"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici in the heat of the moment (calahan) 2979874845 in the heat of the moment (calahan) 1973890357
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in the heat of the moment (calahan)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Lun 10 Oct 2016 - 21:34 par Invité
They tell me you'd never give it up like the song that was soul singing in your head. So honey please, don't let go or you'll fall into the dead of night. You better learn to fly, 'cause they're gonna point you up at the sky. The more that you want it. The more that you need it. I know that you'll be by my side. In the heat of the moment. When the thunder and lightning comes. — « Tu ne pourras pas éviter le sujet toute ta vie, Jade. » « C'est bon, j'ai compris. » « Visiblement non, vu que tu continues. » « J'ai dit, je sais ce que je fais. » « Si jamais ... » « ... Tu mets en danger notre secret bla bla bla ... Arrête de dire tout le temps la même chose. » C'est sur ces mots que je claque la porte au nez de ma grande sœur, pour me réfugier dans le bureau. Je sais que même si j'ai fermé la porte, elle peut entrer. En plus, c'est surtout son bureau, pas le mien. Néanmoins, j'ai dans l'espoir qu'elle me laisse tranquille ne serais-ce que quelques minutes. Parfois, j'aimerais avoir des supers pouvoirs, surtout celui de disparaitre, de me téléporter ailleurs ou même de voyager dans le temps. Sauf, que ce n'est qu'un rêve et je dois faire face à la réalité. Argh. Je décide finalement de sortir du bureau pour passer devant Joyce qui lève les yeux en me voyant passé. Bien entendu, je préfère faire comme-ci de rien n'était. Demain, elle sera surement calmé. C'est pour ça que j'enfile ma tenue de travail sans râler ou la maudire. Je comprends qu'elle soit en colère. Je ne devrais pas trainer avec cet agent, mais je ne peux pas m'en empêcher. Un jour d'hiver, il est arrivé dans le restaurant et depuis je n'ai pas envie qu'il reparte. C'est sans doute idiot, voire dangereux. Un soupir s'échappe d'entre mes lèvres. J'ai toujours suivi mon cerveau et jamais mon cœur, on dirait bien que cette fois ça allé être différent. Finalement, c'est le sourire aux lèvres que je finis par rejoindre la salle. Le service allait commencer et je ne peux pas faire la tête tout en servant les clients. En plus, je me demande s'il va venir aujourd'hui. Il vient quasiment tout le temps, j'espère qu'il sera là. « Il viendra sans doute comme hier et avant hier et avant avant hier ... » Je me retourne en sursautant pour m’apercevoir que ma petite sœur s'était glissée derrière moi. « Je ne pensais pas à lui. » Dis-je en lui donnant un coup de coude. « Bien suuuur. » C'est en rigolant qu'elle part à l'autre bout de la salle pour ouvrir le restaurant. Je lève finalement les yeux au ciel tout en affichant un sourire en coin. Il est maintenant midi et les clients arrivent en masse. Heureusement, cela fait quelques années que j'ai appris à ne pas me laisser déborder donc rien d'insurmontable. Puis, il arriva. Joyce leva de nouveau les yeux au ciel. Juliet me lança un sourire en coin. Mes joues avaient sans doute sur une teinte de rouge, mais je n'y prêtais pas attention. Je me dirigeais vers lui tout en affichant un sourire, sans doute un peu idiot, avant de lui faire signe d'entrer. « La même chose que d'habitude ? » Lui demandais-je en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je ne les avais pas attachés aujourd'hui. J'avais oublié. Mon esprit était ailleurs. Je regarde Calahan du coin de l’œil. Jusqu'à ce que nos regards se croisent et que je détourne le mien rapidement vers le calepin que je tiens entres les mains. Je peux comprendre la réticence de Joyce. Après tout, je suis loin d'être calme face à lui. Très loin même, à des années-lumières. Pourtant, au fond de moi, j'espère qu'un jour, il pourra comprendre. Il n'oserait pas m'envoyer en prison, pas vrai ? Dans un monde parfait, il n'oserait pas, mais le monde est loin d'être parfait. Alors, je dois me reprendre. « Assis toi, je vais te chercher un café. » Dis-je avant de repartir aussi sec faire ce fameux café. C'est là, que je croise Joyce qui se contente de soupirer. « Tu ne pourrais pas me faire confiance ? » « Je ne fais pas confiance à une personne amoureuse. » « Je suis pas ... Enfin ... Je dois y aller. » Je coupais court à la conversation en repartant avec la tasse de café. Tasse que je manque de faire tomber tellement je suis pressé de revenir vers Calahan. Une fois en face de lui, j'arrive à prendre un ton calme et poser, sans laisser trop transparaitre mes émotions. « Tiens. » Dis-je en déposant son café sur la table. « Alors, tout ce passe bien au boulot ? » Ajoutais-je. D'un côté, j'aimerais qu'il puisse réussir et qu'il attrape enfin les black birds, mais d'un autre côté, ça ne m'arrangerait pas vraiment. J'espère donc qu'il me dira qu'il n'a pas trop avancé, ni plus ni moins. Si seulement je pouvais lui dire la vérité ou même changer de vie. Ça serait plus simple pour tout le monde.
