un air fruité.   «T'as pas vu mon portable ? J'ai une grosse partie qui commence bientôt. » je revenais dans le salon en me laissant tomber avec nonchalance dans le canapé. Son téléphone trainait sur le tissu. J’attrapais l’appareil pour le coincer dans mon soutient gorge en redressant le visage «  Non, t’es sûre que tu l’as pas oublié au bar ? Pour une fois, t’avais pas le nez dessus hier soir. C’est ça d’être en bonne compagnie je lui fis un grand sourire en posant mes mains sur mes seins pour amoindrir le bruit des vibrations.  Quoi ? Je profite chaque jour de ce que dieu m’a donné, t’en ferais autant si t’avais une paire de seins et encore, je préfère même pas imaginer ce que tu ferais et c’était le cas, je ne voulais pas que les images s’impriment sous mes paupières. « Mais t'es pas sérieuse. T'avais tellement la flemme d'aller au robinet que tu t'es servi dans son bocal ? T'aurais mérité que j'essaye d'éteindre mon joint sur tes fesses pour te faire un troisième trou... » Je m’étirais encore une fois pour effacer les courbatures de la veille, chasser les vestiges d’une soirée trop arrosée en baillant avec paresse, sans me soucier des paroles de mon colocataire. Grande bouche, petite queue Cependant, je n’avais pas prévu qu’il me lance un préservatif au visage et que celui-ci ne se coince dans ma gorge et ne vienne obstruer mes voies aériennes. Les yeux ronds, je fis des grands gestes à Swann afin qu’il vienne m’aider en lui montrant ma bouche puis ma gorge. Chaque inspiration que je prenais se heurter au latex qui gonflait et je fus soulager en voyant l’éclair dans ses pupilles. Sa main vint s’écraser à 5 reprises contre mon dos dans des claques pour le moins violentes puis il se plaça dans mon dos. Il me penchait en avant en coinçant son poing au-dessus de mon nombril tirant en arrière mon corps afin d’exercer une pression suffisant pour éjecter le préservatif de ma gorge. Et se fut au bout de 3 pressions que le latex alla s’écraser sur la télé. La peur au bout des lèvres, je pressais mes mains autour de ma gorge en essayant de calmer ma respiration qui se voulait rapide et j’imagine douloureuse.  «   Tu ….as … faillit me tuer ! … J’ai faillis mourir avec une capote !  » soufflais-je entre plusieurs respirations. «    En plus j’ai du pipi et du caca de poisson dans la bouche  » je tirais la langue en sautillant sur place de dégout, lapant sa surface du bout des doigts. Les larmes roulaient sur mes joues alors que je me ruais dans la salle de bain pour me brosser les dents avec vigueur. Devant le miroir, je brossais avec vigueur mes dents, à m’en arracher les gencives puis je songeais à la rapidité à laquelle Swann avait réagi. A ses bras qui s’était enroulés autour de mon corps pour me sauver la vie. Son geste aurait pu être héroïque s’il n’avait pas lancé l’arme fatale dans ma bouche. Automatiquement, je relevais mon tee-shirt pour regarder mon ventre rougi par son intervention. Je décelais les marques de ses poings, sa force s’était imprimé dans ma peau mais rien. Aucune douleur ne me tiraillait. Au début, lorsqu’on m’avait découvert cette faculté, je m’étais sentie invincible. J’avais joué au super héros dans la cour de récré. Frappant les brutes sans me soucier des conséquences, parce qu’il n’y en avait aucune, je ne les ressentais pas, mais au fur et à mesure, ce pouvoir se transforma en cauchemar et mes séjours chez le médecin s’étaient multiplié parce que mon corps n’avait pas la faculté de lancer le signal d’alerte. Reag, t’es en train de te faire du mal Il m’arrivait de me casser des membres sans que je ne le remarque, de me brûler sans que la chaleur ne s’épande sur ma peau et je n’avais pas la conscience nécessaire pour faire attention à mes moindres faits et gestes.  «   J’ai décidé de ne pas mêler la police à ta tentative de meurtre. Bien sûr, ça sera répété, déformé, amplifié lorsque je croiserais Gale. Qu’il sache qui es le coupable si un jour, il me trouve morte sur la moquette. Mais pour te faire pardonner, j’ai décidé que tu serais mon esclave durant 24h » la sensation d’engourdissement avait disparu en songeant aux avantages que je pourrais tirer de la situation. Je glissais mes bras autour de son cou pour me hisser sur son dos et enrouler mes jambes autour de sa taille. «   je suis encore un peu traumatisé par ce qui vient de se passer, je peux pas marcher et j’ai terriblement faim. Va falloir que tu te sortes les mains du calbute.   »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 5 Juin 2017 - 21:27 par Invité
