"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Dunnow who you are (ft. Breena) 2979874845 Dunnow who you are (ft. Breena) 1973890357
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() message posté Jeu 28 Jan 2016 - 21:17 par Invité

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Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Fixer le vague. Cela semblait être devenu l’activité préférée d’Indiana depuis quelques jours. A vrai dire, depuis qu’elle s’était réveillée de son accident. Cela avait pris vingt-quatre bonnes heures, et depuis, elle n’avait de cesse de se répéter que ne pas se réveiller aurait sans doute été préférable. On venait la déranger toutes les cinq minutes pour des analyses, pour s’assurer qu’elle mangeait, qu’elle n’avait pas fuit sa chambre - car elle essayait, malgré tout, de s’en échapper - pour remettre sa perfusion, aussi… être une ancienne infirmière possédait du bon : elle savait parfaitement s’enlever elle-même son cathéter et se faire un bandage de fortune avec un morceau de drap déchiré à la va-vite. Combien de fois lui changeait-on son fameux drap par jour ? Difficile de compter, car la jolie blonde demeurait rebelle, une mauvaise tête malheureusement très intelligente. Mais le pire dans tout cela, c’était sa tristesse. Cette angoisse latente la prenant à la gorge, du fait qu’elle soit loin de ses proches, seule, dans l’incapacité pleine et entière de hurler sous peine de rameuter l’entièreté du couloir d’un coup d’un seul dans sa chambrée. En somme, Indiana vivait un enfer. Le pire fut lorsqu’une infirmière oublia de refermer la porte derrière elle : une vive panique se mit à la faire trembler face à cet assaut de bruits divers et variés, que ses oreilles captaient désormais un peu trop bien. Son ouïe compensait désagréablement sa vue et, alors que cela aurait pu être un indicateur en temps normal, elle trouvait cela assourdissant. D’un geste vif, l’anglaise plaqua ses mains contre ses oreilles, désirant subitement être sourde, prête à hurler pour faire taire tous ces bruits d’un seul coup. Mais cela ne suffirait pas… Indiana avait beau être Lady Green, il n’en restait pas moins qu’ici, à l’hôpital, elle était traitée comme tout le monde, à savoir comme un vaste morceau de bidoche sans importance. « Je vous ai dit que je ne voulais voir personne » lâcha-t-elle soudainement, sans crier gare, alors que la porte venait juste de grincer quelques dixième de seconde. Son ton n’était même pas franchement désagréable, mais plutôt las. Oui, la blondinette était lassée de ce va et vient incessant, mais aussi de tout le reste… elle aurait rêvé d’être sur une île déserte, ou au paradis, si paradis il existait. « Qu’est-ce que vous me voulez ? Oui j’ai défait ma perf’. Pas la peine de la remplacer, je vais recommencer jusqu’à ce que l’on me foute la paix là-dessus. » La messe était dite pour ainsi dire, mais face à l’absence de réponse, Indiana fronça légèrement les sourcils : était-ce une visite ? Quelqu’un s’étant trompé de chambre ? Ou une infirmière ?
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Breena A. Donnelly
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() message posté Jeu 28 Jan 2016 - 22:40 par Breena A. Donnelly
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Ma grand-mère paternelle était rentrée de Malahide pour passer les fêtes de fin d’années avec nous. Mais ce n’était pas la seule raison. En effet elle devait également subir une opération dans le courant du mois de janvier. Oh rassurer – vous rien de grave, mais une grosse opération quand même. Elle devait mettre une prothèse au niveau de sa hanche. Depuis déjà pratiquement plus d’un an, ma grand-mère souffrait du côté de sa hanche gauche. Au début le médecin pensait à de l’arthrose et vu son âge c’était tout à fait normal. Mais malgré les médicaments et les soins qu’on lui prodiguait ne suffisaient plus. On lui avait donc fait passer plusieurs examens et ce fut au dernier qu’on remarqua que sa hanche était fort abîmée, à un tel point qu’il fallait la changer. Elle aurait pu le faire à Dublin, mais comme elle allait devoir faire de la rééducation et que mon grand-père allait devoir rester tout seul, mes parents avaient décidé qu’ils viennent tous les deux à Londres. Il avait bien entendu refaire des examens à l’hôpital, mais son cas fut pris rapidement en charge et l’opération fut planifiée deux semaines après les fêtes. Et bien les deux semaines, ben elles étaient passées !!! Un peu trop vite à mon goût si vous voulez mon avis.

