"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (lulla) I know that goodbye means nothing at all 2979874845 (lulla) I know that goodbye means nothing at all 1973890357


(lulla) I know that goodbye means nothing at all

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 16 Juin 2016 - 23:16 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

cela va te rendre dingue. vous n'êtes même pas (encore ?) ensemble, et déjà votre relation n'est plus rien d'autre que conflictuelle. les choses finissent inévitablement par des disputes, vous êtes devenus incapables de tenir une conversation (appelons vos échanges permanents de textos comme ça) sans vous engueuler. la jalousie, c'est déchirant. à moins que ce ne soit simplement toi. après tout, elle a été jalouse durant quatre ans sans que tu ne remarques quoi que ce soit. pas même lorsqu'elle est finalement partie. tu l'es depuis quelques jours à peine, et ça tourne déjà mal. tu as conscience que tu vas trop, que ta jalousie, ta possessivité, sont mal placées après toutes ces années. mal placées tout court, toi qui était tellement persuadé de ce que tu lui as dit il y a un an de cela. trop jeune, la soeur de charlie, restons amis. une grosse blague. tu ne peux que constater, jour après jour, qu'elle est depuis longtemps bien plus mature que toi. vous, n'oublions pas son frère, et la plupart de vos amis au passage. elle est l'une des plus jeunes de tes fréquentations, et tu ne connais pas plus raisonnable qu'elle. sauf lorsqu'elle s'énerve, comme à l'instant.
tu enfourches ton vélo -non, toujours pas de véhicule à moteur pour toi, et tu t'en portes très bien- après la lecture de son dernier message. tu as balancé une veste sur ton dos, descendu les marches de ton immeuble quatre à quatre au risque de te briser le cou, et attrapé ton vélo. tu pédales à présent en danseuse dans les rues toujours trop fréquentées de londres. il pleut, tu as l'habitude: l’angleterre. tu dérapes une fois ou deux, tu seras chanceux si tu survis à cette soirée. une fois arrivé, tu abandonnes ton vélo devant sans te préoccuper qu'il puisse avoir disparu à ton retour. tu grimpes les marches, et tu te plantes devant la porte de l'appartement de lulla. merci à charles pour l'adresse. la porte s'ouvrant, trois mots franchissent tes lèvres dès que tu l'aperçois: « je suis désolé. » tu passes une main dans tes cheveux détrempés, ton regard rivé au sien.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 16 Juin 2016 - 23:35 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

Je m’étais préparée à sortir, à me rendre au cinéma avec une amie parce que j’avais passé ma journée à jouer mais tout avait dérapé. Encore. Avec Sylas. Pour changer. Depuis cette fameuse soirée, depuis ce concert nous étions en conflit perpétuel. Et je n’en pouvais plus. Je tenais dans mes mains la fameuse lettre, ouverte. J’étais admise mais quelque chose me retenait ici. Quelqu’un. Lui. Je ne pensais qu’à lui. Assise sur mon lit, mon chien dans les bras, je regardai les photos de la soirée sur mon ordinateur. Comment avions-nous pu en arriver là ? Chris, Nollaig, tout me pesait en ce moment et je me retenais d’envoyer un sms à mon frère pour tout lui avouer. De mes sentiments envers son meilleur ami, de notre conflit mais je risquai de tout détruire entre eux. Je ne pouvais pas. Alors, j’éteignis mon téléphone pour faire de même avec mon ordinateur. Je partis me changer tandis qu’une tempête faisait rage dehors. La pluie s’était abattue sur l’Europe et faisait écho à mon humeur. J’étais triste, désespérée avec une certaine envie d’arranger les choses entre nous. Je passais une main sur mon visage fatigué pour aller dans la salle de bains. Je me démaquillai, attachai mes longs cheveux désormais châtains –merci Chris- pour enfiler mon pyjama le plus confortable. Il faisait froid et j’allais passer une nuit douloureuse à mon avis.

