"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici When will you stop making me wait? { PV Emil } 2979874845 When will you stop making me wait? { PV Emil } 1973890357
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When will you stop making me wait? { PV Emil }

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() message posté Sam 25 Juin 2016 - 1:18 par Invité




GasolineAnd all the people say "you can't wake up, this is not a dream. You're part of a machine, you are not a human being. With your face all made up, living on a screen. Low on self esteem, so you run on gasoline"Les jours avaient passé si vite, que l'humanité a oublié de savourer chaque seconde, minutes et heures que leur précieuse vie leur offrait. Chronos devait être satisfait de son oeuvre. Il devait être en train de courir de joie en possession de son gousset qui n'arrêtait pas de tourner à une vitesse folle. Le temps s'épuise lentement. Le grand lapin blanc cours après l'heure. Tic-tac. Lloyd regardait avec attention sa montre. Les aiguilles allaient si vite, le temps continuait son chemin. Tic-tac. Un pauvre mortel perdu face à la fatalité du temps. La patience n'était pas son fort et il le savait. D'une impatience sans nom, il commença à faire les cent pas dans le couloir du 3e étage. Que diable, cet immeuble était si immense que même un adulte pouvait s'y perdre. No joke. Lloyd n'échappait pas à cette règle, il lui arrivait de se perdre et de devoir demander son chemin, quel idiot. Un idiot impatient. Ce mécanicien attendait que son voisin de pallier daigne à ouvrir sa porte et y sortir le bout de sa touffe de cheveux. Mais rien. Alors, Lloyd à force d'attendre pendant une bonne dizaine de minutes, frappa une fois, à la porte puis une deuxième fois, la troisième fois se transforma en un coup de poing. Aucune réponse. Son voisin s'était perdu dans son propre appartement ? Il voulait en rire, mais il était trop aveuglé par la colère qu'il en tira une tête d'enterrement. Mais faisait-il ici ? Bonne question. Un mot lui traversa l'esprit ; regret. Regrettant d'avoir invité son voisin, shit. Son homologue aurait préféré poser un lapin bien noir à Lloyd ? Au risque de déclencher une nouvelle guerre mondiale. Shit. Est-il courant qu'Lloyd est allemand. Emil veut jouer au nazi et à l'anglais ? Lloyd n'était pas friand de ce genre de conneries. Bordel. Il ne pouvait plus attendre. Ou alors, le couloir commençait sérieusement à l'étouffer de ses murs kaki.

Lloyd n'hésita plus et puis bon, Emil est un grand homme il sera le trouver au parking. Se dépêchant de quitter cet endroit qui lui donnait la nausée, il se grouilla de prendre les escaliers, les préférant à l'ascenseur. Il avait besoin de faire du sport et de se dégourdir les jambes. Un deux trois. La course est lancée. Il détallait tel le lapin blanc. Ce même lapin blanc qui laissa derrière lui une Alice inexistante. Enfin, de l'air frais et pur. Enfin, la pleine lune et le ciel dégagé. Là, il était en train de revivre. Ses pas l'emmenaient à sa voiture qui attendait patiemment qu'on l'utilise pour aller vers de nouvelles aventures. Mais pas ce soir. Cette lune était synonyme de sortie entre hommes dans un bar pour discuter entre vrais mecs virils. Donc, pas de tours en voiture et ni d'exploration foireuse. Lloyd colla son dos contre la portière avant de son véhicule fixant avec admiration les étoiles qui dansaient avec grâce. Il en oublia même Emil. Mais, malheureusement, pour lui. Un flashback venait de le frapper de plein fouet. Un moyen de lui faire rappeler pourquoi il était si bien habillé. Ahem.

Toc-toc. Deux coups sur une porte d'un blanc profond. Toc-toc. La personne était si impatiente. Toc-toc. La porte s'ouvrait enfin. Lloyd de son plus beau sourire, lança la formule de politesse à son voisin qui venait -enfin- de lui ouvrir la porte.

" Bonjour, Emil. Comment ça va ? " Se souciant peu du bien être de son voisin, il enchaînait avec impatience, le pourquoi il était ici sur son pallier.

" Ça te dirait d'aller boire un coup entre mecs ce samedi soir ? Allez, c'est moi qui régale ! Et puis, tu ne peux pas dire non, c'est déjà réservé. Donc, fais-moi plaisir, mein freund et accepte cette invitation. Écoute, je sais qu'en ce moment, c'est difficile pour toi. Dis-toi que ça sera pour te faire changer les idées. Okay ? Au fait, je t'attendrai ici devant ta porte et ne me fais pas attendre ! Dude. "

Et c'est ainsi, que l'allemand disparaissait de la vue du danois, le laissant pas le luxe de lui répondre. Et, il n'avait pas menti. Il avait agi ainsi pour lui, il avait remarqué que son ami n'était pas dans son assiette, en bon pote, il décida de lui réserver cette sortie entre mecs. Le flashback fini et son moment de tranquillité détruit, Lloyd lâcha un long soupir et commença à perdre VRAIMENT patience.  En guise d’avertissement, il attrapait son téléphone et sans aucune hésitation, envoya un message au danois. Un message urgent et important. " Emil, je suis devant ma bagnole et descends maintenant, avant que je décide de remonter et d'aller enfoncer ta porte. - LS. " Il espérait que l'homme à téléphones daigne à montrer le bout de sa touffe dans les minutes qui suivent. Le téléphone de retour dans sa poche, il ferma les yeux et tapota nerveusement ses doigts sur la carrosserie de sa belle. L'attente est insoutenable.   
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() message posté Dim 26 Juin 2016 - 15:43 par Invité
When will you stop making me wait?
Emil ne cessait pas de tourner un peu partout dans son appartement. Il cherchait des objets qu’il avait cachés quelques jours avant comme d’habitude pour, au final, abandonner et retourner faire autre chose. Willas, lui, commençait à devenir bruyant ; il s’agitait dans tous les sens avant d’aller rester dans les pattes de son maître juste pour bien l’embêter, lui qui n’était pas d’humeur à ce qu’on vienne lui mettre des bâtons dans les roues. Son canidé avait besoin d’attention, et cela se voyait rien qu’à son attitude. Quelque chose semblait également le perturber, notamment lorsque la porte se mit à faire du bruit. L’homme crut halluciner. Il cligna des yeux plusieurs fois tandis que son chien se mettait à aboyer de toutes ses forces. Heureusement, il put le calmer d’une simple caresse sur le crâne, ce qui eut pour effet de le faire se coucher contre le sol et d’attendre patiemment que son maître lui donne de nouveau de l’attention.

Emil ouvrit finalement la porte, reconnaissant immédiatement ce visage. Lloyd semblait impatient, peut-être qu’il avait mis trop de temps avant de daigner se montrer ? Instinctivement, il souriait bêtement, avant de laisser parler son voisin. Soudainement, sa face se blanchit ; il ravala sa salive. Aller boire un coup ? Sûrement pas… Malheureusement, tout avait déjà été prévu. Il soupira donc, obligé d’accepter ; il ne put même pas ouvrir la bouche que Lloyd était déjà parti. Alors il ferma la porte avant de se faire sauter dessus par un gros chien au pelage immaculé. Décidément, il n’allait pas le lâcher ni même le laisser se préparer pour cette soirée, et c’est pour cela qu’il mit du temps avant d’atteindre la salle de bains.