Le jour de l’opération était arrivé. Comme j’avais pris les deux semaines de congés, pour pouvoir les passer et avec ma famille et avec Lukas, je n’avais pas su prendre mon jour pour être près de ma grand-mère et surtout de mes parents pendant l’opération. J’avais donc demandé à ma mère de me tenir informée une fois  que notre patiente adorée serait sortie de la salle d’opération. En attendant l’appel, j’ai passé ma journée au musée. Heureusement pour moi j’avais eu trois groupes ce jour-là. Cela avait bien occupé mon esprit pendant une grosse partie de la journée. D’ailleurs, je ne l’avais même pas vu passée. Comme on n’avait pas le droit d’avoir son téléphone portable sur soi, je n’avais vu le message de ma mère qu’en quittant le British Museum. Ce dernier disait : Mamy est remontée dans sa chambre. L’opération s’est bien déroulée. Je t’embrasse ma chérie. Maman. Comme je voulais entendre la voix de ma grand-mère, même que quelques minutes, j’avais rappelé ma mère et avec discuter avec ma mamy. Elle était fort fatiguée et commençait à avoir mal puisque cela se réveillait. Je lui avais promis de passer la voir le lendemain en quittant le boulot.

Et c’est ce que je fis. J’avais quitté le travail aux alentours de 17h. J’avais une boîte de pralines, ma mamy adorait cela, dans une délicieuse chocolaterie, puis m’étais aussitôt rendue à l’hôpital. Une fois au bon étage, je pris la direction de sa chambre. J’évitais de regarder dans les autres chambres, car je me sentais mal à l’aise. Mais en passant devant une, ou on avait oublié de fermer la porte, mon regard et mon attention furent attirés à l’intérieur de cette dernière sans savoir pourquoi. J’y aperçu une jeune femme installée dans un lit et se tenant la tête au niveau des oreilles. Je décidais de m’avancer vers la porte pur m’assurer que la jeune femme se sentait bien et au moment où j’entrouvris un peu plus la porte cette dernière se mit à grincer. Oups, car cela eu de ne pas avoir un bon effet sur la patiente car elle pour commencer elle me prit pour, je suppose, une infirmière et ensuite signala qu’elle ne voulait voir personne. Voyant qu’elle ne voulait pas être dérangée, je décidais de faire demi-tour, mais ce qu’elle dit par la suite, me fit changer d’avis. Elle venait vraiment de me prendre pour une infirmière. Mais elle devait bien voir que je n’en étais pas une, avec ma tenue de ville et ma boîte de pralines ? Ah moins que ??? « Je suis désolée mademoiselle, je ne suis pas infirmière. Mais par contre, je ne pense pas que cela soit une bonne idée d’avoir retirée votre perfusion. » Je restais quelques secondes silencieuse puis repris. « Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, je voulais juste m’assurer que vous alliez bien, car quand je suis passée devant votre porte, vous n’en aviez pas l’air. » Je fis un pas en arrière en direction de la porte.
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() message posté Ven 29 Jan 2016 - 21:58 par Invité

