(✰) message posté Dim 3 Juil 2016 - 19:42 par Will T. Stark
would you be my valentine ?
Milo & Joey.
Those fingers in my hair. That sly come hither stare, that strips my conscience bare. It's witchcraft. ✻✻✻ Je savais que de participer à une soirée blind-date pour la Saint-Valentin était une bonne idée. J’en étais sûre qu’il y avait moyen de ne pas rentrer seule ce soir. Ce fut presque trop facile, tellement ce fut rapide. Mais je ne vais pas me plaindre, je ne vais pas rentrer seule ce soir, ce qui était le but de cette soirée. Je dois admettre que Milo n’est pas forcément le genre d’homme avec lequel j’aurais pensé terminer ma soirée. Peut-être que cela fait de moi une personne superficielle, mais un homme en fauteuil roulant, ce n’est pas vraiment mon genre habituel. Il est évident que sans cette soirée, je ne lui aurais jamais adressé la parole. Cela aurait été dommage, puisque le courant est vraiment bien passé, très bien même. Après avoir tenté de gagner le jackpot, que nous n’avons pas eu, nous avons décidé de quitter le casino pour aller chez moi. J’ai un instant de doute, si le choix de rentrer chez moi est une bonne idée, parce que mon appartement n’est pas vraiment équipé pour une personne en fauteuil. Mais au final, je préfère largement aller en terrain connu. Au moins je sais où nous allons et il ne risque pas d’y avoir de mauvaise surprise pour moi. Si cela convient à Milo, alors c’est parfait pour moi. Je suis quand même curieuse de savoir comment certaines choses se passent pour lui. C’est pourquoi j’en profite que nous attendons le taxi, pour me tourner vers lui, afin de lui poser une question. « Dis-moi. Comment ça marche pour toi niveau intimité avec une autre personne ? » La question est assez directe, mais je n’ai franchement pas envie de tourner autour du pot. En même temps, cela me semble être une question légitime, il est assez évident que nous n’allons pas chez moi pour contempler la vue. J’ai bien parlé d’une bouteille, mais celle-ci a rapidement été mise de côté pour d’autres activités. Le challenge ne me fait pas peur, parce que pour moi ça en est un, il faut bien l’avouer. Je suis simplement curieuse sur sa condition pour ce niveau-là. Personnellement, je ne sais pas comment je ferais si je venais à être dans sa situation. C’est vrai, ne plus pouvoir marcher, être coincé dans un fauteuil, cela doit être horrible. Du moins, pour moi ça le serait. Cela dit, j’aurais une nouvelle raison d’être pénible et de pouvoir me plaindre, ce qui serait vraiment pas mal. Mais je crois que je ne supporterais pas les gens. Je suis sûre que la plupart doivent le plaindre et prendre des pincettes avec lui, tout ce dont j’ai horreur. Il faudra que je lui pose une ou deux question plus tard. Ce n’est pas vraiment le moment idéal pour être curieuse sur sa condition, même si maintenant que nous sommes là à attendre, j’ai pleins de questions ou de remarque qui me vienne en tête. Heureusement le taxi que nous avons commandé arrive enfin, ce qui m’évite de lui faire passer un interrogatoire. Il ne nous faut pas longtemps pour arriver devant chez moi et quelques minutes pour arriver devant ma porte. Il me faut quelques secondes pour trouver mes clés et encore quelques secondes pour réussir à les utiliser et ouvrir la porte. J’entre sans aucune discrétion, Milo derrière moi. « Bianca ? » Je cris, ce qui risque de la réveiller si jamais ma colocataire est ici. Je n’ai jamais été vraiment discrète, elle le savait très bien en me permettant de venir vivre ici. Aucune réponse, ce qui ne signifie pas forcément qu’elle n’est pas là. Elle peut très bien dormir, où ne pas avoir envie de me répondre, ce que je peux comprendre vu l’heure qu’il est. J’irais vérifier tout à l’heure, si je n’oublie pas si elle est là. « Fait comme chez toi. » Je pose mon sac non sans difficulté dans l’entrée et en profite pour enlever mes talons. Me voilà redescendu de dix centimètres, ce qui me fait un bien fou. C’est toujours autant le bonheur de les enlever après une soirée. « Désolée de briser le charme. » Oui, je suis beaucoup plus petite sans ses chaussures, sans oublier qu’elles me font des jambes du tonnerre. Je rigole à moitié en lui parlant, parce qu’au fond je m’en fou. Je doute qu’il soit ici pour mes chaussures, sinon je vais devoir commencer à me poser des questions. Je les pousse d’un coup de pied, pour m’avancer vers Milo. Une fois devant lui, je me penche pour murmurer à son oreille, « Ma chambre est par là si ça t’intéresse. » Je lui sors ensuite mon plus beau sourire, avant de me diriger vers la dite chambre en question, tout m’assurant qu’il me suit. Pourquoi perdre notre temps avec des banalités, alors que nous savons tous les deux pourquoi nous sommes ici.
» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Ven 29 Juil 2016 - 21:52 par Noah J. McKenzie
WOULD YOU BE MY VALENTINE ?
Joey✧Milo
En allant à cette soirée pour l'inauguration du casino, Milo ne s'attendait à rien de particulier. Avoue que tu avais prévu de t'ennuyer comme pas permis, commenta sa conscience. Et elle n'avait pas tort. C'était sans compter sur sa rencontre avec une certaine jolie blonde. Pour une fois que t'es agréablement surprit. C'est vrai. En effet, lui qui s'inquiétait, il avait finalement passer le reste de la soirée à discuter avec la demoiselle. Comme quoi tu arrive à t'entendre avec le commun des mortels, c'est épatant !! Les minutes avaient malheureusement passées bien trop vite. Néanmoins, apparemment charmée par l'ancien militaire, sa camarade ne c'était pas faite prier pour l'inviter chez elle. Ne pouvant refuser – évidemment- le voilà qui se retrouvait à partir direction son appartement. « Dis-moi. Comment ça marche pour toi niveau intimité avec une autre personne ? »La question n'aurait pas du le surprendre, de même que la façon dont elle survenait, ainsi, d'un coup. Sa compagne ne semblait aucune s'embarrasser de propos inutile. Tourner autour du pot n'était pas une chose qu'elle affectionnait à la différence de beaucoup de gens. Il haussa les épaules. "Ca t'inquiète à ce point là ?" demanda-t-il ne retenant pas un léger sourire. "Moi qui pensais venir chez toi pour...admirer la vue ou éventuellement mater un bon film..." Il croisa les bras. "Je vois que nous n'étions pas sur la même longueur d'ondes." Guettant la réaction de la jeune femme, il afficha une petite moue amusée. "Pour répondre à ta question, ça marche plutôt normalement je dirais. Je pourrais pas te courir après dans tout l'appartement c'est tout." Le taxi arriva enfin, ils s'installèrent donc tout les deux à l'intérieur. Le trajet ne fut pas très long, cela dit, le fait d'être en bonne compagnie aidait sans doute. Une fois sur le seuil, elle entra sans aucune discrétion, avec lui juste derrière.« Bianca ? »cria-t-elle. Ah ? Une colocataire ? Au vu du silence éloquent qui les accueilli, il en conclu que celle-ci était absente. « Fait comme chez toi. » "Très bien" Il l'observa l'espace de quelques secondes poser ses affaires, avant de jeter un coup d’œil plus attentif au reste de son habitat. « Désolée de briser le charme. » annonça-t-elle en retirant ses chaussures. "Quoi ? Tu m'aurais donc menti ? Tu n'es pas si grande que tu le prétendais, quelle arnaque !" s'exclama-t-il faussement offensé. Une femme, petite ou grande restait une femme. Et puis, elle n'appartenait ni à la catégorie des naines, ni à celle des girafes. "Tu es plutôt pas mal, même sans talon " annonça-t-il en se rapprochant. Elle poussa les dites chaussures d’un coup de pied, pour s'avancer à son tour vers lui. Elle vint ensuite se pencher à son oreille et souffler : « Ma chambre est par là si ça t’intéresse. » La serveuse le gratifia de son plus beau sourire et se dirigea vers l'autre pièce. Il l'a suivit donc sans sourciller. "Et maintenant ? "s'informa-t-il l'air innocent. "Tu es tellement imprévisible que...J'avoue, on s'habitue, j'attends la prochaine surprise." Il se tut et patienta, curieux de voir comment tournerait la suite des événements. .
(✰) message posté Sam 17 Sep 2016 - 11:42 par Will T. Stark
would you be my valentine ?
Milo & Joey.
