"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Say my name and every colour illuminates, we are shining and we'll never be afraid again + 2979874845 Say my name and every colour illuminates, we are shining and we'll never be afraid again + 1973890357
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() message posté Mer 24 Aoû 2016 - 19:45 par Invité

Le soleil qui surplombait encore les paysages vallonnés quelques minutes plus tôt, commençait peu à peu à disparaitre pour laisser place à un magnifique coucher de soleil, comme nous avions l’habitude d’en voir chaque soir, depuis notre arrivée ici. Le cadre était magnifique. J’avais longtemps parcourut le monde et découvert les merveilles qu’il pouvait offrir, mais étrangement je regardais chaque soir ce coucher de soleil, comme s’il s’agissait de la plus belle chose que j’aie vue depuis longtemps. Ce n’était pas tant la beauté des lieux qui rendait le spectacle aussi beau à regarder, c’était sa présence près de moi, qui faisait toute la différence. Mon regard glissa vers Flora, vers les courbes parfaitement dessinées de son corps, alors que son regard était plongé dans le miroir face à elle. Elle se tenait là, dans la salle de bain d’une chambre d’hôtel hawaïenne et tout semblait tellement simple, tellement naturel. Comme si les mois qui avaient précédés n’avaient jamais existé. Comme si je n’avais pas décidé de mettre un terme à une relation qui n’existait pas encore. Mon choix était fait, j’avais décidé de la laisser partir, aussi difficile que pouvait être cette décision, c’était ce que je m’apprêtais à faire. Sa déclaration avait tout changée, sa demande également. Partir à Hawaii avec elle, partir sur un coup de tête après des semaines de silence. J’avais hésité à lui dire oui, j’avais même pensé à refuser dans un premier temps. Peut-être par peur de souffrir une nouvelle fois. Mon cœur avait fini par l’emporter sur la raison et je ne regrettais pas d’avoir finalement accepté. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsqu’elle croisa mon regard, en passant une main dans ses longs cheveux blonds, éclaircit par le soleil. Mon pouls s’accélérait chaque fois que ses yeux se posaient sur moi, chaque fois que ses mains caressaient ma peau et que ses paroles raisonnaient au creux de mon oreille. Chaque baiser qu’elle m’offrait, m’envoutait. Ils ne représentaient désormais plus un interdit. La culpabilité que j’avais pu ressentir chaque fois que j’avais capturé ses lèvres s’était envolée. Je pouvais à présent l’aimer librement, l’aimer sans penser aux conséquences qu’auraient mes sentiments. C’était libérateur de ne plus avoir à prétendre que je pouvais être heureux sans elle, alors qu’elle était justement celle qui avait réussi à ouvrir une nouvelle fois les portes de mon cœur. Je me levai du lit en la voyant approcher. Mon regard vint se perdre dans le bleu de ses prunelles, je laissai glisser une main dans son cou et approchai son visage du mien pour capturer ses lèvres. « Tu es prête ? » Soufflai-je dans un murmure. Une table nous attendait au restaurant de l’hôtel. J’appréhendais quelque peu le dîner qui allait suivre, si j’avais décidé de passer quelques jours à l’hôtel ce n’était pas parce que la compagnie de Sienna et Marco me déplaisait, bien au contraire, je ressentais simplement le besoin de me retrouver seul avec Flora. Notre relation avait pris un tournant que je n’attendais plus, je ne voulais pas laisser mes doutes gâcher ce qu’il y avait entre nous, mais j’avais besoin de réponses. Flora avait un étrange comportement, elle se montrait douce et attentionnée et la minute d’après distante. Son refus de m’expliquer ce qui la dérangeait m’inquiétait. J’avais besoin de savoir où en était réellement notre relation car ici, loin de Londres et loin tout, nous nous enfermions dans une bulle qui n’appartenait qu’à nous. Sans penser au reste. Sans penser à ce que serait notre relation, une fois que nous aurions quitté ce paradis qui était le notre. Ma main glissa le long de son dos pour venir se poser au creux de ses reins, en passant la porte de la chambre. Le grand hall de l’hôtel qui menait jusqu’au restaurant en terrasse était presque vide, la plupart des clients de l’hôtel étant déjà au restaurant ou vaquant à d’autres occupations. On nous accompagna à notre table et le serveur nous proposa un apéritif avant de repartir. Mon regard vint croiser celui de Flora, je ne voulais pas entrer brutalement dans le vif du sujet, mais je n’avais pas non plus l’intention de tourner autour du pot. « Merci d’avoir accepté qu’on vienne à l’hôtel. » Déclarai-je calemement, en lui adressant un sourire. « Je crois qu’on a besoin de parler tous les deux. J’aime beaucoup Sienna et Marco, mais j’avais envie de me retrouver seul avec toi. Au moins pour quelques jours. » Je vins caresser doucement sa main du bout des doigts pour accompagner mes paroles.

