(✰) message posté Mer 1 Juin 2016 - 3:39 par Invité
Silas André Winthrop
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Winthrop, le nom de ta mère, puisque tu n'as jamais connu ton géniteur. PRÉNOM(S) : Silas, André ÂGE : 35 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Banlieue de Cardiff, Pays de Galles, un matin de septembre 1981. NATIONALITÉ : Britannique, mais avec quelques origines belges et sud-africaines. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Il y a encore peu de temps, tu étais 'head chef' au restaurant du fameux Hotel Cafe Royal. Maintenant, à cause de tes petits problèmes d'addiction, tu t'es fait virer et tu travailles comme livreur pour Deliveroo. TRAITS DE CARACTÈRE : Taciturne, mélancolique, tu as toujours l'air ailleurs, presque un peu triste. Passionné, tu es de ceux qui se donnent à 200% dans ce qu'ils entreprennent et ont besoin d'aimer ce qu'ils font pour pouvoir être performants. Libre penseur, t'es de ceux qui sont fermement anti-conformistes, mais dans le côté créatif; pour toi, les sentiers peu empruntés sont les plus intéressants et ça a été ainsi depuis ton plus jeune âge, sous différentes formes. Tu n'es pas un révolutionnaire pour autant - du moins plus maintenant - et tu as appris en mûrissant que les règles ne sont pas forcément une mauvaise chose, mais tu as conservé de ton adolescence ce côté un peu chenapan, fripon et irrévérencieux, sans méchanceté toutefois même si parfois tu as des mots durs qui dépassent ta pensée, t'es un impulsif, tu n'y peux rien... et Dieu sait que parfois tu voudrais savoir faire preuve d'un peu plus de retenue. GROUPE : on my bicycle.
My style, my life, my name
Silas n'a jamais été un grand bavard, toujours un peu avare de ces mots dont l'enfant avait de façon précoce, et sûrement inconsciente, compris le pouvoir parfois meurtrier. ▸ Ado renfermé et souvent agressif, il avait cette sale tendance à vouloir résoudre par la bagarre et les points, les problèmes qu'il ne savait pas affronter, les situations auxquelles il a pu être confronté sans y avoir été préparé. Si on peut être préparé à voir sa mère malheureuse et dépressive... ▸ Il n'a jamais été à la fac, n'ayant pas d'affinité particulière avec les études, et s'est lancé à l'âge de 18 ans dans l'apprentissage du dur métier de chef. Laver des casseroles, éplucher des patates, c'est ainsi qu'il a débuté dans la vie... ▸ Il a pratiqué la boxe, pendant un temps, mais n'y a jamais vu autre chose qu'un moyen de se défouler, d'extérioriser cette colère dont il ne semblait pas pouvoir se débarrasser à l'adolescence. ▸ Tous les matins, il commence sa journée en allant courir, parce que ça lui permet de se maintenir physiquement, et aussi parce que c'est un bon exutoire à la pression qui va de paire avec sa profession. Du moins, l'ancienne. Malgré tout, il a conservé cette habitude. ▸ La musique l'accompagne dans la vie quotidienne, que ce soit le rock, le jazz ou bien le classique, c'est rare qu'il n'y en ait pas en fond sonore (plus ou moins marqué) lorsqu'il est chez lui, ou même autrefois lorsqu'il cuisinait. ▸ La technologie ce n'est pas trop son truc, il n'a sur son téléphone que les applications installées par défaut. Inutile de lui parler d'Instagram ou de Snapchat.. Facebook, à la rigueur, et encore.. ▸ Piloter était un rêve de gamin, et il l'aurait sans doute réalisé s'il avait fait plus d'efforts durant sa scolarité, mais vraiment, les études c'était pas vraiment son truc. ▸ Il a passé le permis moto dès qu'il en a eu l'âge; les voitures, ça l'attirait moins, et ça continue. Il les conduit, mais n'en tire aucun plaisir. ▸ Les espaces contigus le rendent un peu nerveux, il préfère les éviter autant que possible. Personne n'a jamais su l'origine de cette quasi phobie mais même si c'est désormais un lointain souvenir, l'image de cette salle de bain et du mari n°3 de sa mère reste imprimée... ▸
PSEUDO : pacific_sling PRÉNOM : Emma ÂGE : 26 ans.. PERSONNAGE : scénario de la belle charlotte AVATAR : Matthias Schoenaerts CRÉDITS : @feu_ardent, COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : écrire ici. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: non.
