"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici romelias ✻ I give what you give and we go even higher than we are strong 2979874845 romelias ✻ I give what you give and we go even higher than we are strong 1973890357
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() message posté Jeu 26 Mar 2015 - 23:54 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Dans trente heures, nous serons dans l'avion direction Londres. Ces deux petites semaines au paradis touchent à leur fin et pour être honnête, je n'ai aucune envie de rentrer. J'ai bien envie de serrer ma mère ainsi que mes sœurs dans mes bras, mais à part ça, nous sommes très bien ici... Juste tous les trois. Je suis pourtant conscient que le retour à la réalité est obligatoire, nous avons tous les deux un job à trouver - ou récupérer -, un déménagement si tout se passe bien et une vie. Des amis, une famille... En soit je deviens juste beaucoup plus égoïste que je ne l'ai jamais été. Mon habitude à faire passer le monde entier avant moi à tendance à disparaître quand je suis avec Romeo, mettant notre couple au premier plan. Un mal pour un bien j'imagine, puisque nous n'avons jamais été aussi proches qu'à ce jour. J'observe Romeo dormir depuis plus d'une demi heure quand les premiers Papa de Noam se font entendre. J'embrasse le bras de Romeo et m'extirpe du lit en enfilant rapidement un short. Avant que ses appels ne se transforment en cris au secours et ne réveille tout le building, je me rends dans la chambre du petit et écrase un baiser sur son front pour ensuite l'amener dans la cuisine. Si Noam boit maintenant dans des gobelets avec une tétine la plupart du temps, il en est encore au bibi de cacao pour commencer sa journée, ce que je n'essaye pas de lui retirer : il a encore bien le temps pour ça. « Papaaaaaaaa. » Sa voix perçante résonne dans l'appartement trop peu aménagé puisqu'il s'agit d'un appartement loué tout au long de l'année, ce qui lui épargne le nombre incalculable d'objet que nous pouvons amasser chez nous. « Shhhh. » Je place un doigt sur mes lèvres, bien que je doute que Davenport puisse encore dormir après ce cri équivalent à une alarme incendie. « Papa? » Il répète plus calmement. Je relève la tête face à son cri aigu qui entonne une question de sa part. Il est debout devant la porte de la chambre, main sur celle-ci, avec une point d'interrogation gravé dans les yeux. « Tu veux réveiller papa? » Demandé-je, septique. Je suis à deux doigts de littéralement fondre si c'est Romeo qu'il réclame sous ce nom... Pourtant je ne peux m'empêcher d'avoir ce petit pincement au cœur. Quoi qu'en pesant rapidement mes émotions, je suis à deux doigts de faire des bonds de kangourous. « Papa? Fait dodo? » Plus maintenant, pas avec ce cri. Inspirer, expirer. J'ai besoin d'une minute... Peut-être même juste de quelques secondes, mais un moment à moi, ce qui n'a rien de facile avec Mini Hanwell près à démonter la porte de ses petits poings. J'inspire et sors son biberon du micro-onde, vérifiant la température avant d'y ajouter la poudre de cacao. Je sais qu'il ne s'agit peut-être que de fausses idées, que les enfants en viennent parfois à la conclusion que toutes les dames sont mamans - Noam ne risque rien à ce niveau! - et tous les hommes sont donc papas. Sauf qu'Edwin est papy, que Romeo a toujours été Meo jusqu'à ce jour ! Il n'est pas stupide - il a des gênes Hanwell après tout... - et je suis presque sur que Noam est conscient de ce qu'il dit, bien que ça n'a pas autant d'impact et d’importance pour lui. « Papa, il va faire une crise de panique buddy! » Je souris et Noam me regarde sans avoir compris un traître mot de ce que je lui ai dis, les yeux suppliants pour que j'ouvre. J'ai beau avoir un peu d'appréhension quant-à la réaction de Romeo si le petit vient à l'appeler comme ça, je n'ai pas peur. Il y a deux mois, j'aurais sans doute opté pour un mini lavage de cerveau au petit pour être certain qu'il ne prononce plus ce mot, par simple peur de voir Romeo partir