Le plus souvent, Gale était obligé de jouer à l'arbitre entre eux et d'essayer de les calmer avant que les choses n'escaladent. Sauf que comme la nuit précédente, le barman improvisé n'était pas là pour faire semblant de se comporter en adulte. La première fois que Swann avait vu Reagan dans leur appartement, il était paisiblement en train de petit-déjeuner quand elle était apparue toute guillerette. Son réflexe avait été de lui envoyer son bol de lait rempli de céréales dans sa direction. Ironique pas vrai. Swann n'aimait vraiment pas qu'on perturbe ses habitudes et qu'on vienne envahir son territoire, il avait accepté que Reagan vivait chez eux, mais il n'avait pas décidé de lui rendre la vie facile pour autant. Peut-être que son histoire familiale triste avait réussi à amadouer Gale le bisounours, mais ce n'était pas le cas du joueur de poker. Tout le monde avait une histoire difficile, mais ils ne s'en servaient pas comme prétexte à longueur de temps. Dès fois, il apercevait le regard réprobateur de Gale qui disait : Soit gentil, elle a été kidnappée. C'était trop simple, surtout qu'elle profitait de l'absence de Gale pour faire ses coups en douce. La preuve en était, elle avait commencé les hostilités en le réveillant avec de l'eau dans la tronche, puis en le privant de papier toilette. En plus de ça, elle avait eu l'audace de s'en prendre à son poisson rouge pendant la nuit, Marley était sacré et c'était un véritable sacrilège de s'attaquer à lui et son bocal. C'est pourquoi, il lui avait envoyé la capote en pleine figure. Soudain elle se mettait à s'agiter devant ses yeux et son cerveau encore dormi ne comprenait vraiment pas ce qu'elle lui voulait. « Arrête de te la jouer Helen Keller, je comprends nada ! ». Il ricane de sa blague, jusqu'à ce qu'il comprenne enfin ce qui était en train de se passer. Elle s'étouffait avec le préservatif. Alors, avec une vitesse qui ne le caractérisait pas, il se met à appliquer les gestes exactes que Gale lui avait appris. Au moins avec elle, il n'avait pas à se soucier de lui faire mal, bien qu'il avait un peu peur de lui péter une côte. Quand le préservatif se retrouve éjecter, il ressent un soulagement inexplicable. Il desserre ses bras pour ne pas rester en contact avec elle plus que nécessaire. « Tu ….as … faillit me tuer ! … J'ai faillis mourir avec une capote ! En plus j'ai du pipi et du caca de poisson dans la bouche ». Évidemment il se met à ricaner, parce que la situation était bien trop drôle pour ne pas en rire. Maintenant qu'elle était hors de danger et que l'adrénaline avait disparu. « Fais pas ta drama queen...y'a du sperme de poisson aussi ». Il s'attendait déjà à entendre parler de cette histoire de capote pour le reste de la journée, alors que la crise n'avait duré que quelques secondes. Il laisse échapper un ouf de soulagement en la voyant s'éloigner vers la salle de bain et il se rend en direction de la cuisine pour combler son envie la plus pressante. Sauf que tout ce qui lui donnait envie n'était en fait qu'un emballage vide. Quelqu'un avait pris la mauvaise habitude de ne jamais rien jeter à la poubelle. Il venait de s'enfourner une craquotte desséchée dans la bouche quand la voix de Reagan recommença à briser le silence. « J'ai décidé de ne pas mêler la police à ta tentative de meurtre. Bien sûr, ça sera répété, déformé, amplifié lorsque je croiserais Gale. Qu'il sache qui es le coupable si un jour, il me trouve morte sur la moquette. Mais pour te faire pardonner, j'ai décidé que tu serais mon esclave durant 24h ». Swann cligne des yeux devant l'aplomb de la jeune femme. Elle devait avoir été habituée à toujours obtenir ce qu'elle voulait des autres, mais cela ne marcherait pas comme ça avec lui. Il lève les yeux en l'air quand elle mentionne son meilleur ami, il ne la croirait jamais, puis peut importe ce qu'elle pouvait bien penser, il était