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() message posté Lun 5 Sep 2016 - 23:23 par Invité
And I’d choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I’d find you and I’d choose you. — Honolulu ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait déjà vu dans sa vie. Ses plages et son eau turquoise se mélangeaient parfaitement au paysage urbain. Les grands buildings s’élevaient fièrement au milieu des paysages montagneux et rocheux. C’était beau, magnifique. Le soleil se couchait lentement, plongeant dans la mer avec douceur. Ses rayons rendaient le ciel oranger et rosé. Venir ici et accepter l’invitation de sa cousine était une bonne idée. Elle avait terriblement besoin de vacances, de vraies vacances. Barcelone n’était qu’une semaine stressante, loin d’être reposante, les querelles avec Jake n’avaient cessé. Au final, elle ne s’était pas reposée. Mais ici, c’était différent. Sa peau était dorée, hâlée, grâce au soleil, et ses cheveux avaient éclaircis. Son regard glissa vers Aiden à travers le miroir, assis sur le lit, perdu dans ses pensées. Lui aussi, avait bonne mine. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle se souvient de l’angoisse qu’elle avait ressentie en l’invitant à passer ces vacances avec elle. La peur qu’il dise non, qu’il lui dise qu’il avait tourné la page, avait été bien présente. Son cœur n’avait cessé de s’accélérer, même après sa réponse positive. Pendant un quart de seconde, elle avait pensé que son audition lui avait fait défaut, qu’elle avait mal entendu. Mais il était là, avec elle. Ses yeux brillaient à chaque fois qu’il les posait sur elle, et le cœur de Flora battait un peu plus fort. Les sentiments d’Aiden étaient visibles, écrits sur dans ses gestes, ses mots, ses expressions. Flora tombait, chaque jour, un peu plus pour lui. Elle finit d’appliquer minutieusement son mascara, avant de le reboucher et de le poser sur le comptoir. Sa main se perdit dans ses mèches de cheveux, ondulées naturellement par l’eau et le soleil. Elle passa une main sur sa robe, pour lisser les plis, mais c’était intitule, cette dernière était parfaitement repassée. Elle était légèrement nerveuse. Il ne les avait pas emmené à l’hôtel juste pour profiter du confort d’un cinq étoiles. Le comportement de Flora était…étrange. Même pour elle. La culpabilité qu’elle ressentait, pour l’avoir fait souffrir, ne la quittait pas. Tous ces mois passés à mentir n’avaient pas fait souffrir que Jake, elle en était consciente. Et rien ne lui garantissait qu’elle ne ferait pas souffrir Aiden à nouveau. C’était ce qui la rongeait le plus, et qui la rendait distante. L’envie de le protéger d’elle-même prenait parfois le dessus sur la simplicité du début de leur relation. Parce que oui, c’était tellement simple. Elle ne réfléchissait pas quand elle était dans ses bras. Ses baisers n’étaient plus ce fruit interdit, ses caresses n’étaient plus hésitantes. Ici, ils étaient dans une sorte de bulle qu’elle ne voulait jamais voir se percer. Ils étaient dans leur monde, juste Aiden et Flora, sans toutes les complications qui avaient tout compliqué à Londres. Inconsciemment, cependant, elle n’arrivait pas à se détendre complètement. Elle se doutait qu’il voulait en discuter, avoir des explications qu’il méritait sûrement. Elle prit une grande inspiration, avant de sortir de la salle pour le rejoindre. Il se leva du lit pour s’approcher d’elle. Son odeur était enivrante. Un sourire se dessina sur les lèvres de Flora, alors que son regard croisa ses yeux sombres. Ses mains se posèrent sur son torse, alors qu’il glissa une main dans son cou pour venir capturer ses lèvres. Son pouce caressa ses lèvres pour essuyer le rouge à lèvre que ses lèvres avaient laissé. « Tu es prête ? » Elle hocha simplement la tête, en s’avançant vers la porte de leur chambre. L’hôtel était impressionnant par sa beauté et sa simplicité. La décoration était typiquement hawaïenne, c’était totalement dépaysant. Sa main glissa dans celle d’Aiden, alors qu’ils parcouraient le hall de l’hôtel pour se rendre vers le restaurant où il avait fait une réservation. Une boule d’appréhension se formait au milieu de son estomac, au fur et à mesure qu’ils approchaient du restaurant. C’était stupide d’être aussi nerveuse, tout se passerait bien. Enfin, elle l’espérait. Le serveur les guida jusqu’à leur table, dans un coin reculé. Elle s’installa et son regard croisa celui d’Aiden. Les ombres des flammes des bougies dansaient sur son visage. « Merci d’avoir accepté qu’on vienne à l’hôtel. » Elle lui rendit son sourire, avant d’attraper son verre et d’en boire une gorgée. « Ce n’est rien. » Dit-elle, doucement. « Je crois qu’on a besoin de parler tous les deux. J’aime beaucoup Sienna et Marco, mais j’avais envie de me retrouver seul avec toi. Au moins pour quelques jours. » Son regard se posa sur les doigts d’Aiden qui chatouillaient le dos de sa main. Elle releva la tête pour le regarder. « Tu as probablement raison, pour une fois. » Lança-t-elle, sur un ton légèrement taquin, avant de reprendre son sérieux. « Je…je suis désolée. Je sais que j’agis bizarrement. J’ai du mal à me détendre pleinement, je crois. » Souffla-t-elle, en grimaçant.
