"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici lonely day - breena -  2979874845 lonely day - breena -  1973890357
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal


lonely day - breena -

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 9 Fév 2016 - 13:46 par Invité
lonely day
kaspar & breena

les jours passent mais ça ne compte pas, j'ai tant de mal à vivre ✻✻✻ Un jour de plus qui se profile. Il est quatorze heures passé lorsque je me réveille. Le berceau de Lily qui était habituellement à côté n'est évidement plus là. Mes yeux s'ouvrent sur un plancher vide et je décide aussitôt de refermer les yeux en faisant la grimace. Ce souvenir me frappe de plein fouet, mais je n'ai pas la force de faire quoique ce soit. J'accepte mon sort sans lutter. Je ne peux rien faire d'autres de toutes façon.
Ma fille me manque. Ses rires, ses petits cris, ses pleurs... j'ai envie de les réentendre. Je plaque mes mains contre mes yeux et respire un grand coup. Il ne faut que je craque, il faut que je fasse des efforts pour m'en remettre. Je devais être fort pour pouvoir la récupérer. J'allais y parvenir, c'est sûr, il faut que j'y croie. C'est la dernière chose qu'il me reste à faire de toute façon.

Je reste un moment allongé, dans la même position. Puis je retire mes bras et observe le plafond. Un, deux, trois, je me lève enfin. En position assise sur mon canapé, je me frotte le crâne, ferme les yeux, les rouvre et observe les environs. Chandler n'est pas là, elle a dût partir en cours. Elle a jeté les dernières poubelles en sortant, ça fait plus propre. C'est mieux ainsi. L'appartement commençait à devenir une décharge publique et ça n'allait pas trop m'aider à m'améliorer. Après un petit moment, je parviens enfin à me mettre debout. Mes vertèbres se déplissent les une après les autres, et même si j'ai perdu un nombre important de kilos, je reste toujours aussi grand.

J'avance vers la cuisine, ouvre le frigo et sors quelques trucs à manger. Comme d'habitude, je n'ai pas faim mais je me force. Il faut que je reprenne une carrure à peu près normale, que je sois apte physiquement avant moralement. En reprenant confiance en moi et surtout à l'avenir, j'allais pouvoir évoluer en bien. Premières pensées optimistes, c'est plutôt un bon début vers la voie de la guérison. Après manger, je débarrasse et m'empresse de prendre une douche, enfiler de nouveau vêtement, faire tourner une machine et ainsi de suite. Je fais même un brin de ménage histoire d'être occupé, Je songe même à sortir un peu histoire de prendre l'air. Ce soir, de toute façon, j'irais voir Lily, c'est obligé.

Je décide de faire une pause. J'allume la télévision et regarde les dessins animés. Je regarde ça sans émotions particulière mais j'arrive à échapper quelques rires brefs à des moments rigolo. Mon cerveau est toujours éteint de toute façon alors un rien m'amuse. Je songe de plus en plus à me faire une tasse de thé histoire de me réchauffer un peu, en plus de la couverture dans laquelle je suis enfoui. Sauf que j'entends sonner. Qui c'est encore ?
Je regarde l'interphone avec une certaine hésitation. Est ce que c'est un voisin qui ne connaît plus le code ou quelqu'un qui vient me rendre visite. Tant pis. Je me lève et vient ouvrir sans même demander qui c'est. Si ça se trouve, c'est des voleurs, mais j'en suis à un point où j'm'en tape complètement. Une minute se passe avant qu'on ne toque à la porte. Je lève les yeux aux ciel. C'est bien quelqu'un qui vient me voir, à moins que ça ne soit Chandler qui ait oublié les clés ou qui rentre ou je ne sais quoi d'autre.

« Entrez ! » je cris de vive voix, ayant bien trop la flemme de me lever pour pouvoir ouvrir. Ça fait un bon moment d'ailleurs que je n'accueille plus les gens qui viennent me voir. C'est mal, je sais, mais j'ai strictement aucune envie de le faire alors tant pis.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas
Breena A. Donnelly
Breena A. Donnelly
MEMBRE
http://68.media.tumblr.com/c03c0edd8be7703a384936121b45c15a/tumblr_inline_oi3trxVo4Q1t7bfd6_500.gif
» Date d'inscription : 04/08/2015
» Messages : 2202
» Pseudo : Virg
» Avatar : Troian Bellisario
» Âge : 30 ans (17.03)
» Schizophrénie : Lorena S. Gennarino
» Absence : 22.05 au 02.06
() message posté Mar 9 Fév 2016 - 19:40 par Breena A. Donnelly




Kaspar & Breena
Lonely Day

« Ecoutez Breena, je sais que vous vous inquiétez pour Monsieur Hansen, mais ce sont les seuls nouvelles que j’ai pour le moment !!!! Dès que j’en ai d’autres je vous tiendrais au courant. » Pfff, j’en avais marre de toujours entendre la même rengaine depuis plusieurs semaines. Je savais bien que Miss Lange, la nouvelle responsable des ressources humaines, nous donnait les informations qu’elle avait quant à l’état de santé de Kaspar, mais j’avais l’impression que plus les semaines avançaient, plus son état de santé resté en stand bye, ou avait un peu tendance à se dégrader. « Je vous remercie Miss Lange. » dis-je en quittant son bureau. Je n’étais pas plus avancée mais au moins j’avais eu des nouvelles.