persuadé que Gale serait toujours de son côté. « 10 secondes d'agonie, 24h de souffrance. C'est disproportionné ton truc ! ». Sans le prévenir, elle saute sur son dos et il manque d'avaler de travers sa biscotte sous l'impact. Elle n'était pas particulièrement lourde, mais il était encore fatigué de toutes leurs activités de la nuit. « Je suis encore un peu traumatisé par ce qui vient de se passer, je peux pas marcher et j'ai terriblement faim. Va falloir que tu te sortes les mains du calbute. ». Son attitude de princesse commençait un peu à le soûler. Surtout qu'il était trop fatigué pour se plier aux moindres désirs de la jeune femme. Puis, il n'avait toujours pas localisé son téléphone. « Ça va être de ma faute si t'as une gorge profonde. Comment j'étais censé savoir que t'avalais autre chose que de la bouffe moi ? ». Il ne se prive pas pour une faire allusion sexuelle particulièrement déplacée, mais elle était en train de lui donner des coups de pieds pour le faire avancer, comme si elle montait un cheval. Il ne manquait plus qu'elle s'accroche à ses cheveux comme à une crinière pour qu'il se décide à la jeter par la fenêtre. « J'expliquerai à Gale que t'as insisté pour me faire une fellation avec une capote, malgré mes protestations et que t'y a mis tellement d'ardeur que t'as fini par l'avaler. ». Sa voix est innocente en disant cela. C'était tout aussi crédible que la vérité finalement. Il passe ses bras sous les jambes de la jeune femme pour la maintenir et s'assurer qu'elle ne pouvait pas s'enfuir à n'importe quel moment ou se mettre à gigoter n'importe comment pour le faire tomber lui aussi. « Tu peux pas marcher, mais on va voir si tu peux voler Cow-Girl ! ». Sans plus de préambule, il prend la direction rapide de la porte d'entrée de l'appartement, tournant la poignée avec son coude. Une fois sur le pallier, il se positionne en haut de l'escalier, la menaçant de l'envoyer rouler sur les marches. « J'espère qu'ils ont les empruntes dentaires pour t'identifier cette fois ? ». Il fait un mouvement de balancier, comme s'il allait vraiment la jeter du haut des escaliers à tout instant.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 9 Juin 2017 - 11:14 par Invité

I see the moon when you're looking at the sun I see in blue when you see everything in red there is nothing that I wouldn't do for you ause you got inside my head  Le désordre is the new  black. L’appartement était tapissé de nos erreurs nocturnes. Du coin de l’œil, j’effleurais les meubles en quête de souvenir. La poussière recouvrait la surface, jusque-là rien d’inhabituel. Puis les bouteilles jonchaient le sol. Les coussins formaient un chemin sur le sol jusqu’à la chambre. Surement avions nous joué au sol est en lave. Le grand tapis de twister avait remplacé le gigantesque tapis duveteux du salon. Du bout des doigts, je frottais mes paupières, le sommeil encore accroché aux cils. J’essayais de retirer le voile de Morphée jusqu’à recevoir une capote au visage. Dans la bouche. Les yeux gros, je sentais le latex se coincer dans ma gorge. Elle se serra autour du corps étranger et ma respiration se coinça derrière ce bouchon. Mes poumons se gorgeaient d’oxygène sans arriver à l’expirer. Je m’agitais, brassant de l’air avec les bras utilisant le regain d’énergie que j’avais pour attirer l’attention de Swann. Mais il ne comprenait pas. Il ne comprenait jamais rien. Chaque jour était une interrogation. Comment cet homme avait-il pu passer le secondaire ? Sa lenteur d’esprit était exaspérante. Du bout des doigts je lui montrais ma gorge tandis que mon visage se teintait d’une couleur rougeâtre. Les pétales de rose s’écrasaient sur mes joues. Enfin. La révélation. Ses bras s’enroulaient autour de ma taille. Je sentais ses mains se presser avec une hâte qui ne le caractérisait pas, sous mon nombril. Mon corps, prit d’impulsion, se jeta en avant jusqu’à ce que le préservatif ne s’écrase au sol. Le voile de la douleur avait glissé sur mon corps mais la sensation était étrange. Prise de légers vertiges, j’empoignais ma gorge dans un geste mécanique. Je me tournais vers Swann avec l’envie irrépressible de le prendre dans mes bras au bout des doigts. De poser ma tête contre