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Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Indiana ne savait plus au juste quel sentiment elle était censée ressentir. D’aucun aurait pleuré, hurlé, saccagé l’entièreté de leur chambre mais pas elle. Au contraire, pour le moment, elle demeurait un peu trop calme pour que ce ne soit pas louche, d’une certaine manière. Pourtant, ce n’était pas faute que son cerveau soit en véritable ébullition à force de réfléchir à une potentielle solution. Sauf qu’il n’y en avait pas. A écouter les médecins et leurs diagnostics tout fait, sa cécité resterait irrémédiable. Une opération n’y changerait rien, et la prière pas davantage. A se demander les buts de dieu dans tout ça, si tant est qu’un dieu existe. En tout cas, si d’un geste rageur, elle avait arraché sa perfusion, sa fameuse rage l’avait quittée aussi vite qu’elle était venue. Pour l’heure, Indiana continuait de fixer le vague en tentant d’y trouver un intérêt, comme pour donner le change… faire croire qu’elle était toujours voyante et que sa présente au sein de cet hôpital ne pouvait donc qu’être inutile… mais la porte avait grincé. Une personne était donc dans cette même chambre, et donner le change devenait nettement plus complexe. La preuve, en la prenant pour une infirmière, la jolie blonde s’était vendue en bonne débutante. La donne la força à se mordiller légèrement la lèvre inférieure, preuve qu’elle aurait préféré réfléchir avant d’annoncer une vérité complètement aléatoire. Le « mal » était fait et pour l’heure, à moins de s’excuser… que pouvait-elle faire d’autre ? « Je suis ancienne infirmière. Ils vont me la remettre pour la ragnagna fois de toute façon, sauf que je ne suis pas déshydratée pour anorexique donc une perf’ de flotte ou de glucose, ça sert à que dalle dans mon cas » expliqua-t-elle d’une voix d’autant plus calme, ayant même pris le risque de tourner son visage vers la personne concernée, qu’elle avait pourtant incitée à quitter la pièce quelques secondes plus tôt. « Attendez… » soupira-t-elle non sans se lever de son lit, montrant ainsi le pansement de fortune exécuté à l’aide de son drap, déchiré par ses soins. Son regard demeurait d’autant plus vague qu’elle était incapable de savoir exactement où se trouvait cette jeune femme, ni qui elle pouvait bien être dans le fond. Une inconnue qu’Indiana avait besoin de résoudre. Pour en avoir au moins une en moins dans son existence désormais si… vide. « Pour être honnête ? Je ne vais pas bien. C’est la merde. Dites-moi, vous feriez quoi à ma place si du jour au lendemain, à cause d’un salopard vous perdiez la vue ? Que je sache si je suis normale ou si je vire psychopathe. Non parce que je me pose quand même la question… »
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Breena A. Donnelly
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() message posté Dim 31 Jan 2016 - 21:12 par Breena A. Donnelly
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 Quand le peu de fois que je venais rendre visite à une connaissance, je m’arrangeais toujours pour éviter de regarder dans les chambres devant lesquelles je passais. La chance que j’avais c’était que la plupart du temps, beaucoup de portes étaient fermées, mais pas toutes. Ce qui me motivait à éviter de regarder c’est tout simplement parce que je me m’étais à la place des patients et en me disant que je n’aimerais pas que tout le monde comme à me regarder comme ils regarderaient des animaux en cages. Et puis j’aurais l’impression qu’on entrait dans mon intimité. Mais cette fois-ci je ne sais pas pourquoi j’avais fait tout le contraire de mes habitudes.

Lorsque j’étais passé devant cette chambre, et bien malgré moi, mon regard s’était posé sur l’intérieur de la chambre devant laquelle je passais. C’était à ce moment-là que j’avais aperçu la jeune femme. La voyant la tête dans les mains, je me sentis un peu mal en la voyant. J’avais eu mal au cœur en la voyant. Elle était sale seule, dans une chambre d’hôpital. C’était la raison pour laquelle j’étais entrée dans cette chambre, je voulais m’assurer que tout allait bien pour cette jeune femme.

A peine avais-je donc franchis la porte, que la jeune femme me rejeta directement tout en me prenant pour une infirmière. Pourtant je n’avais rien d’une infirmière, ni l’attitude, ni les vêtements ! Alors pourquoi m’avait-elle confondu avec l’une d’entre elles ? Enfin, ne voulant pas être dérangée, j’avais décidé de faire demi-tour et d’aller près de ma grand-mère, mais je n’eus pas l’occasion de faire deux pas en arrière que la jeune femme reprit la parole.