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() message posté Dim 18 Sep 2016 - 15:35 par Invité

La vie était un ensemble de circonstances. Chacune d’elle avait son importance, chacune d’elle traçait les lignes d’une nouvelle histoire. Lorsque je regardais Flora, je ne pouvais m’empêcher de penser au tourbillon de sentiments que j’avais pu ressentir à son égard, depuis notre rencontre. Je n’étais plus l’homme en colère qu’elle avait rencontré, cet homme froid et dédaigneux qui prenait plaisir à la pousser à bout, à la contredire. Je l’avais détesté avant d’apprendre à l’apprécier. Je l’avais jugé sans la connaître. Un sourire se dessina sur le coin de mes lèvres en repensant à la façon dont elle avait réussi à me tenir tête. C’était son obstination qui était à l’origine des sentiments que j’éprouvais à présent pour elle. Si elle ne m’avait pas tenue tête, jamais je ne l’aurais laissé approcher. Je l’aurais écarté de ma vie, comme je l’avais fait avec bien d’autres personnes avant elle. Mais elle était restée et j’avais appris à trouver du réconfort dans ses paroles, ses gestes, ses baisers. C’était grâce à elle que j’avais réappris à aimer, aussi douloureux que cela avait pu l'être, au début. Mon regard se perdit dans le sien, il était d’un bleu profond, presque hypnotisant. Un frisson me parcourut lorsque mes doigts vinrent caresser le dos de sa main. La toucher avait longtemps été un interdit, la culpabilité que j’avais pu ressentir après chacun de mes gestes déplacés avait été présente, pourtant, elle n’avait cessée de hanter mes pensées, jour et nuit. J’avais parfois du mal à croire que tout ceci était bien réel, qu’il ne s’agissait pas d’une simple illusion, créée de toute pièce par mon cerveau. Ici, tout semblait si simple, loin des difficultés qui nous entouraient à Londres. Pourtant, le comportement de Flora me laissait parfois perplexe. J’avais du mal à la cerner et certaines de mes questions méritaient des réponses. Si quelque chose lui déplaisait, j’avais besoin de le savoir. « Tu as probablement raison, pour une fois. »Un sourire se dessina sur mes lèvres. « Pour une fois ? » J’arquai un sourcil, amusé. Flora était persuadée d’avoir toujours raison, sur presque tout. Elle n’avait pas tort cela dit, mais je me gardais bien de le lui dire. La contredire m’amusait toujours autant, seulement, à présent ce n’était plus pour les mauvaises raisons. « Je…je suis désolée. Je sais que j’agis bizarrement. J’ai du mal à me détendre pleinement, je crois. » Mes doigts continuaient de glisser sur le dos de sa main, zigzagant jusqu’à ses doigts. J’enroulai les miens autour d’eux pour garder sa main dans la mienne. Parfois, j’avais l’impression d’avoir un besoin constant de contact avec elle. Comme si je craignais qu’elle ne s’échappe. Tout semblait trop beau pour être vrai, sentir sa peau contre la mienne me permettait de réaliser que je ne rêvais pourtant pas. Elle était bien là, assise face à moi, le regard perdu dans le mien. « Je m’en suis rendu compte. » Fis-je remarquer, d’une voix douce. Je ne voulais pas lui reprocher son comportement, j’avais simplement besoin de comprendre. Comprendre pourquoi il lui arrivait d’être aussi hésitante et distante avec moi à certain moment. Avait-elle peur d’avoir fait le mauvais choix en me demandant de l’accompagner ? Etais-je celui qui la mettait mal à l’aise ? Des tas de questions sans réponses se bousculaient dans mon esprit. Si je n’avais pas encore mis de mots sur les sentiments que j’éprouvais pour elle, Flora savait, néanmoins, qu’ils étaient bien présents. J’avais laissé entendre que je l’aimais, lors de ‘l’interrogatoire’ que nous avait fait passer sa cousine. Un sourire parcourut mes lèvres pendant une fraction de seconde en me rappelant de l’embarra dans lequel elle nous avait mis, ce soir-là. Cependant, ce que j’avais dit était vrai, je n’avais pas encore trouvé le bon moment pour lui dire que je l’aimais, mais c’était un fait, j’étais tombé amoureux d’elle. Une part de moi était persuadée que ça paraissait évident, pourtant, je savais que rien ne pouvait remplacer ces trois petits mots. Mon regard était toujours posé sur Flora. Si j’avais conscience des sentiments que j’éprouvais pour elle, j’ignorais quelle était l’ampleur des siens. Ça m’était égal qu’ils ne soient pas aussi profonds que les miens, je pouvais l’aimer suffisamment pour nous deux. Seulement, je ne supportais pas de rester dans l’ignorance. « Est-ce que c’est à cause de moi ? Tout est allé beaucoup trop vite, depuis le soir où tu es venue me rejoindre au loft. Depuis la veille de notre départ.   Je retirai ma main de la sienne et mes doigts vinrent jouer avec le pied du verre à vin, devant moi. « Si c’est ce qui te dérange, je comprends. » Nous n’avions jamais reparlé de ce qu’il s’était passé. Elle m’avait annoncée sa rupture avec Jake, puis nous étions partis et plus rien n’avait semblé avoir d’importance. Jusqu’à aujourd’hui.