Those fingers in my hair. That sly come hither stare, that strips my conscience bare. It's witchcraft. ✻✻✻ On m’a toujours dit d’être plus délicate, moins directe, plus sensible, seulement, je n’ai jamais réussi. Je n’ai pas vraiment essayé non plus. Quand quelque-chose me vient en tête j’ai tendance à le dire tout de suite, sans vraiment réfléchir. Ce n’est pas que je suis insensible, seulement je ne fais pas vraiment attention. J’ai toujours était franche, ce qui m’a déjà joué des tours par le passé, mais cela n’a rien changé. Heureusement pour moi, Milo ne semble pas s’être vexé suite à ma question. C’est une situation inédite pour moi, je ne suis jamais sortie avec une personne handicapée. Je n’en connais même pas dans mon entourage, alors oui, je suis un peu curieuse. C’est une question que j’aurais totalement pus lui poser, même si nous n’avions pas décidés d’aller chez moi. De toute façon, je ne dois pas être la seule à me demander, même si je suis peut-être la seule à directement lui demander. « Ça ne m’inquiète pas, je me pose seulement la question. Je suis sûre que je ne suis pas la première à me poser la question. » La question me semble totalement légitime de toute façon, même si sa réponse se veut de me dire le contraire. « Pour la vue, elle est plutôt pas mal. Pour un film, tu peux toujours aller au cinéma. » Je suis ravie de voir que ma question ne l’a pas choqué ou dérangé. Je suis quasi certaine, que toutes les personnes dans sa situation ne doivent pas aussi bien prendre les choses. « Tu sais quoi ? Ça tombe bien, j’ai horreur de courir. » Je lui souris, ravis de sa réponse. Je ne m’inquiète pas plus que cela, mais quand même. Cela dit, je doute qu’il aurait accepté de venir, si jamais cela posait vraiment problème. Il a de la chance de me bien plaire, pour autant m’embêter. Le trajet de retour à la maison se trouve assez court et je suis enchantée de voir que Bianca n’est pas là, où qu’elle fasse la morte. Je profite d‘être enfin chez moi pour enlever mes chaussures. J’ai beau adorer porter des talons, c’est toujours autant un vrai bonheur que de les enlever. Je souris à la remarque de Milo. « Attend de voir quand j’aurais enlevé le reste. » Certes ma robe me met plutôt en valeur, mais je ne me trouve encore mieux sans rien. Enfin, cela dépend des jours bien évidemment. Avec l’hiver, c’est un peu moins le cas. Après quoi, je l’invite à me suivre dans ma chambre. Pourquoi faire semblant, nous savons tous les deux pourquoi il est ici, et pourquoi je lui ai proposé de venir. J’ai horreur des gens qui font semblant. Pourquoi ne pas clairement admettre qu’une personne nous plait, et que nous voulons passer du bon temps avec ? Si la personne n’est pas intéressée, il suffit de passer à quelqu’un d’autre, il n’y a pas mort d’homme. J’ai appris depuis longtemps, à ne plus me préoccuper de cela, la vie est beaucoup trop courte. A quoi bon se demander après coup ce qui aurait pu se passer si on avait osé, autant tenter tout de suite. Oui, s’il y a bien un domaine où je ne prends plus la tête, c’est bien aux niveaux des relations. J’ai déjà bien du mal avec le reste de ma vie, pour en rajouter à ce niveau-là. Voilà, pourquoi j’ai proposé à Milo de venir chez moi. Il me plaît pas mal, du moins pour la nuit, et il semble assez évident que cela est réciproque. Une fois dans ma chambre, je m’installe sur le bord de mon lit, en attendant qu’il me rejoigne, ce qui ne tarde pas. Je hausse un sourcil quand je l’entends demander ce qui va se passer maintenant. « Maintenant ? Oh les possibilités sont infinies. » Je pose un coude sur mon lit, pour le regarder. J’ai l’impression de ne pas être la seule à aimer jouer, ce qui est assez excita nt. Pour autant je ne bouge pas, à lui aussi de se bouger un peu, enfin s’il peut. « Est-ce que tu as besoin d’un dessin ? Parce que je t’avoue qu’avec ce que j’ai en tête, autant directement te montrer. » Mon sourire veut tout dire. Après quoi, j’entreprends d’enlever ma robe, me retrouvant ainsi en sous-vêtements devant lui. Il m’arrive parfois d’aimer faire traîner les choses, mais ce soir ce n’est pas le cas.
» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Mer 21 Sep 2016 - 17:50 par Noah J. McKenzie
WOULD YOU BE MY VALENTINE ?
Joey✧Milo
Lorsque Joey lui demanda comment cela pouvait bien se passer étant donné sa condition, il se moqua gentiment. « Ça ne m’inquiète pas, je me pose seulement la question. Je suis sûre que je ne suis pas la première à me poser la question. » Il hocha vaguement la tête. "Tu n'es peut-être pas la première à te l'a poser, mais sans doute une des rares qui se permette de me faire réellement la remarque. " Il marqua une pause avant d'ajouter : "Le fauteuil, ça crispe les gens. Ca les rends ch***, j'ai pas d'autres mots pour définir ça." Il sourit, plutôt satisfait d'être là en compagnie de cette jeune femme et de se diriger chez elle. « Pour la vue, elle est plutôt pas mal. Pour un film, tu peux toujours aller au cinéma. » "Mais est-ce qu'on parlait de la même vue et du même type de film ? Hum ?" poursuivit-il amusé. Bien qu'ayant envie de continuer à plaisanter, il répondit néanmoins à l'interrogation de sa camarade. « Tu sais quoi ? Ça tombe bien, j’ai horreur de courir. »"Il n'y a vraiment rien qui te motive à courir ? Le chocolat ? Une tierce personne ? L'argent ?" s'informa-t-il curieux, car la jolie blonde l'intrigué énormément. Le trajet pour son appartement fut assez court et apparemment la colocataire de demoiselle était absente. Milo l'a complimenta tandis qu'elle retirait ses talons hauts. « Attend de voir quand j’aurais enlevé le reste. »Certes, sa robe l'a mettait plutôt en valeur, cela étant, il ne doutait pas qu'elle fut aussi bien et possiblement même mieux, sans. Elle l'invita ensuite à se rendre dans la chambre. L'américaine ne s'embarrassait pas de détails, ce qui s'avérait rafraîchissant. Une fois dans la pièce, il l'a regarda s'installer sur le bord du lit, attendant qu’il l'a rejoignit, ce qui ne tarda pas. Elle haussa toute fois un sourcil en l'entendant demander ce qui aller ce passer à présent. « Maintenant ? Oh les possibilités sont infinies. » Il l'a regarda poser un coude sur le lit et rester là sans rien faire, hormis attendre. « Est-ce que tu as besoin d’un dessin ? Parce que je t’avoue qu’avec ce que j’ai en tête, autant directement te montrer. »Le sourire de la blonde semblait vouloir tout dire. Et en effet, elle ne tarda pas à retirer sa robe. Ne souhaitant pas faire d'avantage traîner les choses non plus, il ajouta : " Essaye de ne pas trop avoir l'air bouche bée." Puis, l'enseignant se leva pour l'a rejoindre. La suite des événements fut enrichissante de sensations. Mais il n'en attendait pas moins de cette rencontre. En fait, cette fille est pile ce dont j'avais besoin en ce moment, songea-t-il après coup, allonger sur le lit, à moitié perdu dans ses réflexions. "J'aurais jamais pensé en arriver là quand j'ai débarqué dans cette maudite soirée" déclara-t-il. "Comme quoi, je devrais peut-être sortir plus souvent."Et te montrer plus agréable en société peut-être aussi, commenta sa conscience. "Au risque de rentrer dans des considérations potentiellement non intéressantes, officiellement comme tu as pu le constater, je suis coincé dans mon fauteuil. " Il pinça légèrement les lèvres. " Tu es finalement la première à savoir que je peux en sortir. Et je n'ai pas tellement envie d'ébruiter la nouvelle." Il se tut et se perdit à nouveau dans un vague flot de pensées, tout en observant du coin de l'oeil sa compagne.
(✰) message posté Mer 21 Sep 2016 - 23:37 par Will T. Stark
would you be my valentine ?
Milo & Joey.