***

L’homme grondait. Willas continuait de faire sa petite crise d’attention. Il avait l’impression d’avoir devant lui un sale gosse qui ne voulait pas rester seul. Emil savait que ce genre de chien avait du mal à supporter la solitude, mais il l’avait pourtant bien éduqué, et c’était surtout un chien gâté par des jouets, de la nourriture et surtout beaucoup d’attention de la part de son maître. Il n’empêche qu’il faillit se mettre en colère parce que le canidé était à deux doigts de lui déchirer le bout de son pantalon à force de tirer dessus. Le pauvre était rarement ainsi, mais ça avait tendance à stresser rapidement le danois qui se mit à regarder son téléphone, remarquant qu’il avait reçu un message quelques minutes avant : c’était Lloyd, et il semblerait qu’il commençait à perdre patience. Il se dépêcha donc de calmer la bête avant de se dépêcher de sortir d’ici. Il ne voulait pas subir le courroux de son ami.

Et évidemment, Willas exprimait son mécontentement en aboyant quelques secondes à peine jusqu’à ne plus entendre son maître descendre les escaliers. Emil remit bien ses vêtements enfilés à l’arrache ; son camarade pouvait bien lui accorder quelques minutes de plus, non ? Mais il en oublia un détail très important : sa cravate mal mise et surtout mal nouée. C’était assez commun de le voir ainsi le matin, mais là, il commençait à se faire tard. Il arriva finalement au niveau de son ami qui jouait une sorte de mélodie sur le capot de la voiture. Il s’approcha, gêné, son sourire presque habituel sur les lèvres, le regard ne suivant pas sa pseudo-bonne humeur.

« Désolé… Tu sais comment peut être Willas quand il sait que je vais l’abandonner toute une soirée. »

Emil essuya ensuite les quelques poils blancs qui s’étaient malencontreusement collés sur les vêtements sombres de son maître. Il soupira, avant d’observer Lloyd sous toutes les coutures, son téléphone à la main. Après lui avoir adressé un énième sourire – cette fois moins chaleureux, il se plongea immédiatement dans une lecture sur son téléphone qu’il n’avait pas lâché.

« Bref, allons-y ? Je suppose qu’on y va à pied ? »

Ainsi, il se mit immédiatement en marche, n’attendant pas que Lloyd le suive ou ne lui réponde. Un peu plus, et il partait dans le mauvais sens, heureusement qu’il réalisa assez tôt qu’il était parti pour faire le tour de Londres sans jamais voir la couleur du bar où ils étaient attendus.

« Oh, quel idiot je fais ! »

Emil partit donc dans le bon sens cette fois. Il venait de se taper la honte, comme à son habitude. En vrai, il ne savait pas quoi faire, il craignait même cette soirée entre hommes. L’appel de l’alcool était plus fort, mais l’homme ne le supportait pas, malheureusement.

Il la sentait mal, cette soirée. Elle ne partait déjà pas très bien, alors bon.
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() message posté Ven 1 Juil 2016 - 14:19 par Invité




GasolineAnd all the people say "you can't wake up, this is not a dream. You're part of a machine, you are not a human being. With your face all made up, living on a screen. Low on self esteem, so you run on gasoline"10 minutes que Lloyd attendait. Damn it, t'es sérieux Emil ? Il l'était-il ? Il n'en savait rien. L'ancien mannequin commençait à ronger son frein avec empressement. Il était pressé. Il voulait s'éclater avec son camarade, rigoler un bon coup, se détendre avec lui. Emil lui avait-il posé un lapin ? Il croyait à cette possibilité. C'était la seule personne à ses yeux émeraudes. S'il savait la véritable raison du retard de son ami, il sera déjà parti faire la troisième guerre mondiale avec un chien touffu. Une bataille entre un humain et canidé où une seule règle compte ; lequel des deux baissera les yeux et rendra les armes. Attendre comme un animal abandonné sur le bord de la route, attendre son maître fidèlement et aveuglement. Voilà, dans quel état d'esprit se trouvait notre allemand. Il ne voyait même pas le temps passer. Ses yeux étaient occupés à regarder les aiguilles de sa montre au lieu de fixer un point fixe. Tic-tac, le son de sa montre. Une chose dont Lloyd ne pouvait pas se plaindre était la fraîcheur qui lui caressait délicatement sa peau. C'est déjà ça.

+++

13 min et toujours pas de signe d'Emil. Là, c'est définitivement, un très très long retard. Ses doigts jouaient de la musique sur le capot de sa bagnole, une nouvelle fois, cela lui permettait de passer ses nerfs. Un signe. Lloyd qui avait quitté des yeux ses doigts, regardait presque amoureusement, l'entrée du bâtiment. Surprise. Une personne apparaissait dans son champ de vision ; un homme, bientôt la quarantaine, une cravate mal mise et mal nouée. Un arrêt.  Sourcils haussés, la bouche inexpressive, une tronche qu'il aborda presque tous les jours. Son expression changea en un éclair pour quelque chose de plus sombre. Heureusement, il reprit le sourire amusé qu'il faisait à chaque fois.     

" Ce chien veut définitivement déclencher une guerre avec moi. " Disait-il en riant, avant de tapoter amicalement l'épaule du brun pour ensuite reprendre.
" J'ai cru que tu t'étais défilé, kerl. Encore quelques minutes de plus et je serai parti sans toi. "

Ensuite plus rien. Emil préféra la compagnie de son téléphone et Lloyd celle du ciel étoilé. En vérité, il faisait semblant de regarder les étoiles ; il regarda depuis le début Emil sans pouvoir le lâcher du regard. Le danois était l'inconnu pour l'allemand. Il ne savait jamais quoi s'attendre en sa compagnie. Le fameux X.

" Ouais, allons-y. Les boissons nous attendent ! "

Sa réponse passa vite dans l'oubliette ; Emil préféra se mettre en marche au lieu d'attendre son compère. Une chose qui avait fait hérisser les poils d'un certain allemand. Il fit pareil : se lança de son côté dans la bonne direction. Emil était toujours étourdi, ce qui fit rire Lloyd, avant de tirer une tronche. Lui aussi sentait que la soirée allait très mal commencer. D'un côté, c'était son idée et sa connerie. Mais, il avait fait tout cela pour le danois, pour lui remonter le moral. Un véritable pote. Lloyd aurait pu ignorer la détresse d'Emil mais cela lui fit un terrible mal en lui. Sans savoir pourquoi.

" ... Hm, hm. Enfin, te revoilà. Un peu plus et je partais sans toi. Content, que tu aies retrouvé le chemin. " Il se mit à rire une deuxième fois.