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() message posté Jeu 22 Sep 2016 - 21:42 par Invité
And I’d choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I’d find you and I’d choose you. — Les lumières tamisées du restaurant donnaient une ambiance plus romantique à leur dîner. La flamme de la bougie sur leur table dansait sur le visage d’Aiden. Sa peau était bronzée, son teint plus basané que d’habitude. Flora était presque jalouse de la vitesse à laquelle il avait pris des couleurs. Il était presque noir. La façon qu’il avait de la regarder lui réchauffait le cœur. Parfois, elle avait l’impression d’être la plus belle chose sur laquelle il avait posé les yeux. Ses doigts caressaient le dos de sa main avec douceur. Être ici paraissait tellement improbable, irréel. Une douce musique hawaïenne leur servait de fond sonore. Le paysage était magnifique. Il y a encore quelques semaines, elle ne s’imaginait pas que c’était possible. Elle pensait avoir perdu Aiden, en s’éloignant de lui, en forçant l’éloignement. Mais son envie de prendre du recul, de respirer, de se poser les bonnes questions, avait été nécessaire. Pour elle, pour lui, pour eux. Si ses sentiments avaient été évidents, elle n’était pas sûre qu’ils le soient toujours pour lui. Aujourd’hui, cependant, elle l’était. Ses gestes, ses regards, ses mots doux, ses baisers, parlaient pour lui. Sa cousine avait probablement aidé, avec son petit ‘interrogatoire’. Déformation professionnelle, sûrement, étant donné qu’elle exercé le métier de journaliste. Il n’avait pas prononcé les trois fameux petits mots, mais elle était désormais sûre qu’il les pensait. « Pour une fois ? » Un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres. « Tu sais très bien que j’ai tout le temps raison. » Souffla-t-elle, le sourire toujours présent. Flora aimait penser qu’elle avait toujours raison quand il s’agissait de ses débats avec lui. C’était souvent le cas. Pas tout le temps, mais fréquemment. Se contredire et se taquiner, était devenu comme un jeu entre eux. Sauf qu’à présent, ils ne cherchaient plus à blesser ou énerver. Au contraire. Son attention se reporta sur leurs mains, quand Aiden lia leurs doigts. Sa tactilité était quelque chose qu’elle appréciait, de plus en plus. Sentir sa peau contre la sienne était réconfortant. C’était aussi une façon pour elle s’assurer qu’il ne partirait pas. Qu’il ne ferait pas comme ces hommes qu’elle a aimés, et qui sont partis. Qu’il réaliserait qu’elle peut peut-être le blesser à nouveau. Sa culpabilité influençait son comportement, sans qu’elle ne s’en rende forcément compte. Une voix lui rappelait sans cesse ce qu’elle avait fait, l’empêchant de pleinement se détendre. Des excuses quittaient ses lèvres avec aise. Elle était vraiment désolée. Les différents signaux qu’elle lui envoyait, pouvaient être perturbants pour lui. « Je m’en suis rendu compte. » Elle avait espéré que ce ne soit pas le cas. Mais Aiden était un homme intelligent et perspicace. Leur séjour à l’hôtel était aussi une façon pour lui de lui dire qu’il fallait qu’ils discutent, qu’ils posent des mots sur son comportement. Elle ne lui en voulait pas. C’était légitime de se poser des questions, et de vouloir connaître les réponses. « Est-ce que c’est à cause de moi ? Tout est allé beaucoup trop vite, depuis le soir où tu es venue me rejoindre au loft. Depuis la veille de notre départ. » Il retira sa main, et Flora manqua instantanément le contact. Ses doigts retombaient doucement sur la table. Son front se plissa, alors qu’elle croisa son regard. « Si c’est ce qui te dérange, je comprends. » Son pouls s’accéléra, mais pour les mauvaises raisons. C’était tout ce qu’elle ne voulait pas. Rien n’était de sa faute à lui, mais plutôt de sa faute à elle. Tout avait été trop vite, oui, mais ça ne dérangeait pas Flora. Au contraire. Elle voulait être avec lui, elle l’avait toujours voulu, mais elle ne s’en était pas rendue compte. Ça lui paraissait tellement évident maintenant. Il lui avait ouvert les yeux le soir du gala, avec ses baisers et sa demande déplacée. Sa main se rapprocha de la sienne, qui tenait toujours le pied du verre. « Non, non, pas du tout. Ça ne me dérange pas. » Souffla-t-elle, doucement. « Le problème vient de moi. » Elle laissa échapper un rire, secouant doucement la tête. « C’est très cliché de dire ça, je sais. Mais Aiden…je ne veux pas que tu doutes de ce que je ressens pour toi. J’aime être avec toi. J’ai des sentiments pour toi. » Confia-t-elle, posant sa main sur la sienne. Elle baissa les yeux, reportant son attention sur leurs mains. Son index jouait avec les plis de ses articulations. « C’est juste que…je ne veux pas te blesser à nouveau. » Souffla-t-elle dans un murmure. Elle releva la tête pour venir poser son regard dans le sien. Les reflets orange de la flamme dansaient dans ses yeux sombres. Son regard était si captivant, si envoûtant. Flora tombait un peu plus, chaque jour, amoureuse de lui.
