"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we are not forever + bugsy  2979874845 we are not forever + bugsy  1973890357
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we are not forever + bugsy

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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 4 Aoû 2016 - 9:31 par Theodore A. Rottenford

Out beyond ideas of wrongdoing and rightdoing there is a field. I'll meet you there. When the soul lies down in that grass the world is too full to talk about. Le gravier grinçait sous mes pas alors que je m’avançais entre les feuillages de l'allée. Je soupirai en sentant l'air s'engouffrer dans ma gorge. Je voyais les courbes diaphanes des silhouettes dans la rue. Le fantôme de Jamie me rejoignait à travers les faubourgs de la ville. Je tendis les bras vers son visage maculé de sang. Je frôlais sa peau afin d’effacer les giclures sur ses joues. Ses yeux étaient éternellement clos. Les miens portaient l’écho de ses pensées. Je le fixais en silence, le cœur écorché par les souffles du vent. Les murs crépis des bâtiments s’inclinaient derrière mon passage. Mes semelles grinçaient sur le goudron alors que je poussais la porte du bistrot. J’entendais les chants cornemuses, les ondoiements des verres qui s’entrechoquaient dans levier. Mon regard s’amenuisait entre les néons du comptoir. Le propriétaire, Declan O'Connor, hocha la tête en désignant mon siège habituel. Je baissai la tête d'un air bien entendu avant de m’installer. La nuit semblait éternelle dans ce quartier. J’observai l’insigne fixée sur l'horloge : Les aigles irlandais. Mon surnom d’adolescent. Celui de Jamie. Un frisson traversa mon échine avant de s'évanouir au creux de ma mémoire. La foule était tumultueuse. Elle s’agitait au milieu des cris, des vapeurs d'alcool et des fumées de cigarettes. Mais je demeurais abîmé dans mes pensées. Ma présence sur nos tabourets fétiches me semblait désuète alors j'avais exigé que le sien reste libre. Personne ne pouvait plus s’assoir à mes côtés. L’odeur du sang était toujours là, dans les mailles de mes vêtements, entre les pores de ma peau. Je relevai subitement le visage vers le bar. J'imprimais mes souvenirs sur les décorations de la pièce. Le culte irlandais étouffait l’atmosphère. Tous les hommes avaient un trèfle sur l'épaule. Ils étaient tous, quelle que soit leur origine ou leur ethnie, frères sous serment. Je les regardais au coin, l’air désinvolte et inopportun puis j’ouvris le goulot de ma bouteille. Les saveurs aigres du whisky glissaient sur ma conscience, dressant une distance entre mon corps et la réalité. J’imaginais la voix de Jamie dans ma tête. J’entendais ses sermons et ses ricanements. Il était mort à cause de moi. Il était tombé dans mes bras et j’avais senti les spasmes dans ses muscles. J’avais respiré sa lutte et son agonie. La vision de sa chute me hantait. Son regard avait transpercé mon visage ; puis il avait subitement disparu. Je me redressai dans un geste machinal. Mes paupières se repliaient dans la pénombre. J’avais oublié les promesses du clan, le baiser de Babi et ses jérémiades incessantes. Je m’étais éloigné, tel qu’elle me l’avait intimé par ses reproches. Elle n’avait pas besoin de ma protection. Mais sa liberté dépendait de notre lien. Nos poitrines s’accordaient dans un mugissement bestial. Elle était stupide, mais je ne la retenais pas. Je me laissai porter par les bourrasques du vent. L’ivresse m’apportait une certaine satisfaction, elle levait le voile sur mon silence. Il y avait le feu dans ma carapace d’acier, une flamme rougeoyante dont l’éclat se reflétait sur mon expression luisante. Je humai le parfum de l’alcool dans mes mains avant de me laisser tomber sur le comptoir. Les images se succédaient sans que je ne puisse me rattacher à leur signification. Bientôt, je ne serais plus qu’une épave parmi les autres. Un sourire sarcastique naquit au bout de mes lèvres. Je tendis les bras vers le cendrier vide. Je ne fumais pas, mais le bout de mes ongles allumait les braises sur les mégots. Je clignai de l’œil en me redressant. Declan voulait me retenir, mais j’étais déjà parterre. Je me retournai lentement, le dos arqué contre le mur, le souffle perdu dans les nuages qui recouvraient le ciel. Puis une silhouette apparue sous mes yeux. Bugsy était là. Je tentai de me relever dans un regain de force, mais le sol retenait mes membres entre ses jointures. «Qu’est-ce tu fous là ? Tu t’es trompé de bar. Babi c’est de l’autre côté de la rue.» Déclarai-je sur un ton solennel. Il ne s’intéressait qu’à ça de toute façon. Aux courbes aguicheuses, aux jupons bien garnis. Benjamin était un homme à femmes, un prédateur vorace dont les crocs étaient toujours aiguisés.  Je haussai les épaules en lui désignant la porte. «J’ai pas besoin d’une babysitter, mec. Tu peux retourner à tes occupations. Ma queue me guidera si je veux rentrer.» Sifflai-je en tordant mesquinement la bouche. Je refusais son aide. Je rejetais son épaule, son trèfle et ses tirades enflammées sur le dévouement. J’étais lasse des contradictions. Des conflits. De nous tous.
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() message posté Jeu 4 Aoû 2016 - 23:38 par Invité
We are not forever
Théodore & Bugsy.