+++

Le bar paraissait si loin. Alors, qu'il n'était qu'à 20 min de chez eux. Ou alors, ne serait-ce pas, la faute à Lloyd ? Qui ne désirait pas parler. Il était préoccupé par une silhouette à ses côtés. Tout le long, il le regarda, en silence. Parfois, il faisait une grimace et ensuite un sourire. Au fond de lui, il avait hâte, hâte de s'éclater.et de décoincer monsieur téléphone. Lloyd se demanda s'il aurait dû payer une femme pour son compagnon. Non, il n'ose pas imaginer la scène ; un Emil qui ignore totalement la présence de la femme, préférant son téléphone. Du Emil tout craché. Il en riait.

" Tiens, je vois, le bar.. "

Oui, le bar n'était qu'à une dizaine de pas. Sous l'excitation, Lloyd accéléra le pas, allant, jusqu'à abandonner Emil derrière lui. Il était entré à l'intérieur. Pourquoi, avait-il laissé tomber Emil ? Pour vérifier, que tout était en ordre. Il voulait que cette soirée qui avait mal commencée, se passe à merveille. Il n'avait pas besoin d'un autre problème. Puis, c'est un allemand, l'ordre il connaît. Quelques minutes plus tard, il ressortit, le sourire aux lèvres, faisant des signes.

" Emil, c'est bon. On nous attend. Mon ami, après toi."

Leur place était prête. Il manquait plus qu'eux. Attendant Emil, l'allemand, se plaça devant l'enseigne. Et, dès qu'Emil posera le pied sur le seuil de la porte, il le suivra juste derrière. Un véritable gentleman.  



  
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() message posté Sam 2 Juil 2016 - 1:34 par Invité
When will you stop making me wait?
Emil se sentait vraiment mal pour Lloyd qui devait être en train de mourir sur place à force de l’attendre ; mais d’un côté, il aimait plutôt ça, se faire désirer. C’était quelque chose qu’il avait toujours fait, mais cette fois, ce n’était pas fait exprès, c’était à cause d’un chien beaucoup trop jaloux et sûrement triste par rapport au départ de son maître. Mais il semblait inquiet quant à l’avenir de son canidé, étant donné que l’homme face à lui semblait vouloir lui faire la leçon et déclencher une guerre entre eux. Il trouvait cela très bizarre, mais il espérait sincèrement que Lloyd se contente de faire de l’humour comme il avait l’habitude de faire. Il soupira donc, marchant aux côtés de son camarade, la tête baissée et les joues légèrement rouges sous la gêne ; il venait de faire une vraie connerie, alors pourquoi il ferait comme si il ne s’était rien passé ? Il allait probablement continuer d’y penser pendant encore quelques heures.

La marche semblait longue, et Emil ne savait pas quoi dire durant tout le chemin. Il était vraiment stressé, et cela se voyait rien qu’à son expression. Les sourcils légèrement froncés, le regard inquiet, l’intérieur des joues mordillées, bref ça ne passait vraiment pas inaperçu, au grand dam du journaliste. Et en plus de ça, il était sorti pour quoi ? Pour aller dans un putain de bar. Un bar très prisé en fin de semaine, certes, mais cela rimait souvent avec alcool. Et tous ses proches savent qu’il ne faut jamais lui faire boire plus d’un verre de liqueur sous peine de le voir sous un autre jour, et sûrement pas son meilleur. Intérieurement, Emil bouillonnait, il en suintait presque du front tant il appréhendait cette sortie. Et finalement, le trajet se termina très vite, si vite qu’il ne vit pas le temps passer, les yeux rivés sur son téléphone ou alors perdu dans le paysage de la ville.

Et Lloyd était parti si vite qu’il n’eut pas le temps de le remarquer, tant il était dans ses pensées. Il ravala sa salive, un peu perdu, comme s’il était jeté dans la nature. Il était même inquiet, ne l’ayant pas vu entrer dans le bar. Finalement, il sembla soulagé en le voyant pointer sa tignasse. Il alla vite le rejoindre pour rentrer dans le bar, avant d’y être accueilli. Il soupira, presque motivé à aller se cacher derrière Lloyd, mais finit par prendre son courage à deux mains et finalement alla s’installer à la table qui leur était réservée. Il admira presque la décoration, faisant tout pour oublier où il était.

« C’est… Grand… »

Emil se sentait vraiment idiot au milieu de tous ces gens, même s’ils étaient un peu isolés, il avait l’impression d’être observé. Il ravala donc sa salive, avant de bien s’installer sur sa chaise. Son téléphone vibra, il alla immédiatement le regarder, avant de répondre au SMS qu’on venait de lui envoyer, oubliant carrément qu’il était avec Lloyd ; c’était très malpoli, certes, mais il voulait tellement être ailleurs là, maintenant, qu’il préféra faire comme si il était chez lui.

« Que vas-tu prendre ? », dit-il le nez toujours plongé vers son téléphone. Entre deux phrases, il redressa le regard. « Moi… Je me contenterai d’une bière. »

Suite à cela, il ravala sa salive, avant de redevenir muet comme une carpe. Il finit d’envoyer le SMS pour ensuite aller ranger son téléphone dans sa poche, en espérant qu’on ne vienne plus le déranger, même si ça ne le dérangeait pas du tout. Il put enfin aller plonger son regard dans celui de Lloyd.

En vrai, l’homme à la cravate toujours mal mise n’était pas dupe ; il savait qu’il allait subir un interrogatoire de la part de l’allemand. Et cela le mit mal à l’aise. Il pianota un rythme hasardeux et chaotique sur cette table, avant de se mettre à sourire de manière gênée. Il semblait vraiment inquiet, surtout que là, il pensait à son chien, qui devait être en train de faire des bêtises pour se venger de son absence.

« Ah… Undskyld mig mais… Pourquoi m’avoir invité, sérieusement ?! »

Sous le stress, il crut apercevoir une créature lui volant autour. Il agita donc la main bêtement, en espérant faire partir cette chose que seul lui voyait. La fatigue devait sûrement jouer avec le fait qu’il crut voir quelque chose. Le pauvre devait déjà passer pour un fou.

« Gå væk ! Gå væk ! »

Emil était tellement mal qu’il en perdit complètement son anglais.
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() message posté Lun 11 Juil 2016 - 21:00 par Invité




GasolineAnd all the people say "you can't wake up, this is not a dream. You're part of a machine, you are not a human being. With your face all made up, living on a screen. Low on self esteem, so you run on gasoline".... Lloyd attendait qu'Emil se décide à passer devant. Malheureusement, le bougre, préféra se cacher derrière l'allemand. Heureusement, qu'Emil reprit son courage a deux mains et c'est avec admiration que l'allemand admira son camarade traverser le seuil de la porte comme un grand. Lloyd avait fait exprès. Il avait agi ainsi pour lui redonner du courage, pour qu'Emil ait confiance en lui. Une chose de faite. Lloyd pouvait se consacrer à la suite de la soirée, mais tout d'abord, il devait rejoindre le danois. Enfin, il s'installa à son tour à la table qui leur était réservée. La première chose qui sauta aux yeux de notre allemand fut le calme légendaire de la salle. Tout le monde était dans son coin, parlant de leur vie sans prêter attention au reste. C'était étrange, Lloyd avait l'habitude de l'agitation, mais là, c'était autre chose. Il en avait un peu le mal de mer. Mais, ce petit mal se calma en voyant le danois en face de lui. Un sourire se glissa sur ses lèvres. Emil était un sacré personnage, et Lloyd en était intrigué. Il avait quelque chose de spécial en lui, ce quelque chose qui obligeait Lloyd à se rapprocher de lui. Tant de mystère dans cet homme; Lloyd avait toujours cette impression d'affronter l'inconnu, d'avancer dans le noir sans aucune lumière. Merde. Il n'en pouvait plus. Pourquoi, il manquait d'air à chaque fois ? Pourquoi ...