Depuis qu’il était absent, j’avais essayé joindre Kaspar pour prendre de ses nouvelles, mais sans jamais avoir de réponses. Que cela soit par messages, courriel ou via appels téléphoniques, rien, pas de signe de vie. Lorsque je l’avais vu la première fois, j’avais eu une bonne impression sur lui. Et en général, je ne me trompais que très rarement sur l’opinion que je me faisais des personnes que je rencontrais. Je me tracassais pour lui. On ne savait pas quelles étaient les raisons de son absence. On nous avait juste dit qu’il avait quelques petits soucis privé, mais pas plus ! Ce qui en soit était tout à fait normal. La vie privée d’une personne reste sa vie privée. Pas besoin de l’étaler sur la place public.

Ce fut donc avec le même état d’esprit que je retournais dans le bureau réservé aux guides. A peine avais-je franchi la porte d’entrée que tous les regards, des personnes présentes, se tournèrent vers moi. « Alors Bree, tu as eu des nouvelles ? Comment se porte Kaspar ? » Ma première réponse fut un signe de tête négatif signifiant que je n’avais pas eu d’autres nouvelles. « Non, juste que ce n’est pas encore ça et qu’on ne sait pas quand il reprendra. » Voyant ma mine dépitée, mes collègues ne posaient pas plus de questions. Je retournais donc en silence à mon bureau. Pour ne pas risquer que mon esprit vagabonde de trop, je pris les nouvelles fiches qu’on nous avait transmis le matin même. Fiches qui correspondaient à la description de nouvelles œuvres devant arrivées prochainement.

La fin de la journée arriva péniblement. Je n’avais jamais espéré voir 17h arriver. C’était fin de journée mais également fin de semaine pour moi. Ayant dû travailler deux samedis alors que j’étais de repos, j’avais décidé de les récupérer cette semaine. J’avais hâte de rentrer.
Une fois dans mon appartement, je profitais du calme que celui-ci me procurait. Ma soirée se résuma à, un souper en solitaire vu que Lukas travaillait, un bon film dans le sofa et une bonne nuit. Durant tout le temps je n’avais pas cessé de penser à Kaspar, à un point qu’une fois mon film terminé, je ne savais pas de quoi il parlait.

Je me levais le lendemain matin aux alentours de 09h30. Après une bonne douche, je pris un petit déjeuner. Et là encore mes pensées partirent en direction de Kaspar. Ce fut donc devant une bonne tasse de chocolat chaud que l’idée me vint. Puisqu’il ne répondait à rien, j’allais aller lui rendre visite. C’était décidé, j’irai durant l’après-midi. Mais je n’irais pas les mains vides.

Petit-déjeuner terminé, j’entrepris la préparation d’un gâteau au chocolat. Le chocolat était très bon pour le moral. Je savais que j’avais tous les ingrédients nécessaires pour la préparation de cette pâtisserie thérapeutique. Je ne permis plus de temps et m’attaquais à la préparation. Il me fallut deux bonnes heures pour tout faire, de la préparation au rangement en passant par la cuisson.

Ne voulant pas aller trop tôt et me disant que le gâteau servirait bien pour le goûter, je décidais d’attendre 16h avant de me rendre chez Kaspar. Je passais donc le temps que j’avais devant moi pour lire. L’heure que je m’étais fixée arriva bien vite. Je pris donc ma veste, mon sac sans oublier le principal le gâteau.

Après un petit trajet, je fus devant l’immeuble de Kaspar à 16h pétante. Après avoir cherché le bouton d’appel correspondant à son appartement, j’appuyais dessus. La porte d’entrée s’ouvrit sans que quelqu’un de vérifia qui était à l’entrée. Je fus donc un peu surprise, mais me reprit assez vite. J’arrivais devant l’appartement du jeune homme quelques minutes plus tard et sans hésiter, je frappais à la porte. Je ne dû pas attendre longtemps avant d’avoir un ‘’entrez’’. Euh oui d’accord !!! J’entrais donc dans l’appartement. « Bonjour Kaspar c’est Breena. » Dis en pénétrant dans l’antre du jeune homme.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 15 Fév 2016 - 18:47 par Invité
lonely day
kaspar & breena

les jours passent mais ça ne compte pas, j'ai tant de mal à vivre ✻✻✻ Je n'aurais jamais pu pensé que quelqu'un qui ne soit pas dans mon entourage puisse réellement s'inquiéter pour moi. En même temps, je suis loin de m'en préoccuper. Je suis même étonné que les seuls amis que j'aie me soutiennent malgré mon état d'esprit qui perdure depuis plus d'un mois. Ça s'est lentement dégradé, petit à petit. Au début, la douleur ne se ressent pas, le temps que le choc ne passe, et une fois au repos, elle fait trois fois plus mal.