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() message posté Dim 2 Oct 2016 - 13:29 par Invité

L’ambiance qui régnait au sein du restaurant était particulière. Typique de ces îles perdues au milieu de l’océan. Ici, tout était différent. Plus calme, plus serein. Le mode de vie hawaïen n’avait rien à voir avec le mode de vie londonien. C’était dépaysant et c’était ce qui rendait l’endroit si merveilleux.  J’avais voyagé dans de nombreux pays, tous différents les uns des autres. Tous avaient une certaine particularité qui faisait leur charme. Aujourd’hui, je découvrais Hawaï, ses plages de sable fin, son eau turquoise, ses danseurs et ses plats exotiques. Cependant, ce n’était pas ce que j’admirais le plus. Ce n’était pas ces beaux paysages qui me faisaient sourire en permanence. Ils n’étaient qu’un plus. Elle était la cause de mes sourires, de mes éclats de rires, qui étaient devenus trop rare. Flora avait fait plus que m’apprendre à aimer à nouveau, elle m’avait également réappris à vivre. A vivre pleinement. Sans me soucier du reste, sans penser aux conséquences. Elle me rendait plus heureux. Sa simple présence près de moi, faisait battre mon cœur un peu plus vite. J’avais oublié ce que c’était d’aimer, j’avais oublié à quel point c’était agréable comme sensation.  « Tu sais très bien que j’ai tout le temps raison. » Je levai les yeux au ciel d’un air amusé. Je n’allais pas lui donner raison. « Tu penses avoir tout le temps raison, c’est différent. » Mes doigts continuaient leurs caresses sur la peau de Flora alors que je me perdais une nouvelle fois dans son regard. Le bronzage de sa peau faisait ressortir le bleu de ses prunelles, rendant ses yeux plus hypnotisant qu’ils ne l’étaient déjà. Il était si facile de se noyer dans son regard. Les moments que je passais auprès d’elle m’étaient précieux, même les plus simples comme celui-ci. Je savourais chaque instant en sa présence parce que la vie m’avait appris que tout pouvait se terminer en une fraction de seconde. Je me redressai légèrement sur mon siège, je m’en voulais presque de devoir mettre fin à ce moment en abordant le sujet qui me brulait les lèvres. Tout s’était passé tellement rapidement, je comprenais que ça puisse la déstabiliser. Mes doigts vinrent glisser sur le pied du verre, il était froid. Le contact de la peau chaude de Flora me manquait déjà. Nos regards se croisèrent et je perçus les plis sur son front, signe d’incompréhension. Je faisais peut-être erreur, peut-être que le problème n’était pas celui que j’exposais.  « Non, non, pas du tout. Ça ne me dérange pas. » Je ne saurais dire si ses paroles me rassuraient ou, au contraire, produisaient l’effet inverse. Si ce n’était pas ce qui la dérangeait, qu’est-ce que c’était alors ? J’avais retourné la question dans tous les sens pour essayer de comprendre, mais je ne parvenais pas à cerner le problème. « Le problème vient de moi. » Je fronçai les sourcils, essayant de comprendre. « C’est très cliché de dire ça, je sais. Mais Aiden…je ne veux pas que tu doutes de ce que je ressens pour toi. J’aime être avec toi. J’ai des sentiments pour toi. » Mon pouls s’accéléra lorsqu’elle posa sa main sur la mienne pour accompagner ses paroles. Elle l’avait déjà laissé entendre, mais ne l’avait jamais dit clairement. Pourtant, je savais que c’était le cas, je savais qu’elle avait des sentiments pour moi, mais les mots avaient parfois un impact plus important. Un léger sourire parcourut mes lèvres alors que j’attendais qu’elle poursuive, qu’elle en vienne au fait.  « C’est juste que…je ne veux pas te blesser à nouveau. » Son regard vint une nouvelle fois croiser le mien et je compris. Je compris enfin ce qui la tourmentait, la raison pour laquelle elle agissait ainsi. Je secouai la tête. « Flora, non… » Le serveur vint  nous interrompre en venant déposer une assiette contenant une entrée, offerte aux clients de l’hôtel. Il nous demanda si nous avions choisi nos plats et je l’informais que ce n’était pas le cas. Mon regard le suivit brièvement lorsqu’il s’éloigna, puis je reportais mon attention sur Flora. Je voyais à présent où elle voulait en venir. Son éloignement m’avait blessé, je ne pouvais pas le nier. Je lui en avais voulu d’être partie comme ça. J’avais cru qu’elle tentait de m’oublier. Mon voyage humanitaire en Grèce avait été pour moi le moyen d’en faire autant. Au final, il n’avait fait que renforcer mes sentiments envers elle, en me rappelant chaque jour, qu’elle me manquait un peu plus. L’aimer alors que je savais ne pas en avoir le droit avait été douloureux. L’aimer alors que je pensais qu’elle m’avait déjà oublié, l’était encore plus. Mais elle n’était pas responsable de cette douleur. Pas