Le temps passait mais Lloyd n'en prêta aucune attention. Trop perdu, trop étouffant. Il en lâcha un soupir et se décida enfin de  regarder son compagnon. Le dos d'Lloyd s'adossait bien contre la chaise, ses mains se posèrent sur la table, tapotant de l'index, une mélodie se forma : la marche impériale. Star Wars toute son enfance, il se souvenait quand il s'invitait chez son voisin pour aller jouer à Star Wars Racer. Des doux souvenirs qui s'envola aussitôt à la vue d'une chose : Emil qui était trop préoccupé par son téléphone. Bordel, il avait envie de lui hurler dessus, de lui faire sa voir sa présence. Il ne l'avait pas EMMENÉ JUSQU'ICI pour qu'il l'ignore royalement ! Un coup de poing brisa le calme du lieu : un homme venait de laisser abattre son poing contre la table, libérant ainsi ses nerfs précieusement gardés en lui. Cet homme fixa avec colère la personne en face de lui, prêt à lui arracher le téléphone des mains. Jusqu'à, que l'autre ait l'audace de lui demander ce qu'il désirait. Lloyd lâcha un soupir d'air tiède et ne se dépêcha pas de lui donner une réponse.

" Une tequila. ", dit-il en tenant fermement le bord de la table se préparant à la jeter. Chose qui n'arrivera pas. Lloyd avait déjà attiré l'attention du serveur sur lui, alors, il  laissa en paix cette pauvre table pour aller jouer avec sa montre. Tapant sur l'écran plusieurs fois de suite. Quand ENFIN, Emil eut la sage décision de laisser son foutu téléphone en paix, Lloyd ne pouvait pas s'empêcher de lui lancer un regard qui disait : " Toi, si tu réutilises ton téléphone, je te saute à la gorge. " Une menace qui allait réellement se réaliser si le danois osait le défier.

Revenant au principal : Pourquoi Lloyd l'avait-il invité, déjà ? Pour lui changer les idées ? Oui mais pas que ça. Pour l'interroger sur sa vie d'antan ou celle de tous les jours. En gros, il voulait le connaître, faire plus ample connaissance. Il préféra ça que laisser le voile du mystère planer autour d'Emil. Cela le bouffait de l'intérieur. Emil était ...

" Arrêtes de te plaindre, le danois. Penses au bon côté : on va s'amuser, papoter comme de vrais potes. "

Il rit en voyant Emil agiter sa main bêtement dans les airs. Il rit une nouvelle fois en regardant la cravate mal mise et il resta scotché à lui : son visage était magnifique.

" Mein gott. Il n'y a rien Emil. Alors, arrête d'agiter ta main ainsi... Hahaha ! "

Malheureusement, la joie d'Lloyd fut vite balayé par le serveur qui venait prendre les commandes. N'attendant pas qu'Emil ouvre sa bouche, notre allemand s’empressa de commander les boissons. Une chose de faite. Quand le serveur était loin, Lloyd retourna à son occupation favorite : admirer les traits du visage du danois.

" .. Comment tu fais pour avoir un visage comme ça ? Tu mets de la crème pour bébé ? Ou pour femme ? "

Il se moquait de lui pour ne pas qu'Emil comprenne la chose : Llloyd était en train de le " mater " depuis un long moment. Pour éviter que son secret soit découvert, Lloyd se dépêcha de regarder ailleurs, de mater une femme, qui se tenait un peu plus loin. Il fit son intéressé et son idiot avec son sourire.

" ... Pas mal. "

Mensonges. Ce n'était pas elle qui l'intéressait .... Des bruits de pas se rapprochaient d'eux. Le serveur était déjà de retour avec la bière et la tequila. Dès que la boisson fut sur la table, la main de l'allemand agrippa son verre et le leva en l'air.

" À la tienne mein freund ! Ce soit c'est ta fête, Emil. "
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() message posté Ven 15 Juil 2016 - 21:22 par Invité
When will you stop making me wait?
Emil commençait sérieusement à devenir rouge. Il avait tellement honte de se comporter comme ça, mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait pas faire autrement. Heureusement pour lui, peu de gens – pour ne pas dire personne, se sont retournés pour regarder la scène. Il n’y avait que Lloyd pour assister à sa petite crise, et cela le soulageait un peu de ne pas se taper plus la honte que ça.

En plus de ça, l’homme avait remarqué l’agacement assez prononcé de son camarade. Il semblait être énervé parce qu’il utilisait son téléphone, ça se voyait rien qu’en le regardant quelques secondes dans les yeux. Il ravala instinctivement sa salive, avant de se mettre à grimacer, à la fois pour masquer sa gêne et surtout son agacement qui commençait aussi à germer en lui. Il s’était forcé à sortir pour aller ici, alors il avait bien droit à un peu de détente, non ? Les deux amis auraient tout à fait le temps de discuter ensemble autour d’un verre plus tard, alors merde, laissez ce pauvre homme en paix. D’habitude, il se serait laissé faire, mais là, il voulait lui aussi montrer qu’il n’était pas aussi de bonne humeur.

Mais le coup de poing ramena immédiatement Emil sur terre, avant de le forcer à bien s’installer au fond de sa chaise. Ses yeux s’étaient agrandis et son regard était devenu brillant d’inquiétude. Il crut bien pendant un instant se prendre une leçon en pleine face, heureusement il s’était retenu de lui sauter à la gorge ; au moins, Lloyd avait un peu de civilité. C’était déjà ça. Vraiment, il se sentait tout bizarre. Sa gorge était serrée et sèche, il n’arrivait pas à garder son calme, ses doigts titillaient doucement son téléphone, mais il finit par le laisser tranquille, comme s’il savait que c’était sûrement l’objet qui allait déclencher une guerre entre eux.

***

Emil restait assis sur cette chaise. Il avait l’impression que de longues minutes s’étaient déjà écoulées, et pourtant, leur boisson n’était même pas encore arrivée. Il avait l’impression d’halluciner, d’être déjà complètement bourré alors qu’il n’avait rien bu. Sa tête lui jouait des tours, il crut même pendant un instant de se faire reluquer par son ami. Ses yeux clignèrent donc plusieurs fois avant de pouvoir se focaliser de nouveau sur l’allemand face à lui. Au début, il ne comprit pas la question, penchant légèrement la tête sur le côté, les yeux plissés. Il semblait se questionner concernant les interrogations de son ami. Pourquoi ? Ce n’était pas quelque chose qu’on demandait au premier venu. Et c’était surtout assez… Personnel. Un grand point d’interrogation aurait pu apparaître au-dessus de la tête du danois, mais ce n’était pas possible, mais c’était tout comme.