Jamais je n'ai eu aussi mal de ma vie. Physiquement, tout va bien, je suis pas amoché, ni abîmé, ni rien du tout. J'ai juste cessé de m'entretenir, jusqu'à récemment où je commence à me remettre un peu en main histoire de récupérer la garde de ma fille. Je veux qu'elle revienne, elle me manque plus que tout au monde. Maintenant qu'elle n'est plus là, je comprend à quel point j'ai besoin d'elle à mes côté et à quel point elle a besoin de moi aussi. Je veux la voir grandir, être là pour ses premiers pas, ses premiers mots, lui apprendre la vie, lui donner une bonne éducation, comme ma grand mère l'a fait pour moi quand j'étais tout petit.
Mais mon cœur me fait encore très mal. Je le sens saigner de l'intérieur de temps en  temps. C'est comme si on y avait enfoncé plus de mille aiguilles dessus. C'est terrible, horrible et on a envie que d'une chose, c'est qu'on soit abattu pour de bon. J'ai perdu un peu la tête. Les pleurs ont diminués, mais j'ai l'esprit léger, de la même façon que si on avait retiré mon cerveau et qu'on l'avait mis dans une boite.

J'ai ouvert la porte de l'immeuble en prennant le risque d'y avoir fait entrer des voleurs ou quelque chose de ce genre. Franchement, je suis plus à ça près. C'est un peu égoïste de penser ainsi, mais honnêtement, je m'en contre fiche. Je veux juste être tranquille et faire la paix avec moi-même. Je ne cherche plus à mourir par contre, si on me pointe un pistolet contre la tempe, je ne ferais rien pour l'arrêter afin d'avoir la vie sauve. J'y ai pensé. J'ai imaginé Lily grandir avec Nate et Chandler en me disant que ce serait une belle vie pour elle mine de rien. Il faut que je pense autrement, c'est mal. Et puis, il faut que je pense à autre chose qu'au passé. C'est difficile, c'est monter une pente extrêmement glissante, mais pour Lily, je dois en être capable.

Quand on toque à la porte, je donne l'ordre d'entrer, ou plutôt l'invitation à le faire. La porte s'ouvre et une personne familière pénétra à l'intérieur de l'appartement.

« Bonjour Kaspar c’est Breena.  »

Je sursaute de surprise en la voyant là. Je pensais que c'était Chandler qui avait oublié quelque chose ou à la limite Nate qui est venu me parler de Lily. Peut-être Sharona aussi ou... bref, je m'attendais à tout sauf à Breena.

« Breena ? » je répète ahuri, n'y croyant pas à mes oreilles. Pour le coup, je me suis levé, sans même m'en être rendu compte. Je suis là, immobile devant elle, à la dévisager pour réaliser que ça n'est pas une hallucination mais bien la vraie Breena, en chair et en os, qui est là.

« Qu'est ce que... tu fais là ? » je demandais toujours sous le coup de l'étonnement.

On est que collègue après tout. Oui, on s'est toujours bien entendu mais on ne s'est pas revu en dehors du boulot. Pas de lien forcément amical, juste de la reconnaissance envers l'un l'autre. Du moins, c'est ce que je croyais.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas
Breena A. Donnelly
Breena A. Donnelly
MEMBRE
http://68.media.tumblr.com/c03c0edd8be7703a384936121b45c15a/tumblr_inline_oi3trxVo4Q1t7bfd6_500.gif
» Date d'inscription : 04/08/2015
» Messages : 2202
» Pseudo : Virg
» Avatar : Troian Bellisario
» Âge : 30 ans (17.03)
» Schizophrénie : Lorena S. Gennarino
» Absence : 22.05 au 02.06
() message posté Mer 17 Fév 2016 - 20:06 par Breena A. Donnelly




Kaspar & Breena
Lonely Day

Je sais vous vous demandez pourquoi je m’inquiétais tant pour un collègue que je ne connais que depuis un mois seulement. Bien je vais vous le dire, lorsque j’avais croisé Kaspar lors de son premier jour, j’avais eu tout de suite une très bonne impression sur lui. Le courant était passé vite et j’ignore pourquoi mais j’avais ressenti de la tendresse pour lui ! Peut-être était-ce dû au fait qu’on pouvait lire de la tristesse et de la mélancolie dans son regard. Oh ce n’était pas tout le temps ni si voyant, mais j’avais pu le remarquer à certains moment, ceux où Kaspar se perdait dans ses pensées. J’ignorais la raison de cette tristesse, et entre nous cela ne me regardait pas, mais je n’aimais pas le voir dans cet état.

Et puis j’étais comme ça, quand j’appréciais une personne et que cette dernière n’était pas bien, j’avais tendance à me tracasser pour elle. Et ce même si j’ignore la raison. Et c’était le cas avec Kaspar. J’ignorais la raison de son mal être et ici la raison de sa longue absence. Je savais que c’était une grosse déprime, mais sans plus. Soit notre directeur ne savait pas exactement les raisons de l’absence aussi longue du jeune homme, soit il ne voulait rien dire ! Quoiqu’il en soit il ne devait pas être bien et je voulais m’assurer qu’il avait le soutien nécessaire et qu’il n’était tout de même pas trop mal en point.