directement. Pas comme elle pensait l’être. J’étais celui qui avait fait le premier pas, celui qui avait tout bouleversé pour un baiser. Pour un peu de réconfort. Je vins lier nos doigts ensemble. « Tu ne vas pas… » Je secouai doucement la tête. « Pourquoi tu penses que tu vas me blesser ? » Demandai-je d’une voix calme. « Tu ne peux pas agir différemment, être distante simplement par peur de me faire du mal. » La seule chose qui pourrait me blesser encore, serait qu’elle s’en aille, mais je savais qu’elle ne le ferait pas. Je savais qu’elle resterait près de moi. J’en avais l’intime conviction. « Ne t’en va plus. Reste. Laisse-moi t’aimer… laisse-moi t’aimer sans avoir peur du reste. » Soufflai-je, doucement en caressant sa main. Mon regard vint se perdre un court instant sur nos doigts liés avant que je ne relève les yeux vers elle. « Je t’aime. »

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() message posté Dim 2 Oct 2016 - 19:46 par Invité
And I’d choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I’d find you and I’d choose you. — « Tu penses avoir tout le temps raison, c’est différent. » Elle arqua un sourcil, en se mordant la lèvre inférieure. Ce petit jeu pouvait durer des heures. Ils étaient tous les deux têtus, tous les deux bornés, et tous les deux persuadés d’avoir raison. La seule différence, c’est que Flora savait qu’elle avait, pour la plupart du temps, raison. « Un jour tu le reconnaîtras. » Fit-elle dans un sourire, accompagnant un clin d’œil à sa remarque. Son regard se perdit dans celui d’Aiden. Il avait meilleure mine ici, qu’à Londres. Une part d’elle, la rationnelle, savait que le bronzage l’embellissait. Mais une autre part, une part rêveuse, aimait penser qu’elle y était pour quelque chose. Il s’était ouvert à elle, sa coquille s’était brisée. Elle profitait de chaque moment passé avec lui, du mieux qu’elle le pouvait. Mais une angoisse ne voulait pas la quitter. Celle de le blesser à nouveau. Les doigts de Flora jouaient lascivement avec ceux d’Aiden. Le contact de sa peau était toujours réconfortant. Il était physiquement là. Il était présent. Il était réel. Et quand il ne la touchait pas, il lui manquait. Son sourire s’effaça doucement, alors que le dîner prit une tournure différente. Ce serait stupide de prétendre qu’elle ignorait qu’il souhaitait parler. L’éloigner de sa cousine, de cette villa où ils avaient rapidement trouvé leurs marques, n’était pas uniquement pour partager du temps seul avec elle. C’était un plus, mais ce n’était pas l’unique raison. Flora avait décidé de ne plus vivre dans le déni, et d’accepter les choses comme elles venaient. Même les mauvaises. Mais son angoisse persistait. Aiden n’était pas infaillible. Malgré son côté froid, il avait un cœur. Un cœur beau et grand, qui ne demandait qu’à être aimé. La culpabilité s’empara à nouveau d’elle, alors qu’elle lui expliquait son comportement étrange. Les plis de son front trahissaient l’incompréhension de ses mots. Même à ses propres oreilles, son explication était bancale, n’avait aucun sens. Mais elle ne pouvait pas faire taire cette peur de le blesser et de le faire fuir. C’était devenu récurrent chez elle, de perdre les hommes qui comptaient le plus dans sa vie. Raphael, Matthew. Jake faisait aussi partie de cette liste. Mais c’était uniquement de sa faute. Et peut-être que ça l’était toujours. Elle ne résista pas à l’envie de poser sa main sur la sienne, pour essayer de lui faire comprendre que, malgré tout, elle était là. « Flora, non… » Son regard croisa le sien, alors que le serveur les interrompu pour déposer une entrée hawaïenne sur la table. Il les informa que c’était une assiette donnée à tous les clients de l’hôtel, comme apéritif. Les prunelles de Flora détaillèrent l’entrée exotique. Un assortiment de brochettes, accompagné de morceaux d’ananas. Ça donnait envie. Son attention se reporta, néanmoins, sur Aiden. Leur conversation était loin d’être terminée. « Tu ne vas pas… » Il secoua la tête, alors que Flora soutenait toujours son regard. « Pourquoi tu penses que tu vas me blesser ? » Demanda-t-il d’une voix douce et calme. Flora baissa finalement le regard pour venir les poser sur leurs doigts maintenant liés. La différence dans les teintes de leurs couleurs de peau était presque amusante. Sa main à lui recouvrait entièrement la sienne. « Tu ne peux pas agir différemment, être distante simplement par peur de me faire du mal. » Il avait raison. Son comportement n’était pas la solution à son problème. « Je sais, mais je ne peux pas m’en empêcher. J’ai essayé pourtant, mais… » Confia-t-elle, dans un soupire, relevant les yeux vers lui. Elle pressa un peu plus leurs mains ensemble. Les sentiments qu’il