"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici if you ain't mine i'll be torn apart + rocky 2979874845 if you ain't mine i'll be torn apart + rocky 1973890357
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() message posté Jeu 15 Déc 2016 - 23:01 par Invité

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Ses prunelles détaillaient fièrement le sapin de Noël qui trônait avec élégance au milieu de leur salon. Là où il allait rester une bonne partie du mois de décembre, et quelques jours de janvier, avait été un débat houleux. Robin le voulait à un endroit, et Vicky à un autre. Au final, ils s’étaient mis d’accord pour qu’il se retrouve dans un coin, proche de la fenêtre, proche des prises. Il n’était ni grand, ni petit, mais correct. C’était un faux, mais Vicky avait acheté un spray pour le parfumer avec l’odeur d’un vrai sapin. C’était kitch, mais ça lui importait peu. Victoria aimait beaucoup Noël. Tout était plus magique à Noël. Pendant sept ans, elle avait décoré des sapins et offert des cadeaux à des gens qu’elle portait dans son cœur, mais qu’elle ne considérait pas comme sa famille. Des colocataires, des copains de passage, des amis de longue date. Mais jamais sa famille. L’année dernière, elle avait pu rattraper le temps, et le fêter dignement avec son frère, sa sœur et leur mère. Cette année, néanmoins, elle partageait tout ça avec quelqu’un de précieux. Son mari. Ils créaient ensemble de nouvelles traditions. Leurs traditions. Ce sapin était la première étape. Vicky regarda une dernière fois le sapin, avant d’éteindre ses lumières. Le vent soufflait dehors. On pouvait apercevoir des flocons de neige tourbillonner violemment. La fine couche de neige de la matinée, s’était transformée en une couche plus épaisse en fin d’après-midi. Elle n’était pas sûre d’avoir autant de neige depuis au moins cinq ou six ans, quand elle était en Autriche. Ce serait beau, si ce n’était pas aussi inquiétant. Les gens aux infos conseillaient aux gens de rester chez eux, bien au chaud. « T’es sûr que c’est pas dangereux de sortir avec cette neige ? » S’enquit-elle, enfilant son manteau accroché au porte-manteau. Sa mère les avait invité à dîner, en famille. Ils n’avaient pas pu refuser. Elle s’empara des clés de l’appartement et s’empressa de rejoindre l’ascenseur, Robin à ses côtés. Ou du moins, elle pensait qu’il était à ses côtés. Elle soupira doucement lorsqu’elle remarqua qu’il prenait tout son temps pour avancer. Sa patience était, bizarrement, plus limitée ces derniers temps. Comme si tout l’agaçait. Un rien l’embêtait. Elle n’était pas enceinte, pourtant. Le ding de l’ascenseur se fit enfin retentir. Les portes se refermèrent derrière eux, alors qu’elle écrasa son doigt contre le numéro zéro. Ils n’habitaient qu’au quatrième étage, pourtant, ils refusaient de descendre à pied. Une secousse fit trembler la cage d’ascenseur, et la lumière s’éteignit. Vicky attrapa instinctivement le bras de Robin, alors qu’une lumière plus faible s’alluma. L’ascenseur ne bougeait plus. « Me dis pas qu’on est coincés ? » Murmura-t-elle doucement en croisant son regard.
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Robin T. Lawford
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() message posté Ven 16 Déc 2016 - 12:43 par Robin T. Lawford

