"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Holy Mother! Damn it, those are tight! Doesn't that hurt ? (gale) 2979874845 Holy Mother! Damn it, those are tight! Doesn't that hurt ? (gale) 1973890357
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Holy Mother! Damn it, those are tight! Doesn't that hurt ? (gale)

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() message posté Mer 31 Mai 2017 - 23:18 par Invité

I know how it feels to be afraid you're gonna be forgotten. That's why I was so desperate to hang out with you, because I didn't want you to leave me behind. J’aurais aimé être invisible. Me faufiler entre les nuages grisonnants et atteindre le sommet des étoiles. Oublier la prétendue douleur des flammes. Parce que si je ne pouvais pas la ressentir, l’imaginer était pire. Les traits tirés de mon père glissaient sous mes paupières. Je lui avais déjà pardonné de m’avoir arraché à la grisaille londonienne. Il faisait plus chaud en haut des dunes de Maaloula. Je sautillais en ignorant un pavé sur l’autre dans les rues silencieuses de Londres. Je me concentrai avec acharnement pour oublier les regards et les murmures déplacés. Ils pensaient que j’étais une victime. Que mon père avait bafoué ses principes en m’éloignant de ma famille. Mais je ne pouvais pas être triste, je n’avais aucun souvenir d’une prétendue maison au jardin verdoyant. Des pétales de roses qui tombaient dans mes cheveux lorsque je jouais avec ma petite sœur. Les visages s’étaient effacés avec le temps. Et aujourd’hui, je détestais les étoiles. Je n’avais plus songé à elle jusqu’à ce jour. Il m’arrivait de me demander si mes sentiments étaient normaux. S’il était logique de détester les fantômes au lieu du kidnappeur ? Pourtant, je ressentais l’envie irrépressible d’entre le son de sa voix. De laisser notre discussion étreindre le néant de l’humanité. Mon père était mon meilleur ami et ma famille me l’avait arraché. C’était ma conclusion. La justice m’avait refusé une visite au prétexte que la douleur était encore vive. Que c’était mieux pour moi. Et j’étais devenue muette. Encore une fois. J’aurais aimé crier mon désespoir, mais j’étais bien trop intimidé pour faire face aux adultes. J’affichais bientôt la trentaine et j’avais l’impression d’être cette même petite fille qui s’était déguisée pour passer les frontières. Ce n’était pas un simple jeu. J’étais devenue Reagan mais ils m’appelaient Laïs sans que je ne puisse répondre aux attentes d’autrui. Ils ne comprenaient pas. Le malheur nous avait soudé jusqu’à la mort. Parce qu’elle nous avait frôlé. L’huile de moteur colorait mon visage. Remplaçant les artifices féminins sur mes yeux. D’un pas rapide, je montais les escaliers jusqu’à la porte d’entrée. Et tout à coup, un sentiment de sérénité m’enveloppa. Je savais que personne ne me jugerait. Gale et Swann étaient ma famille. Celle que j’avais choisis au détriment de la généalogie et de l’ADN. La musique s’échappa sous le pas de la porte et lorsque j’ouvris la porte je découvris Gale, les tentacules à la place des jambes en train de danser sur une musique populaire – Despacito. Je pris un instant pour le regarder. Pour me laisser envahir par la sérénité de ce havre de paix. Il était de ceux à l’allure lointaine, la tristesse au coin des yeux. Sa passion s’émancipait sur les dunes verdoyantes de l’Irlande sans que je ne comprenne sa fascination. Le monde est beau. Le monde est grand. Pourquoi tu bordes ces frontières Sa bienveillance illuminait ses yeux et sa gentillesse colorait ses lèvres. Il avait tendu la main et je l’avais attrapé. Sans savoir quelle force mystérieuse me poussait à lui donner ma confiance instantanée. Par certain aspect, il me rappelait mon père. Et lorsque les cauchemars refaisaient surface, c’est dans ses bras que j’aimais me blottir pour oublier les façades noircies et l’odeur calcinée. Il était le grand frère que j’avais rêvé d’avoir par tous les aspects. T’as le déhanché d’un soixantenaire. C’est comme ça que tu compes péchos des huitres ? demandais-je en m’approchant de sa silhouette. Je tirais sur ses tentacules en haussant les épaules. C’est bien ce que je me disais. A 60 ans on tire à blanc le regard espiègle, je sautillais pour déposer un baiser sur sa joue, noircissant sa peau d’albâtre de cambouis Si je me déguise en écrevisse j’ai quoi en échange ? je déposais les sachets de course sur le comptoir en sortant deux canettes de bières afin de revenir à sa hauteur et lui tendre la boite métallique. s’est passé comment ta première journée de travail au bar ? je m’installais sur le canapé en allongeant mes jambes sur la table basse, un soupir au bord des lèvres. La journée avait été longue. Les voitures s’étaient enchainés au garage. Je pris une gorgée de bière, elle était chaude. Je grimaçais en faisant signe à Gale d’approcher pour remonter la fermeture éclair de son costume t’as prévu un trou pour faire pipi ?
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