les jambes à son cou. Je ne l'imagine pas spécialement sauter de joie, en vraie j'ignore totalement sa réaction, mais après tout ce par quoi on a eut à passer ces dernières semaines, il est évident qu'un petit mot ne peut pas se mettre entre nous et ce peu importe son importance. Je passe ma main sur sa tête avant d'enfin me décider à ouvrir la porte pour le voir courir immédiatement vers le lit auquel il se cogne dans sa course. Appuyé contre le chambranle de la porte, j'observe sadiquement Noam se débattre pour parvenir à grimper dans le lit en se pendant aux draps jusqu'à ce que Romeo ruine mon plaisir et le soulève pour se recoucher de suite. Il doit en avoir eut marre de sentir le lit bouger dans tous les sens... J'ignore s'il a entendu notre "discutions" ou juste les cris et préfère garder ça pour moi. Tour à tour je les embrasse et me dirige vers la table de nuit pour attraper mon téléphone, tout en tendant le bibi au petit. Il se calme instantanément, une main pour soutenir son biberon, l'autre perdue dans les cheveux de Romeo - une autre manie.  Je dois déjà avoir des dizaines de photos du genre, mais je ne me ferai jamais à cette image devant laquelle je fonds complètement. Je m'assieds dos contre la tête du lit et profite du fait que l'un soit affamé et l'autre encore à moitié dans le coma pour checker rapidement mes messages et mails. Le titre de l'un d'eux m'interpelle et je me redresse comme si cela pouvait aider à ma compréhension. « C'est pour nous. » Je murmure sans décrocher mon regard de l'écran, laissant mon doigt glisser sur celui-ci pour lire l’entièreté du mail. Je prends le temps de le relire en long et en large ainsi qu'entre les lignes pour être certain de ne pas me faire de fausse idée. Je détourne enfin mon regard pour le poser sur Romeo qui semble enfin capable de garder les yeux ouverts et m'observe. « La maison. Elle est pour nous. Y'a plus qu'à signer et c'est à nous. » Je me tais. Je pense qu'il a compris le principe, inutile de lui répéter de quatre façons différente. Pour dire vrai, je ne m'y attendais pas du tout... C'est bien la seule sur laquelle nous avons tous les deux flashé et pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché. Nous l'avons visité en même temps qu'un couple marié depuis deux ans, tout deux avec un travail stable. En soit, on avait aucune chance, je n'y ai pas cru une seule seconde jusqu'au mail. Peut-être qu'ils se sont désisté... Ou pas, je me tape parfaitement de savoir si nous avons été élu par la propriétaire ou par défaut, cela ne change pas les faits. En rentrant, nous avons un déménagement qui nous attend, dans notre premier vrai chez nous...
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() message posté Lun 30 Mar 2015 - 23:39 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Je suis réveillé par Noam qui n’arrête pas de crier… je ne sais pas trop ce qu’il veut mais je suis presque sûr qu’Elias est déjà avec lui. D’abord, parce que je ne le sens pas près de moi et ensuite parce que Noam n’aurait jamais pu sortir sans l’aide de son père. Histoire de vérifier, je tourne la tête vers l’autre côté du lit, vide. Je souris et repars presque aussitôt. J’ai beau les aimer, j’ai besoin de sommeil. Cela fait presque deux jours que je n’arrive pas à fermer l’œil, deux jours que je planifie, réfléchis à tout ce que je pourrais dire ou faire pour le convaincre… Sans parler du fait que notre petite escapade est sur le point de se terminer… Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre et c’est sans surprise que j’entends le p’tit bonhomme courir vers moi. Je grogne, jouant l’ours mal léché quand il commence à tirer sur les draps et souris quand il commence à s’énerver contre ce lit qui ne réussit pas à surmonter.  « Allez, viens-là bonhomme… » Finis-je par dire d’une voix rauque avant de le soulever et de le poser juste à côté de moi. Très vite, vient le moment du « Je veux mon bibi » et je prie pour qu’Elias n’est pas quitté la chambre, me laissant seul avec Noam. Pas que je n’aime pas m’occuper de lui, bien au contraire, mais j’aurais aimé pouvoir profiter du temps réservé au bibi pour finir ma nuit.   