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() message posté Mar 11 Oct 2016 - 20:14 par Invité
in the heat of the moment
jalahan
"They tell me you’ve touched the face of God, like the sound of a rope cracking on your neck. They tell me you’d never give it up, like the song that was soul singing in your head"

"On se fait chier." Calahan releva le nez de son écran d'ordinateur, une moue étonnée peinte sur le visage. Ses yeux étaient désormais braqués vers sa collègue, les sourcils si hauts qu'ils menaçaient de disparaître derrière une mèche de cheveux rebelle lui tombant sur le front. Kate lui rendit son coup d'œil tout en s'étirant avec la grâce du gros bétail en rut. Elle n'avait jamais été très légère, ni même élégante dans ses gestes. "Tu n'as qu'à bosser, tu t'ennuieras moins." La brunette eut un sourire face à l'air autoritaire de son patron. Enfin, plus ami que chef. Jouer les grands seigneurs ne lui allait pas vraiment. Aussi se contenta-t-elle de le défier du regard, luttant visiblement pour ne pas rire, provoquant une exaspération encore plus grande chez son camarade. Il poussa un soupir excédé. Décidément, il préférait réellement travailler seul sur ses affaires. Ouvrant la bouche pour jeter une réplique cinglante au visage de sa coéquipière, il n'en eut pas le temps. En effet, cette dernière l'interrompit en prenant la parole avant lui. "Tu sais qu'il est bientôt midi, pas vrai?" Un simple coup d'oeil à sa montre confirma les dires de la jeune femme. Bon dieu, déjà?
Le visage de Calahan se transforma soudainement, passant de l'agacement au grand sourire en une toute petite seconde, sous l'hilarité de Kate, qui s'en tenait les côtes. "Ça marche, je te laisse ton aprem! Profite, demain on bosse." Le jeune homme empoigna sa veste, ignorant l'éclat de rire plutôt bruyant de la brune non loin de lui, et s'en alla à grands pas vers la sortie des locaux. Heureusement, il n'était pas bien loin.
C'était d'ailleurs pour cette raison que le jeune homme s'était rendu pour la première fois au restaurant des sœurs Rutherford. Parce que c'était tout près, qu'il n'avait pas envie de s'embêter à chercher plus loin. Et puis il l'avait vue, elle. Cette jolie blonde qui ne l'avait absolument pas laissé indifférent, il avait été obligé de l'admettre. Depuis, il venait tous les jours prendre son repas, presque à la même heure, dans l'espoir de croiser son regard, de lui parler un petit peu. Peut-être de l'inviter à sortir, si elle acceptait enfin. Finalement, après quelques minutes de marche, Calahan poussa la porte du restaurant avec un sourire, ses yeux cherchant immédiatement une personne bien particulière. Il ne mit pas longtemps à la voir. Jade lui faisait signe d'entrer, visiblement assez contente de le voir. Le sourire du Bryant ne se fit que plus grand encore. Refermant finalement l'entrée dans un claquement sourd et pas très discret, il s'avança vers le comptoir. Aussitôt, sa douce voix demanda s'il voulait la même chose que d'habitude. "Oui, s'il te plaît." Depuis le temps, Calahan avait appris à ne plus bredouiller ni bégayer en compagnie de la jeune femme. Il était désormais capable de lui sourire, de plaisanter avec elle, d'avoir des discussions. Il ne tentait pas de cacher son regard passionné, détaillant comme chaque jour les traits de son visage, le bleu de ses yeux, les longues boucles claires tombant sur ses épaules, la courbure de son dos alors qu'elle lui disait de s'asseoir, tout en allant lui chercher sa tasse. Dieu seul savait qu'il donnerait n'importe quoi pour avoir le cran de se lever pour l'inviter de nouveau à sortir, l'enlacer, l'embrasser, peut-être. Calahan secoua la tête. Non, il déraillait totalement. Il devait d'abord arrêter les Black Birds, c'était pour cela qu'il était là, à la base. Pas pour succomber au charme d'une.... Magnifique créature au sourire ravageur qui venait de poser une tasse devant lui. Un air niais se fit aussitôt voir sur le visage de l'Américain. "Merci beaucoup."
Il ne répondit pas immédiatement à sa question, hésitant. Mais peut-être pas pour ce qu'elle s'imaginait. Du pied, il poussa la chaise en face de lui pour qu'elle s'écarte de la table. "Tu ne voudrais pas t'asseoir un peu avec moi? Je sais que tu as du boulot mais... Juste cinq minutes?" Aussitôt, il s'en veut d'avoir posé cette question et se mord l'intérieur de la joue. On tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, on a dit ! "Pour te répondre... Toujours pareil. On n'avance pas des masses avec les Black Birds. Elles me filent toujours entre les doigts, je ne comprends pas comment elles font!" Sa voix claque. Cal laisse un peu parler sa frustration. "On est un peu à court d'idées. Enfin bon." Il pousse un soupir et lève ses yeux vers Jade. "Et toi? Pas trop débordée avec..." À défaut de mettre des mots sur sa pensée, il y mit des gestes, englobant la salle et ses clients d'un grand mouvement du bras assez évasif, non sans cesser de l'observer -ou plutôt de la dévorer du regard.