Les flocons de neige tourbillonnaient dehors, poussés par le vent qui soufflait violemment. Le temps avait changé du tout au tout en l’espace d’une journée, la neige avait commençait à tomber dans la matinée pour ne plus s’arrêter. C’était beau, mais inquiétant à la fois. Je détournais les yeux de la fenêtre pour les poser sur Vicky. Un sourire se dessina sur le coin de mes lèvres en l’observant regarder le sapin. Notre premier sapin. C’était le deuxième Noël que l’on passait ensemble. Le premier en tant que couple marié. Je n’étais pas du genre émotif, mais je ne pouvais nier que ça me réchauffait le cœur de partager cela avec la femme que j’aime. « T’es sûr que c’est pas dangereux de sortir avec cette neige ? » Mon regard se porta une nouvelle fois sur la fenêtre. La neige continuait de tomber et les prévisions météorologiques estimaient que ça allait encore durer un moment. Je secouai doucement la tête. « Ça devrait aller, je pense. On va faire attention sur la route. » La mère de Victoria nous avait invités à passer la soirée en famille, ce n’était pas si loin que ça, mais il fallait tout de même mieux être prudent. L’avantage était que nous pouvions rester sur place si le temps devenait trop dangereux pour reprendre la route. Je suivis Vicky dans l’entrée pour récupérer mon manteau et l’enfiler. Lorsqu’elle referma la porte, ma main glissa instinctivement dans ma poche pour vérifier si mon biper y était. Je n’étais pas de garde ce soir, mais c’était plus prudent de le prendre avec moi. Ce genre de temps ne présageait rien de bon, si on devait avoir besoin de moi à l’hôpital, je tenais à rester joignable. J’avançai vers l’ascenseur pour rejoindre Victoria. Je m’adossai à la paroi derrière moi, attendant que l’ascenseur nous conduise au rez-de-chaussée. Soudain, une secousse se fit sentir et la lumière s’éteignit, nous laissant totalement dans le noir. Mon premier instinct fut d’enrouler mon bras autour de la taille de Vicky. Une lumière s’alluma, plus faible que l’autre, mais l’ascenseur ne reprit pas sa route. « Me dis pas qu’on est coincés ? » Nos regards se croisèrent et je secouai la tête pour la rassurer. « Non, il va redémarrer. » Soufflai-je doucement en m’avançant pour appuyer le bouton censé relancer l’ascenseur. Rien ne se passa, pas même une petite secousse. Il restait immobile. Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres, il fallait que ça nous tombe dessus. Je me retournai pour croiser le regard de Vicky. « Okay on est coincés. » Déclarai-je, sortant le téléphone de ma poche pour tenter de téléphoner au concierge. « Et évidemment, on n’a pas de réseau... Est-ce que tu captes ? » Demandai-je en me rapprochant d’elle.

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() message posté Dim 25 Déc 2016 - 21:18 par Invité

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Les tempêtes de neige étaient impressionnantes. Toute cette neige qui tourbillonnait au gré du vent, tous ces flocons qui s’entremêlés entre eux pour venir recouvrir le béton gris des rues londonienne. Victoria était à la fois impressionnée et apeurée. Mais surtout inquiète. Ses prunelles quittèrent la fenêtre, pour reporter leur attention sur Robin. Son inquiétude grandissait au fur et à mesure que la tempête continuait. Alors elle se tourna vers Robin, elle se tourna vers lui pour entendre des mots rassurants. Il le faisait toujours. Elle pouvait même deviner ce qu’il allait dire, avant qu’il ne le fasse. « Ça devrait aller, je pense. On va faire attention sur la route. » Elle hocha doucement la tête, esquissant un léger sourire avant de prendre la direction de l’ascenseur. Le trajet jusqu’au rez-de-chaussée fut interrompu par ce qui semblait être une panne de courant. Le bras de Robin s’enroula autour de sa taille, alors qu’une lumière tamisée s’alluma. Elle se blottit instinctivement contre lui, croisant son regard. « Non, il va redémarrer. » Le front de Victoria se plissa. Elle n’y croyait pas beaucoup. « Okay on est coincés. » La tempête de neige qui soufflait à l’extérieur en était probablement la cause. Un soupire s’échappa d’entre ses lèvres. Sa main s’engouffra au fond de son sac pour trouver son portable. « Et évidemment, on n’a pas de réseau... Est-ce que tu captes ? » Elle croisa le regard de Robin, avant d’appuyer sur le bouton de son téléphone. L’écran s’illumina, une photo de Robin et elle prenait tout l’écran. En revanche, elle n’avait pas de réseau. « Nope. » Elle s’adossa contre la paroi de l’ascenseur, en regardant Robin. « T’as essayé d’appuyer sur le bouton pour appeler en cas de panne ? » S’enquit-elle, arquant un sourcil. Si elle l’avait vu appuyer sur le bouton pour relancer l’ascenseur, elle ne l’avait pas vu tenter d’appeler les gens censés être là en cas d’urgence. Rester enfermer toute la soirée dans une aussi petite boite l’angoissait. Elle n’était pas claustrophobe, loin de là. Mais ce n’était jamais agréable. Heureusement, il n’y avait qu’eux deux, et l’oxygène ne viendrait pas à manquer. « Je peux même pas appeler ma mère pour la rassurer. » Souffla-t-elle, en se laissant glisser le long de la paroi, pour finir par s’asseoir sur le sol. Elle passa une main dans ses cheveux pour retirer son bonnet, puis ses gants. « On va faire quoi, doudou ? On peut pas passer la soirée ici ! » Ce n’était pas concevable, pas ce soir, pas quand un court-circuit pourrait arriver à tout moment. « Parmi tes nombreux talents, y a pas mécanicien par hasard ? T’es pas secrètement MacGyver? » Fit-elle, sur un ton amusé.
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Robin T. Lawford
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() message posté Ven 30 Déc 2016 - 23:54 par Robin T. Lawford