Heureusement pour moi, Elias est toujours là et m’embrasse… rien de mieux pour commencer la journée… Fier d’avoir reçu mon petit cadeau matinale, je me retourne vers Noam, le serre contre moi et le laisse jouer avec mes cheveux… je sais que j’empiète sur le territoire d’Elias mais ça vient tellement naturellement… et puis c’est pas comme s’il m’avait fait la moindre réflexion. Sans vraiment m’en rendre compte, j’ai trouvé ma place au milieu de ces deux-là… un rôle que je n’aurais jamais cru pouvoir endosser mais un rôle qui me va plutôt bien au final. Je ne dis pas que je suis le meilleur père qui soit – en fait, je ne suis même pas son père – mais j’avoue m’en sortir plutôt bien. La tête contre Noam, je laisse ma main glisser vers Elias quand celui-ci prend place sur le lit. Manquerait plus qu’ils nous rejoignent pour un méga câlin et je serais au septième ciel…  « C'est pour nous. » J’ouvre les yeux et fronce les sourcils. « De quoi tu parles… » Je continue de le regarder, assez anxieux de savoir ce qu’il est entrain de lire. J’ignorais qu’on attendait quoi que ce soit… j’espère que ce n’est rien de grave… j’avoue m’être coupé du monde depuis notre arrivée à Sydney… Sephora, Casey… je n’ai donné de nouvelles à personnes si ce n’est via les réseaux sociaux… « La maison. Elle est pour nous. Y'a plus qu'à signer et c'est à nous. » Sur le coup, j’avoue ne pas trop comprendre. Mais très vite, l’idée s’installe dans ma tête et je passe du froncement de sourcil aux yeux ronds. « Oh wow… » Je me redresse, coupant Noam de son activité favorite. « C’est… wow. » Le souffle coupé, je me redresse un peu plus et l’embrasse.  Dire que je suis content serait un euphémisme… je rêve de cette maison depuis qu’on y a mis les pieds. Je n’ai jamais été du genre à accorder beaucoup d’importance à l’endroit où je vis mais cette maison, cette maison c’est juste le rêve. Sans parler du fait qu’il y ait deux chambres… Autant j’aime Noam, autant j’aime le fait de pouvoir m’imaginer seul avec Elias. Dommage cependant que cela détruise l’idée que je me fais de l’emménagement… Parce que s’il y a bien une chose que je voulais faire avant d’emménager, c’est bel et bien demander Elias en mariage. Ok, j’entends d’ici les plaintes et les rires de certains… mais le fait est que je l’aime, que les aime. Et je n'ai qu'une envie : le leur prouver ! Alors oui, Elias a horreur des mariages… mais peut être que si je fais référence à une potentielle adoption... J’aurais dû faire ça à notre arrivée… Dommage pour moi, je n’ai pas eu le courage nécessaire pour le faire… j’ai juste repoussé la chose, encore et encore… Le fait est que dès que j'essaie, je panique. Je panique à l’idée de me faire envoyer sur les roses, panique à l’idée qu’il me prenne pour un fou furieux. Moi qu’il avait pour habitude de prendre avec des pincettes, j’allais le demander lui, le phobique du mariage, en mariage ? Il y a de quoi se fendre la poire… « Tape ! Tape ! Tape ! » Les lèvres toujours collées contre celles d’Elias, je me mets à éclater de rire. Ca m’apprendra à jouer les pervers… « Je suis tellement désolé… » Finis-je par dire en m’écartant de lui. Pour la petite histoire : cela fait plusieurs semaines que Noam s’amuse à crier de la sorte dès que j’embrasse son père. Pas qu’il pense qu’on se batte, bien au contraire… c’est juste que j’ai tendance à utiliser la phrase « je vais me taper papa » un peu trop souvent…  « Après, je dois bien avouer que c’est pas l’envie qui me manque… » ça et le fait de mettre un genou à terre… mais pour ça, j’attendrai le moment propice… suffit juste qu’il arrive avant qu’on remette les pieds dans l’avion. Hors de question que je parte d'ici sans l’avoir fait… Je l’embrasse une nouvelle fois, espérant qu’il ne soit pas trop fâché contre moi ou contre Noam qui, pour le coup, n’a rien demandé. Si seulement il savait comment Noam passe son temps à m'appeler ces derniers temps…  