Brosse à dent dans la bouche, j’entendis qu’on frappe. Sans doute Charlie. Il avait l’habitude de débarquer lorsqu’il était en ville pour dormir sur mon canapé. Je posai donc la brosse à dent sur le rebord du lavabo pour me nettoyer la bouche. Puis, le chien dans les bras, je me rendis jusqu’à la porte d’entrée de mon appartement. J’hésitai un moment avant d’ouvrir pour pester. Il avait les clés bon sang. Le chien se débattit alors j’ouvris la porte en volée pour… « Sylas ? » Je demeurai interdite si bien que j’en oubliais le chien qui se débattait en chougnant dans mes bras. Il était complètement trempé. Je suis désolé. Trois petits mots qui eurent un impact sur moi. Je déglutis avant de l’inviter à entrer. Il devait être gelé. Puis, je fermai la porte pour reposer Fluffy au sol qui partit faire la fête au nouvel arrivant. « Moi aussi. » Deux petits mots. Je passais une main dans ma nuque, mal à l’aise. Alors, je parcourus la distance qui nous séparait pour aller me jeter dans ses bras. Un câlin. Juste un câlin. « Co… Pourquoi maintenant ? » Je voulais savoir si ce qu’il ressentait était réel. Je voulais voir si nous avions une chance.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 17 Juin 2016 - 0:20 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

d'abord dévaler les marches de ton immeuble, ensuite pédaler sous la pluie et entre les voitures. tu essuies des coups de klaxons, entendant ça et là des bruits de freinage auxquels tu ne prêtes pas beaucoup d'attention: pas le temps. t'arrêter, c'est là le vrai danger. de plus, tu es relativement pressé. il se fait déjà tard, tu ne veux pas, en plus de tout le reste, réveiller lulla. ah, que ne ferais-tu pas pour elle. tu abandonnes ton vélo devant chez elle, le balançant contre le mur avant de rejoindre son étage en pays de course. au sec, tu reprends ton souffle avant de frapper à la porte. ayant une tolérance à l'attente égale à celle d'un enfant de deux ans, tu t'impatientes presque. la porte ne tarde pourtant pas à s'ouvrir. tu te redresses, t'empressant de t'excuser pour votre échange. à commencer par ta jalousie débile et ton évident sarcasme. elle te fait entrer, tu te débarrasses rapidement de ta veste afin de ne pas te retrouver trempé jusqu'à l'os. il ne manquerait plus que tu tombes malade. tu secoues légèrement la tête après avoir rangé ta veste. « non, c'est moi, je devrais pas réagir comme ça. » mais tu es excessif, protecteur, jaloux, possessif. tu es incapable de faire autrement, soit tu n'en as rien à faire, soit tu prends les choses trop à cœur. il n'y a pas de juste milieu entre ces deux attitudes.
tu prêtes brièvement attention à fluffy qui saute sur tes jambes en des tentatives multiples de te faire comprendre qu'il attend un peu d'affection de ta part. il n'est pas le seul: lulla se jette presque dans tes bras. tu la réceptionnes, refermant tes bras dans son dos. tu déposes un baiser sur son front en entendant sa question. « j'en sais rien... » tu esquisses un léger sourire. « c'est comme ça, je sais pas pourquoi, comment. je sais à peine quoi. » sans doute n'est-ce pas la réponse qu'elle attendait. mais celle-là, tu ne l'as pas. à la vérité, tu ne sais pas. tu ne pourrais pas être plus sincère.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 17 Juin 2016 - 0:38 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

La soirée avait très vite dérapée. Avant, je ne disais rien. Je me contentai de me taire mais c’est comme un virus. Une fois que t’as ouvert ta tronche, tu ne peux plus la fermer. Et c’est précisément ce qui se passait avec Sylas. Je l’avais ouverte. Et paf. Dans ma tronche. Comme d’habitude. Cheveux attachés sur le sommet de la tête, des chaussons licorne aux pieds et un pyjama Hello Kitty sur le dos, je n’étais pas vraiment ce qu’on peut appeler de présentable. Certes, il me connait depuis toujours donc il a dû forcément me voir dans des tenues ridicules auparavant. Mais je sentais que cette soirée allait être importante. Je ne sais pas pourquoi. Il était très tard. Il devait sans doute avoir des examens le lendemain et le voilà devant moi, trempée jusqu’aux os. Bonsoir culpabilité. Vas y rentre et installe-toi. Je lui laisse la place pour passer tandis que mon chien entame son cérémonial pour avoir des papouilles. Lorsqu’il retire sa veste, je lui arrache limite des mains pour la pendre sur un cintre au-dessus du radiateur. « Pour demain, chuchotai-je. » Car bien sûr, il allait passer la nuit ici. Hors de question qu’il reparte dans le froid et dans la nuit. C’était une folie de venir aussi tard. D’ailleurs où est son vélo ? Je suis arrachée à ma réflexion par sa voix. Il s’excusait. « Nous avons tous les deux agis comme des crétins. C’est réglé. » Bon, il y aurait certaines choses à confesser comme ma discussion avec Judicaël qui m’avait demandée de le rendre jaloux pour être sûre de ses sentiments.

