"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici every time i rise i see you falling. (w/ eira) 2979874845 every time i rise i see you falling. (w/ eira) 1973890357
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Anonymous
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() message posté Mer 7 Mai 2014 - 5:57 par Invité
every time i rise i see you falling.

Je n’appréciais pas la City. Je n’y mettais pas les pieds, je fuyais littéralement ses gratte-ciels prétentieux. 290 hectares pour 13% du PIB britannique. C’est purement scandaleux. Il suffit de prendre le métro pour s’en rendre compte. Oui je sais, j’ai un chauffeur et j’ai de l’argent. Je ne suis donc pas légitime pour défendre cette cause. Néanmoins, je ne cherche pas à m’enrichir, je vis de mon travail. Un travail prestigieux je vous l’accorde mais un travail tout de même. J’ai travaillé dur pour ça, j’ai sacrifié ma famille aussi. Finalement, je n’étais là que pour une chose : Lewis. Oui parce que je me fichais éperdument de cette ordonnance restrictive grotesque. C’était un prétexte. Comme toujours ou presque, j’inventais. Je suis un menteur minable, j’ai toujours été très mauvais à ce jeu. Un mauvais joueur. Pourtant, j’ai une imagination débordante, je fourmille d’idées, sans arrêt. Evidemment, je ne pouvais pas prévenir Lewis de mon arrivée. Je n’allais quand même pas prendre rendez-vous avec lui, c’était absurde. Nous étions bien au-dessus de ça à présent. Pour le meilleur et probablement pour le pire. On pouvait assurément se faire un tas d’emmerdes. J’ai regardé les buildings à travers la vitre teintée de la voiture, ils se ressemblaient tous. Des banques, des compagnies d’assurance, des cabinets d’avocats, des sièges sociaux. L’élite britannique sur moins de trois kilomètres. Le rêve. Un monde sérieux, responsable et froid comme de la glace. J’ai reconnu le bâtiment au loin. Il suffisait de faire attention à ces deux noms : McAllister & Lockheart. J’ai renvoyé mon chauffeur pour la soirée. Sa femme devait certainement l’attendre en petite tenue pour leur dixième anniversaire de mariage. Il ne fallait pas manquer ça. Le vent était impétueux dehors, mon parapluie se retourna plusieurs fois. Londres et son temps capricieux. J’ai traversé le hall gigantesque, le bureau de Lewis était au premier étage. J’ai pris les escaliers. Arrivé en haut, mon impatience se transforma bientôt en quoi ? Une déception ? Une frustration ? Il n’était pas là. Je suis resté devant son bureau quelques secondes. Je savais bien qu’il n’était pas là, pourtant. J’ai regardé ma montre, il était tard. Il était peut-être déjà rentré. J’ai traversé le couloir, plusieurs bureaux étaient vides de vie. C’était ça, donc. J’ai caché mon amertume, je me devais d’être impassible, après tout. Mais l’idée me vint, subitement, de changer mon fusil d’épaule. Le bureau de la belle Eira ne devait pas être loin. Au mieux, elle m’indique où est Lewis et au pire, je tente de l’inviter à dîner. Non, mauvaise idée. Un dîner c’est toujours plus engageant qu’un verre. Or, j’étais loin de vouloir m’engager avec elle. Comme avec les autres. Je n’arrivais pas à me fixer, j’essayais mais je faisais chou blanc. Tout le temps. J’ai quoi à mon actif ? Cinq divorces ? C’est carrément la honte. Et encore, je ne compte pas ce mariage débile célébré à Las Vegas l’été dernier. Je suis littéralement la Poule aux oeufs d’or de Lewis, c’est presque ça le plus triste. Le pas lourd, j’ai traversé le couloir jusqu’à ce bureau, celui d’Eira, cette fois. J’ai oublié de toquer à la porte. Oui, je suis un sale type mal élevé, je sais. « Mais c’est mon avocate préférée. » Je l’ai regardé avec un large sourire avant de refermer aussi vite la porte de son bureau. Elle semblait fatiguée. Le vendredi soir, c’est jamais bon t’façon. Le point positif, c’est qu’elle était là, elle, au moins. Je n’étais pas venu à la City pour rien. Enfin une bonne nouvelle. Je me suis approché un peu. C’était que je la connaissais bien, peut-être pas aussi bien que Lewis, mais suffisamment pour jouer au jeu du chat et de la souris. Elle me tournait autour, je faisais de même. C’était plutôt drôle. Et puis je l’aimais bien, elle était canon en plus d’être intelligente. D’ailleurs elle était sans doute bien plus intelligente que moi. Elle avait déjà une très bonne situation à même pas trente ans. Son bureau grouillait de dossiers, j’en avais presque mal pour elle. Finalement j’ai posé la question fatidique, le pourquoi de ma venue. « Est-ce que je cherche maître McAllister pour rien ? Je veux dire, il est déjà parti non ? » Maître McAllister. C’était presque comique à l'oreille. J’ai poussé un de ses dossiers avant de m’asseoir directement sur son bureau, juste face à elle. « Je voulais t’apporter des fleurs, tu sais, mais le fleuriste était fermé. » Je me suis mis à rire. Je mentais si mal.  
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Anonymous
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() message posté Dim 15 Juin 2014 - 21:53 par Invité
Malcolm ∞ Eira
LVendredi soir... Première arrivée, dernière partie. Seule. Lewis ne donnait plus de signe de vie, elle elle récupéré son travail en plus du sien, heureusement quelle a prit une double spécialité à la fac.
Elle ne voulais plus penser, penser à leur dernière nuit, les draps se souviennent, les murs aussi, pour autant elle voulait en devenir amnésique.
Elle était vêtue comme à son habitude de vêtement sombre dans des matière noble et à la coupe cintré qui lui donnaient une allure impérial, elle en imposait alors quelle n'était pas bien grande... merci les louboutins de lui donner une taille descente, pourtant, elle bluffait et impressionner à tout de bras et d'effet de manche, de la comédie, une actrice, ce n'était rien d'autre à la court. C'était à ui jouerait mieux ses carte, à qui dirait d'avantage les bonne paroles au bon moment. Choisir l'instant, instinctive et féline, elle savait, elle jouait de ses étant changeant et de la fibre humaine. A même pas trente an elle avait déjà une grande réputation dans le milieu.
Elle s'était levé, prendre une pause de quelque minute ne lui ferait pas de mal, elle déboutonna un sa veste étriquée, et pied nue, alla dans le bureau de Lewis. Elle savait qu'elle n'y trouverais rien, mais son odeur y planait encore, comme si il venait de le quitter il y a quelque heure seulement pour retrouver l'un de ses amants.
Elle s'assit à son bureau, songeuse, caressant le bois du bureau, le cuire beige du fauteuil. Lewis. Idiot, crétin lyophilisé, abruti en boite de conserve périmé. Elle se sentait salie, et pourtant... son instinct, ses ripe lui disait que ce n'était pas ça... elle en avait assez de lui courir après, assez de tenter de savoir ce qui se passait de comprendre les non-dits et les mensonge. Elle voulait... elle voulait partir, rêver, qu'on la fasse rêver. Elle voulais plus. Elle se sentait en pleine tempête, il faisait si noir, aucun phare, rien... Elle devait peut-être le laisser partir... sortir et s'amuser... elle ne l'avais jamais fait... ses seuls jeux étaient ses histoire plein la tête qu'elle aimait se raconter et qui prenait vie combinait à l'imaginaire de son amoureux.
Elle ouvrit des tiroirs en quête d'indice mais rien... il avait du faire le nettoyage et cette pensée elle esquissa un léger sourire, s'il pensait que ça l'arrêterait... Elle se lever, reboutonna sa veste et retourna à son bureau en remettant ses louboutin. Travailler... bosser comme une damner... elle était loin de l'univers festive des jeune femme de son âge.
Prise dans ses notes elle n'avait pas entendu Malcolm... pourtant elle avait sentie un frisson le long de sa colonne vertébrale. Elle ne savait pas ce qui se passait entre eux... une sorte d’alchimie dérangeante, elle ne le supportait pourtant, c'était à peine si elle pouvait le voir... et pourtant... rien elle ne savait pas... elle ne voulait pas savoir... il es des chemin vers certain monde qu'elle ne voulait emprunter... et pourtant quand ils étaient seule elle avait l'impression d'arpenter la route de brique jaune du monde d'Oz.
Il était entré en sans gène qu'il est, elle ne leva pas un regard vers lui, il referma la porte alors que personne ne pouvait les déranger, elle ne comprenait pas sa manœuvre.