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() message posté Mar 11 Oct 2016 - 23:39 par Invité
They tell me you'd never give it up like the song that was soul singing in your head. So honey please, don't let go or you'll fall into the dead of night. You better learn to fly, 'cause they're gonna point you up at the sky. The more that you want it. The more that you need it. I know that you'll be by my side. In the heat of the moment. When the thunder and lightning comes. — S'il y a bien quelque chose qui me fait sortir du lit le matin, c'est de savoir que Calahan sera là. Il n'y a pas une journée où je ne pensais pas à lui où à ce qu'il fait. S'il se rapproche de mon secret ou pas. Tellement de questions et de doutes. Parfois, je me dis que je devrais sans doute écouter Joyce. Pourtant, une fois qu'il a passé le pas de la porte, tous ces doutes disparaissent comme par magie et je redeviens une adolescente. C'est donc sans hésitation que je me dirige vers lui. Le sourire toujours affiché, je lui demande s'il prendra la même chose que d'habitude. « Oui, s'il te plaît. » Depuis le temps, j'avais retenu ses petites habitudes. J'espère que ça ne changera jamais, qu'il continuera de revenir chaque jour. Qu'il prendra la même chose. Me dira les mêmes mots. Si je pouvais arrêter le temps, je l'arrêterais à cet instant. Parce que je sais que ça ne durera pas. Qu'un jour, il faudra que je fasse face à la réalité. Je profite donc de cet instant, bien trop éphémère. Malheureusement, je dois m'éclipser, mais rien que de le savoir non loin de moi, ça me rassure. Avec lui, c'est tellement différent. Je me sens apaisé et j'ai l'impression de pouvoir être moi-même. Certes, on ne se connaît pas depuis longtemps, mais suffisamment pour qu'il me fasse tourner la tête. Moi qui pensais ne jamais ressentir ça. Les relations amoureuses n'ont jamais été mon truc. Il n'y avait eu que deux personnes dans ma vie et on ne peut pas dire que ce soit très bien fini à chaque fois. J'avais donc une partie de moi qui ne voulait pas tout gâcher en précipitant les choses. « Merci beaucoup. » Me dit-il après que je lui ai ramené son café. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je baisse les yeux timidement. J'entame alors une conversation que je devrais peut-être éviter, mais la curiosité est plus forte. « Tu ne voudrais pas t'asseoir un peu avec moi? Je sais que tu as du boulot mais... Juste cinq minutes? » Je regarde la chaise qui vient de se déplacer mystérieusement avant de me tourner pour voir si Joyce est encore dans les parages. J'ai pas envie de me faire engueuler, encore. « Avec plaisir. » Dis-je sur un ton un peu trop enthousiaste. « Enfin, juste quelques minutes sinon mes sœurs vont penser que je me tourne les pouces. » Ajoutais-je alors que j'avais commencé à tripoter nerveusement mon calepin. Être en face de lui avec si peu d'espace entre nous, c'était trop pour mon petit cœur. J'arrive tout de même à me reprendre. Il va finir par croire que quelque chose cloche chez moi. C'est le cas, mais il n'a pas besoin de le savoir, pour le moment. « Pour te répondre... Toujours pareil. On n'avance pas des masses avec les Black Birds. Elles me filent toujours entre les doigts, je ne comprends pas comment elles font! » Je réprimande un sourire en coin avant de l'écouter reprendre la parole. « On est un peu à court d'idées. Enfin bon. » Je suis plutôt contente qu'il n'avance pas, car ça veut dire que nous sommes plutôt douées comme voleuses. Sauf que ça n'a pas l'air de le rendre très heureux. Du coup, je suis beaucoup moins contente. Au contraire, j'ai de la peine pour lui. « Et ... Tu as pensé à laissé tomber ? » Lâchais-je comme une bombe. J'aurais peut-être dû me taire, mais malgré tout je trouve mon idée excellente. Il arrêterait de vouloir nous arrêter et on pourrait sans doute vivre quelque chose. Sans épée de damoclès au-dessus de nos têtes, enfin surtout de la mienne. « Et toi? Pas trop débordée avec... » Je lève les yeux discrètement vers lui alors qu'il me montre d'un geste la salle. Je laisse échapper un rire. Je ne sais pas si c'est le stress ou autre chose, mais je trouvais la question plutôt amusante. Surtout que je suis assise sur une chaise en me contentant de regarder les autres travailler pendant que je perds dans les paroles de Calahan. Comme s'il était Jésus ou Bouddha ou comme vous voulez. « Ça va, mais c'est quand même moins pénible quand on est en bonne compagnie. » Dis-je sereinement avant de me rendre compte de mes paroles deux secondes après les avoir dites. Seigneur. J'ai pas vraiment dis ça ? Si ? Je peux sentir mes joues devenir aussi rouge qu'une tomate. Il m'est maintenant difficile de prendre sur moi et retrouver une attitude des plus normale. « Enfin ... Je veux dire que c'est toujours un plaisir de te voir ... Pas que j'attende toute la journée ... Mais ... Mais ... T'as compris. » Finis-je par dire en observant la tasse de Calahan. Je préfère me taire avant d'ajouter quelque chose que je ne devrais pas. Après un petit instant bien gênant, je décide de reprendre la parole en changeant un peu de sujet. « Je devrais peut-être partir te chercher ton assiette, sinon je vais te mettre en retard. » Je finis par lever les yeux vers Calahan. Rien que de plonger mon regard dans le sien me donne des frissons. Je me mordille la lève pour ne pas afficher un sourire niais. S'il savait l'effet qu'il a sur moi. S'il pouvait aussi lâcher cette affaire des black birds. La vie n'est pas toujours bien faite. Je m'éclipse alors rapidement dans les cuisines pour récupérer le plat de Calahan, que je vérifie au préalable, il faut que ça soit parfait pour lui. Je reviens alors vers lui en lui déposant l'assiette en face de lui. « Si tu as besoin de quoique ce soit n'hésite pas et bon appétit. » Ajoutais-je en lui lançant mon plus beau sourire. J'observe une dernière fois Calahan, je n'ai pas envie de partir et j'ai besoin d'avoir son image en tête. Son sourire, ses yeux, sa persévérance, son ambition et tout le reste. Il n'y a rien chez lui qui peut me faire le détester ou me rebuter. Je finis par détourner le regard ailleurs, j'ai pas envie qu'il me prenne pour une folle. Puis si ça ce trouve, il me prends simplement pour une bonne pote.