« Hein ? »

Emil préféra jouer à l’innocent qui ne savait rien. Il réfléchissait, marquant une courte pause, laissant Lloyd tenter de se justifier en allant regarder ailleurs. Finalement, l’homme à la cravate éternellement mal mise venait de comprendre les allusions de son ami. Il se montra maintenant beaucoup plus méfiant, le regard perçant, non pas pour le mater lui aussi mais plus pour l’avertir qu’il n’était pas dupe.

« Bon… Secret de grand-mère. »

Une pointe d’agacement pouvait s’entendre dans la voix d’Emil. Il pianotait un rythme sur la table de ses doigts, le regard toujours rivé vers l’autre homme. Il ne pouvait pas s’en détacher, mais ce n’était pas pour montrer de l’affection, mais plus pour le rendre mal à l’aise. Il voulait vraiment lui faire passer le message.

Puis le serveur arriva avec les boissons commandées. Il était comme le sauveur, celui qui allait cesser cette petite dispute de couple. Emil regardait la bière d’un air peu rassurant, comme s’il savait que ça allait lui faire plus de mal que de bien. Il resta un long moment à l’observer, à reluquer ce liquide, avant d’être ramené de nouveau à la réalité grâce à Lloyd. Il grondait légèrement, avant d’aller trinquer en compagnie de son voisin.

« Ma fête ? Nous ne sommes pas le 22 mai… »

Évidemment, il fallait qu’il passe de nouveau pour un idiot. Il regardait l’heure, l’air dépité, avant d’aller porter la bière jusqu’à ses lèvres. L’odeur de l’alcool lui remontait au nez et lui donnait envie de tout arrêter, mais il ne pouvait plus faire marche arrière. Il commença donc à boire tranquillement, sans quitter du regard Lloyd. Il n’y arrivait pas. Et il en haussa les sourcils, un peu surpris.

« Alors… Comment vont les affaires ? »

C’était le b.a.-ba des conversations. La météo, la santé, ils pouvaient discuter de beaucoup de choses entre eux. Mais Emil craignait surtout un interrogatoire venant de l’interlocuteur face à lui. Il ravala sa salive, buvant cette bière lentement, inquiet.
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() message posté Sam 23 Juil 2016 - 18:21 par Invité




GasolineAnd all the people say "you can't wake up, this is not a dream. You're part of a machine, you are not a human being. With your face all made up, living on a screen. Low on self esteem, so you run on gasoline"Il était chou Emil avec son hein. Aww. Il était encore plus chou quand il avait répondu à la question de Lloyd par un : " Bon...Secret de grand-mère. " . Chou, adorable, mignon. Ces mots résonnaient dans la caboche de l'allemand. Horrible, gênant. De penser cela. D'être tombé sous le charme du brun. L'amour rend aveugle et stupide. Lloyd regrattait déjà les sentiments naissant à son égard. Est-ce un coup de foudre ? Ou une blague de cupidon ? Ou les deux à la fois ? Relation sans lendemain, voilà comment Lloyd définissait ses relations.  Même si, il ne l'avouera jamais... Il cherchait l'âme sœur. Il ne couchait pas vraiment dès le premier soir. D'abord, les rendez-vous, les balades en amoureux, faire plus ample connaissance avec son/sa partenaire. La suite de ce mode vie se finissait dans les couettes. Cependant, quelque chose avait changé la donne. Le mécanicien ne semblait plus montrer de l'intérêt à cette manière de voir les choses ; Emil en était la cause de ce changement radical de comportement. Il aurait pu l'ignorer, continuer ainsi sa recherche, son jeu du séducteur et du gentleman. Non, s'en était fini. Il avait choisi, tranché. Il finira le reste de ses jours avec le danois. Il était prêt à tout : à le charmer, à lui jouer des mélodies, chanter des chansons d'amour au creux de son oreille. LLoyd s'était transformé en un prince charmant, un vrai, pour l'homme qu'il aimait. Or, il n'allait pas obliger Emil a être l'homme sa vie. Si celui-ci n'a pas les mêmes sentiments, Lloyd abandonnera... Et restera un pote à ses yeux. Il ne souhaitait pas le gêner l'embarrasser avec ce genre de choses.

Malheureusement, LLoyd souffrait intérieurement. Un soir, après avoir bu comme des trous, les deux pals s'étaient retrouvés chez Lloyd, une discussion, de l'alcool à gogo et... Ils sont couchés ensemble. Tout ça, à cause de l'alcool... Et d'un Emil qui était chaud. Lloyd ne pouvait pas se retenir, il a craqué, il a craqué pour ses yeux bleus... Depuis cette nuit, il avait préféré ne pas en parler. Emil ne s'en souvenait pas. Tant mieux, mais cela faisait saigner le coeur de l'allemand. Il avait partagé son lit avec la personne qu'il aimait et celle-ci ne se souvenait de rien.... D'accord, il s'était dit qu'il n'aura pas de suite à ça, mais l'espoir était là. Et n'était plus, la seconde d'après.

+++

Tic-tac. Le verre qui caressait l'air. La main qui serrait fermement cet objet. Le regard perdu dans un océan. Un rire qui s'échappait des lèvres d'un homme. Il venait de rire. Emil venait de le faire rire une nouvelle fois. Il était vraiment con ce danois, pensa-t-il. Mais horriblement.... Mignon.

" Emil... C'était une expression... " Dit-il avec lassitude.

Mais aussi désespérant. Il n'attendait pas pour picoler. Le verre caressait ses lèvres fragiles. Ne souhaitant pas gâcher le goût délicieux de la tequila, il la dégusta lentement. Chaque gorgée était précise.Cette fois, il ne regarda pas Emil. Il était trop occupé à mater le liquide. En vérité, il réfléchissait. Comment faire parler le danois ? Comment ? Il se le demandait... Bien sûr, il était au courant de la faiblesse d'Emil pour l'alcool et il allait l'utiliser contre lui. C'est moche. Il le savait mais il n'avait pas le choix... Il avait le besoin de savoir certaines choses sur son ' ami '. Comme par exemple : si il a quelqu'un en vue...L'une des premières questions que LLoyd souhaitait lui poser.  Malheureusement, Emil venait d'avoir un point d'avance sur Emil. Il le regarda suite à sa question, reposant le verre sur la table parfaitement nettoyée.

" Oh. Tu sais, ça va. Y'a toujours du boulot pour réparer une voiture. Et toi ? Comment ça va, monsieur le journaliste. " Dit-il, avec intérêt.

Il attendait sa réponse. Il attendait... Il attendait le bon moment pour attraper la bière de son compagnon. Ils sont à égalité. LLoyd vérifiait l'intérieur de la boisson. Elle était vide. C'est avec un mouvement de la main, qu'il appela le serveur. Celui-ci se dépêcha de rejoindre leur table. Il fixa l'homme en face de lui, pour ensuite, lancer un regard furtif à Emil. Le pauvre, il devait faire dans son froc.

" Deux autres bières, s'il vous plaît. "

C'est avec rapidité que le serveur revenait avec les boissons. Deux bières qui attendaient d'être bus. Lloyd attrapa la sienne dans sa main, jouant avec avant de l'ouvrir. Le bruit de la canette fit sourire l'allemand. Emil était piégé.