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() message posté Jeu 2 Avr 2015 - 13:10 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ « De quoi tu parles… » Je l'ignore pour me concentrer sur le mail que j'ai sous les yeux. Ne manquerait plus que je lui en parle sans avoir tout lu correctement pour ensuite réaliser que je fais erreur : ascenseur émotionnel, bonjour. Je le fais lorsque je suis sûr de moi, sur un ton bien trop monotone en vue de la bonne nouvelle : le fait est que je ne réalise pas vraiment. Tout comme je devrais parfois croire un peu plus en nous (en moi), je ferais bien de croire aux opportunités que la vie nous offre plutôt que de toujours partir perdant d'avance. Ceci dit, se préparer au pire et ne rien attendre en particulier évite bien des déceptions, ne pouvait être qu'agréablement surpris. « Oh wow… » L'idée se dresse doucement - mais sûrement - dans mon esprit et je me mords la lèvre pour contenir ma joie. « C’est… wow. » Signe positif de la tête : j'approuve. C'est incroyable. Je perds à moitié l'équilibre lorsque Romeo m'embrasse, ne l'ayant pas vu venir, et souris contre ses lèvres. Qui nous aurait vu là il y a à peine quelques mois? Personne, pas même moi. Je me suis engagé dans cette histoire sans réellement penser à de quoi demain serait fait... Est-ce que je me voyais finir ma vie à ses côtés dés le début? Totalement. Est ce que j'y croyais? Beaucoup moins. Nous n'en sommes pas encore au point d'avancer que ce sera le cas - en vrai seul le temps nous le dira - mais emménager ensemble dans un vrai chez nous est un pas important. Je n'aurai plus l'impression de squatter chez lui... Ni le sentiment de ne même pas être capable d'offrir à mon fils sa propre chambre, ce qui était clairement ce qui me gênait le plus. Question d'intimité mais surtout de principe, Noam a toujours eut sa chambre et ce n'était plus le cas, hors à sa naissance je me suis promis de faire de lui ma priorité absolue. « Tape ! Tape ! Tape ! » Romeo s'écarte en riant et je lève les yeux au ciel désespéré. Ne reste plus qu'à prier pour qu'il s'en tienne au verbe et n'aie pas commencé à répété la phrase fétiche de Romeo en public. J'ose à peine imaginer la gueule de mon père... « Je suis tellement désolé… » You better be. Je ne peux cependant pas m'empêcher de sourire moi aussi face à son air amusé. Crétin. « Après, je dois bien avouer que c’est pas l’envie qui me manque… » Je lève les sourcils avec un air faussement surpris - quand est-ce qu'il n'en a pas envie est plutôt la question. Le jour ou il me refuse un câlin, il fini aux urgences dans les dix minutes pour vérifier ce qui ne va pas chez lui. Je l'embrasse à mon tour et laisse mon bras tomber pour poser le téléphone sur la table de nuit, j'imagine que nous n'avons pas dix minutes chrono pour confirmer que nous la prenons. « Va falloir patienter jusqu'à la sieste… » Je murmure contre ses lèvres avant de déposer un dernier baiser contre ses lèvres et m'extirper du lit.  Bras tendus vers lui, je l'invite à en faire de même, prêt à l'aider à se relever, si ce n'est pas de l'amour...   « C'est notre dernière journée, faut qu'on bouge. » Ce n'est pas la première fois que je viens et soyons francs, il n'y a pas grand chose à visiter... Toujours est-il que j'ai envie de profiter un maximum des dernières heures qu'il nous reste sur le territoire australien : vu nos carrières respectives au point mort, nous aurons bien assez de temps pour traîner au lit en rentrant. « Je vais prendre ma douche... Si tu ne mets pas deux heures à te lever, t'arriveras peut-être à la salle de bain avant que j'ai fini... » Après je dis ça, je dis rien... Tous les moyens sont bons pour qu'on sorte de cette chambre, autant lui donner une réelle motivation... Peut-être que moi non plus, je n'ai pas envie d'attendre la sieste... Surtout que je ne prévois pas de rentrer de la journée : Noam dormira dans sa poussette pendant qu'on profite de Sydney. Je prends le