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() message posté Sam 15 Oct 2016 - 18:19 par Invité
in the heat of the moment
jalahan
"They tell me you’ve touched the face of God, like the sound of a rope cracking on your neck. They tell me you’d never give it up, like the song that was soul singing in your head"

Ce qui ne devait être au départ qu'un simple repas isolé dans un restaurant sur le chemin était devenu sa plus grande habitude. Celle qu'il faisait toujours, ne manquait jamais -sauf cas réellement exceptionnel. Il venait tous les midis, prenait la même chose (des lasagnes, son plat préféré, ainsi qu'un café), et toujours pour la même raison. Non pas que les plats n'étaient pas bons, bien au contraire, mais Calahan préférait largement la qualité du service. La serveuse ne le laissait pas du tout indifférent. Et c'était la simple pensée qu'il pourrait la voir, même cinq petites minutes, qui le poussait à venir chaque jour manger dans cet établissement. Sans oublier le fait que les lasagnes étaient à tomber, ce qui était un atout non-négligeable pour le jeune homme. Il était du genre exigeant dans sa vie de tous les jours. C'était d'ailleurs juste pour cette raison qu'il préférait largement travailler seul sur ses enquêtes, et non en groupe. Simplement, cette fois-ci, il avait été forcé, ne pouvant pas attraper ces trois voleuses tout seul comme il l'aurait souhaité, même s'il avait parfaitement conscience que c'était impossible.
Jade s'était dirigée vers lui avec son sourire habituel : celui qui le faisait doucement fondre, tout en lui demandant s'il prendrait la même chose que d'habitude. C'est avec le même air un peu émerveillé qu'il lui répondit que oui. Pourquoi changer sa petite routine, après tout ? Un café ne lui ferait, de toute façon, pas de mal. Au contraire. Calahan aurait aimé que la jeune fille reste à côté de lui, pour discuter, rire peut-être. Mais il savait qu'elle ne pouvait pas, qu'elle devait travailler. Peut-être même qu'elle ne voulait pas, qu'en savait-il ? Cette simple pensée le rendit morose, alors qu'il allait s'asseoir à une table, les mains toujours dans les poches de son long manteau, qu'il ne prit pas la peine d'enlever une fois installé, attendant patiemment (ou pas) le retour de Jade. Avec le café ou non, il n'en avait rien à faire : il voulait juste qu'elle revienne elle. Ce fut rapidement le cas, à sa plus grande surprise, mais aussi pour son plus grand bonheur. Alors qu'elle déposait la tasse sur ta table, le jeune homme, se sentant une poussée de courage et d'audace, lui proposa de s'asseoir avec lui quelques minutes. D'un naturel observateur, le petit regard de Jade derrière elle ne passa pas inaperçu. Voulant lui demander de quoi il retournait, il ouvrit la bouche, mais reçut la réponse avant même d'avoir prononcé le moindre mot. Ses sœurs. Ah, oui. « Nous n'aurons qu'à leur dire que c'est une manière plus conviviale de discuter de la dose de sucre et de lait dans mon café quotidien. » Il voyait bien qu'elle tripotait son cahier avec une certaine nervosité. Son métier lui avait appris à déceler ce genre de détails. Simplement, Calahan ne savait pas si c'était parce qu'elle n'aimait pas sa compagnie, ou pour une autre raison. Préférant se dire que c'était pour la dite autre raison inconnue, l'américain eut un soupir dépité. Le sujet des Black Birds avait le don de le déprimer. Lui, l'un des meilleurs agents de la CIA, ne faisait que se planter avec ces trois voleuses de pacotille, c'était d'un frustrant ! La question de la jolie serveuse eut au moins le don de le surprendre, aussi la regarda-t-il longuement d'un air presque choqué. « Je ne peux pas. » Il parlait d'un ton plus bas, presque comme s'il allait lui avouer un honteux secret. « Je n'ai jamais raté la moindre de mes affaires, je ne veux pas qu'elle soit la première. On m'a envoyé ici pour cette raison. En plus, il y a une promotion à la clé et je ne vais pas cracher dessus. » Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres, alors qu'il la regardait avec plus d'intensité. « Mais c'est vrai qu'il y aurait quelques avantages à abandonner. » Comme celui d'enfin être plus entreprenant avec elle, de pouvoir être un prétendant digne de ce nom, moins obsédé par son travail. Soudainement honteux, Calahan détourna le sujet sur la jeune femme, lui demandant si elle-même n'était pas trop débordé avec le restaurant qui ne faisait que gagner en popularité et en client chaque mois. Un immense sourire ne put que naître sur le visage du jeune homme lorsque la jeune femme lui répondit. Avait-il bien entendu ? Son air se fit plus goguenard lorsqu'elle bégaya, tentant vainement de se justifier. Mais le coeur du jeune homme venait de gonfler dans sa poitrine, constatant avec un plaisir mal dissimulé les joues de la Rutherford se couvrir dans très mignon rouge. « Je suis très heureux de te voir aussi, tu sais. Et à chaque fois. » Loin de la moquerie précédente, il semble maintenant réellement ravi et flatté. Cal ne déclara cependant rien de plus, laissant le silence gênant s'installer avant qu'elle ne parte lui chercher son assiette. « Oh tu sais je peux att… D'accord à tout de suite » marmonna-t-il d'un ton amusé alors qu'elle s'en était déjà allée vers d'autres cieux… Pour revenir quelques minutes plus tard. « Si j'ai besoin de quoi que ce soit… Non, je pense que ce sera parfait, comme toujours. » Il lui sert alors un adorable sourire, ne détournant pas les yeux d'elle jusqu'à ce qu'elle se décide à partir. Comment le pourrait-il?