Je fonçai alors dans les bras de mon « amoureux ? » et il m’enlaça à son tour. Il était complètement trempé et il devait être frigorifié. Je pouvais sentir le froid à travers mon pyjama déjà bien épais. Alors, je passais une main dans son dos pour le caresser machinalement. Tout devient simple. Pur automatisme. Comme si nous étions un couple depuis longtemps. Mais j’avais trop de questions. Je le savais volage et je voulais être certaine de ses sentiments avant de me lancer dans quoique ce soit. « Je ne sais pas non plus. Peut-être que c’est le destin après tant d’années… » Je m’écarte alors doucement pour passer une main dans mes cheveux. Je ne savais plus trop où me mettre trop gênée par la situation. « Je… Euh… bah c’est-à-dire que… » Bonsoir timidité, viens te mettre à côté de culpabilité. « Tu veux du thé ? Tu dois être gelé. En fait, tu es gelé. » J’émis un petit rire avant de m’engouffrer dans la cuisine pour poser mes mains sur le plan de travail. Bon on y est ma fille. Prends le taureau par les cornes. Tu n’en es pas à ta première corrida ma fille. Je ressors alors pour me planter devant lui. « Redis-le-moi. Trois mots. Et je suis à toi. Pour au-… »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 17 Juin 2016 - 22:26 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

votre relation était bien plus simple lorsqu'elle était platonique. tu te contentais de la considérer comme ta petite soeur, tout comme charles est ton frère. les thomson te connaissent depuis que tu as deux ou trois ans, lorsque tu es devenu le plus grand ami de leur fils. le premier, lors de votre première rentrée scolaire. votre amitié était une évidence, c'est bien pour ça qu'elle dure depuis plus de vingt ans. c'est aussi pour cela que lullaby est un problème. plus précisément, les sentiments qu'elle a pour toi depuis cinq ans, et ceux que tu développes depuis son retour des états-unis. tu n'as pas supporté de la voir avec christopher, d'ailleurs quel ne fut pas ton soulagement en apprenant qu'il est gay. et vos mots, vos promesses de rester amis car rien n'avait changé, sonnaient tellement faux. de ton côté, tout a changé, tu en prends de plus en plus conscience. quant à elle, ses sentiments n'ont justement pas changé, contrairement à ce dont tu étais persuadé. au lieu d'oublier tout cela, elle te l'a transmis.
la porte de son appartement s'ouvre sur une lulla en pyjama hello kitty, ce qui t'arracherait l'un de ces sourires moqueur dont tu as le secret si ta seule préoccupation n'était pas de t'excuser. tu entres. tu commences à avoir froid, sans doute vas-tu débarquer malade à ton oral de contempo. mais sans doute le jeu en vaut-il la chandelle. à moins que les choses ne tournent encore moins bien, mais tu vois mal commun. d'autant que tu es de très bonne foi, pour le coup: tu avoues avoir été trop loin. tu t'obstines à rejeter la faute sur toi et toi seul, mais elle t'assure que c'est réglé, confirmant que si tu as mal agi, elle aussi. en gros, vous êtes quittes, et un beau duo de bras cassés. elle se réfugie dans tes bras, tu ne penses qu'à une chose: tu vas la tremper. ais tu refermes tout de même tes bras sur elle, la serrant légèrement. lorsqu'elle se détache, tu attends la suite d'une phrase, qui ne vient pas. tu ne peux t'empêcher de sourire en remarquant son malaise. « oh, euh, je veux bien, merci. et je sais, désolé. » tu passes à nouveau une main dans tes cheveux, toujours aussi trempés. tu pourrais carrément t'ébrouer. tu ne bouges pas de l'entrée, n'osant pas entrer et tremper tout son appartement. mais tu la vois rapidement revenir, avec cet air déterminé qui t'a toujours amusé. redis-le moi. tu combles a distance qui vous sépare en deux pas, et tu l'embrasses. doucement, tendrement. c'est la troisième fois, bien que les précédents baisers n'aient rien eu de très sérieux. tu l'as repoussée au premier, tandis que le second était plutôt chaste. tu t'écartes légèrement, chuchotant. « je t'aime. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 17 Juin 2016 - 23:17 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