petit dans mes bras et il pose sa tête contre mon épaule encore à moitié endormi. Noam ne râle pas quand je le ramène dans sa chambre, bien trop concentré sur son bibi. J'ai pris la mauvaise habitude de ne jamais le laisser seul : si je m’absentais même quelques minutes, quelqu'un était là pour veiller sur lui pendant ce temps, mais il faut se rendre à l'évidence : c'était une très mauvaise idée. A moins de renoncer à vie au douche à deux (et à tout autre moment ensemble quand il ne dort pas...), il va bien falloir se faire à l'idée qu'il ne risque rien dans son lit-cage. Je ne suis pas surpris de trouver Romeo déjà sous la douche lorsque j'entre dans la salle de bain... Comme quoi avec de bons arguments c'est assez facile de parvenir à ses fins! Il me tourne le dos quand je le rejoins et je passe automatiquement mes bras autour de lui, faisant revenir mes mains sur sa poitrine pour me coller à lui. Mes baisers suivent la forme de son omoplate jusqu'à atteindre sa nuque et je m’interromps quelque secondes quand mes lèvres frôlent son oreille.  « Je me demande vraiment ce qui m'est tombé sur la tête le jour ou j'ai renoncé à ma nationalité australienne... » Pas que je ne puisse pas l'avoir sous la douche à Londres... Mais je nous imagine tellement bien ici. Peut-être pas maintenant, je veux que le petit grandisse avec la famille qui l'entoure - et ne serait moi-même pas capable de m'éloigner à ce point d'eux - mais plus tard... Pour nos vieux jours. Je souris contre sa peau, réalisant une nouvelle fois que je nous projette de plus en plus loin. Jusque la fin...
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() message posté Jeu 2 Avr 2015 - 20:53 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ « Va falloir patienter jusqu'à la sieste… » Immobile, le sourire aux lèvres, je le laisse s’extirper sans pour autant faciliter son passage… je sais qu’il n’est et ne sera jamais le plus coquin de nous deux mais j’aurais aimé, pour une fois, qu’il m’épargne la frustration de le savoir si près de moi et pourtant si loin.  Pas que je regrette la présence de Noam, bien au contraire… c’est juste que j’aurais aimé pouvoir passer toute une journée au lit avec lui… lui faire ce qui pourrait facilement se décrire comme étant à la fois les pires et les meilleurs choses au monde. Pense pas à ça… pense pas à ça… trop tard. Frustré, je me laisse tomber face contre le matelas et lâche un grognement. « C'est notre dernière journée, faut qu'on bouge. » Le sourire aux lèvres, je lâche un deuxième grognement. Oui j’ai cinq ans et j’assume ! Je veux m’amuser autrement… j’en ai marre de marcher, de reluquer les passants… moi je veux m’amuser avec lui. Mais bon, ce n’est pas comme si j’avais le choix… Elias a beau être moins baraqué que moi, je n’irai jamais contre sa volonté. Surtout que si on est là aujourd’hui, c’est grâce à lui. Je tourne donc la tête vers lui et constate qui me tends les mains. « Je vais prendre ma douche... Si tu ne mets pas deux heures à te lever, t’arriveras peut-être à la salle de bain avant que j'ai fini... » Avec un air faussement surpris, je le regarde droit dans les yeux. C’est qu’il est sérieux en plus. Tout de suite plus motivé à l’idée de me lever, je me met à sourire. « Je sais pas trop, je me tâte… » Sans que je le veuille, mon sourire s’agrandit un peu plus, trahissant mon envie de le rejoindre dès maintenant mais je tiens bon et enfouis ma tête dans son oreiller. Derrière mon dos, Elias attrape Noam et quitte la chambre. Presque aussitôt je m’extirpe du lit à vitesse grand v et me dirige droit vers la salle de bain… Moi, manipulable ? Jamais. Je sais juste ce que je veux et ce que je veux, c’est lui. J’ai besoin d’oublier mes angoisses et toutes ses questions qui me hantent jours et nuits. J’ai besoin de m’amuser, j’ai besoin de me détendre. Arrivé dans la salle de bain, je laisse tomber mon caleçon et entre dans la cabine de douche. C’est d’ailleurs la plus grand cabine de douche que j’ai jamais vu de toute ma vie. J’imagine