Alors qu'elle commençait à se détourner, il la retint en empoignant doucement son poignet par réflexe, entrer en contact avec sa peau. Il desserra vite son emprise, comme brûlé, se mettant de nouveau à bredouiller. « Heu… Excuse moi, enfin... » Il lève une main pour la passer dans sa tignasse brune aux mèches blondes. Une autre de ses folies capillaires incessantes. « Je me demandais… J'ai pris mon après-midi et… Oh mon dieu, j'ai l'air d'un crétin. » Calahan poussa un soupir en se mordant l'intérieur de la bouche pour retrouver une contenance. « Tu veux passer l'après-midi avec moi ? » La bombe était lancée, et le Bryant écarquilla les yeux en réalisant ce qu'il avait demandé, presque certain qu'elle allait encore refuser sa proposition.
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() message posté Sam 15 Oct 2016 - 21:52 par Invité
They tell me you'd never give it up like the song that was soul singing in your head. So honey please, don't let go or you'll fall into the dead of night. You better learn to fly, 'cause they're gonna point you up at the sky. The more that you want it. The more that you need it. I know that you'll be by my side. In the heat of the moment. When the thunder and lightning comes. — Qu'elle idiote me dis-je en me mordant la lèvre. J'ai été entrainé pour ne montrer aucun sentiment. J'ai une maitrise des mots infaillible et pourtant, je suis incapable de réfléchir en parlant à Calahan. J'ai envie de me donner une bonne claque pour qu'enfin, je me réveille et que je fasse plus attention. Sauf qu'il suffit que le jeune homme me lance un sourire et je perds toutes mes bonnes résolutions. C'est sans espoir. En plus de ça, je décide de m'asseoir avec lui quelques minutes. C'est le temps suffisant pour que je fasse encore quelques bourdes. Enfin, au point où j'en suis. Puis j'aime entre en présence de Calahan, il me rassure. C'est comme une bouffée d'oxygène dans ma vie. Ironiquement, il est aussi celui qui pourrait m'être fin à cette vie. J'aurais pu tomber sous le charme de n'importe qui, mais il a fallu que ce soit lui. Maintenant, il est trop tard, ça sera lui jusqu'à la fin. J'ai toujours été excessive. « Nous n'aurons qu'à leur dire que c'est une manière plus conviviale de discuter de la dose de sucre et de lait dans mon café quotidien. » Je lui lance un petit sourire avant de plonger mon regard dans le sien. S'il savait. Je sais très bien comment il aime son café. D'ailleurs, j'ai retenu toutes ses petites manies et ce qu'il aime. Je suis pas une cinglée, mais je veux juste faire les choses correctement ou du moins essayer. Je me contente donc de hocher la tête. Lui indiqué que son excuse serait la mienne. Le sujet des black birds fait alors son apparition. Par ma faute. Encore une fois, j'aurais dû réfléchir, mais autant me renseigner. « Je ne peux pas. » Il ne peut pas lâcher cette affaire et au fond de moi, je le savais. Pourtant, je suis quand même déçue, même si j'essaye de ne pas le montrer. « Je n'ai jamais raté la moindre de mes affaires, je ne veux pas qu'elle soit la première. On m'a envoyé ici pour cette raison. En plus, il y a une promotion à la clé et je ne vais pas cracher dessus. » Une autre chose que j'ai retenue sur le jeune homme, c'est qu'il aime son boulot. Autant que moi, j'aime être voleuse ou du moins récupérer ce qui m'appartient. Je ne peux donc pas lui en vouloir. Mon sourire s'efface néanmoins quelque peu. Faire face à la réalité, ce n'est jamais amusant. « Mais c'est vrai qu'il y aurait quelques avantages à abandonner. » Je relève la tête vers lui me demandant de quels avantages il parle. Je garde néanmoins cette question pour moi. Pour le moment. Il vaut mieux changer de sujet, c'est d'ailleurs ce qui se passa. Le sujet changea, mais pas forcément en ma faveur. Comme je l'avais prédit, en l'espace de quelques minutes, j'avais réussi à me rendre ridicule. J'avais encore parlé trop vite et me voilà gênée, cherchant une solution pour me rattraper. « Je suis très heureux de te voir aussi, tu sais. Et à chaque fois. » Finalement, je me calme en entendant ses mots. « Oh, je vois ... » C'est tout ce que j'ajoutais avant de laisser le silence s'installer et de repartir en cuisine pour lui apporter son plat. « Oh tu sais je peux att… D'accord à tout de suite » J'écoutais à peine la fin de sa phrase. Je voulais juste me réfugier quelque part le temps de me calmer et de retrouver mon calme. Je