Elle était une ancienne infirmière ! Étrange pour quelles raisons ne s’exerçait elle plus ? Oublie Breena cela ne te regarde pas. Si elle disait qu’elle n’avait pas besoin d’une perfusion peut-être savait-elle ce qu’elle disait. « Vous en êtes certaine ? Non pas que je doute de votre parole, ayant été infirmière, vous savez ce qu’il vous faut. Mais si on vous en même une, il y a peut-être une raison. Raison liée à ce qui vous a conduit ici ». Moi qui avais décidé de laisser cette jeune femme tranquille, je n’avais pas pu m’empêcher de lui répondre. Je ne voulais pas lui dire ce qu’elle devait faire, mais elle devait se soigner et donc faire ce que les médecins lui disaient, même si cela n’était pas facile pour elle.

Après m’avoir excusé auprès d’elle du dérangement, j’allais faire demi-tour lorsqu’elle m’arrêta. J’avais donc bien vu, elle n’allait pas bien et en plus elle était toute seule. Je l’écoutais donc m’expliquer qu’elle n’était pas bien. Mais ce qui me perturba un peu c’était sa question. Comment je réagirais si du jour au lendemain je venais à perdre la vue ? Alors là c’était une excellente question à laquelle, vous vous en doutez, je n’avais jamais pensé. « Euh, c’est une bonne question, ben, je pense qu’au début, je serais en colère contre la personne mais en même temps perdue par ma nouvelle condition physique. Perdre un de nos cinq sens perturberait n’importe quel être humain. Mais je vous rassure, vous ne devenez pas psychopathe. Vous êtes juste perdue vu que c’est tout récent, si j’ai bien compris. » La pauvre devenir aveugle n’était pas quelque chose de facile a accepter, mais le devenir à cause de quelqu’un cela l’était encore moins. « Je peux vous demandez comment cela s’est produit ? » J’aurais peut-être plus facile à lui répondre si je savais comment elle était devenue aveugle.
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() message posté Lun 1 Fév 2016 - 21:08 par Invité

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Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Ah, ce qui l’avait conduit ici ! Difficile pour Indiana de balancer à une parfaite étrangère que ses parents, milliardaires de leur état, s’étaient fait bon nombre d’ennemis et qu’à ce titre, ces derniers se défoulaient régulièrement sur leur progéniture… à savoir surtout la jolie blonde, puisqu’elle demeurait leur héritière. Ce n’était pas faute d’avoir fait tout ce qui était en son pouvoir ne pas l’être, héritière, mais aux yeux du monde entier, elle demeurait la première née et donc susceptible de reprendre leur foutu groupe Arcadia. Une perspective ne l’enchantant en théorie pas des masses, et encore moins depuis que son accident l’ayant privé de sa vue de façon définitive et irrémédiable. Mais pour en revenir à ces fameux ennemis, il fallait peut-être en retenir un en particulier : celui-là même dont Sir Patrick Green avait brisé la carrière et qui s’était recyclé en moniteur de parachute, ayant donné de multiples cours à Indiana avant de provoquer l’accident l’ayant privé de sa vue. Un parachute ouvert trop tard et hop, coup à la tête et tout ce qui s’en suivait comme dommages collatéraux sur son pauvre cerveau. En somme, un malade mental avait décidé pour elle de la suite de son existence, sans compter qu’il pouvait tout à fait revenir achever le travail. Pour l’heure ce dernier demeurait introuvable mais ça ne voulait strictement rien dire, surtout pour une blondinette en voulant désormais à la terre entière. « Cela a tout à voir avec ma présence ici » admit-elle pour mieux expliquer le pourquoi du comment un brin plus clairement. Ou tout du moins, poser une question à cette inconnue qui ne pouvait que la mettre sur la voie… cette dernière ne manqua pas de répliquer d’une façon logique et pertinente, chose qui arracha un semblant de hochement de tête à Indiana. Un début de réaction, en somme… « Je ne reconnais plus mon corps. Il est étranger pour moi. Au même titre que je ne pourrais jamais savoir comment vous êtes physiquement, quelles sont vos expressions, vos éventuels tics, si vous êtes brune, blonde, rousse… » reprit-elle en baissant le visage, son regard fixant toujours un point vague sans être capable de réellement se poser sur un élément précis. Logique, puisque la lumière n’atteignait en quelque sorte plus ses pupilles. Ses yeux ne réagissaient plus à rien, si ce n’est un gigantesque trou noir sans fin. « Mes parents ont des ennemis partout dans le monde… et l’un d’entre eux est devenu mon prof’ de parachute. J’adore en faire… enfin, j’adorais. La météo était pas très clémente ce jour là mais j’ai voulu y aller quand même. Résultat, ce connard a ouvert mon parachute trop tard, et je me suis cogné la tête contre un rocher. Verdict sans appel. »
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Breena A. Donnelly
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() message posté Mar 2 Fév 2016 - 13:50 par Breena A. Donnelly
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Plus le temps avançait plus, plus l’impression que j’avais se confirmait. Cette jeune femme avait perdu la vue ! Maintenant j’ignorais encore comment et depuis quand. C’était triste de voir cette jeune femme dans cet état. Elle était encore jeune et avait encore plein de choses à vivre. Oh elle pouvait encore le faire, mais allait devoir tout revoir dans sa vie, sa manière de vivre, et tout ce qui était lié à la cécité. Mais la toute première chose est hélas d’accepter sa nouvelle situation et de bien suivre le traitement qu’on allait lui donner tout comme garder la perfusion.