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(✰) message posté Mer 1 Juin 2016 - 3:40 par Invité
At the beginning
T’avales un café en vitesse, tu dois te rendre au marché, parce que la fraîcheur n’attend pas, et le monde appartient à ceux qui se lèvent de bonne heure, on te l’a assez répété. Le jour est à peine levé, tu enfourches ta moto et te voilà parti. Cinq heures et des poussières, un peu avant la demie, tu passes le barrage qui marque l’entrée de ce marché, rendez-vous des professionnels, où tu sélectionnes, avec soin, les produits que tu vas utiliser dans cette cuisine qui est devenue une extension de toi. Dans les allées, tu vois les étals qui se remplissent, les poissons dans les bacs de glace pillée, les fruits et légumes aux couleurs si diverses, tout s’offre à toi, à ton regard expert et il ne te faut pas plus de quelques minutes pour choisir ce que tu veux, exactement comme le faisait avant toi celui qui t’a tout appris, celui que tu considères comme la figure paternelle que tu n’as jamais connue. Un bonnet vissé sur les oreilles, après avoir vérifié que tout avait été correctement chargé dans le camion réfrigéré, tu t’offres une petite clope, la première de la journée, celle qui marque le début de ton marathon quotidien. La capitale s’éveille lorsque tu la retrouves, et immanquablement, tu te dis que tu as de la chance de vivre là, dans ce bouillon permanent de diversité. La Statue d’Eros sur Piccadilly est déjà bien entourée de touristes, ces lève-tôt qui ont espéré pouvoir la capturer sans le fourmillement constant qui s’y agglomère. Ça te fait sourire. Il est sept heures du matin. En arrivant, tu gares ta moto près de l’entrée de service, tu sors ton téléphone, machinalement, et tu y jettes un œil pour trouver une photo que t’as envoyé Charlotte. Elle dormait quand tu es rentré la veille et n’était pas réveillée lorsque tu es parti, espérant faire le moins de bruit possible. Première photo de ce petit être qui va devenir devant tout le reste, la plus grande fierté de ta vie. Lucy ( ?)… avec un petit smiley qui fait un clin d’œil. Pendant un instant, tu n’es pas bien sûr de comprendre, mais malgré toi, un large sourire se dessine sur tes lèvres. S’il y a une chose que tu n’avais pas prévue – cette pensée ne t’avait même pas effleuré – c’était bien devenir père. Et pourtant… Tu réponds au sms en souriant toujours bêtement.
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C’est la voix de Nina Simone qui remplit l’espace, un peu traînante et tellement sensuelle, joueuse, séductrice jusque dans les mélodies de ses chansons. Tu n’as pas pu t’empêcher de ressortir ce vieux vinyle, parce que c’est le symbole de ton enfance, ces morceaux que ta mère écoutait et te faisait partager le soir avant de t’envoyer au lit. Tu t’en souviens encore, de ces années bénies, l’insouciance. Tu n’aurais pas dû passer ces airs chargés de mélancolie, ça te fait invariablement penser à ce que tu pensais avoir réussi à oublier. Non, pas à oublier mais à accepter comme étant cette partie de toi, cette ombre dans ton regard qui ne s’en va jamais complètement.
Discrètement, après avoir rapidement avalé un double Scotch qui te tient plus ou moins lieu de repas, tu prends deux de ces petits comprimés blancs, ces précieuses molécules qui après un court laps de temps, te font oublier cette douleur lancinante qui continue de te pourrir la vie. Tu fais comme si de rien n’était, et tu retournes dans cette bataille rangée qu’est la gestion d’une cuisine sous le feu incessant des commandes. faisant tout pour ne pas perdre cette concentration dont tu as tellement besoin pour atteindre l’excellence, pour t’y maintenir.
Toute cette excitation te semble bien loin désormais, celle qui faisait ton quotidien, malgré la fatigue de ces longues heures debout, la transpiration. Tout te semble gris et fade à présent, parce que tout ce que tu avais construit est parti en fumée, tout ce que tu pensais avoir à portée de main n’est plus qu’une accumulation de souvenir, un arrière goût amer après la douceur d’un fruit. Elle aurait dix ans cette année, tu l’imaginais déjà faire de la danse ou bien être une vraie petite sauvageonne, si elle héritait de ton côté casse-cou… Ou peut-être aurait-ce été un petit mec avec qui tu aurais fait des maquettes, ou bien bricolé… Tu ne sauras jamais mais tu y penses encore. Et puis il y a eu Mara. Elle sentait le soleil, la joie de vivre, elle était fantasque et passionnée. Avec elle, tu te voyais à nouveau construire quelque chose, tu te projetais, son sourire et son regard pétillant étaient ton fuel. Quand elle est partie, tu n’y as pas cru. Tu n’avais rien vu venir, et tu n’as pas compris. Il ne t’en a pas fallu plus pour retomber, te laisser rattraper par ces vieux démons que tu pensais avoir vaincus.
Jake O. Cavendish
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(✰) message posté Mer 1 Juin 2016 - 6:32 par Jake O. Cavendish
le choix de scénario + d'avatar est excellent on pourra sûrement se trouver un lien avec mon Peter vu le métier bienvenue sur LC et bon courage pour ta fiche n'hésite pas si tu as des questions
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(✰) message posté Mer 1 Juin 2016 - 7:19 par Invité
Bienvenue!
Invité
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(✰) message posté Mer 1 Juin 2016 - 7:57 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !
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(✰) message posté Mer 1 Juin 2016 - 9:49 par Invité
Qu'il est beau, je le connaissais pas, shame Bienvenue sur LC mon chat, j'ai hâte de lire ta fiche