continuais de me maudire en regardant le plat de lasagne. Un jour, on pourrait peut-être partager un de ces plats, ensemble. Je secoue la tête en me disant que mon idée et sans doute trop stupide. On est, tous les deux, très occupés et surtout le soir. D'ailleurs, je peux même deviner son emploi du temps vu qu'il correspond au mien. Je reviens vers Calahan et lui déposant son plat devant lui. Ayant repris mon calme, je peux lui sortir la phrase que je sors une centaine de fois par jour. Sauf qu'avec lui, je suis sincère. Il a besoin de quoique ce soit, j'accours. « Si j'ai besoin de quoi que ce soit… Non, je pense que ce sera parfait, comme toujours. » Je lui réponds par un sourire avant de me décider à partir, non sans lui avoir lancé un dernier regard. Alors que je commençais à partir, je peux sentir une main m'attraper le poignet. Je sursaute face à ce contact soudain, mais pas désagréable. Je me retourne vers lui avec un air interrogateur. « Heu… Excuse moi, enfin... » Je baisse les yeux sachant très bien ce qu'il va me demander. Sauf que cette fois, une partie de moi était prête à craquer, à céder. Alors, je relevais les yeux, soutenant son regard. Je ne vais pas fuir, cette fois. « Je me demandais… J'ai pris mon après-midi et… Oh mon dieu, j'ai l'air d'un crétin. » J'esquisse un petit sourire en secouant la tête. « Tu n'as pas l'air d'un crétin. » Dis-je avant de lui laisser finir sa phrase. « Tu veux passer l'après-midi avec moi ? » J'attrape mon poignet qu'il avait pris dans sa main il y a quelques instants. « Avec plaisir. » Finis-je par dire après avoir attendu quelques secondes, histoire de faire croire que j'ai réfléchi avant de répondre. En réalité, ma décision était déjà prise à la seconde où il m'avait posé la question. « Tu pensais à un endroit en particulier ? » Je demande, mais au fond, il pouvait m'emmener n'importe où, du moment que je suis avec lui, tout me convient. « Je finis dans une petite heure, le temps de prendre mes affaires. Ça te laisse le temps de finir. » Ajoutais-je avant de lui sourire et de tourner les talons pour reprendre mon service. L'heure qui suit fut la plus longue de ma vie. J'étais tellement excité que je ne faisais que regard l'horloge. D'ailleurs, l'heure enfin terminée, je me dirige dans les vestiaires en courant pour attraper mes affaires. J'essaye de me recoiffer rapidement en réajustant mon maquillage. Je fais au plus vite, mais j'ai bien peur d'avoir pris quelques minutes de retard. Mon mascara mis et mes lèvres rosé par le rouge à lèvres, j'enfile ma tenue laissant celle du restaurant un bouchon par terre. Pas le temps. C'est affublé d'une petite robe noire et de mon manteau tout aussi noir que je rejoins Calahan. Je m'approche discrètement vers lui, sans faire un bruit avant de lui attraper le bras joyeusement. « Désolé pour le retard, tu n'as pas trop attendu ? » Lui demandais-je avant de relâcher son bras et de croiser les miens en refermant mon manteau.
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() message posté Mer 26 Oct 2016 - 23:04 par Invité
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jalahan
"They tell me you’ve touched the face of God, like the sound of a rope cracking on your neck. They tell me you’d never give it up, like the song that was soul singing in your head"

 Cela pouvait paraître légèrement étrange, bizarre, douteux, mais il avait retenu chacun des traits de son visage, chacune de ses petites manies mignonnes. L'observer plusieurs heures chaque jours aidant, tout comme penser à elle toutes les cinq minutes. Cela ne l'empêchait toutefois pas de se repaître de sa beauté chaque midi. Il était accro. Accro à ces petits moments privilégiés qu'elle lui offrait, à la rougeur de ses joues, à ses jolies sourires, à l'éclat qu'il ne comprenait pas mais qu'il pouvait lire dans ses yeux chaque fois qu'il passait le seuil de la porte d'entrée du restaurant… Lorsqu'il ne pouvait venir, black birds obligent, Calahan avait presque dans l'idée de lui envoyer un message pour s'excuser, avant de se raviser. Ce serait stupide. De quoi pourrait-il bien s'excuser ? De ne pas renflouer les caisses du café, pour une fois ? Non, c'était vraiment idiot. Aussi, range-t-il toujours bien vite son téléphone en poussant un soupir et en regardant ses chaussures, les mains profondément enfoncées dans les poches de sa veste, ou de son jean, lui donner des airs de gamin capricieux.