Il n’avait fallu que quelques minutes pour que l’ascenseur s’arrête, nous laissant dans le noir pendant une fraction de seconde. De faibles lumières s’étaient allumées, mais l’ascenseur n’avait pas repris sa route vers le rez-de-chaussée. Il restait immobile. Je croisai le regard de Vicky lorsqu’elle demanda si l’on était coincé. Je secouai la tête pour la rassurer, mais lorsque je vins appuyer sur le bouton pour relancer l’appareil, le manque de réaction de ce dernier confirma que nous étions bel et bien coincés. Je tentai de joindre quelqu’un à l’extérieur, mais mon téléphone n’affichait aucun réseau. Peut-être aurions-nous plus de chance avec le téléphone de Vicky. « Nope. » Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres. Evidemment, ça aurait été trop beau être vrai. « T’as essayé d’appuyer sur le bouton pour appeler en cas de panne ? » Je relevai la tête vers ma femme, un sourire innocent se dessinant, doucement, sur le coin de mes lèvres en réalisant que je n’avais pas songé un seul instant à appuyer sur ledit bouton. Je me retournai pour presser le bouton. Un grésillement se fit entendre, mais personne ne répondit à l’appel. Je tentai une nouvelle fois, mais il n’y eut toujours aucune réponse. Presser en cas d’urgence, disaient-ils. Je levai les yeux au ciel avant de reporter mon attention sur Victoria. « Ça marche pas. » Déclarai-je en haussant les épaules. « Je peux même pas appeler ma mère pour la rassurer. » Je regardai une nouvelle fois mon téléphone, plus par réflexe que par réel espoir que le réseau soit revenu. « On va nous sortir d’ici rapidement. Quelqu’un va bien se rendre compte que l’ascenseur et en panne. S’ils sont intelligents, ils penseront à regarder qu’il n’y a personne dedans. » Je m’avançai pour venir m’asseoir près de Victoria. « Ta mère ne se rendra même pas compte de notre retard. » Déclarai-je dans un sourire. « On va faire quoi, doudou ? On peut pas passer la soirée ici ! »  Elle avait raison, ce n’était pas une option. Je retirai mes gants et ouvris un peu mon manteau. « On va devoir attendre, on n’a pas d’autre choix. » Dis-je en grimaçant. Je ne voyais pas ce que l’on pouvait faire d’autre, sans réseau et sans moyen de prévenir quelqu’un. Il ne nous restait plus qu’à attendre et espérer que quelqu’un vienne rapidement nous sortir de là. « Parmi tes nombreux talents, y a pas mécanicien par hasard ? T’es pas secrètement MacGyver? » Je laissai échapper un rire en secouant la tête. « Désolé mon cœur, je suis doué qu’avec les bistouris. A part ça, je suis un incapable. » Je lui fis un clin et vins déposer un baiser sur sa joue.

