RACHEL BILSON, douce muse (f).

"harry, mon cher cousin, pourquoi ne me présentes-tu donc pas ta femme? tu m'en as tant parlé! "parce que je te connais, cousin bell, tu risques de vouloir me la voler aussi vite que j'ai réussi à l'attraper!" "oh voyons harry, tu sais que je ne suis pas comme ça! allez-présentes moi ton adelina.". dialogue emprunt d'hypocrisie à peine masquée dont les barr/darcy avaient le secret. mais au final, malgré les réticences d'harry, il ne pouvait décemment pas refuser cette confrontation. il avait perdu, et il savait qu'il perdrait encore bien plus au profit de ce sournois et profiteur cousin qu'était bellamy darcy. le jeune homme avait une réputation; et pas des plus glorieuses. on ne comptait plus les femmes mariées qu'il avait réussi à pervertir par ses charmes, ses belles tournures de phrases, sa conversation, ses sourires, ses regards. il avait en lui cet art inouï que peu arrive à acquérir. et malgré ses dires, bien sur que si, bellamy était comme ça. il était prêt à tout pour son propre bonheur. si ladite adelina en valait la peine, il lui volerait. et, comme il s'y attendait, elle en valait la peine. d'une beauté irréelle, dérangeante, outrageante. adelina était la quintessence même de la beauté dans sa plus pure expression. à peine eut-il croisé son regard que bellamy savait qu'il l'aimerait, un jour ou l'autre. et elle le sut aussi. le mariage de son cousin avait été, comme qui dirait, arrangé. adelina et harry ne se connaissait que très peu et avait été contraint de se marier, pour rester entre aristocrates. ils s'appréciaient, mais ne s'aimaient pas. un contact de chair à chair, un simple et poli baise main et le jeu était lancé entre la cousin maudit et la femme prude et chaste en apparence. un jeu prenant, dévorant, insolite, insupportable. en quelques mois, ils devinrent inséparables, au grand damne du mari délaissé, qui voyait sa femme en aimer un autre. lui qui avait tant rit des autres maris délaissés au profit de son cousin, le voilà qui se retrouvait dans leur situation bien plus qu'inconfortable, il devait se l'avouer. un cousin qu'il savait hypocrite, de surcroît. harry ne savait pas s'il était sincère dans les avances qu'il faisait à ade ou s'il était simplement envieux de coucher avec la femme d'un autre, une fois de plus. un nouveau challenge qu'il se serait posé pour pimenter sa vie morose. et, cela en était simplement un, de challenge.
au début.
elle était là, lors des repas de famille. radieuse, lumineuse, la crinière brune au reflet doré impeccablement bien coiffée, irréprochablement parfaite, affreusement désirable. une tentation bien plus pressante que tous les desserts, que toutes les mannequins du monde regroupées. elle aussi savait en jouer. autour de la table pouvaient se trouver des dizaines de personnes, ils pouvaient être à une dizaine de place l'un de l'autre, ils arrivaient toujours à échanger un regard, une caresse, un sourire. un jeu que tout les deux affectionnaient plus que tout. et puis, un jour d'été lumineux, dans les jardins du manoir des parents de bellamy, sa tante lui demanda d'aller chercher le service à thé. le jeune homme se leva. "oh, tu risque d'avoir besoin d'aide. adelina, aideriez-vous votre cousin, je vous prie?" leurs regards se croisèrent, une étincelle dans le regard. bellamy, en bon gentleman qu'il était, vint se positionner derrière la chaise d'ade et l'écarta légèrement de la table pour aider la demoiselle à s'extirper du voisinage jaloux de son époux. il lui proposa son bras, elle accepta avec un léger sourire et ils partirent en direction de la batisse. ils entrèrent par la grande porte, bellamy tenant la porte à la jeune femme. tout ceci était emprunt d'une royale courtoisie, qui fut balayer d'un revers de la main lorsqu'il referma la porte derrière lui. la jeune femme lui prit le bras, le retourna face à elle, le plaqua contre la porte, se colla à lui et cramponna ses lèvres aux siennes. fougueux, virulent, fiévreux. ce baiser était de loin le plus mémorable que le jeune homme ait connu, et dieu seul sait à quel point il s'y connait.. le jeune homme attrapa fougueusement les hanches de la jeune femme, celle-ci dans un élan très inspiré, vint crocheter sa cuisse au bassin du jeune homme, l'entourant à moitié de ses fines cuisses. le rythme saccadé de leurs respirations à l'unisson montrait une envie bien plus profonde qu'un simple baiser. le jeune homme glissa sa main sur la cuisse de la jeune femme, puis sous sa robe pour empoigner sa fesse et en profita pour prendre une impulsion et ainsi porter la jeune femme, qui avait enroulé son autre jambe autour de lui. il se retourna et la colla violemment contre la porte. ses lèvres dérivèrent sur le cou, le décolleté, les épaules de la jeune femme, qui semblait plus qu'apprécier. la suite des évènements était toute écrite. en retournant à table, un quart d'heure après, impeccablement recoiffés, rhabillés et surtout reposés, les deux jeunes gens firent comme si de rien n'était, malgré les œillades continuelles qu'harry ne pouvait ignorer.