 C'était toutefois bien rare qu'il manque à l'appel. Cette fois encore, il était venu, le sourire sur les lèvres, le regard brûlant lorsqu'il s'était posé sur elle s'approchant de lui. L'Américain ne s'était pas gêné, de son léger accent du pays, pour l'inviter à s'asseoir quelques minutes en sa compagnie, allant même jusqu'à pousser la chaise du pied avec une galanterie un peu familière. Son sourire ne fit que s'élargir davantage lorsqu'elle s'y installa avec un air timide qu'il ne lui connaissait que peu, si peu. Il lui trouva même une excuse toute faite, en béton -carton- au cas où ses sœurs viendraient l'importuner à propos de sa petite pause improvisée. Quel agent était-il, d'inventer des alibis à des coupables ? Il fallait avouer que dans ce cas précis, le crime était plutôt agréable. Le sujet des Black Birds vint assombrir ce petit moment, tout comme l'expression de son visage qui passa de joyeuse à très sérieuse. Arrêter ? Non. Il ne pouvait pas, ce fut exactement ce qu'il lui expliqua. Il avait été envoyé pour ça, et n'allait pas cracher sur cette promotion qu'il attendait depuis tellement longtemps qu'il avait arrêté de compter les mois. Le petit air déçu sur le visage de la jeune femme passa inaperçu. Pourtant Dieu seul sait combien il aurait aimé le voir. En revanche, sa surprise et les interrogations qu'il pouvait lire dans ses yeux une fois qu'il eut laissé échapper qu'abandonner pourrait avoir des avantages perturba son petit sourire sûr de lui, devenant un peu plus niais et incertain. Tellement qu'il lui déclara sur un ton plein de chaleur qu'il était très heureux de la voir, avant d'écarquiller les yeux. Quel con, quel con. Calahan adressa à Jade un pauvre sourire gêné. « Désolé. Je ne veux pas te mettre mal à l'aise. » Le silence ne manqua malgré tout pas l'occasion de s'installer comme un poison entre eux, au plus grand désespoir du Bryant qui ne savait plus quoi dire pour combler ce vide. Il n'en eut même pas besoin : la jolie blonde se leva pour aller chercher son plat, le laissant seul à table. Il fronça les sourcils en grommelant.

 Elle avait dit oui. Et lui, que faisait-il ? Il la regardait comme un con, sans savoir quoi répondre, s'étant attendu à un refus catégorique, comme à chaque fois qu'il proposait. En plus, elle avait affirmé qu'il n'avait pas l'air d'un crétin. « Vraiment ? » Encore une belle démonstration de son magnifique savoir de séducteur. Finalement, Cal passa une main dans sa tignasse brune saccagée en blond : Il avait pensé que ça ferait classe. « Tu as dit… Oui ? » Il la regardait avec un sourire, n'en croyant pas sa chance. « Génial ! » Pour un peu, il se serait levé pour sautiller partout. Mais il fallait rester un minimum mature. « Je me disais qu'on pouvait aller à The Shard. Tu sais, la tour la plus haute de Londres. Je ne connais pas encore bien la ville, et je voulais voir ça. En plus, il paraît que c'est la plus belle vue de la Capitale. Je… Enfin, ça te tente ? » Il hocha simplement la tête quand elle lui déclara finir une heure plus tard, déjà impatient. Il termina même son repas dans une précipitation totale, se retrouvant comme un crétin à rien faire pendant une bonne trentaine de minutes avec un verre de coca. Finalement, lorsque l'heure pointa le bout de son nez, il se redressa, réalisant qu'il n'avait même pas enlevé sa veste pour manger.
On s'agrippa à son bras. Il sursauta, et se tourna vers l'intruse. « Oh, c'est toi. » Un sourire se dessina sur son visage. Il pouvait sentir la chaleur de son corps non loin du sien et ce n'était pas pour lui déplaire. « Absolument pas. Je viens juste de finir. » Menteur. « Tu préfères prendre ma voiture, ou le métro ? » Question idiote, mais bon.