Donc la raison de son admission à l’hôpital était lié au fait qu’on lui mettait une perfusion. Alors pourquoi ne pas la garder alors ! Même si elle sentait qu’elle n’en avait pas besoin. « Mais pourquoi refusez-vous de la garder. Je ne pense pas que cela pourrait vous faire du mal. Mais bon contrairement à vous, je ne suis pas infirmière. Vous devez savoir ce que vous faites en l’enlevant à chaque fois. » J’étais douce en lui parlant et je n’avais montré aucun reproche. Je n’étais pas là pour ça et la jeune femme n’en avait pas besoin non plus.

Quand elle m’avait demandé comme je réagirais si du jour au lendemain je devenais aveugle, j’avais été prise au dépourvu. Sur le moment, je n’avais pas su quoi répondre. Puis j’ai réfléchis à comment je réagirais et répondit à la demoiselle. Comme je n’étais pas dans le cas, je ne savais pas trop quoi répondre. Par contre, je l’écoutais attentivement lorsqu’elle me parla de comment elle ressentait les choses, un sentiment de tristesse s’empara de moins ! C’était difficile de la voir dans cet état. Ne plus rien voir du jour au lendemain. Se retrouver dans le noir total, sans savoir comment se présentait ce qui l’entourait. « Je crois qu’il va vous falloir un bon moment pour accepter votre nouvelle situation et pour vous adapter à cela. Mais si vous êtes bien accompagnée, cela devrait aller. En ce qui me concerne je suis brune, mesure environ 1m 65 et je suis mince. Je n’ai pas de tic.  » On pouvait ressentir beaucoup de douceur et de compassion dans ma voix mais pas de la pitié. Je ne pensais pas que ce sentiment était le bon dans le cas de la jeune demoiselle.

Je fus choquée quand j’entendis l’histoire de cette femme. Comment quelqu’un pouvait – il ouvrir un parachute aussi tard ! Il devait quand même être conscient qu’il avait la vie de cette jeune entre les mains ? Qu’elle n’avait sûrement rien avoir avec ce que ses parents avaient pu lui faire ! C’est lâche de s’attaquer à quelqu’un d’autre que celui qui vous à fait du mal ! « Je suis navrée pour vous. Mais cet homme a-t’il pu agir de la sorte. Comment a-t’il pu oser atteindre à votre vie de la sorte. Et surtout pourquoi s’attaquer à vous ? » J’étais partagée entre un sentiment de colère et un de tristesse. Tout en parlant à la jeune femme je m’étais rapproché de son lit ! Non pas que j’étais curieuse de la voir de plus près. Mais pour lui faire sentir que j’étais là, et que je n’étais pas insensible à son histoire. Le faire comprendre que si elle avait besoin d’une épaule pour être soutenue, et déversé sa rage, j’étais là ! Elle avait l’air d’être seule, et dans les conditions qu’étaient les siennes pour le moment ce n’était pas la solution. « Au fait, je m’appelle Breena. »
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() message posté Mer 3 Fév 2016 - 21:49 par Invité