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() message posté Sam 14 Jan 2017 - 22:09 par Invité

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Pour une raison qui lui échappait, les mots rassurants de Robin, ne la rassuraient pas du tout. Ses mots, d’habitude toujours réconfortants, sonnaient faux, ce soir. Une tempête faisait rage à l’extérieur. Le vent n’avait jamais été aussi fort. La neige tombait en masse, recouvrant les rues de la ville d’une poudreuse blanche. Les pannes d’électricité semblaient s’accumuler, sans que personne ne puisse rien faire. Il avait fallu que ça leur arrive, à eux, dans l’ascenseur. Victoria laissa échapper un soupire, s’appuyant contre la paroi derrière elle. Le sol était froid, et pas du tout confortable. Ce n’était pas le genre de soirée qu’elle avait envisagé, en se préparant. « Ta mère ne se rendra même pas compte de notre retard. » Elle vint croiser le regard de Robin, posant sa tête contre la paroi. « Je sais pas pourquoi, mais j’ai dû mal à te croire, » murmura-t-elle doucement. Elle sortit une nouvelle fois son téléphone, priant pour que ce dernier trouve miraculeusement du réseau. C’était stupide, cette notion de manque de réseau dans un ascenseur. Pourquoi, fallait-il, que ce soit le cas dans tous les ascenseurs ? Pourquoi la cage de fer empêchait autant les ondes de passer ? Complètement ridicule. Et complètement inutile. « On va devoir attendre, on n’a pas d’autre choix. » Un énième soupire passa ses lèvres. Si d’habitude, elle se montrai assez patiente, elle ne l’était pas ce soir. Son tempérament était plus irritable ces derniers temps. Elle avait tellement de choses à faire et à penser. Le mariage n’allait pas s’organiser tout seul, et même si leurs mamans se chargeaient de pas mal de détails, elles ne pouvaient pas tout faire non plus. La recherche de sa fille occupait principalement ses pensées, aussi. Puis, cette envie de fonder une famille avec Robin, et le fait qu’elle n’arrive pas à tomber enceinte. C’était trop, trop pour elle, trop pour son moral. Elle ignorait si Robin s’en rendait compte. Ou si il avait trop de travail pour réaliser. « Désolé mon cœur, je suis doué qu’avec les bistouris. A part ça, je suis un incapable. » Un faible sourire apparut sur ses lèvres. Elle ferma brièvement les yeux, quand il l’embrassa sur la joue. « Je t’avais dit qu’on aurait dû déménager au soleil, » souffla-t-elle. Son regard se posa sur l’écran de son téléphone toutes les deux. Le temps défilait à une lenteur incroyable. Ça ne faisait qu’un quart d’heure qu’ils étaient bloqués, mais elle avait l’impression que ça faisait beaucoup plus. Elle se leva, agacée par le manque de réponse de la part des techniciens de l’ascenseur. Ou peu importe qui était censé répondre. Son index s’écrasa violemment contre le bouton. Une fois, deux fois, trois fois. Aucune réponse. « Robin ?! Fais quelque chose ! » S’écria-t-elle, se retournant vers lui.  
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() message posté Lun 16 Jan 2017 - 12:47 par Robin T. Lawford