sa poitrine pour sentir son cœur battre et m’aligner à sa respiration. Cependant, je grimaçais à cette pensée. Je m’éloignais à grands pas de sa silhouette longiligne avec l’envie de le baffer pour avoir songé à cette étreinte rassurante. Le manque d’oxygène avait sûrement fait des dégâts dans mon esprit. Le blond était loin d’être lénifiant. Swann était l’irresponsabilité et l’inconscience à l’état pure. Chacun de ses mouvements étaient un danger pour lui et pour les autres. Égoïstement, il arrivait à nous mettre dans des situations extrêmes en chaque fin de mois, par plaisir du risque. Addict aux jeux, à l’adrénaline. « Fais pas ta drama queen...y'a du sperme de poisson aussi » mon regard accusateur se posa sur lui. Ton fils, ta bataille. Si je suis enceinte, tu devras assumer ! Money-money chéri  soufflais-je en frottant mes doigts les uns contre les autres dans un signe tout droit sorti d’un clip de rappeur américain. Dollar sign. Je fonçais dans la salle de bain pour me laver les dents, crachant avec vigueur dans le lavabo jusqu’à revenir dans le salon pour sauter sur le dos de Swann et m’accrocher à lui. « 10 secondes d'agonie, 24h de souffrance. C'est disproportionné ton truc ! »  je souriais en posant mon menton sur le sommet de son crâne, enfonçant mes ongles dans ses épaules. « Ça va être de ma faute si t'as une gorge profonde. Comment j'étais censé savoir que t'avalais autre chose que de la bouffe moi ? J'expliquerai à Gale que t'as insisté pour me faire une fellation avec une capote, malgré mes protestations et que t'y a mis tellement d'ardeur que t'as fini par l'avaler.» je levais les yeux au ciel devant tant de bêtise. Tu parles, c’est pas crédible. Primo, depuis quand le mec à la bite sur le front proteste devant une pipe. Secondo, il sait très bien que je préfère faire une fellation au chat du voisin plutôt qu’à toi. souriais-je en soulevant les mèches blondes sur son front afin qu’il puisse admirer mon œuvre indélébile sur son derme la seule gorge profonde que tu pourras voir cette semaine sera celle de Lolita, le travelo du coin de la rue. je déposais un baiser sur sa joue en frottant ma main contre ses cheveux dans une caresse qu’on ferait à un chien. « Tu peux pas marcher, mais on va voir si tu peux voler Cow-Girl ! » Je ne compris pas tout de suite ses attentions. Ses mains se refermaient sur mes cuisses pour m’empêcher de poser les pieds au sol. Je m’agitais sur son dos surtout lorsque je le vis prendre la porte et se diriger vers les escaliers. Fais pas le con Swan. Je tombe tu tombes avec moi et tu vas crier comme une gamine. même si je ne ressentais pas la douleur, elle s’imprimait sur ma peau d’une nuance taciturne. Mais je n’avais aucune conscience du danger. Si je n’ai pas mal, c’es pas grave non ? « J'espère qu'ils ont les empruntes dentaires pour t'identifier cette fois ? ».  je soupirais en soulevant les manches de son tee-shirt pour le mordre, laissant l’empreinte de mes dents dans sa peau dans le doute, maintenant tu les as. Depuis le temps que t’en rêves, vas’y Swann, fais toi plaisir. Toi qui aime jouer. Est-ce que tu prendras le risque ? Tu sens l’adrénaline gravir dans tes veines   soufflais-je en laissant mes mains remonter le long de ses bras. Est-ce que je vais la tuer ? Ou elle va s’en sortir ? Mais réfléchis bien, je vais te manquer tu sais …   soupirante, je haussais les épaules en glissant mes mains sur son ventre. Mon souffle se répercutait contre son oreille, sa gorge, chaud et mentholé alors que je fis glisser son pantalon et son boxer en entendant les pas du voisin et la serrure se déverrouiller  A L’AIDE. AIDEZ-MOI !!!!  criais-je en essayant de me débattre lorsque le voisin sorti de son appartement, son shaker de whey  aux lèvres.



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» looking for something dumb to do - opale.
» (cece + walt) sometimes things have to fall apart to make way for better things.
» 'Cauz it's a beautiful day, I'm looking for something dumb to do~ -Adam-
» sometimes the most real things in the world are the things we can't see. (magger)
» People who love to eat are always the best people (Lorena)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-