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Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Effectivement, les propos de cette mystérieuse inconnue pouvaient avoir un sens au commun des mortels, et plus encore à une infirmière de métier, mais Indiana n’était plus exactement dans la position d’une véritable infirmière… elle venait de passer, depuis son accident, dans le « camp » des malades, ceux qui doivent en théorie respecter les consignes du personnel de santé, qu’il s’agisse d’une infirmière, d’un interne ou d’un médecin référant. « En fait je n’ai pas envie de recevoir du glucose ou de la flotte alors que je ne suis pas anémiée ni déshydratée… vous comprenez ? » tenta-t-elle plus doucement, n’ayant aucune espèce de raison de brusquer son interlocutrice actuelle, alors que cela faisait des jours qu’elle rêvait d’avoir quelqu’un à qui parler. L’appel de ses parents avait été plus que bref quelques temps plus tôt, et rester seule dans sa chambre ne lui donnait envie que d’une chose : se faire la malle. Vite. Avec précipitation, et malgré sa vue manquante. Laquelle lui donnait justement envie de tout envoyer valdinguer, de casser tout ce qui pouvait bien lui passer entre les doigts. A croire qu’il faille presque la sangler pour qu’elle se tienne tranquille, comme une patiente récalcitrante d’un service psychiatrique… sûrement y serait-elle envoyée si elle ne calmait pas dare dare son comportement. Mais là encore, autant pisser dans le Rhône pour en augmenter le niveau : Indiana faisait la sourde oreille et gérait la situation actuelle comme elle le pouvait… « Vous êtes un peu plus petite que moi, donc. Je fais 1m78 à peu près. Quant à être accompagnée… c’est à voir. Mes parents sont homme et femme d’affaires, toujours sur le front et en ce moment, ils vivent à Monaco. » Pourquoi diable racontait-elle ainsi sa vie, ou donnait-elle ce genre de détail ? Mystère et balle de golf. Sûrement avait-elle simplement besoin de parler. La douceur de son interlocutrice lui faisait du bien qui plus est, et l’apaisait bien davantage que toutes les perfusions du monde. « Il s’en est pris à moi car je suis une cible nettement plus facile que mon père. Je n’ai pas de garde du corps… puis j’ai un gabarit de crevette face à un homme. Mais je crois que vous comprenez pourquoi j’ai envie de casser tout ce qui passe par mes doigts, y compris cette foutue perfusion ! » Petite note d’humour, pas forcément de très bon goût mais sans savoir pourquoi, Indiana avait l’impression que son interlocutrice ne s’en offusquerait pas. La preuve, elle sentit bientôt cette dernière se rapprocher de son lit, pour finir par se présenter… chose qui lui arracha un sourire sincère, le premier de leur entrevue. « Je m’appelle Indiana… vous pouvez vous asseoir si vous le souhaitez, vous ne paierez pas plus cher, promis ! »
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Breena A. Donnelly
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() message posté Sam 6 Fév 2016 - 15:00 par Breena A. Donnelly
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J’espérais que ce je lui disais n’étais pas déplacé ni trop comment dire, prétentieux de ma part. En effet, je ne voulais pas qu’elle ait l’impression que je voulais lui dire ce qu’elle avait à faire surtout qu’on ne se connaissait pas. Mais une part de moi voulais qu’elle se soigne, qu’elle prenne soin d’elle. Et puis ce qu’elle vivait n’était quelque chose de vivable. Mais pour pouvoir surmonter son drame, elle devait commencer par se soigner.

Je ne pouvais pas savoir ce qu’elle pouvait ressentir, car je ne vivais ce qu’elle vivait. Mais déjà devoir rester dans un lit sans pouvoir en bouger parce qu’actuellement il ne lui en était pas possible et en plus resté accroché à une perfusion pour recevoir des médicaments dont elle n’en avait pas l’utilité pour le moment, ben c’était encore moins agréable. Comme je ne savais pas quoi répondre de plus, j’acquiesçais d’un signe de tête comme quoi je la comprenais.