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Anonymous
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() message posté Jeu 27 Oct 2016 - 18:50 par Invité
They tell me you'd never give it up like the song that was soul singing in your head. So honey please, don't let go or you'll fall into the dead of night. You better learn to fly, 'cause they're gonna point you up at the sky. The more that you want it. The more that you need it. I know that you'll be by my side. In the heat of the moment. When the thunder and lightning comes. — « Désolé. Je ne veux pas te mettre mal à l'aise. » Mal à l'aise, je l'étais tout le temps quand il est dans les parages. Quand il est à mes côtés, j'ai l'impression de redevenir une gosse. J'ai du mal à me calmer, à parler normalement ou même le regarder dans les yeux. Mon cœur bat à mille à l'heure dès qu'il me lance un regard qu'il accompagne si souvent de son magnifique sourire. C'est totalement idiot pour moi d'agir ainsi. J'avais suivi un entrainement pendant des années pour savoir me contrôler et ne jamais laisser mes émotions prendre le dessus. Puis il est arrivé et mon petit monde s'est écroulé. Le pire c'est qu'il est le fameux agent censé m'arrêter, nous arrêter. Rien que cette pensée, de savoir qu'un jour je vais le décevoir, ça me rends triste. Parfois, je me demande s'il existe une fin heureuse. Une fin qui ne se résume pas par une dispute imminente et sans doute un séjour en taule. J'avais retourné le problème plusieurs fois, j'avais cherché une solution. J'en avais trouvé aucune. Pour une fois dans ma vie, je vais devoir laisser le destin choisir l'avenir qu'il souhaite m'offrir. Qu'importe la fin, au moins je suis heureuse d'avoir pu faire la rencontre de Calahan. Je ne pense pas que je retrouverais quelqu'un comme lui, un jour. Toutes ces pensées négatives commence à peser lourd et ce moment gênant n'arrange pas les choses. Donc je parti bien vite me réfugier dans les cuisines pour prendre le plat de Calahan. Ce n'est qu'une fois calmée que je repartis à ses côtés pour entamer la deuxième manche. La question qu'il me posa me fit sourire et j'aurais même crié de joie, si je n'avais pas un peu de retenue. En fait à chaque fois qu'il me le demande, je suis surexcité. Sauf que je lui dis bien plus souvent non que oui. « Vraiment ? » Je hoche la tête en esquissant un sourire. Cette fois, je ne vais pas reculer. Ma réponse est définitive. « Tu as dit… Oui ? » Mon sourire s'élargit. De le voir si content ça me redonne de l'espoir. De l'espoir dans cette relation qui va droit dans le mur, mais au moins on y va ensemble. Amen. « Génial ! » Je laisse échapper un rire avant de finalement lui demander ce qu'il veut qu'on fasse. « Je me disais qu'on pouvait aller à The Shard. Tu sais, la tour la plus haute de Londres. Je ne connais pas encore bien la ville, et je voulais voir ça. En plus, il paraît que c'est la plus belle vue de la Capitale. Je… Enfin, ça te tente ? » Il aurait pu me proposer d'assister à une conférence sur les mollusques, que je lui aurais quand même dit oui. Donc en réalité qu'importe ce qu'il me propose, ça sera la sortie la plus géniale de ma vie. Sans exagération. Bon, c'est vrai qu'en plus je ne suis jamais allée voir cette tour. J'étais plutôt occupée ces dernières années. « Oui, c'est une bonne idée, je n'y suis jamais allée. Ça sera notre première fois pour tous les deux. » Dis-je sans bredouiller et en gardant mon calme. Ce qui m'étonne sachant qu'au fond de moi je bouillonne. Je n'ai qu'une envie c'est que cette heure finisse et que je puisse m'échapper avec lui. Juste lui et moi. L'heure fut interminable, mais c'est sans perdre une seconde que je parti me changer avant de rejoindre Calahan. « Oh, c'est toi. » Dit-il alors que je lui ai attrapé le bras. Je vais faire comme-ci je ne l'avais pas vu sursauter. Pour un agent du gouvernement, il a peur bien vite. C'est plutôt amusant et carrément craquant. Encore quelque chose qui me fait regretter d'avoir un jour choisi la voix du crime. Quelle idiote. « Absolument pas. Je viens juste de finir. » J'affiche une petite moue. J'aurais préféré qu'il m'attend. Oui, il m'arrive d'être égoïste, mais j'ai pas envie d'être la seule à l'attendre, chaque jour. « Oh. Alors, la prochaine fois je pourrais prendre mon temps. » Dis-je en laissant échapper l'idée qu'il y aurait une prochaine fois. En fait, j'espère bien qu'on ne va pas s'arrêter là. J'avais toujours dit non pour ne pas céder à la tentation, mais maintenant c'est trop tard. Pas de retour en arrière. « Tu préfères prendre ma voiture, ou le métro ? » Il me faut quelques secondes de réflexion avant de lui répondre. Le métro c'est bruyant, les gens nous poussent et c'est pas l'endroit le plus intime, mais on arrivera vite à destination. La voiture c'est lent, mais au moins on est tranquille. « Le métro, on ira plus vite. » Finis-je par dire en lui souriant. Je sais que le métro n'est pas l'endroit le plus recommandable, ni le plus agréable, mais je ne veux pas perdre une seconde de notre rendez-vous. Puis au moins, j'aurais une excuse pour me coller à lui durant le trajet. Même si je suis capable de me défendre toute seule. Ça ne me tuera pas de jouer la demoiselle en détresse pour une fois. C'est donc en compagnie de mon prince charmant que je me dirige vers le métro. Mon sourire ne me quitta pas durant le trajet jusqu'au métro. Comme prévu l'endroit grouille de monde et on se fait bousculer par tout le monde, mais j'aime prendre des risques. En plus, je peux utiliser mon excuse. C'est donc en entrant dans la rame du métro que je me colle un peu plus contre lui ayant même l'audace de lui prendre la main. Il faut juste que j'évite de le regarder dans les yeux. Sinon je vais finir rouge tomate et je vais sans doute faire un malaise tellement je serais gênée. Donc, mon regard reste concentré sur mes chaussures. Je n'ose même pas dire un mot attendant simplement qu'on arrive à destination. Ne pas le regarder dans les yeux. Sauf que la curiosité est plus forte et je tourne mon regard vers le sien. Erreur. Ma prédiction se réalisa, mes joues rougissent et je m'écarte un peu étant maintenant totalement gênée. Je savais que je n'aurais pas dû le regarder. Rien que de croiser son regard, j'en perds mes moyens. « Désolé ... Je ... Je suis désolée. » Dis-je en me frottant le bras nerveusement.
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