Those fingers in my hair. That sly come hither stare, that strips my conscience bare. It's witchcraft. ✻✻✻ Milo est vraiment d'excellente compagnie, bien plus que ce ne que j'avais prévu pour la soirée. Je pense qu'avec lui il y a peut-être moyen de garder le contact après tout cela. Enfin, cela dépend bien évidemment de comment va se terminer la soirée, mais pour le moment c'est vraiment plutôt bien partie. Même mes questions politiquement incorrectes ne semblent pas le déranger. Il semblerait que je sois une des rares à oser lui poser la question, ce qui ne m'étonne pas vraiment. Les gens ont tendance à ne pas poser les questions qui peuvent gêner. Je ne suis pas forcément du genre à toujours poser des questions dérangeantes, mais ce soir cela me semble normal. Je suis vraiment curieuse de la situation, le cas de Milo m'intrigue vraiment. Je souris à ses réponses, à moitié amusée. Je ne doute pas un seul instant que son fauteuil puisse déranger. Je dois reconnaître que j’ai été moi-même un peu surprise au départ. Mais comme tout, on se fait aux choses. « Je serais totalement incapable de courir, même si ma vie en dépendait. » J’ai déjà essayé, de nombreuses fois, mais impossible. N’importe quel sport, je finis par décrocher. Je suis incapable de rester assidus et de me dire qu’il faut que je continue. De temps en temps, pour me donner bonne conscience, je vais à la salle de sport, mais généralement je parle plus avec d’autres gens que je ne fais réellement de sport. Ou bien je profite de la partie spa et détente. Je suis une piètre sportive, c’est vraiment affligeant. Une fois le taxi arrivé, nous rejoignons mon appartement en peu de temps et les choses sérieuses peuvent enfin commencer. Ou pas. Milo semble prendre un malin plaisir à faire durer les choses, ce qui est un peu excitant. J’ai toujours aimé l’avant, quand on découvre une personne pour la première fois. Sa façon de faire, ses manies, son corps. Comme nous n’en sommes pas encore là pour le moment, pas tout à fait. Il semble voulait traîner ou bien me laisser dans mon coin, ce que je ne pourrais pas supporter. Pas après ce début de soirée. Je suis obligée de prendre les choses en mains, ce qui ne me dérange pas le moins de monde. Quand je sais ce que je veux, et en l’occurrence, ce que je veux, c’est lui, je suis asse douée pour l’obtenir. C’est d’ailleurs bien la seule situation où je sais ce que je veux et où je n’ai pas de mal. Finalement, j’en viens à enlever ma robe, pour accélérer un peu les choses. S’il ne tente pas quelque-chose après cela, ce qu’il n’y en a rien à tirer. « Pourquoi ? » J’ai à peine le temps de poser ma question, que le voilà qui se lève de son fauteuil pour me rejoindre. Je suis intriguée, mais je n’ai pas le temps d’approfondir la chose, à cause d’autres activités. Après quoi, j’ai sommeil. En général, soit j’ai sommeil, soit j’ai faim. Une chance sur deux et ce soir, je suis fatiguée. Mais comme je refuse de dormir, tant qu’il est là et que j’ai encore des questions à lui poser, je fais l’effort de m’asseoir, avant d’allumer une cigarette. Je lui en propose une, ne sachant pas s’il fume, avant d’attraper un élastique pour attacher mes cheveux. J’ai chaud et comme je ne porte aucun vêtement, je fais ce que je peux pour me faciliter la vie. « Je ne suis pas sûre que tu rencontres à chaque fois des personnes aussi intéressantes que moi. » Mais je le comprends tout à fait, même si mon but de la soirée était d’en arriver là. Tandis que je replace une mèche qui semble vouloir s’échapper, je l’écoute revenir sur ce qui s’est passé plutôt. Cela tombe très bien, j’ai une question à ce sujet. « J’ai le droit de demander pourquoi ? » Vraiment, je ne comprends pas. Ne devrait-il pas être heureux de pouvoir sortir de son fauteuil tout seul ? Quel intérêt peut-il y avoir à rester coincer dedans ? Cela me dépasse totalement. « Donc tu peux en sortir… Tu peux marcher ? » J’ai conscience que je suis chiante avec mes questions et qu’il n’a peut-être pas envie de parler de cela avec moi. D’ailleurs ce n’est sûrement pas le meilleur sujet de conversation après coup. « J’ai une autre question pour toi, plus facile. » Je tire une dernière taffe sur ma cigarette, et l’écrase dans le cendrier. Je recrache ensuite la fumée, avant de reprendre. « Est-ce que ton fauteuil ne t’empêche pas de conclure ? Tu as bien dû entendre des excuses minables, pour ne pas aller plus loin. Je me trompe ? » Je suis presque sûre de mon coup. Les gens peuvent parfois être si cons.
» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Mer 28 Sep 2016 - 16:08 par Noah J. McKenzie
WOULD YOU BE MY VALENTINE ?