Timing. Tout était une question de timing avec Sylas. Il y a un an, c’était beaucoup trop tôt mais je ne regrettai pas de l’avoir fait. Certes, j’avais trop bu, ma première cuite. Mais au final, j’avais eu la confirmation même pour moi que mes sentiments n’étaient pas une lubie d’adolescente comme il me l’avait dit. J’avais eu mal lorsqu’il m’a repoussée si bien que je suis partie. Ce voyage était prévu et même si Charlie avait tenu à m’accompagner, je suis partie seule. A l’aéroport les adieux étaient tellement déchirants avec ma famille. New York, la ville qui ne dort jamais. Je m’y suis sentie chez moi tout de suite. Mon meilleur ami, enfin l’un de mes meilleurs amis m’a rejointe pour ses études. Et la vie a continué. Pendant quelques mois, j’ai fait mon métier de jeune fille au pair. J’adorai les gosses. Puis la maitresse de maison m’a renvoyée. Alors, avec Chris nous avons loué une voiture et sommes partis à l’aventure. Puis la mort de ma grand-mère m’a rapidement ramenée sur Terre. Je suis revenue dans ce pays pluvieux que je ne considérai plus comme le mien, comptant rapidement repartir. Et je l’ai revu. Ma vie n’a pas changé d’un pouce pourtant. Je suis allée cette soirée épanouie et j’en suis revenue avec des questions. Un baiser. Encore un. De ma part bien entendu. Je ne suis pas très entreprenante comme fille pourtant mais je sentais qu’il en avait besoin. Et moi aussi.

Si bien que lorsqu’il débarque ce soir, bien entendu je suis surprise. Si j’avais su, je me serai pomponnée ou du moins, je n’aurai pas mis cette chose immonde. Enfin lorsqu’il venait chez mes parents, j’avais toujours des trucs ridicules avec des licornes. Fan incontestée. Mon frère disait que j’étais un arc-en-ciel ou un rayon de soleil. Je lui souris alors. En même temps, rien que de la voir ou de penser à lui, j’avais le sourire aux lèvres. Il s’excuse mais je balais ses excuses d’un revers de la main. Je n’ai jamais été quelqu’un de rancunier. Impulsif certes mais la rancune ne fait pas partie de mon répertoire. Alors, je me réfugie dans ses bras. Bon, d’habitude j’apprécie sa chaleur mais là, elle s’apparente plus à un congélo plutôt qu’autre chose. Je m’écarte alors pour le regarder un instant. Il est vraiment beau. Et il le sait alors. Je suis mal à l’aise car c’est la première fois qu’on se retrouve sans la présence de Charlie. « Je vais aller te préparer ça. » Je me dirige vers ma cuisine pour mettre de l’eau à chauffer et revenir rapidement. J’ai besoin de l’entendre. Il me coupe la parole en m’embrassant et BOUM. Tout explose en moi. J’enroule doucement mes bras autour de sa nuque me mettant sur la pointe des pieds. Je t’aime. Trois petits mots. Je souris alors. « Il était temps. » Je lève les yeux vers lui avant de remarquer que nous sommes dans l’entrée et qu’il est toujours aussi gelé. « Je reviens. » Je me dirige vers ma salle de bains pour prendre une serviette et je vais dans ma chambre pour fouiller dans mes affaires. Charlie avait l’habitude de semer des affaires chez moi et je les lavai bien entendu. Je trouvai un t-shirt et un pantalon de jogging. Puis, je reviens vers lui pour passer la serviette autour de son cou avant de l’attirer vers moi pour l’embrasser. « Tu devrais aller te doucher, chuchotai-je contre ses lèvres, je m’en voudrai si tu tombais malade alors que t’es en partiel. » Puis, je m’écarte. « Et tu sais, tu fais un très joli porte-manteau mais j’ai un canapé très confortable. Et je me sens d’humeur à faire un concert privé si tu veux m’accompagner à la guitare. J'en ai une dans ma chambre. » Je lui souris. Un sourire sincère avec toutes mes dents avant de battre des cils comme une biche. Personne ne résiste longtemps à ce regard.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 19 Juin 2016 - 12:10 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