Et pour savoir comment il se portait, j’allais devoir me rendre chez lui, vu qu’il n’avait pas l’air de répondre aux appels et aux messages qu’on lui envoyait. Certes il n’avait peut-être pas envie de parler à qui que ce soit, et encore moins à ses collègues, j’y avais pensé. Mais je voulais qu’il sache qu’on était là pour lui si jamais et qu’il n’était pas seul.
Comme on dit souvent que le chocolat était très bon pour la déprime entre autre, j’avais décidé de lui préparer un bon gâteau au chocolat et d’aller le lui apporter. Je ne comptais pas l’embêter longtemps. S’il avait eu envie d’avoir de la visite, il nous l’aurait dit. Probablement qu’il ne voudrait pas nous voir, ni m’ouvrir, mais je comptais essayer quand même. Puis, il n’était pas bon de rester seul et de se morfondre dans ses problèmes…

Vu que je m’attendais à avoir porteuse close, je fus surprise de voir la porte de l’immeuble s’ouvrir sans qu’on ne me demande qui j’étais. Je m’étais donc dirigée directement à l’étage de l’appartement de Kaspar. Une fois devant sa porte j’hésitais un moment avant de me décider à frapper. Le fait qu’il me dise d’entrer sans venir lui-même me surprise également. Afin de ne pas trop le surprendre je m’étais annoncée en pénétrant dans l’appartement. Et l’effet de surprise que je voulais éviter, fis l’effet inverse et même plus fort car en voyant l’expression qu’il affichait sur son visage et était fortement surpris de me voir ! Bon certes, on avait un lien de ‘’supers collègue’’ mais il était de ceux à qui on avait envie de soutenir.

« Euh oui c’est bien moi. Et ce que je faisais là ? Ben je me tracassais pour toi et l’équipe aussi. On voulait s’assurer que tout allait bien pour toi. »  J’étais resté sur place en le voyant si stupéfait de me voir. Je ne savais pas si je devais rester là ou bien lui laisser le gâteau et m’en aller. En tout cas, une chose était certaine, il n’avait pas bonne mine.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 17 Fév 2016 - 20:55 par Invité
lonely day
kaspar & breena

les jours passent mais ça ne compte pas, j'ai tant de mal à vivre ✻✻✻ Elle est là, devant moi, en chair et en os. Je la regarde en clignant des yeux tellement j'ai du mal à le croire. D'un côté, ça me surprend, bien sûr, mais de l'autre, ça me touche beaucoup. Je ne sais pas quel effet j'ai pu faire pour qu'un ou une collègue vienne jusqu'à moi mais c'est très gentil. A un moment donné, j'ai pensé que les autres m'abandonneraient, las. Mais non. Les gens sont encore présents.

« Euh oui c’est bien moi. Et ce que je faisais là ? Ben je me tracassais pour toi et l’équipe aussi. On voulait s’assurer que tout allait bien pour toi.  » me dit-elle.

Je baisse les yeux. C'est un sujet que j'aimerais éviter, mais dont je comprend également qu'on puisse l'aborder. En sens inverse, j'aurais été pareil. Avant que je ne sombre, je faisais aussi parti de ces gens soucieux et bienveillant pour les autres. Les gens ne sont pas tous des pourritures qui veulent du mal. C'est difficile à croire en ces temps qui courent, mais c'est la vérité. Grand mère me disait qu'après tout, c'est toujours le bien qui triomphe et que la méchanceté a toujours un prix.

« Oh, je vois. »

Je n'ai pas très envie de lui dire que je vais mal. J'aime pas me mettre en position de victime ou quoique ce soit dans le genre. J'aime pas non plus qu'on ait pitié de moi. Quand j'étais à la rue et que je mourrais de faim, je voulais faire semblant d'aller au mieux possible, mais il y avait des jours où ça n'était pas possible.
Ça avait beau faire seulement un an et demi que j'étais tiré de là, ça me semble une éternité désormais. Ma vie avant Ivana me semble être un rêve oublié.

« Eum.. je... assied toi si tu veux. Je.. tu veux quelque chose ? Je peux préparer du thé si tu veux. »

Il faut quand même que je la reçoive. Il y a quelques jours, je l'aurais pas fait, mais désormais, je me sens un petit peu mieux. Et puis, si je ne veux pas qu'on ait pitié de moi, je dois faire aussi des efforts de mon côté. Je commence à m'en soucier et c'est tout de même bon signe.

« Comment ça se passe au muséum ? Je... il faudrait que je passe y faire un tour tôt ou tard. J'espère reprendre bientôt... »

Il y a espoir. Comme j'arrive à me lever et à affronter la journée, je me dis que dans quelque jour, je serais apte à retourner occuper mon poste. J'ai beau avoir affronté une période creuse, vide et noire, je commence à percevoir un petit peu de lumière. Lily y est pour beaucoup évidement. Mais au fond, quelque part, une partie de moi a aussi envie de s'en sortir. Une voix me répète qu'il est temps que j'avance et que la vie doit continuer. Ma part d'humanité sans doute ou quelque chose dans ce goût là.

« Et sinon, comment tu vas toi ? Ca fait un moment qu'on s'est pas vus... »

Si je peux éviter de parler de mon cas en me positionnant sur le siens, alors je prend toutes les occasions de le faire. Même si elle est sans doute venue pour avoir des réponses ou je ne sais pas quoi, et que j'y échapperais sans doute pas, j'évite de me plaindre pour l'instant.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas
Breena A. Donnelly
Breena A. Donnelly
MEMBRE
http://68.media.tumblr.com/c03c0edd8be7703a384936121b45c15a/tumblr_inline_oi3trxVo4Q1t7bfd6_500.gif
» Date d'inscription : 04/08/2015
» Messages : 2202
» Pseudo : Virg
» Avatar : Troian Bellisario
» Âge : 30 ans (17.03)
» Schizophrénie : Lorena S. Gennarino
» Absence : 22.05 au 02.06
() message posté Jeu 18 Fév 2016 - 21:12 par Breena A. Donnelly