" Allez, Emil. Bois-moi cette autre bière ! " Il pointa la bière en question qui était devant le danois.

Un véritable connard ? Non. Et puis, il pensait aussi au bien-être d'Emil. Cela pouvait l'aider à se changer les idées. Il ne savait pas ce que ressentait notre danois. Lloyd souhaitait qu'il se confesse à lui.

" Alors... Comment ça va ? Tu n'as toujours pas trouvé une femme, monsieur le tombeur ? "

Le temps. Maintenant, il fallait laisser le temps agir. LLoyd regretta amèrement son geste mais par inquiétude et intérêt.... Il avait agit par impulsivité. Il ne souhaitait qu'une chose : Qu'Emil soit heureux. Sa manière d'agir laisse perplexe. L'amour rend idiot. Lloyd en était le parfait exemple. Il s'était juré d'accepter tous refus venant d'Emil... Il s'était juré d'oublier.... Mais, la nuit passée ensemble, le hanta. Chaque soir, il caressait les draps, les couettes. Chaque matin, il reniflait les coussins, cherchant désespérément l'odeur du danois fraîchement disparue. Chaque jour, il pensa à lui, à ce qu'il faisait. Et chaque rêve, il voyait ses yeux bleus. Emil était la pomme d'Eden, le fruit défendu. Il tenta de résister plusieurs fois à ses pulsions et désirs. Mais, tout lui céda. Parfois, il le regardait amoureusement, il le prit dans ses bras. Emil ne voyait qu'une forte amitié. Des meilleurs amis, voilà ce qu'ils étaient aux yeux du danois... Mais, Lloyd voyait autre chose: son futur avec lui. Adopter des enfants, vivre dans une maison, avoir un deuxième chien pour Willas... Oh, il en rêvait. Un rêve impossible à atteindre. Il le savait mais l'espoir fait vivre...
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() message posté Sam 23 Juil 2016 - 19:50 par Invité
When will you stop making me wait?
La bière finit par se vider très vite. Étrangement, Emil venait de boire presque comme un trou, alors qu’il ne supportait pas trop l’alcool. Non pas que le goût lui déplaisait, au contraire, mais sa tendance à finir bourré en quelques gouttes lui donnait un handicap qui pourrait aider bon nombre de personnes à avoir des informations où des conneries du genre. Il se sentait vraiment mal d’avoir à boire comme ça, face à son camarade. Vraiment, pour lui, l’alcool était quelque chose à réserver pour une grande occasion, et pas pour rien du tout comme cela semblait être actuellement. Il en frissonna, ne sachant plus quoi faire. Le récipient était vide, et Emil pouvait déjà commencer à sentir les effets de l’alcool.

Ses joues étaient devenues légèrement rouges, et il commençait déjà à voir un peu flou. Ses doigts griffaient la bière vidée, et il tremblait légèrement, n’osant même plus regarder son téléphone par peur d’avoir un Lloyd aux trousses. Mais cela ne l’empêcha pas de ne faire que regarder l’heure sur sa montre se trouvant sur son poignet droit. Il ravala sa salive, faisant jouer légèrement sa pomme d’Adam, avant d’aller se pincer les lèvres sous la frustration. Il se sentait vraiment idiot, d’avoir fait une blague sans même s’en être rendu compte.

Et, en plus de ça, il avait remarqué quelque chose qui avait germé lentement dans le regard de l’allemand. Et ce quelque chose… Lui faisait clairement peur. Il ne savait vraiment pas ce qui pouvait se cacher derrière cette sorte de lueur, mais Emil ne voulait clairement pas le savoir. Cela le mettait mal à l’aise… Il tremblait encore. Il s’adossa même tout au fond de sa chaise, faisant semblant de ne rien avoir vu. Mais il pouvait sentir une sorte de tristesse… Assez profonde. Et cette aura venait sûrement de Lloyd qui semblait maintenant pensif. Néanmoins, Emil resta silencieux à propos de cela. Il n’allait pas enfoncer le couteau dans la plaie, ce serait trop méchant.

Puis il le défia. Un regard bleuté plongé dans celui émeraude. Il voulait le ressaisir et surtout chasser cette mauvaise humeur. Il était prêt à parler, mais l’allemand finit par prendre le dessus en commençant son fameux interrogatoire. Il soupira, avant de ravaler une énième fois sa salive. Il avait soif. Et il n’osait pas demander… Il aurait aimé un verre d’eau. Deux bières, ça commençait déjà à faire beaucoup. Mais il ne pouvait refuser une tournée venant de son meilleur ami. Il doutait que ça lui briserait le cœur, ou alors il finirait avec un entonnoir dans la bouche, la bière s’écoulant dans sa gorge. Le grand homme était capable de tout et n’importe quoi, et le danois ne voulait pas se retrouver comme une voiture qui a un problème d’essence.
… Ouah. Quelle comparaison.

« Moi ? Euh… Bah la routine… Les informations, les délits, les faits divers… Rien ne m’échappe. Mais ça me fatigue… »

Emil venait de l’avouer. Il était fatigué. Un peu de vacances, de réconfort, d’amour, lui ferait le plus grand bien. Il avait déjà son chien pour le consoler, mais c’est vrai qu’il commençait sérieusement à se sentir seul dans son appartement. Et puis sa fille lui manquait énormément. Sa femme, elle, il avait réussi à faire avec, et donc à s’habituer à avoir une vie presque solitaire. Au moins, ce n’était pas lui le gros méchant dans l’histoire.

En voyant la bière se ramener, il se mit à paniquer une nouvelle fois. Il tremblait de plus belle, agrippant la canette en soupirant. Il ne pouvait plus reculer… Il devait boire de nouveau. Il avait l’impression que Lloyd était déjà au courant pour sa faiblesse face à l’alcool. Et il avait aussi l’impression qu’il en profitait ; gros sac. Le danois fronçait les sourcils. Il allait se venger un jour où l’autre… Et elle sera terrible. Un mal de tête le prit de court, le forçant à se masser les tempes le temps que cela se calme. Il avait l’impression de revoir quelque chose… Une nuit spéciale. Et il en frissonna. Il tapait la table de frustration. Emil qui, d’habitude, se montrait toujours de bonne humeur, venait de devenir aussi agressif que Lloyd sous la colère. Il le regardait mal… Tellement mal. Son aura avait changée. Elle n’était plus réconfortante. Et elle allait rester, telle la peste se collant à la peau.

« Bien sûr. Quel plaisir l’alcool. »

Emil avait peut-être vu clair dans son jeu. Il soufflait du nez, ouvrant la canette. Le regard fixé sur l’allemand, il grondait intérieurement. Il voulait aussi le provoquer, sortant son précieux téléphone de sa poche. Il regardait ses nouveaux messages, avant d’en envoyer un à une personne assez chère à ses yeux.

« Les femmes ne m’intéressent plus pour le moment. J’ai autre chose à faire. Et j’attends juste la bonne personne. »

Inconsciemment, il venait de lui tendre la perche. Il n’aimait vraiment pas cet interrogatoire… Finalement, il s’était calmé. Mais il restait sur la défensive, un peu comme son chien, son petit Willas, lorsqu’il souhaite défendre sa nourriture. Heureusement, il ne s’amusait pas à montrer les crocs comme son canidé avait l’habitude de faire, mais il aurait très bien pu faire de même… Version humaine.