Rassurer Vicky était la première chose qui m’était venu à l’esprit. Parce que c’était mon rôle de le faire, et parce que je pouvais voir, en un regard, qu’elle avait besoin de l’être. Se retrouver coincé dans un ascenseur n’arrivait pas tous les jours. C’était le genre d’anecdote qui nous ferait probablement rire, plus tard. Mais pour l’instant, c’était surtout inquiétant. Ce vent qui continuait de souffler dehors, et cette neige qui n’en finissait pas de tomber. C’était une vraie tempête. Pour une fois, ils ne s’étaient pas trompés à la météo. « Je sais pas pourquoi, mais j’ai dû mal à te croire, » Je secouai doucement la tête en souriant. Bien sûr, Helen allait s’en rendre compte. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Malgré nos retards perpétuels, on arrivait généralement à l’heure lorsque l’on allait chez elle. Et, lorsque que ce n’était pas le cas, on n’avait pas plus d’une dizaine de minutes de retard. Ce soir, ça semblait compromis, les dix minutes allaient vite s’écouler. Alors oui, comme toutes les mères, elle s’inquiéterait de ne pas nous voir arriver à l’heure. Ma main glissa sur celle de Victoria alors que je me rapprochais d’elle, et je jouais délicatement avec ses doigts. Un soupire s’échappa de mes lèvres, il n’y avait rien à faire. Rien, à part patienter. « Je t’avais dit qu’on aurait dû déménager au soleil, » Je laissai échapper un rire et tournai la tête vers elle. « Dès qu’on sera sorti d’ici, on déménage en Californie. » Déclarai-je, sur un ton taquin. Les hivers là-bas étaient bien différents de ceux que l’on avait à Londres mais, avoir du soleil et de la chaleur tout au long de l’année ne m’intéressait pas. J’étais trop attaché à nos hivers blancs pour y renoncer. Même s’ils nous obligeaient à rester enfermés dans un ascenseur. Au moins, nous étions tous les deux. Le temps paraissait s’écouler lentement, je ne comprenais pas pourquoi personne n’était encore intervenu. Quelqu’un devait bien s’être rendu compte que l’ascenseur était tombé en panne. Ou étions-nous les seuls à avoir eus la brillante idée de sortir, de ce temps-là ? Je plissai le front en voyant Vicky se lever, soudainement. Elle avait l’air agacée de se retrouver enfermée dans cet ascenseur. Mon regard se posa sur l’écran de mon téléphone, toujours aucun réseau. C’était frustrant. Pénible. « Robin ?! Fais quelque chose ! » Je relevai subitement la tête, fronçant les sourcils. « Faire quoi, Vick’ ? » Demandai-je en haussant les épaules. « Je suis pas magicien, je ne peux pas claquer des doigts et faire redémarrer l’ascenseur. » Je n’aimais pas le ton accusateur que prenait sa voix. « Moi aussi, ça m’embête de me retrouver coincé ici, mais j’y peux rien. » Un soupire s’échappa de mes lèvres alors que je me relevai pour la rejoindre. « Et pas la peine de t’énerver contre le bouton, ça ne marche pas. » Annonçai-je d’une voix plus douce.

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() message posté Mer 1 Fév 2017 - 20:16 par Invité

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Ses doigts s’enroulèrent péniblement autour de son écharpe, pour la retirer violemment. Les parois de la cage de fer se refermaient doucement autour d’eux. Ou du moins, c’est la sensation qu’elle avait. Son regard se posa sur Robin. Sa nonchalance l’agaçait. Ses rassurances étaient vides, creuses. Comme s’il les débitait par réflexe ou habitude. Son index s’écrasa encore une fois contre le bouton, espérant quelconque miracle, ou que quelqu’un daigne enfin répondre. A croire qu’il n’était là que pour faire joli. Un bouton factice, qui ne servirait, complètement inutile. Elle avait du mal à croire que par un temps pareil, les urgences ne se multipliaient pas. Les pannes de courant étaient plus qu’évidentes avec le vent qui soufflait dehors. Et pourtant, ils avaient quand même décidé de sortir. « Ah bon ? Je croyais que tu l’étais, » souffla-t-elle, agacée et pas du tout amusée par son humour. « Moi aussi, ça m’embête de me retrouver coincé ici, mais j’y peux rien. » Elle se retourna légèrement pour lui faire face, son écharpe tenue fermement dans sa main. « Pourtant j’ai l’impression que tu t’en fous. Tu restes là, sans bouger, sans même essayer de…faire quoique ce soit ! » La frustration parlait pour elle. Clairement. Vicky était le genre de fille calme, qui ne se prenait pas la tête pour des broutilles comme ça. Si la situation était différente, elle en rigolerait même, d’être bloquée dans l’ascenseur. Mais ses nerfs étaient à vif. Ses hormones semblaient la mettre dans tous ses états. Pourtant, elle n’était pas enceinte, n’arrivait pas à l’être. Comme si l’univers lui envoyait un signe, ou la punissait pour ses actions passées. C’était stupide de penser ainsi, mais elle ne pouvait s’empêcher de se dire que ça ne pouvait être que ça. Robin ne le savait pas, elle ne lui en parlait pas, même si elle devrait. Mais à chaque fois qu’elle voulait aborder le sujet, elle se convainquait que ça passerait, qu’elle finirait par avoir ce bébé qu’il voulait tant. « Et pas la peine de t’énerver contre le bouton, ça ne marche pas. » Elle lui jeta une mauvais regard, avant d’appuyer une nouvelle fois sur le bouton avec insolence. « Il faut bien que quelqu’un essaye, » lança-t-elle. On aurait dit une mauvais scène de film d’horreur. Le genre où la porte allait miraculeusement s’ouvrir, et quelqu’un allait les attaquer, les tuer, transformer l’ascenseur en une scène de crime macabre. Un soupire s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’elle s’appuya une nouvelle fois contre la paroi derrière elle. Son regard suivait les mouvements de Robin dans le mirroir en face. « Comment tu peux rester calme ? Je comprends pas ! » S’exclama-t-elle, lui jetant son écharpe dessus.