Kaspar & Breena
Lonely Day

J’adorais la tête que faisait Kaspar, il donnait l’impression d’avoir vu un fantôme ! Mais non ce n’était pas le cas, j’étais bien là. La raison de ma présence n’était pas la curiosité mais l’inquiétude. Nous étions peu au niveau des guides et on était assez propre, un peu comme une famille. Et dès qu’un de nous n’était pas bien, les autres étaient toujours là pour le soutenir. Et cela valait aussi pour Kaspar, même si il n’était pas avec nous depuis longtemps. Même, et j’en étais persuadée, Kaspar ne s’en était pas rendu compte, il avait fait une bonne impression auprès de toute l’équipe. C’était pour cette raison que tout le monde se tracassait pour lui et donc ma présence ici.

Après lui avoir confirmé que j’étais bien là et qu’il n’avait pas à faire à mon double, je fis quelques pas pour me rapprocher de lui et ne pas rester dans l’entrée, c’était plus facile pour parler et surtout lui remettre ce que je lui avait apporté. Une fois un peu plus près de lui, je ne su pas trop quoi dire. Je ne voulais pas aller directement au but avec une question du style, ‘’Hé Kaspar, qu’est-ce que tu as au fait ? Et surtout qu’est-ce qui t’a mis dans cet état ?’’ D’abord parce que ce n’était pas mon style, ensuite parce que cela ne le faisait pas et risquait de le mettre fortement mal à l’aise. Je fus donc soulagée quand ce fut Kaspar lui-même qui prit la parole.

« Euh merci. Je veux bien un peu de thé s’il te plaît. Ah oui tant que j’y pense, je t’ai préparé un gâteau au chocolat. J’espère que tu aimeras. » Sur mes paroles, je lui tendis un petit paquet qui contenait le gâteau.

Sur l’invitation de Kaspar, je pris place dans un fauteuil. Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi, plus pour admirer la décoration et de voir comment le jeune s’était installé. Mais mon attention fut vite reportée sur le jeune homme car ce dernier avait repris la parole.

« Tout se passe bien pour le moment, il fait un peu plus calme, donc cela ne fait pas de mal. On en profite pour faire un peu de rangement, rafraichir certaines œuvres, en réparer d’autres, bref tout ce que nous n’avons pas le temps de faire quand le musée est bondé. »

Je pris une pause pour reprendre ma respiration et repris :

« Les autres seront bien contents de te revoir ! En ce qui concerne ta reprise, même si tu nous manques, prends ton temps et des forces pour nous revenir en à 100% de ta forme. Faut que tu sois bien physiquement que mentalement avant de reprendre. »

Même si j’avais hâte de le revoir au musée, je voulais qu’avant il soit prêt. Qu’il se sente bien au moment de venir travailler, qu’il ait, comme on dit, repris du poil de la bête. Il ne fallait surtout pas qu’il revienne travailler trop vite, car il risquait de vite retomber et ce n’était pas bon.

« Oh je vais très bien merci. Et oui en effet cela fait un bon moment pour que l’on ne s’est pas vu. Je suis désolée de ne pas être venue plus vite te voir, je n’avais pas trop envie de te déranger. Mais toi comment vas-tu ? »

Je sentais bien qu’il n’avait pas trop envie qu’on parle de lui, de son état de santé, c’était pour cela que je n’avais pas trop insisté dans mes questions.
code by Chocolate cookie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 13 Mar 2016 - 21:55 par Invité
Il faut que je fasses des efforts, c'est inévitable. Il n'y a que moi-même qui puisse me sortir de la tempête dans laquelle je me suis fourré. C'est que depuis récemment que je commence à avoir la démarche d'aller un peu mieux. J'espère que je pourrais reprendre le travail bientôt. Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai recommencé à visionner des documentaires sur les chaînes spécialisées histoire de me relancer un peu, prendre des notes par ci par là. J'ai commence tout doucement à me retrouver par cet intermédiaire. Les souvenirs de mon moi d'antan refont peu à peu surface tels des pièces de puzzle que je rassemble pour me reconstruire. Bien sûr, je suis encore loin d'être de nouveau en forme. Mes yeux sont creux, encore noircis par les cernes d'avoir trop peu dormi. Je n'ai rien d'un garçon parfaitement équilibré mais mon esprit est un peu plus soulagé. Je me sens toujours un peu seul, mais ma solitude s'est atténué. La première personne à laquelle je pense à chaque fois que je me sens trop seul est Chandler. Au fond, je sais qu'elle est là et qu'elle sera toujours là pour moi quoiqu'il arrive. C'est un peu grâce à et pour elle que je tiens aussi solidement malgré moi. Je lui dois énormément, pour ne pas dire, la vie.

La visite de Breena me fait plaisir. Je me souviens encore de notre toute première rencontre, quand elle m'a formé et que je lui ai montré mes talents de guide. Elle a pris soin de moi alors que je lui prenais du temps. Du coup, je lui demande si elle veut quelque chose tant qu'à faire.

« Euh merci. Je veux bien un peu de thé s’il te plaît. Ah oui tant que j’y pense, je t’ai préparé un gâteau au chocolat. J’espère que tu aimeras.  »
J'esquisse un nouveau sourire, touché par son initiative. Elle était venue et a même pris la peine de me préparer un gâteau au chocolat alors qu'on n'est pas plus pote que ça. C'est vraiment cool de sa part !