oh, elle avait parfaitement raison, tu n'as pas l'habitude d'être réellement avec une fille. tu as eu pas mal de copines, mais ce mot ne signifie rien. à vrai dire, ça a toujours plus compté pour elles que pour toi. connard, d'accord, si vous voulez. tu as maintes fois entendu ce mot. parce que tu n'étais pas suffisamment attentif, soit à ce qu'elles te racontaient -tu t'en foutais pas mal de leur nouvelle coiffure- soit à elles, tout simplement -tu bosses, la musique avant tout. vous avez une règle d'or avec charlie, les potes avant les filles, et la musique aussi. votre groupe étant composé de vos meilleurs amis, il passe forcément avant tout. elles ont toujours du mal à l'accepter, c'est la raison la plus courante de te quitter. connard, parce que tu n'as jamais montré le moindre signe de culpabilité ou de peine en les voyant partir. ce que tu commences à ressentir pour lullaby, c'est absolument nouveau. tu n'as jamais été amoureux. tu n'as d'ailleurs jamais dit je t'aime à quelqu'un d'autre que tes parents ou tes potes. à ces derniers, en rigolant bien sûr, comme lorsque charlie et toi faites mine d'être gays puisque c'est la rumeur. on s'est trompé de thomson.
lorsqu'elle se réfugie dans tes bras, tu sens à nouveau poindre les sentiments que tu considérais déplacés au concert. tu t'es refusé à lui demander de quitter christopher, bien qu'elle t'en ai laissé l'occasion. tu l'as toujours, la serviette qu'elle avait glissée dans ton paquet de cigarettes. tu n'as pas pu te résoudre à lui demander de faire ça pour toi. et puis tu as appris que son chris était gay. mais ça a évidemment vite dégénéré, comme à chaque fois que des sentiments trop forts entrent en collision. tu es gelé, et tu n'oses pas trop la serrer contre toi de peur de la tremper. elle te propose un thé, tu acceptes en restant planté dans l'entrée. tu n'as pas la moindre idée de ce que tu comptais exactement faire ou dire en venant ici. tu as juste sauté sur ton vélo, parce que c'est ce dont tu avais besoin. vous en aviez besoin. attendre une semaine sur ces dernières paroles, cela t'était impossible. et, visiblement, elle ne voulait pas de cela non plus. elle revient en te demandant de le redire. ce sont trois mots simples, peut-être trop. répétés sans qu'ils ne signifient rien, à outrance et sans réfléchir. tes je t'aime sont rares, eux. ce doit être le seul côté un peu romantique qui soit chez toi. tu lui coupes la parole, déposant tes lèvres sur les siennes pour la première fois. tu n'as pas une pensée pour son frère ou son mec gay. tu ne songes qu'à vous deux, et à l'année qu'il t'a fallu pour réaliser que vos sentiments étaient les mêmes. tu chuchotes trois mots, ceux qu'elle attend depuis cinq ans. tu ne sais comment elle a fait. « je sais. » tu esquisses un sourire avant de la lâcher à contrecœur. elle ne tarde pas à revenir, et tu n'as pas bougé. elle passe une serviette autour de ton cou, t'attirant à elle. vous vous embrassez encore, comme si c'était soudainement devenu naturel. comme si vous en aviez toujours fait ainsi. « je vais prendre une douche, du coup, et puis je profiterais de ton canapé. qu'est-ce que tu veux qu'on joue ? » tu lui souris, à vrai dire tu n'as pas cessé de lui sourire depuis que tu l'as embrassée. tu ne te poses pas trop de questions, pour l'instant tu suis ton instinct. tu l'embrasses encore une fois en prenant les vêtements, et tu la laisses te guider jusqu'à la salle de bain.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 22 Juin 2016 - 0:04 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