« Et toi. Ta vie amoureuse est toujours aussi mouvementée, hein ? Je vois toujours quelqu’un quitter ton appartement le matin même. Il faudrait te stabiliser. C’est bien. C’est épanouissant. »

Il le boudait. Et il grondait. Sa bière partit aussi vite qu’elle était arrivée. Après avoir fini de boire cul-sec, Emil alla enfouir son visage après avoir formé une sorte de coque avec son bras, le temps de se reposer les yeux. Il restait attentif à la moindre parole tout de même… Simple question de politesse.

«  Lloyd. Hvis nogen havde fortalt mig, at jeg ville møde dig i dag, var jeg blevet i min seng. »

Et le voilà à insulter gratuitement l’allemand. Il espérait sincèrement qu’il ne comprenne rien… Ah, l'alcool. Quelle horrible invention.
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() message posté Dim 24 Juil 2016 - 23:44 par Invité




GasolineAnd all the people say "you can't wake up, this is not a dream. You're part of a machine, you are not a human being. With your face all made up, living on a screen. Low on self esteem, so you run on gasoline"Il AVAIT OSÉ RECOMMENCER. Sa provocation était de trop. L'allemand n'en pouvait plus. Il attrapa le téléphone du danois Un ennemi éliminé. Comme le grand frère ou le père de famille. Llloyd rangea le tel du danois dans sa poche de son pantalon. Ainsi, il ne pouvait pas l'utiliser. Avec un regard aussi noir que celui d'Emil précédemment, il lui dit ces mots :

" Tu es privé de ton téléphone. Tu n'auras pas besoin de toute façon. Et je m’en fous de savoir que c'était important. Rien à branler des autres. "  

Ouch. 1 - 0. LLoyd venait de gagner cette bataille. Emil était le grand perdant. Il savait qu'en le privant de son téléphone, Emil allait craquer. Si ça continuait, LLoyd allait être jaloux de ce truc rectangulaire.

Ah. La réponse d'Emil était rassurante. Cette réponse avait réussi par la même occasion de calmer l'allemand suite à la provocation. Le danois n'avait aucune femme pour le moment.... Donc, le chemin était libre pour le brun. Une deuxième chose avait attiré l'attention de Lloyd : Emil attendait la bonne personne et sans le savoir le danois lui avait tendu une perche. Il lâcha un soupir de soulagement évacuant ainsi toutes ses craintes. La chance lui souriait,il devait la saisir. C'était la seule solution. Avec délicatesse, il se rapprocha légèrement du brun.  Il s'était calmé. La boule au ventre qu'il avait aussitôt disparue. Tout ça, à cause de l'amour. Ses mains se posèrent sur son visage.  Il serrait fermement ses joues. D'un mouvement rapide, il se pencha en arrière, fixant le plafond. Il murmurait : ' c'est ma chance. ' assez faiblement pour empêcher Emil d'entendre.  Mais maintenant ? Il ne savait pas quoi lui répondre. Il n'allait pas lui sortir ' Choisis-moi ! Je suis la personne qu'il te faut ! '

" ... Je te souhaite de la trouver. Je suis sûr que cette personne t'attend aussi... Et qu'elle doit être dans ton entourage. "

Lloyd ne savait pas pourquoi il avait sorti ses mots. Mais, avant qu'Emil réalise quoique ce soit. Il prit sa main pour lui faire un brofist, ce geste que font les bons amis. Un moyen de fuir la réalité. Une nouvelle fois. Il regarda le danois dans les yeux, pendant qu'il serrait maladroitement sa main. C'est avec regret, qu'il relâcha celle-ci. Lloyd n'en pouvait presque plus. C'était difficile de se retenir de lui déclarer son amour. Alors, pour éviter, un autre sujet. Il balaya la zone. Un autre moyen de fuir la réalité. Un véritable enfant. Lloyd fuyait les moindres difficultés. Prenant tout le temps ses jambes à son cou. En vérité, il agissait ainsi, qu'en la présence du danois. Quand vous le bombardez de sous-entendus pour ensuite fuir.

" Pardon ? Ce n'est... Écoutes. " dit-il en tournant son visage vers la direction du danois pour pouvoir le voir. " Je n'ai plus ce monde de vie. C'est fini. J'ai trouvé quelqu'un mais cette PERSONNE ne le sait pas. Donc, au lieu DE CONNAITRE MA VIE occupe-toi de la tienne, déjà. "  Là, LLoyd s'était considérablement rapproché d'Emil. Un mouvement de tête en avant et leurs lèvres se croisèrent. Mais Emil finissait par enfouir son visage dans une sorte de coque avec son bras. Laissant un Lloyd dans cette position. Après 3 min, il se laissa retomber dans sa chaise, remontant bien sa cravate. Et regarda autour d'eux. Personnes n'avaient prêtés attention à leur 'échange. Tant mieux.

" Maintenant, tu t'amuses à m'insulter dans ta langue ? Idiot. Urgh. "

Il allait mettre fin à cette soirée. En fait, elle ne servait plus à rien. Emil était de mauvaise humeur et bourré comme un trou, à qui la faute. Et Lloyd recommençait à rager de l'intérieur. Avant d'aller au comptoir et de régler la note. L'allemand profita d'un moment d'inattention du danois pour s'enfuir dans les toilettes pour hommes. Ses pas allaient si vite, qu'en 1min, il était déjà à l'intérieur. Il s'arrêta vers le miroir. Son reflet montrait une personne si... Mécontente et fatiguée. Lloyd l'était. Est-ce à cause des émotions ressenties auparavant ? Peut-être. Ses doigts caressaient l'eau froide qui coulait. C'est ainsi, qu'il se jeta bêtement de l'eau au visage. Il répéta ce rituel 3 fois.

De retour à la table. LLoyd lança un autre regard à Emil, plus calme... Il se ponctionna derrière son ami pour pouvoir lui tapoter l'épaule amicalement.

" Je vais aller payer la note et ... On s'en va. "  

C'est après avoir fini sa phrase, qu'il rejoignit le comptoir. Le porte-feuille en main, il paya toutes les commandes avec sa carte bleue. Jamais, il ne montrera l'addition à Emil. Jamais. Après des brefs échanges avec la serveuse. Il retourna auprès d'Emil. Il attendit que celui-ci daigne se lever... Et, le chemin du retour s'annonçait être long. Quelle idée d'être venu ici à pied.
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() message posté Lun 25 Juil 2016 - 3:53 par Invité
When will you stop making me wait?
Emil se retrouva complètement sur le cul. Sa bouche s’ouvrit en grand, formant un grand O, avant que l’expression ne finisse de se sculpter : il était choqué. Lloyd venait de lui confisquer son téléphone comme on le ferait pour un enfant qui aurait trop joué avec sa console. Il aurait très bien pu se mettre à pleurer, là, maintenant, mais il avait trop peur de se taper la honte. Sa colère ne fit donc que s’accentuer. Il grondait, il aurait presque hurlé, mais gardait une certaine part de politesse et surtout d’humanité. Emil s’était presque battu avec son ami pour pouvoir garder le précieux appareil, malheureusement, l’allemand avait fini par prendre le dessus et donc par lui confisquer son bien le plus précieux à ses yeux, du moins, sur le moment.