« Il n'y a pas de raisons que je n'aime pas ! »

Puis je lui demande des nouvelles du muséum. Ça m'intéresse vraiment de savoir comment tourne l'appareil en mon absence. Je n'ai pas travaillé encore énormément pour m'être tout à fait familiariser, d'autant plus que j'ai commencé à déprimé en arrivant. Mais je comptais bien changer tout ça, et être plus vivant. Cette perspective m'excitait un peu et c'était très bon signe. Je suis certain que ma psychologue sera fière de moi lorsque je le lui dirais.
Elle répondit que tout allait bien et qu'ils profitaient qu'il y ait peu de monde pour pouvoir faire du rangement. Je hoche la tête. Tant mieux si ça se passait comme sur des roulettes.

« Les autres seront bien contents de te revoir ! En ce qui concerne ta reprise, même si tu nous manques, prends ton temps et des forces pour nous revenir en à 100% de ta forme. Faut que tu sois bien physiquement que mentalement avant de reprendre.  »
ajoute-t-elle. Je secoue la tête de haut en bas.

« Oui, j'espère que ça se fera au plus vite. C'est gentil en tout cas. »

Je ne sais pas pourquoi, mais je me braque. Je n'ai pas trop envie de parler de ce qui m'est arrivé et tout ça. Plus j'y pense, plus je me renferme. Ce n'est pas moi. Une voix dans la tête me dit que je ne suis pas connu pour agir ainsi et qu'il faut que je me ressaisisse.

« Tu sais Breena, j'aimerais énormément devenir celui que j'étais avant. J'ai peur que ça n'arrive pas, cette idée me terrorise. »

Je frissonne de lui en avoir parlé. Mais une part de moi en a envie. D'un côté, parce que je ne la connais pas énormément et que j'ai envie d'avoir un avis extérieur. De l'autre, parce que j'en ai envie, beaucoup. J'en profite d'ailleurs pour lui demander comment elle va de son côté. Je change d'avis un peu trop rapidement, c'est troublant.

« Oh je vais très bien merci. Et oui en effet cela fait un bon moment pour que l’on ne s’est pas vu. Je suis désolée de ne pas être venue plus vite te voir, je n’avais pas trop envie de te déranger. Mais toi comment vas-tu ?  »

« Moi, comment je vais ? Ça pourrait aller mieux. Et ne t'en fais pas, tu ne me déranges pas. »

Elle serait venue deux semaines avant, j'aurais pas dit, mais là, c'est bon.
Revenir en haut Aller en bas
Breena A. Donnelly
Breena A. Donnelly
MEMBRE
http://68.media.tumblr.com/c03c0edd8be7703a384936121b45c15a/tumblr_inline_oi3trxVo4Q1t7bfd6_500.gif
» Date d'inscription : 04/08/2015
» Messages : 2202
» Pseudo : Virg
» Avatar : Troian Bellisario
» Âge : 30 ans (17.03)
» Schizophrénie : Lorena S. Gennarino
» Absence : 22.05 au 02.06
() message posté Mer 16 Mar 2016 - 19:46 par Breena A. Donnelly




Kaspar & Breena
Lonely Day

Lorsqu’on vivait un moment douloureux dans notre vie, tel qu’un décès, une séparation, une perte d’emploi, le simple fait de savoir qu’on était entouré de personnes positives qui étaient là pour nous, on pouvait avoir une chance de s’en sortir et passer le cap. C’était pour cette raison que je m’étais décidée à venir voir Kaspar, même si je n’étais qu’une simple collègue. Je savais bien que je risquais d’avoir porte close, qu’il ne souhaite pas me voir. Mais peu importe, j’avais tenté le coup et bien m’en a pris !

Je me trouvais donc chez le jeune homme et j’avais pu remarquer que ce dernier n’était pas bien du tout ! Même si il devait essayer de faire bonne figure en ma présence, on voyait bien qu’il n’était pas du tout au top de sa forme. Mais soit, je ferais de mon mieux pour lui rendre le sourire et le moral, mais si cela n’était que pour 1 heure ou 2.

Quand Kaspar me proposa de faire du thé, j’acceptais sa proposition. En même temps je lui signalais que je lui avais fait un gâteau au chocolat. Comme le chocolat était bon pour le morale, pourquoi ne pas en faire un pour le jeune homme et puis cela me permettais de ne pas arriver les mains vides.

« On ne sait jamais, certaines personnes ne sont pas friandes du chocolat. Mais je suis contente d’entendre que tu aimeras. »

Je déposais mon paquet sur la table basse que se trouvait devant moi ! A lui devoir ce qu’il voudrait faire.

Avant d’oublier, et oui par moment j’avais une mémoire de poisson rouge, je lui avais transmis le message du bureau et le fait que nos collègues pensaient à lui ! L’entendre dire qu’il espérait qu’il serait vite sur pied pour reprendre le boulot et bien cela faisait plaisir.

Même si cela ne me regardait pas, j’étais inquiète sur l’état de santé de Kaspar et je ne savais pas comment lui demander comment il allait. Il me répondait juste un ça va, je m’en serais contenté ! Mais je ne m’étais pas attendue à son aveu. A un point que je fus prise au dépourvu et ne savait pas sur le coup quoi lui dire ! Je restais silencieuse quelques secondes avant de lui parler.