Oh oui il allait lui falloir du temps pour s’habituer à sa nouvelle situation. Quand je disais qu’elle allait devoir être accompagnée, je pensais plus à des personnes extérieures à sa famille. Non pas que cette dernière n’était pas apte à l’aider, mais si mère était comme la mienne, elle risquait de faire tout à sa place et à trop la cocooner, au lieu de l’aider à redevenir indépendante. « Sûrement en effet, vous êtes plus grande que moi. Oh quand je parlais de personnes pour vous accompagner, je ne pensais obligatoirement à vos parents, je pensais plus à des personnes extérieur à votre famille, qui peut vous être proche tout en ne l’étant pas. Je pense, et ce n’est que mon avis personnel, que si c’est quelqu’un de votre encourage qui s’occupe de vous, il ne sera pas assez objectif pour vous aider, il ou elle aura envie de vous aider ou de la faire à votre place au lieu de vous laisser faire. Enfin ce n’est que mon avis, et je ne suis pas spécialiste. Par contre ce n'est chouette pour vous que vos parents se trouvent si loin de vous en ces moments difficiles. » Dans n’importe quels cas, surtout les plus difficiles à affronter, on était toujours bien content d’avoir ses parents auprès de soi.

J’avais été choqué d’entendre la jeune femme m’expliquer son accident ! Je n’en revenais toujours pas que cela était dû à un seul homme et tout cela pour se venger des parents de cette patiente. Je ne comprenais pas pourquoi des personnes agissaient de la sorte, mais quand ils étaient au plus mal. Mais bon, on ne pouvait rien y faire, la nature humaine était difficile à comprendre. Par contre je ne parvenais à capter que personne ne la protégeait sur tout si on risquait d’en vouloir à sa famille. Enfin… « Oui je comprends votre colère et le fait que vous avez envie de tout casser, tant que vous ne me jeter rien, pas de soucis. »

Je m’étais approchée de son lit, non pas parce que j’étais curieuse de voir la jeune femme et ses blessures, mais pour qu’elle ne sente pas de la peur ou quelque chose qui ressemblait à ce sentiment, provenant de ma part à son égard. Et puis au moins, on pouvait parler sans que tout le monde puisse entendre quoique ce soit en étant dans le couloir. « Enchantée Indiana. Merci c’est gentil et j’espère bien que cela ne me coutera pas cher. Euh vous exerciez où avant votre accident ? » Je voulais parler avec elle et essayer de faire passer du temps à Indiana sans qu’elle ne pense de trop à la cécité qui la touchait, même si maintenant, elle ne pouvait plus faire sans.
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() message posté Sam 6 Fév 2016 - 17:24 par Invité

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BREENA & INDIANA

Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ L’avis de cette - presque - parfaite inconnue avait son importance car justement, cette dernière ne la connaissait pas et ne la jugerait donc pas. Comme avis impartial, Indiana ne pouvait pas rêver mieux. En revanche, comment ne pas lui donner amplement raison lorsque sa propre famille ne fait même pas le déplacement de Monaco à Londres ? Après tout, ils auraient très bien pu la perdre, et si elle se retrouvait dans cette situation, c’était un peu l’œuvre de son père… si ce dernier n’avait pas ruiné son accompagnateur de parachute, sans doute celui-ci n’aurait-il pas eu l’idée de se venger sur elle. Vraiment, la jolie blonde était fatiguée de n’être souvent qu’un dommage collatéral, celui qui se trouve toujours au mauvais endroit au mauvais moment, et qui ne peut guère en vouloir qu’à cette foutue destinée pourrie. « Quelqu’un d’extérieur serait peut-être plus impartial avec moi mais ça ne veut pas dire qu’il y aura de l’humain derrière. Moi j’ai pas forcément envie d’engager quelqu’un pour qu’il finisse par m’envoyer péter parce que je suis chiante comme la pluie… j’ai pas besoin qu’on m’engueule à longueur de journée. En fait, c’est pourri comme situation, parce qu’aucune n’est bonne : si je prends un proche, je vais être tellement un boulet qu’il risque d’abandonner vite fait bien fait, et si je prends quelqu’un d’extérieur, il va juste faire le boulot pour lequel il est payé et basta. » Il y avait de quoi être en colère, plus encore qu’elle ne l’était déjà face à cette situation impossible pour laquelle, en prime, aucune solution n’était réellement viable. Indiana laissa néanmoins échapper un petit rire aux propos suivants de son interlocutrice, avant de secouer négativement la tête. « Mais non je ne vais rien vous jeter à la tronche ! J’ai aucune raison, vous êtes sympa avec moi » fit-elle valoir en lui souriant de manière sincère et douce. Chose plutôt rare ces temps-ci, mais d’un autre côté, sa discussion avec Breena la détendait progressivement, laissant échapper sa colère autrement qu’en « cassant tout » justement. « Je suis enchantée moi aussi. J’exerçais ici, en fait. C’est le meilleur hôpital universitaire de Londres, vous savez. J’ai pas choisi quand les secours m’ont amenée ici, sinon j’en aurais quand même choisi un autre… je n’avais pas envie que tous ceux ayant eu l’habitude de me côtoyer me voient ainsi. Bah, je n’étais pas à ce service, mais les murs ont des oreilles… et vous, vous faites quoi de beau dans la vie ? » s’intéressa-t-elle sur la fin, n’ayant pas envie de ne parler que d’elle et de passer pour une égoïste de service. Ce n’était pas le genre de la maison.
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Breena A. Donnelly
Breena A. Donnelly
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() message posté Dim 7 Fév 2016 - 19:43 par Breena A. Donnelly
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Indiana & Breena