« Tu n’as pas le droit de faire ça. »

Et tout ça s’était passé avant qu’il ne se mette à bouder. Ses lèvres allèrent immédiatement se pincer lorsqu’il referma enfin la bouche pour ne pas finir par gober une mouche. Il aurait pu succomber à l’alcool et lui sauter à la gueule comme l’aurait fait un vilain monsieur bourré jusqu’à ne même plus avoir conscience de ses actes, mais heureusement, il préféra aller se protéger lui et son ami. Cela aurait pu finir en véritable guerre et probablement une éjection du bar, alors le danois garda son calme… plus ou moins !

***

Mais Emil n’avait pas tout compris ; Lloyd s’était mis à agir de manière très bizarre suite à sa déclaration. Le célibat d’un pauvre journaliste l’inquiétait tellement ? Il aimait bien sa nouvelle vie loin du couple et loin des problèmes, au final. Mais encore une fois, l’absence de sa petite fifille d’amour lui faisait mal au cœur et lui donnait envie d’avoir sa garde plus souvent. M’enfin. Il secoua donc la tête histoire de bien pouvoir remettre ses idées en place. C’était très difficile de vider son esprit et surtout de tout organiser, surtout lorsque son esprit était complètement drogué à l’éthanol.

Et le brun, toujours aussi maladroit, avait sûrement déclenché quelque chose en Lloyd qui lui déplut énormément. Lui qui, quelques minutes avant, était prêt à l’encourager pour trouver cette fameuse personne qui lui donnerait de l’amour, s’était enflammé tout seul. Sur le coup, Emil se protégea de nouveau. Il gémissait, il couinait, il s’en voulait d’avoir probablement dit une bêtise. Tout ce stress commençait sérieusement à retomber, et il ne lui en fallait plus beaucoup avant qu’il ne se mette à craquer devant tout le monde et donc à fondre en larmes. Mais est-ce que son ami avait conscience que ses paroles lui faisaient du mal ? L’allemand, toujours aussi agressif, semblait en remettre une couche. Et l’homme en manteau clair encaissa, il continua d’éponger les coups que lui assénaient le barbu.

Il s’était formé une vraie bulle avec son bras, impossible à percer, impossible à pénétrer. Emil faisait la forte tête. Il ne voulait plus l’entendre… Sinon ça allait définitivement craquer. Il lui fallait un peu de temps pour que l’éponge puisse faire son boulot et qu’il puisse ensuite faire comme si il ne s’était rien passé. Pas un mot n’était sorti de sa bouche depuis son insulte pas très gentille mais pas très méchante non plus.

« Nion… Attends… »

Évidemment, le chien de garde n’avait pas écouté l’imploration du pauvre homme. Ce dernier en grondait, il voulait sérieusement tout jeter en l’air et en finir pour de bon. Il aurait très bien pu s’enfuir comme s’il ne s’était rien passé, mais il préféra rester, et surtout en profiter. L’absence de l’allemand fit qu’Emil n’était plus tenu en laisse. Il était lâché dans la nature, sans barrière, sans aucune limite. Et il en profita. Il commanda un ou deux verres en plus pour les boire à toute vitesse. Quitte à ce que la note soit intégralement payée par Lloyd, autant se venger en la rendant un peu plus salée qu’elle ne l’était déjà.

Il avait tout bu presque cul sec. Une personne avait remarqué sa descente et avait ainsi haussé un sourcil, se demandant sûrement pourquoi il semblait si pressé. Et Emil était toujours puni, sans son téléphone. Il serra les poings, essuyant le coin de ses lèvres avant de plonger de nouveau sa tête dans l’espace que formaient ses bras croisés. Lloyd ne tarda pas à revenir, cette fois-ci plus calme. Mais Emil, lui, était toujours sur les nerfs. En vrai, le stress ne faisait que monter, l’éponge débordait. Il n’en pouvait tout simplement plus… Il voulait crier un bon coup et partir. Mais il allait attendre d’être dehors et un peu éloigné du bar. Un enfant dans le corps d’un adulte, quelle merde quand même.

Et puis il se contenta de lâcher un long soupir, plein de tristesse et d’envies obscures. Mais il ne tarda pas à faire semblant que tout allait bien, se redressant lentement mais sûrement, le regard fixant le sol. Ses yeux n’arrivaient pas à bien distinguer les formes, il secoua la tête tout en gémissant. Ses pas, eux, étaient bancals et difficiles à prédire. Mais tout allait bien voyons.

***

Le silence. Voilà ce que cette dispute avait provoqué. Emil s’était tut et enfermé dans sa bulle, complètement à la ramasse. Il avait quitté le bar sans même attendre Lloyd qui devait être quelques pas derrière lui. Il ne faisait plus attention à rien, et il s’éloignait du bar lentement. Les mains dans les poches, il cherchait son téléphone sans se souvenir que c’était son ami qui l’avait. Une vraie punition. Mais il ne paniqua pas pour autant, comme s’il pensait qu’il l’avait mis dans une poche différente. D’habitude, c’était la poche droite qui abritait son précieux. Et là… Il n’en savait rien.

Et bien évidemment, une fois à l’ombre, tout en restant proche du bar, Emil changea du tout au tout. L’alcool faisait parfaitement son effet.

« C’est ça ce que tu veux, hein connard ? », pensait Emil. Mais il pensait trop fort. « Connard. » Un seul et unique mot était sorti de sa bouche.

Puis il agrippa Lloyd de toutes ses forces avant d’aller le plaquer contre le mur le plus proche. Il le dévisageait au point d’en relever la tête comme pour lui indiquer qu’il était supérieur. Les boissons alcoolisées avaient complètement mis son cerveau en bouillie, et la fatigue n’arrangeait pas ça. Personne n’osait intervenir, c’était un combat entre deux hommes bien éméchés, en particulier le petit danois.

« Tu aurais dû inviter ta kæreste, pas moi. Ta soirée ne se serait pas écourtée ainsi si c’était elle. »

Emil était vraiment méchant. Mais il n’en pouvait plus : quelques secondes plus tard, il se mit à pleurer, des larmes qu’il ne put contrôler. Elles étaient montées seules jusqu’à ses yeux avant de s’écouler le long de ses joues. Il fondait finalement en larmes. Mais il ne cria pas. Tout son corps s’était ramolli, relâchant Lloyd, s’en éloignant le plus possible. Il s’adossa plus loin contre le mur avant de se laisser tomber, les mains contre ses tempes.

Il avait honte. Vraiment honte de se montrer aussi faible devant lui. Mais que voulez-vous, il n’était pas dans son état normal. Il s’en voulait pour beaucoup de choses, mais surtout pour avoir laissé la violence prendre le dessus. Il murmurait des excuses en anglais, en danois, et même en allemand. En fait, il connaissait le mot " pardon " dans beaucoup de langues, mais il se contenta de ces trois-là.
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