Soirée inattendue. Alors que je m’apprêtai à me coller en position fœtale à chialer toutes les larmes de mon corps, voilà que Sylas débarquait chez moi. Penser à tuer Charlie d’avoir donné mon adresse. Non rectification : si je dis à Charlie que Sylas est venu me rendre visite, il va se poser des questions. Déjà qu’il est débile, on ne va pas en rajouter une couche. Donc je me retrouve le grand blond (vénitien, il tirait même sur le roux quand il était petit) avec des chaussons licornes, un tee-shirt Hello Kitty et les cheveux attachés sur le sommet de la tête. Et dire qu’il y a quelques minutes encore j’étais bonne. Façon vulgaire de parler mais quand même. Bien pomponnée, sur des talons de douze et –encore- avec un chapeau sur la tête. Là, je n’ai pas l’air con. Manquerait plus que je porte mon appareil dentaire et on serait au sommet du glamour. Je me jette quand même dans ses bras. Je vois bien qu’il a du mal à m’étreindre. Aie. Donc soi c’est parce que je suis trempée, soit effectivement la dispute a été beaucoup trop loin et je l’ai refroidie. Enfin vu l’état dans lequel il est, c’est sûr qu’il est refroidi. Je lui propose alors de boire un truc chaud parce que je n’allais pas le laisser geler sur place. Je pars donc vers la cuisine, troublée de sa présence ici. J’en profite pour attraper mon chien au passage pour ne pas qu’il l’importune. Enfin il le connaissait puisque j’avais eu ce petit chien à mon seizième anniversaire par mon frère qui savait la passion que je nourrissais pour les pugs. Depuis, la petite bête ne me quitte plus sauf lorsque je suis partie aux US, il est resté chez mes parents. Bien sûr, j’avais fait garder à mes parents le secret comme quoi j’étais revenue pour Noël. Je ne l’avais dit à personne et pour une fois que mon frère savait fermer sa gueule, une grande première.

Lorsque je revins face à Sylas, je lui demandai de me le redire. Les trois mots qu’il m’avait dits un jour plus tôt au téléphone. Je ne le croyais pas tout bonnement. Et il n’en fallut pas plus pour qu’il me coupe la parole pour m’embrasser. Ce n’était pas comme le premier où j’étais alors avide de son contact. Ni comme le second qui avait juste été chaste. Ce dernier était plus profond sans être déplacé. On pouvait dire que c’était nos vrais premiers baisers. J’enroulai alors mes bras autour de sa nuque. Je le sentais en train de goutter sur moi vu qu’il était complètement trempé mais je m’en fichai. Je ne voulais que lui dans le fond. Je bats des cils à toute vitesse avec un sourire débile sur le visage. Alors, je regarde l’état de mon sol pour voir que le pauvre est réellement en nage. Je pars donc chercher une serviette avant de lui proposer de prendre une douche. Je lui tendis des vêtements qui appartenaient à mon frère avant de lui indiquer que j’avais également un canapé. « Je ne sais pas. Surprends-moi tiens. Tu sais que j’ai l’oreille musicale donc je n’aurai aucun mal à te suivre. » Déjà que Charlie me jalousait assez comme ça. Pendant que lui s’évertuait à prendre des cours de solfège tout était facile pour moi. Je montrai à Sylas pour la salle de bain avant de faire une moue désolée. « Je suis désolée je n’ai que des savons de fille. Charlie gueule parce qu’il sent la nana à chaque fois qu’il sort de la douche. » Sachant je suis très senteur fleurie en plus. Pauvre de lui. Je dépose un baiser un peu plus chaste sur ses lèvres avant de rougir. Puis, je fermai la porte pour en profiter pour aller me changer. Déjà car mon pull est trempé et merde, j’ai l’air ridicule. J’enfile donc un pantalon gris pour troquer mon pull Hello Kitty par un débardeur de la même couleur que mon pantalon et un très long gilet rose. Je balance mes lunettes sur la table de chevet pour détacher mes cheveux. « Bon, dis-je pour moi-même, t’es plus si laide. » Je me regarde dans le miroir puis je retourne à mon eau chaude avant de faire un thé que j’avais ramené des Etats-Unis. Fleur d’oranger ou un truc comme ça. Après, je me pose derrière mon violoncelle pour attraper mon téléphone et lancer une playlist de classique. C’est bon, je joue du rock depuis quelques jours, il est temps que je revienne à mes premiers amours. J’entame donc une chanson qui porte mon nom et jouée par mon groupe préféré : Apocalyptica. J’en ferme les yeux et comme d’habitude, je retourne dans mon monde.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 1 Juil 2016 - 0:20 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