Ce n’était pas le bon moment, mais le souvenir de ce que ma mère m’avait dit lorsque je réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir faire comme étude. Elle m’aurait bien vu en psychologue, alors que pour ma part je me voyais suivre les pas de mon père. Pour ma mère je savais être à l’écoute des autres et j’avais de bons conseils. Je pense que la raison pour laquelle je n’avais pas suivi ces études était la peur d’affronter des problèmes des autres et de ne pas savoirs les laisser au bureau une fois la journée terminée. Les études en Histoire étaient pour moi les meilleurs. Le fait de parler avec cette jeune femme avait fait remonter ce souvenir.

« Oui il faut quelqu’un d’extérieur à votre entourage proche, mais qui est quand même un être humain avec du cœur, pas une machine. Et puis il vous faudra quelqu’un qui a de la patience et qui est prêt à vous aider sans rechigner à la tâche et qui soit capable de supporter vos sauts d’humeurs. Car le but ici n’est pas de passer son temps à vous engueuler pour un oui ou pour un non, mais de vous aider à reprendre le cours de votre vie. Car ce que vous vivez est quelque chose de ne pas facile. C’est vrai que trouver quelqu’un entre les deux n’est pas facile. Mais je suis certaine que vous trouverez quelqu’un qui vous faut. » Il devait bien exister des personnes capables de s’occuper des personnes comme Indiana. Certes, il y avait des professionnels mais je trouvais qu'il ne prenait pas assez de temps pour leurs patients.

Ah ouf j’étais rassurée que je ne recevrais rien en plein tête. « Vous me rassurer en me disant ça ».

Alors elle était bien infirmière dans cet établissement. Cela devait être étrange de se retrouver comme patient dans un hôpital ou on exerçait. Maintenant je la comprenais quand elle disait qu’elle aurait préféré se trouver sans un autre hôpital que celui-ci. Savoir que ses collègues ont pu la voir dans cet états et pouvait parler sur son cas, ne devait pas l’aider. Mais bon, ça à part, c’était le meilleur hôpital de Londres. Et elle aurait les meilleurs soins adaptés à ses blessures. « Oh je vous comprends se retrouver dans l’hôpital où vous exercez et risquer de tomber sur vos propres collègues n’est pas quelque chose de bon pour votre rétablissement. Vous risquez de les voir souvent rappliquer et comme vous dites les murs ont des oreilles, des paroles dites pourraient revenir à vos propres oreilles de manières déformés. Ce qui n’est pas bon du tout. En ce qui me concerne, comme vous l’avez dû le remarquer, je ne travaille pas dans le domaine médicale. En réalité, je suis guide au British Museum. » J’aurais bien voulu lui proposer de lui faire une visite quand elle irait mieux, mais je trouvais cela plus que déplacé pour le moment.
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