 
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() message posté Sam 4 Fév 2017 - 22:25 par Robin T. Lawford

Je suivais du regard les moindres gestes de Vicky. Elle semblait différente, plus nerveuse, plus anxieuse aussi. Les recherches pour retrouver son enfant, n’aboutissaient pas. Matteo ne donnait pas de nouvelles, et lorsqu’il le faisait, c’était de mauvaises nouvelles qu’il apportait. Aucune trace de l’enfant, pas de piste sérieuse. Qui aurait cru que ça prendrait autant de temps avant de le retrouver ? Je n’étais pas aveugle, je savais que ces recherches pesaient sur le moral de Victoria. Mais elle restait murée dans le silence, alors je n’en parlais pas. Par peur de la blesser, de lui rappeler que les recherches restaient vaines. Je relevai la tête vers elle. Même son ton était devenu plus irritable. Comme si la moindre petite chose l’énervait, la contrariait. Et je ne savais pas quels mots utiliser pour apaiser cette peine qu’elle me cachait. « Pourtant j’ai l’impression que tu t’en fous. Tu restes là, sans bouger, sans même essayer de…faire quoique ce soit ! » Je fronçai les sourcils, la regardant d’un air étonné. Vicky haussait rarement la voix, même lorsqu’elle était fâchée. Je me relevai et la fixai dans les yeux. « Je fais rien ? Mais il n’y a rien à faire Vicky, leur putain de bouton ne marche pas, on n’a pas de réseau. Tu veux quoi, que j’essaie d’ouvrir les portes de l’ascenseur pour sortir d’ici ? » Je laissai échapper un long soupire, s’énerver ne servirait à rien. Ça ne nous aiderait certainement pas à sortir d’ici. Je m’approchai doucement, tentant de calmer Vicky, de la rassurer, mais je commençais à être à court d’arguments. En vérité, j’ignorais quand quelqu’un allait venir nous sortir de cette cage d’ascenseur, ou même, si quelqu’un allait venir aujourd’hui. Je l’espérais, mais au bout de vingt minutes, nous n’avions eu aucun signe de vie de l’extérieur, ça commençais à devenir inquiétant. « Il faut bien que quelqu’un essaye, » Mon regard glissa sur le bouton qu’elle pressait, d’un geste inutile. Je me retournai et fis quelque pas dans l’espace clos. Cet endroit commençait à devenir oppressant, faire les cent pas n’aidait pas à passer le temps, au contraire. « Comment tu peux rester calme ? Je comprends pas ! » Je sursautai en recevant l’écharpe qu’elle venait de me lancer dessus. Les plis de mon front se plissèrent un peu plus. « Pourquoi tu t’en prends à moi ? « J’y suis pour rien dans tout ça, tu t’en rends compte ? » Déclarai-je sur un ton sec. « Je sais pas ce qu’il t’arrive en ce moment, mais t’es tout le temps désagréable. Pour tout. La moindre petite chose qui va de travers t’énerve, et je dis rien parce que je sais que tu vas pas bien en ce moment. Mais c’est pas une raison pour tout rejeter sur moi. C’est pas moi qui ai fait tomber la neige, ou qui nous ai coincés dans ce foutu ascenseur et c’est pas non plus de ma faute si on n’arrive pas à retrouver ton enfant. »   J’avais élevé la voix sans m’en rendre compte, sans le vouloir. Les mots avaient dépassés mes pensées. Je ne lui reprochais pas son mauvais caractère, mais son silence. J’étais là pas pour l’aider, pour la soutenir, mais je ne pouvais le faire si elle ne partageait ni ses doutes, ni ses craintes avec moi.

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