« Désolé vous devez vous fourvoyer, c'est vers le compte de Lewis que vous transférer les honoraire, pas le mien. » dit-elle toujours sans lever les yeux du rapport qu'elle dirigeait.

Des mèche tombaient en boucle de son chignon floue, fatigué en fin de journée par des heures de travail.

« Lewis ne viens plus depuis quelque jours, je ne sais quand il reviendra. »
ajouta-t-elle simplement de manière légèrement abrupte.

Il ne pouvait pas la laisser en paix ? Il a bien vu que Lewis n'était pas alors qu'il la laisse en paix, qu'il la laisse avec son vague à l'âme, il en a rien à foutre de toute façon alors qu'il dégage.
Elle daigna enfin lever les yeux vers lui, ses yeux clair entre le bleu et le vert. Elle était froide, pire qu'un iceberg ou la calotte glacière. Il s'était assis sur son bureau, qu'il arrête de faire sa pin-up de bas étage et dégage ! Elle ne montrait rien, mai cet agacement, cet énervement... par les 7 cercle de l'enfer... ne lui dite pas qu'elle est attiré par ce porc divorcovore !
Elle leva les yeux aux ciel exaspéré.

« cesse de feindre l'intérêt, sort et va voir des minettes, je suis occupée. »
lâchât-elle en faisant mine de le pousser de sur son bureau avant de son replonger dans son rapport.

Elle sentait son cœur s'emballer légèrement pourtant... Il était beau comme à son habitude sale enjoleur du diable. QUOI ???? ELLE LE TROUVAIT BEAU ??? APPELLEZ LE SAMU SON CERVEAU EST DECEDE !
Elle était intérieurement entrain de se maudire et avait commencé à se taper le font avec la paume de sa mais et s'arrêta en se rendant compte de ce quelle faisait... Si Malcolm était encore là il devait la prendre pour une folle... bon ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle avait un comportement loufoque devant lui... mais elle se haïssait bien souvent d'être si singulière et aimerait des fois ressembler à tout ses filles si semblable es une que les autres.
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