« Je ne sais pas ce qui se passe dans ta vie pour le moment, et cela ne me regarde pas ! Mais je suis certaine que si tu y crois, tu parviendras à redevenir ce que tu étais avant. Il faut juste y croire et te donner les moyens pour y arriver. Et puis si tu es bien entouré cela ne pourra qu’aller plus vite et mieux.»

Je le pensais sincèrement ! Même si on ne se connaissait que depuis peu, j’avais senti que c’était un jeune homme capable d’arriver à ce qu’il voulait ! Peut-être qu’il allait devoir passer par des moments plus difficile mais il y arriverait. Quand il m’avait demandé comme j’allais, j’en avais profité pour lui retourner la question. Son ‘’cela pourrait aller mieux’’ ne me rassura pas.

« Euh, je sais que cela ne me regarde pas, mais laisse-moi te poser la question, tu réponds si tu le souhaites, mais que t’arrive-t-il ?»
code by Chocolate cookie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 20 Mar 2016 - 9:39 par Invité
Si j'avais su que j'aurais de la visite, j'aurais été plus présentable. J'ai l'impression d'être un ours des cavernes, j'étais pitoyable. Me présenter ainsi devant une collègue me la rendait encore plus mal. Je venais d'anéantir le peu de dignité qu'il me restait. Heureusement, je pouvais faire confiance en Breena, je savais très bien qu'elle n'était pas le genre de fille à colporter. Ma réputation au boulot ne sera donc pas anéantie, heureusement.

Je tâche de faire bonne impression et lui propose du thé que je commence à préparer. De son côté, Breena a apporté un gâteau au chocolat, tout en disant qu'après tout, tout le monde n'aimait pas forcément le chocolat. Je haussai les épaules. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui n'aimait pas le chocolat et ces personnes là doivent être rares. Le chocolat était la première gourmandise, mais elle avait raison, tout le monde n'est pas forcé d'aimer cela. Mais ces cas n'arrivent quand même pas souvent. Et puis, dans tous les cas, ça fait quand même plaisir quand quelqu'un pense à soi. Cela aussi, ça n'arrive pas tout le temps.

« Jamais je n'ai connu quelqu'un qui n'aime pas le chocolat. En général, ça fait toujours plaisir. » je réponds d'un air évident.

Après avoir préparé le thé, je reviens dans le salon pour pouvoir le distribuer. L'eau est encore très chaude, c'est pourquoi je manie avec précaution la théière. J'ai déjà mis les sachets de thé à l'intérieur, il n'y a plus qu'à servir. L'odeur se répand un peu partout dans la pièce, ce qui rend la chose plus agréable.

« Je ne sais pas ce qui se passe dans ta vie pour le moment, et cela ne me regarde pas ! Mais je suis certaine que si tu y crois, tu parviendras à redevenir ce que tu étais avant. Il faut juste y croire et te donner les moyens pour y arriver. Et puis si tu es bien entouré cela ne pourra qu’aller plus vite et mieux.  » dit Breena.

Je hoche la tête. J'ai encore du mal à aborder ce sujet.

« Oui, probablement. Je crois que je vais quand même un peu mieux. »

C'est même une certitude. Il y a quelques semaines encore, je croupissais au fond de mon canapé à verser des torrents de larmes. J'ai l'impression d'avoir le corps desséché tellement j'ai pleuré. Le pire moment de ma vie. Ma tête est comme vide, j'ai évacué le grand mal qui m'a rongé. Je me sens un peu plus libéré, mais toujours perdu. C'est comme si je revivais une nouvelle naissance, sauf que là, je suis seul, sans famille 'biologique'. Heureusement, il y a encore Chandler, celle que je considère à jamais comme ma sœur.

« Euh, je sais que cela ne me regarde pas, mais laisse-moi te poser la question, tu réponds si tu le souhaites, mais que t’arrive-t-il ?  »

Je soufflais sur mon thé dans l'espoir de le refroidir un peu quand Breena m'a posé la question. Mes yeux pivotent sur elle avant d'aller fixer un autre point. Je réfléchis à ce que je vais pouvoir lui dire. Est-ce que je suis seulement prêt à en parler vraiment, sans craquer de nouveau ? Je ne sais pas. Ca pourrait faire un bon exercice.

« Je ne sais pas vraiment. Je crois qu'il y a toute une accumulation que j'ai eu besoin de faire ressortir. J'ai trop intériorisé durant toute ma vie et... j'ai finis par craquer. »

Ouf, je n'ai pas envie de pleurer. Je dis même ça d'une manière plutôt à l'aise, ce qui est bien parti. Ma psychologue serait fière.