Joey✧Milo
« Je serais totalement incapable de courir, même si ma vie en dépendait. » Il n'en attendait pas moins de sa camarade et cela le fit rire. "Je ne t'imaginais pas tellement sportive de toute façon" déclara-t-il au bout de plusieurs secondes. Un des avantages de la demoiselle, était de ne pas prendre ses remarques comme des attaques personnelles, il pouvait donc ce permettre de plaisanter en ajoutant une pointe d'ironie, sans que cela tourna au drame. Par ailleurs, il ne doutait pas que la blonde aurait su le remettre à sa place au besoin. Le trajet ne fut pas très long et une fois sur place il pu constater avec joie que la colocataire de Joey n'était pas là. L'appartement paraissait agréable mais pas plus que la vue de la jeune femme. Avec ou sans talon peu importait, elle ne perdait rien de son charme au contraire. Elle ne perdait pas non plus son temps avec des détails et n'avait pas tardée à lui indiquer sa chambre. Il l'a suivit donc dans la pièce et l'observa retirer avec sa robe. Avant de passer aux choses sérieuse, Milo préféra l'a prévenir de ne pas trop s'étonner.« Pourquoi ? » Il pouvait sortir de son fauteuil et ce fut ce qu'il fit. Elle parut intriguée, mais n'eu pas réellement l'occasion de poser trop de questions. Allongé sur le lit, il se perdit un moment dans ses pensés avant de finalement rompre le silence. L'enseignant n'aurait pas pensé en arrivé ici. Surtout à la suite d'une soirée telle que celle organisée dans ce fameux Casino.« Je ne suis pas sûre que tu rencontres à chaque fois des personnes aussi intéressantes que moi. » Il fit mine de réfléchir quelques secondes avant d'avouer que c'était vrai. "Cela dit, je ne fais as vraiment d'effort pour rencontrer qui que ce soit. Je pense que plus l'on a de personnes dans sa vie, plus celle ci est compliquée. Et j'ai déjà assez de problèmes comme ça." Il n'en dit pas plus. Le but n'était pas de saouler l'américaine. Se serait mieux qu'on ne se fasse pas jeter dehors tout de suite, argumenta sa conscience. Mais puisqu'ils en étaient à discuter de ça, l'ancien militaire réaborda la souci de son fauteuil. « J’ai le droit de demander pourquoi ? » Elle ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre et enchaîna : « Donc tu peux en sortir… Tu peux marcher ? ». Se redressant légèrement et soupira : "Disons...Pour te faire un résumé rapide de l'histoire..." En effet, ça paraissait difficile de comprendre en ne possédant que des bribes de l'affaire. "...Je me suis fait tirer dessus à la suite d'un cambriolage qui a...hum...plutôt mal tourné. Ce qui m'as valu d'être coincé là dedans. Et après un procès tout ce qu'il y a de plus scandaleux, il y a eu pas mal de gros titres dans les journaux, des journalistes qui s'égaraient jusque chez moi....Au final, je crois qu'on a eu assez pitié de moi pour ne pas m'envoyer croupir dans une cellule à cause de ce nouveau handicap." Il marqua une pause et regarda un point lointain en hauteur. "J'ai été simplement tenu de me réinsérer dans le monde du travail de façon correct et de collaborer avec les autorités si besoin..." Il se tut, un peu gêné de raconter tout ça. « J’ai une autre question pour toi, plus facile. »Il haussa un sourcil, curieux de ce qu'il allait suivre.« Est-ce que ton fauteuil ne t’empêche pas de conclure ? Tu as bien dû entendre des excuses minables, pour ne pas aller plus loin. Je me trompe ? »Écoutant ses propos, il se mit à rire. "Oui c'est arrivé, et j'ai une bonne tendance à mal prendre qu'on se serve de mon fauteuil comme excuse. J'ai fais remarquer à la dernière en date en l'a poursuivant jusque dans l’ascenseur que pour ma part, je ne m'étais pas plains de son Q.I de truite. Cela dit, je me fais plus souvent accoster que l'inverse. Et puis...Jouer sur la culpabilité de certains femmes, marche très bien." Il haussa les épaules. "C'est pas forcément très sympathique je l'admet mais bon...je suis rarement adorable et je ne promet rien. Je ne sais pas si ça réponds vraiment à ta question."Il l'observa, attendant une quelconque réaction.