éprouvait pour elle étaient pratiquement écrits sur son visage. Ce qu’elle lui disait lui faisait clairement de la peine, et ce n’était pas ce qu’elle voulait. « Ne t’en va plus. Reste. Laisse-moi t’aimer… laisse-moi t’aimer sans avoir peur du reste. » Son pouls s’accéléra alors que son regard se perdit de nouveau dans le sien. Elle ne voulait plus partir, elle ne voulait plus prétendre. Elle secoua la tête. « Je t’aime. » Elle le regardait, sans vraiment le voir. Elle l’écoutait, sans vraiment l’écouter. Ses pensées se mélangeaient entre elles. C’était le chaos dans sa tête. « Je ne veux pas partir, mais regarde ! Je te ne fais que te blesser. Encore, et encore et…» Ses sourcils se froncèrent davantage. Sa bouche s’ouvrit légèrement. Elle le regardait avec de grands yeux ronds. Son cœur battait la chamade, elle pouvait l’entendre dans ses tempes, le sentir au bout de ses doigts. Son regard alternait entre les deux yeux d’Aiden. « Tu as dit quoi ? » Un sourire timide se dessina au coin de ses lèvres. Elle le savait, même s’il ne l’avait jamais dit. Même si ces trois petits mots n’étaient jamais sortis de sa bouche. Il l’avait impliqué à plusieurs reprises. L’entendre les prononcer…c’était différent.
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() message posté Lun 14 Nov 2016 - 19:18 par Invité

« Un jour tu le reconnaîtras. » Je haussai les épaules d’un air désinvolte. Elle avait peut-être raison, peut-être qu’un jour l’idée de le reconnaître m’effleurerait l’esprit, mais je restais persuader que je ne l’avouerais jamais. Pas par fierté ou par arrogance. Simplement parce que je prenais un malin plaisir à la contredire. J’avais toujours aimé le faire. Flora avait de la répartie, c’est le moins que l’on puisse dire et mon comportement envers elle ne l’avait jamais impressionné. C’était une facette de sa personnalité que j’avais toujours appréciée et ce, depuis notre rencontre. Pour une raison que je n’arrivais pas toujours à expliquer, la plupart des gens avaient peur de me confronter ou n’osaient tout simplement pas le faire. Ce n’était pas le cas de Flora. Elle n’avait jamais hésité à me dire ce qu’elle pensait de moi, à tenter de me remettre à ma place lorsque j’allais trop loin. Parfois j’avais l’impression qu’elle était exactement ce qu’il me fallait. Que c’était cette façon qu’elle avait de me tenir tête qui la rendait si exceptionnelle à mes yeux. Mon regard se perdit dans le sien alors que j’attendais qu’elle m’explique clairement ce qui la dérangeait. Si ce n’était pas la vitesse à laquelle notre relation avait avancée qui l’effrayait, je n’avais aucune idée de ce dont il pouvait s’agir. Les plis de mon front se plissèrent un peu plus lorsqu’elle annonça être la seule responsable de son comportement. Son regard était fuyant. La culpabilité se lisait dans sa façon d’agir, de me toucher. J’avais du mal à comprendre pourquoi elle pensait pouvoir me blesser une nouvelle fois. Elle n’était pas responsable de ma peine, pas entièrement. Au contraire, elle avait guérie celle-ci lorsqu’elle était venue me retrouver le soir de la pendaison de crémaillère. Elle l’avait guérie en venant m’annoncer qu’elle voulait qu’on se donne une chance. Aujourd’hui, j’avais presque oublié la douleur que j’avais ressenti lorsque je pensais ne plus avoir le droit de caresser sa peau, de la sentir près de moi. A présent elle était là, face à moi. Ses baisers et ses caresses m’étaient destinés. A moi et rien qu’à moi. Je ne voulais pas la voir culpabiliser pour le mal que les sentiments que j’avais pour elle m’avait fait ressentir ni s’inquiéter du mal qu’elle pourrait ou non me faire. J’avais appris qu’il était important de vivre l’instant présent. Ce n’était pas un conseil que je suivais habituellement à la lettre, cependant, c’était comme cela que je voulais vivre auprès de Flora. Vivre chaque instant sans me soucier du reste, sans penser au lendemain. Accepter de la suivre, de venir jusqu’ici, ça avait été comme prendre un pari fou. Un pari que je ne regrettais pas d’avoir pris.  « Je sais, mais je ne peux pas m’en empêcher. J’ai essayé pourtant, mais… »   Nos regards se croisèrent une nouvelle fois. Le contact de nos doigts liés était réconfortant. Tant que je sentais sa peau contre la mienne je n’avais aucune crainte. Elle ne pouvait pas partir, ne pouvait pas s’enfuir loin de moi.  « Je ne veux pas partir, mais regarde ! Je te ne fais que te blesser. Encore, et encore et…» Je secouai doucement la tête. Elle était persuadée que ses paroles continuaient de me blesser alors que ce n’était pas le cas. « Tu as dit quoi ? » Un sourire était dessiné sur ses lèvres, plus discret que les précèdent, presque timide. Je gardais les yeux plongés dans son regard bleu azur alors qu’un sourire pris également place sur le coin de mes lèvres. « J’ai dit… je t’aime. » Mon pouls s’accéléra, comme si le fait de le dire à voix haute, de lui dire rendait mes sentiments plus réels qu’ils ne l’étaient déjà. Ces mots, je ne pensais pas les prononcer une nouvelle fois. Pas comme ça. Pas dans ce contexte-là. J’avais longtemps cru qu’ils n’étaient réservés qu’à une seule personne. Qu’ils étaient destinés à Valentina et qu’aucune autre femme ne les entendrait de ma bouche. Visiblement, je me trompais. Lui dire était si simple, si naturel. Comme s’ils étaient faits pour que je les lui dise. Comme s’ils lui étaient à présent destinés. Ils étaient longtemps restés en suspens, sur le bout de ma langue. Je les avais pensés à un moment où je n’en avais pas le droit. J’avais tentais de les oublier, de faire comme s’ils n’étaient pas réels, parce que c’était mieux ainsi. Mieux de faire comme si mes sentiments pour elle pouvaient rester enfouis au fond de moi. Pourtant, ces trois petits mots n’avaient jamais cessé d’être là, de remonter à la surface lorsque je posais les yeux sur elle. Je ne pensais pas les lui dire maintenant, pas comme ça. Mais à quoi bon attendre ? Il n’y avait pas de bon moment, il n’y en aurait jamais. Je l’aimais et il était inutile d’attendre pour le lui faire savoir.

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() message posté Jeu 5 Jan 2017 - 22:16 par Invité
And I’d choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I’d find you and I’d choose you. — La scène paraissait presque irréelle. Comme dans un rêve, ou la scène la plus romantique d’un film. Là, dans ce restaurant d’un hôtel hawaïen, avec l’océan en arrière-plan, les plantes, les fleurs, avec cette lumière si tamisée, avec ses doigts enroulés autour de ceux d’Aiden. Les reflets orange illuminaient son visage. Son regard sombre brillait avec quelque chose de nouveau. Le pouls de Flora s’accélérait davantage. Les bruits autour d’eux s’atténuaient progressivement. Elle ne les entendait plus, ne faisait plus attention aux gens. C’est comme si, ils n’étaient que tous les deux. Rien d’autre n’importait que lui. Elle ne s’était pas rendue compte. Les trois petits mots étaient sortis de la bouche de l’homme tellement naturellement, qu’elle n’y avait presque pas fait attention. Presque. Elle avait continué de débiter des explications qui ne l’intéressaient clairement pas, vu sa confession. Il l’aimait. Il était amoureux d’elle. Il l’avait dit, clairement. Flora se doutait qu’il avait des sentiments pour elle. Il ne le cachait pas, ne l’avait jamais fait, même quand Jake était encore impliqué. Ses caresses et ses baisers parlaient pour lui. Cette façon qu’il avait de la regarder, comme si elle était la huitième merveille du monde. Tous ces petits détails qui s’exprimaient pour lui. Mais les entendre de vive voix, de l’entendre les prononcer, était différent. Plus puissant. Son cœur avait fait un bon dans sa poitrine. Elle pensait qu’il y avait un bon moment pour ça, un moment propice, un moment plus romantique, plus calme. Mais elle se trompait. Complètement. Il n’y avait pas de bon moment. La surprise aurait été la même, quoiqu’il arrive. Et elle en était sûre désormais, ce n’était pas simplement la magie de l’île. Parce qu’être ici, à Hawaï, avait quelque chose de magique. Tout était tellement beau. Tout était tellement simple. Cette bulle autour d’eux était paisible, calme. Elle ne voulait pas revenir à la réalité, et la briser. Ses dents s’enfoncèrent dans sa lèvre inférieure, un sourire timide surplombant son visage. « Tu m’aimes. » Ce n’était pas une question, mais une affirmation. Son sourire s’élargit doucement. Elle ne pensait pas l’entendre et être aimée à nouveau. Ses mots, elle pensait les avoir perdus avec la mort de Matthew. Oh, comme elle se trompait. La culpabilité qu’elle ressentait depuis leur arrivée ici, commençait doucement à se dissiper. L’entendre lui dire je t’aime était rassurant. Même si, elle n’en oubliait pas pour autant le mal qu’elle avait pu lui faire. Ça ne s’effaçait pas en un claquement de doigt. Son pouce traçait des cercles sur le dos de la main d’Aiden, alors qu’elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille avec sa main libre. « Je croyais les avoir imaginé au début, » murmura-t-elle doucement.  Ses prunelles bleutées se posèrent dans celles foncées d’Aiden. Elle éleva leurs mains pour venir déposer un baiser sur la sienne, gardant le contact visuel. « Je t’aime aussi. » Parce qu’à présent c’était clair, plus que jamais. Ce n’était pas juste une impression, ou l’euphorie des vacances. Non. C’était réel.
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