Les jours se suivent sans se ressembler. Je sors fraichement de taule, imaginez à quoi peut ressembler le quotidien en liberté pour moi. C’est comme une chasse au trésor, sauf que tout ce que je trouve en ville, c’est les emmerdes, mais ça fait partie de ce que je sais faire de mieux, me foutre dedans, les enchainer, et tout régler dans le sang, une fois encore. J’ai plongé pour une connerie, le souci, c’est que l’enfermement me fait cogiter et en aucun cas me calme, au contraire, j’ai la rage, encore plus que quand je suis rentré, imaginez ce que ça peut donner sur un type déjà complètement barge… A la limite du psychotique quand je me mets à tuer, je n’ai pas pitié, en tout cas pas pour ceux qui le méritent, à ce que j’estime. Les femmes, les enfants, c’est différent, mais descendre un type qui fait barrage au bon fonctionnement du club, je ne vois pas le problème.

Je suis de la trempe de ces mecs qui pensent que tout ce qui est leur, à savoir pour moi le club, qui fait ce que je suis, ne doivent rien laisser entraver le bonheur de s’y retrouver chaque jour. Si je dois tuer pour ça, alors advienne que pourra, après tout, c’est ce qu’on attend de moi. Et si je suis encore à ce poste là en sortant de taule, c’est que je suis bon dans ce que je fais. Théodore est la tête pensante du groupe, Babi a le charme, et l’ambition. Moi, j’exécute. Nous trois, on fait un carnage, mais séparément, on se détruit. C’est ce que j’ai fini par en conclure, dans mes 4m², à tourner en rond comme l’abruti que je suis.

Je fais la tournée des bars pour noyer l’ennui, la solitude et les questions qui devraient me ronger, mais je n’y arrive pas, à connaître ce sentiment… Le remords, le besoin de se faire pardonner, le besoin de faire le bien pour équilibrer avec tous ces meurtres. Je tue sans sentiments, ça ne me fait rien. Le sang ne me fait pas peur, il est même la seule réponse à tout ce qui se passe autour de nous. En tout cas dans notre milieu. On ne peut pas discuter, ce ne serait que l’utopie la plus complète. Nous réglons les problèmes par les armes, le deuil, le sang, les punitions, les menaces et j’en passe.
Seulement le second bar dans lequel je traine, me mène tout droit à mon déchet de meilleur ami, sur le sol, dans un état lamentable. Combien il a dû en faire, lui, des bars, pour finir dans un état pareil ? «Qu’est-ce tu fous là ? Tu t’es trompé de bar. Babi c’est de l’autre côté de la rue.» J’essuie ses sarcasmes, sans la ramener, je prends sur moi, c’est bien rare. Assez pour qu’il décide de faire un effort afin d’honorer ce geste. Mais visiblement l’alcool a raison de lui, sa connerie, sa situation ou je ne sais quoi encore. «J’ai pas besoin d’une babysitter, mec. Tu peux retourner à tes occupations. Ma queue me guidera si je veux rentrer.» « Si t’étais seulement capable de la sortir dans l’état où tu es… » Je le relève, par le bras, de façon virile, puis le pose sur un tabouret de bar, sans savoir qu’il s’agit de celui de Jamie. Théo est trop cérébral, un rien le bouffe et le ruine, à trop réfléchir on se fait du mal. Je ne suis pas le plus con qui soit, mais pas le plus évolué non plus. Je suis bon dans ce que je fais, ça s’arrête là, on ne me demande pas de tenir les choses, ni de les faire évoluer.

La serveuse me demande ce qu’elle peut faire, je lui fais signe de nous laisser régler ça entre hommes et la remercie d’un regard et d’un léger sourire. Je ne peux m’en empêcher, tel un animal en période de chasse, c’est bien plus fort que moi. « Tu vois à quoi tu ressembles ? C’est comme ça que tu vas reprendre la tête du groupe mec ? Mais tu vas te faire descendre avant même d’avoir pris tes fonctions. C’est quoi le problème ? T’as pas les épaules ? » Il réagit, mais pas comme je le voudrais, putain ce mec est un génie et il va finir comme le dernier des clochards avec ses conneries. Il est cependant plus à l’abri que moi, avec sa mère, et la place qu’elle tient dans tout ça. Il a les capacités pour faire ce qu’il veut du club, il lui suffit de lever le petit doigt, en tout cas ce sera bientôt le cas, et il veut tout foutre en l’air ? J’ai les boules, pour Babi, pour sa place dont j’ignorais tout, pour sa candidature, mais ça reste mon frère. « Tu vas réagir ouais ?! » Je le pousse, le provoque, rien de tel qu’une petite mise au point entre hommes pour mettre les choses à plat et repartir sur de bonnes bases.
© GASMASK

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