c'était imprévisible, bien que presque inévitable lorsqu'on y pense. une évidence, niée, refoulée, au point qu'elle en est arrivée à paraître impossible, impensable. c'était sous vos nez, pourtant. sous ton nez depuis des années, en particulier cette dernière. il t'aura, à toi aussi, fallu un coup de jalousie pour le comprendre. elle t'a vu embrasser de multiples filles, tu ne peux pas les compter, en dix-huit ans. il t'a suffit de la voir avec un seul mec pour réaliser que cela t'était insupportable. tu t'es sans doute montré un peu égoïste, car bien que tu ne lui aies pas demandé de quitter christopher c'était tout de même ce que tu souhaitais, et tu n'as pas pris la peine de considérer qu'en un an ses sentiments avaient pu changer: tu es resté sur l'idée qu'elle t'aimait. ou, qu'en tout cas, tu l'aimes et que c'est suffisant. c'est sans doute de l'arrogance, mais si c'est l'arrogance qui t'a mené devant sa porte et fait que tu l'étreins en ce moment, tu ne vas pas te blâmer. trempé comme tu l'es, tu n'oses cependant pas trop la serrer contre toi. sa proposition met fin à votre étreinte, tu la laisses disparaître dans la cuisine en compagnie de son chien pot-de-colle qui n'aurait pas tardé à te lacérer la peau à travers ton pantalon de ses griffes puisque tu ne lui prêtais aucune attention. lorsqu'elle revient, c'est pour te demander de les répéter. les trois mois, si compliqués à prononcer. trop souvent prononcés par d'autres, à tue-tête, à tort et à travers, sans réfléchir, sans qu'ils aient la moindre signification ou du moins pas la profondeur nécessaire.
tu combles la distance qui vous sépare en oubliant que tu vas tremper son parquet et viens l'embrasser. les gestes valent mieux que des mots. tu y joins pourtant la parole: je t'aime. un souffle, une vérité que tu n'imaginais pas, que tu ne mesurais pas. tu la laisses à contrecoeur se détacher de toi et disparaître dans le couloir, tu restes planté là, en tête à tête avec son pug qui te fixe en haletant. à son retour, elle a des vêtements appartenant visiblement à charlie et une serviette en mains: de quoi te sauver, tu préférerais ne pas attraper la crève avant ton examen. « ne te vante pas trop, madame oreille absolue. ce sera kryptonite de 3 doors down, si cela convient à madame. » tu lui décoches un sourire avant de lui emboîter le pas jusqu'à la salle de bains. « charlie est toujours bien content de pouvoir faire croire qu'il s'est douché chez une fille, même si on sait tous que la fille qu'il fréquente le plus c'est toi. » tu lui souris à nouveau, l'embrassant brièvement avant de la laisser fermer la porte. tu te débarrasses avec joie de tes vêtements trempés et prends une douche brûlante plusieurs minutes durant. en sortant, tu enfiles les vêtements de charlie et mets les tiens à sécher avant de rejoindre lullaby dans le salon, guidé par le son de son violoncelle. tu as rarement eu l'occasion de l'entendre, à vrai dire ce n'est que la veille qu'elle t'a laissé l'écouter, au téléphone. cela donne vachement mieux en live. tu restes donc un moment dans l'encadrement de la porte à l'écouter, jusqu'à ce qu'elle termine et remarque. tu esquisses un sourire à son égard et l'applaudis doucement. « tu nous a trop longtemps privés du bonheur de t'entendre jouer, lulla. » tu remarques qu'elle a troqué son pyjama hello kitty et licornes contre une tenue "normale". « ce n'était pas la peine de te changer pour moi, j'ai l'habitude du rose et des arc-en-ciels. » tu lui montres le porte-clé que tu as en mains et avec lequel tu joues machinalement: celui qu'elle t'a offert, avec le panda-licorne. c'est sa signature, les licornes.tu t'avances finalement dans la pièce, prenant place sur le canapé.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 22 Juil 2016 - 22:53 par Invité
it's not always rainbows and butterflies,
it's compromise that moves us along