« Ma copine est partie et.. je ne sais pas. J'ai vécu ça comme une énième échec. J'ai toujours voulu faire les choses en bien et je commets souvent l'erreur de croire que ce qui est évident pour moi l'est pour les autres. Je crois que... je sais pas. J'aurais dû mieux réfléchir. »

J'ai soudainement l'impression d'être Simba dans le Roi Lion ayant fui la terre des lions après la mort de son père. La discussion avec le vieux singe me revient en mémoire. J'allais peut-être revenir, de la même manière que le lion. Il allait falloir que je prenne ma revanche.
Revenir en haut Aller en bas
Breena A. Donnelly
Breena A. Donnelly
MEMBRE
http://68.media.tumblr.com/c03c0edd8be7703a384936121b45c15a/tumblr_inline_oi3trxVo4Q1t7bfd6_500.gif
» Date d'inscription : 04/08/2015
» Messages : 2202
» Pseudo : Virg
» Avatar : Troian Bellisario
» Âge : 30 ans (17.03)
» Schizophrénie : Lorena S. Gennarino
» Absence : 22.05 au 02.06
() message posté Mer 23 Mar 2016 - 22:12 par Breena A. Donnelly




Kaspar & Breena
Lonely Day

Je me doutais bien que Kaspar n’était pas au top, et l’état dans lequel je l’avais trouvé en arrivant chez lui me l’avait confirmé. Confirmé, mais pas choqué! Quand on n’était vraiment pas bien, la dernière chose à laquelle on pensait, s’était de s’habiller et de se mettre sur son trente et un !!! Donc le fait que Kaspar n’est pas ‘’présentable ‘’ ne me tracassait pas le moindre du monde ! Et puis il était chez lui, et il s’habillait comme il le voulait.
Bref, le sujet était le chocolat et c’était vrai que j’espérais que le jeune homme appréciait cette douceur car si non, j’étais un peu bête avec mon gâteau ! Mais heureusement pour moi, il l’appréciait. Car oui, contrairement au jeune homme, je connaissais des personnes qui n’aimaient pas le chocolat ! Certes, elles étaient pu nombreuses mais elles existaient.

« Bien crois le ou non, mais cela existe des personnes qui n’aiment pas le chocolat ! Mais ce n’est pas mon cas, je te rassure. »

Quand mon collègue revint dans le salon avec le thé, une très bonne odeur s’en échappait ! L’odeur était si agréable, que je ne regrettais pas d’avoir demandé une tasse de thé.

« C’est du thé à quoi ? Cela sent hyper bon ? » lui avais-je demandé.

J’avais, après sa réponse, enchaîné en le rassurant lorsqu’il m’avait dit avoir peur de ne pas redevenir celui qu’il était ! Quand on était mal psychologiquement, et peu importe la raison, il fallait bien souvent une longue période pour se remettre totalement, même si on se remettait jamais totalement ! J’ignorais encore la raison de son mal être, mais j’avais essayé du mieux que je le pouvais, le rassurer et le montrer que je le soutenais !

« C’est déjà très bien si tu te sens un peu mieux ! C’est déjà un très bon pas pour aller vers le super mieux ! ».

J’espérais, avec la phrase un peu comique que je venais de dire, voir un sourire, même un soupçon, se dessiner sur son visage.

L’humour n’aidait pas pour tout ! Certes, cela permettait par moment à changer les idées, à permettre d’avoir un peu moins de brume dans ses idées ! Mais hélas, cela ne suffisait pas !
Mais pourquoi lui avais-je posé cette question ! Si il avait voulu en parler, il l’aurait sûrement fait de lui-même, je n’avais pas à le lui demandé. C’était honteuse, que je regardais Kaspar, sa tasse de thé dans les mains. Son regard pivota vers moi et étant mal à l’aise, je sentis mes joues changer quelque peu de couleur ! Je ne pensais pas, voyant son regard changer de direction, qu’il allait me répondre ! Mais je me trompais.

Oui c’était compréhensif, si on avait tendance à accumuler les choses en soi et de ne rien de évacuer, à un moment où à un autre, on arrive à saturation et on explose, ou le corps lâche !

« C’est l’inconvénient quand on a tendance de garder tout pour soit ! A un moment ou à un autre, ben on lâche et on s’écroule. C’est pourquoi, si on en a la possibilité il vaut mieux évacuer ce qu’on a sur le cœur ! Mais bon comme beaucoup de chose, c’est plus facile à dire qu’à faire. »

Et je le savais ! Il y a beaucoup de chose que j’avais envie de dire à mon frère par exemple, mais j’avais gardé tout pour moi. Mais bon, on n’était pas là pour moi !
Je ne pensais pas qu’après m’avoir confié ce qu’il l’avait, il allait aussi me donner la raison du pourquoi du comment il était arrivé à cet état ! Et je comprenais maintenant pourquoi il était au plus mal. Et mon côté empathique pris le pas et j’en eu mal au cœur pour lui !

« Kaspar je suis navré pour toi ! Même si personne n’est à l’abri d’une séparation, ce n’est jamais quelque chose de facile ! Maintenant faut pas te rendre responsable de cela ! On ne réfléchit pas de la même façon ! Ce qui est blanc pour un est noir pour l’autre ! Et pour ce comprendre il faut savoir communiquer ! Et c’est souvent ce qui manque chez les couples de nos jours ! »

Et c’est souvent pour cette raison que les couples se séparaient ! Je trouvais super que mon jeune collègue m’avait confié la raison de son malaise ! Et j’allais l’aider à continuer son parcours pour remonter la pente, enfin si il le voulait.
code by Chocolate cookie
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» Let's be lonely together, a little less lonely together ( Aëlly #5)
» Lonely as I am, together we cry - River
» Only lonely for u
» Let's be lonely together ; Mila ♥︎
» lonely together + babi

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-