et puis, du jour au lendemain, bellamy partit. elle apprit, bien plus tard, qu'il était partit se réfugier en italie, dans une des villas que la famille darcy avait en lombardie. déçue, blessée, vexée, adelina ne chercha jamais à aller le voir. et puis, il revint. comme une fleur.
et il la retrouva. elle était toujours aussi rayonnante, toujours aussi belle. mais bien plus distante qu'avant. elle ne l'approchait plus, ne le regardait plus. il avait ce lien si sacré qu'ils avaient eu. c'est pourquoi, un jour qu'il était invité chez elle et son cousin, il réussit à se l'accaparer quelques instants et l'emmena dans la bibliothèque. une fois entrée dans la salle, la jeune femme se débattit pour qu'il daigne lui lâcher le poignet et s'écarta de lui. "qu'est-ce que tu veux, bellamy?" le jeune homme se retourna vers elle et l'attrapa par les hanches. "toi." il plaqua une de ses mains dans sa nuque et approcha fièvreusement ses lèvres des siennes. il l'embrassa, mais cela était à sens unique. il insista, elle lui mordu la lèvre. le jeune homme s'écarta, le sang coulant de l'intérieur de sa bouche. "tu croyais que ce serait aussi simple? tu disparais pendant trois ans, sans un mot et tu t'attendais à ce que tout redevienne comme avant quand tu aurais daigné refaire surface? non bellamy. c'est terminé." la jeune femme tenta de sortir, il s'interposa entre elle et la porte. "non, ce n'est pas terminé." il la regarda dans le blanc des yeux et y vit l'éclat des premiers jours. il eut un léger sourire en coin. "et tu le sais." la jeune femme soupira, sa respiration s'accéléra. il avançait vers elle au rythme qu'elle reculait, jusqu'à se plaquer contre la bibliothèque remplit de vieux livres de droit. le jeune homme cramponna ses mains sur les joues de la jeune femme tendit que celle-ci jetait violemment ses lèvres contre les siennes. elle agrippa ses mains dans la tignasse brune du jeune homme, jusqu'au moment où elle les descendit pour défaire la ceinture et les boutons du pantalon du jeune homme. et c'est là que tout reprit.
ils continuèrent à se voir à une cadence plus que démesurée, jusqu'au jour où l'inévitable arriva. elle tenta de garder le secret le plus longtemps possible, pensant que si cela ne se voyait pas, elle l'oublierait. et puis, les nausées matinales arrivèrent, la sensibilité mammaire, l'odorat aiguisé. elle ne pouvait le cacher au regard avisé de son mari qui comprit vite le soucis. ni une, ni deux, il mit la jeune engrossée à la porte. et c'est ainsi qu'elle se retrouva à aller toquer à la porte de bellamy, valise en main, pour lui annoncer deux nouvelles: elle emménageait; elle était enceinte. surprise!