Deux handicapés. Nous sommes deux handicapés. Je le regarde alors qu’il est en face de moi, complètement trempé et essoufflé. Pauvre Sylas. Il avait fait tout ce chemin suite à notre dispute par sms mais j’avais besoin de l’entendre de vive voix. Et de le voir aussi. Donc j’insiste. Je veux qu’il me le dise de vive voix. Je le regarde avec mes grands yeux tandis qu’il parcourt la distance qui nous sépare et m’embrasse. Mais ce n’est pas comme les deux autres baisers. Là, c’est notre premier vrai baiser. Je passe mes mains derrière sa nuque trempée, je m’en fous. Il me murmure les mots et je sens mon cœur qui s’emballe tandis que j’ai des étoiles dans les yeux. Mon sourire niais ne quitte pas mon visage tandis que je regarde qu’il doit être gelé. Je vais alors lui chercher des vêtements propres que mon frère a laissés ici pour lui tendre tandis que mon chien se roule quasiment devant lui. Mon dieu, ce chien ferait n’importe quoi. J’attrape mon téléphone pour noter les titres que nous allions jouer avant de hocher la tête à l’affirmative. « Yep. Désolée mais la nature, je suis parfaite au niveau musical, ne me déteste pas. » Tous les membres de leur groupe me taquinait dû au fait que j’avais l’oreille absolue. Et que j’ai toujours refusé de prendre un instrument pour jouer en leur compagnie. Je suis timide, pas de ma faute. Rien que de jouer au téléphone pour Sylas, ça m’a mis mal à l’aise. Je l’emmène dans la salle de bain pour lui montrer tous les produits. « Normal, je suis la seule qui l’accepte tel qu’il est. Un chieur. » Je l’attrape par la taille pour lui sourire et l’embrasser avant de filer. J’avais les vêtements humides. Je me débarrasse de mon pyjama ridicule pour une tenue plus confortable et… sexy ? J’en sais rien j’ai autant de charisme qu’une loutre. Puis j’attrape mon violoncelle avant de me mettre un écouteur dans les oreilles et écouter les musiques qu’il veut qu’on joue. Je commence à entamer une chanson de mon groupe préféré. Lorsque j’ai fini je me retourne pour voir que Sylas me regarde. Je me sens rougir avant de bafouiller. « Bah… ce… n’est… ce… n’est… enfin je te ferai… des… privés. » J’en perds tous mes mots parce que Charlie est la seule personne qui m’a entendu et il aime bien. Mais c’est mon frère. « Il était humide et ça c’était avant. Je ne mets ce pyjama que quand je suis… pas très joyeuse. Ça me réconforte. » Il me montre le porte-clé que je lui ai offert. Alors j’attrape mon trousseau pour lui montrer qu’on a la même. Il prend place à mes côtés tandis que je repousse le violoncelle. « Alors tu veux jouer de suite ou je te fais la visite des lieux ? »

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» - egan - goodbye to you, goodbye to everything I thought I knew
» (annabelle) that means i'll still be here.
» Ohana means family • Fredwin
» ALM - It's good to be scared it means you have something to lose
» Family means no one get left behind (Marianne)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-