que c’est ce qu’on appelle les douches italiennes. Malheureusement pour moi, ma salle de bain est bien trop petite pour contenir une telle chose… mais peut être que la prochaine… ? Pas le temps – ni l’envie - d’y penser, j’ouvre l’eau et profite de l’eau chaude qui me coule au dessus de la tête. Très vite, mon corps et mes nerfs se relâchent. J’oublie mes problèmes et profite de la vie, de nos dernières heures australiennes. Quelques minutes plus tard je sens les bras d’Elias qui m’enveloppe et je ne peux pas m’empêcher de sourire. De mieux en mieux… La peau désormais brûlante et le cœur qui font littéralement, j’attrape ses mains et le serre un peu plus contre moi. Chaque baiser m’électrise la colonne et je mentirais si je disais que mon corps n’était pas déjà prêt à toute éventualité.  « Je me demande vraiment ce qui m'est tombé sur la tête le jour ou j'ai renoncé à ma nationalité australienne... » Je ne saurais dire pourquoi ni comment mais très vite, mon cerveau et ma raison refont surface et sans trop savoir pourquoi je me remets à penser au mariage et à ma demande, tuée dans l’œuf. « Tu pourrais facilement la récupérer… » je me retourne vers lui sans pour autant me débarrasser de ses bras que je fais monter autour de mon cou. Un air des plus sérieux, les yeux humides – non je ne pleure pas, c’est juste l’eau de la douche qui fait ça… je le regarde, le cœur battant. Je ne sais pas trop si c’est le bon moment ou même si c’est le bon endroit… mais je crève d’envie de le lui dire, là maintenant. La seule chose qui m’en empêche reste ma fierté. Ma fierté et ma peur du rejet.  Très vite, les secondes se font bien trop longues, la situation bien trop intense. Je finis donc par perdre mon calme et me met à sourire bêtement. « Suffirait qu’on se marie… » Faire passer sa demande en mariage pour une blague : check. Je propose de faire pareil avec l’adoption de Noam, comme ça on pourra dire que toute notre histoire est basée sur une énorme blague. Je m’en veux… d’abord d’avoir gâché le seul moment où on aurait pu être tout les deux et ensuite d’avoir gâcher la fin de nos vacances… Parce que j’ai beau avoir dit ça avec le sourire, je suis presque sûr que mes yeux me trahissent et c’est pile sur cette partie de mon corps qu’Elias a décidé de planter son regard. « PAPAAAAAAA PAPAAAAAAA » Bon dieu, merci ! A croire que Noam a senti mon désarroi. Toujours le sourire aux lèvres, je finis par dire « Je devrais aller voir ce qu’il a… je reviens, surtout ne bouge pas. » Je l’embrasse vite fait et sort de la douche en prenant soin de cacher mon anatomie avec une des serviettes mis à disposition par les propriétaires. Sortir d’ici me fera le plus grand bien. Dans la chambre, Noam me fixe du regard, les yeux tout humide et les lèvres chevrotantes. D’une voix aussi débile, je lui demande ce qu’il ne va pas et il me répond bien vite qu’il ne veut pas dormir. Surement le lit est-il synonyme de sommeil pour lui… ça lui passera à l’adolescence… Je le rassure en lui disant que papa et moi ne sommes pas loin, qu’on prend le bain et qu’on revient. Il me sourit, pas vraiment sûr de pouvoir me croire. Je l’embrasse sur le front et me redresse. Pendant une seconde, j’hésite à retourner auprès d’Elias. J’ignore s’il a pris ma pseudo demande au sérieux… j’espère que non. Me reste plus qu’à noyer le poisson j’imagine. Décidé, je retourne dans la salle de bain et force un sourire. « OK…. Prêt pour le deuxième round. » J'espère juste que mon corps ne me lâchera pas sur ce coup... Car ça doit être la première fois depuis plusieurs mois que je n'ai aucune envie de m'envoyer en l'air avec lui...
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() message posté Jeu 2 Avr 2015 - 23:06 par Invité

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When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Le voir grogner me fait marrer au point que j'ai bien envie de continuer à jouer un peu. Sauf qu'il nous n'avons pas l'éternité devant nous - du moins pas à Sydney - et que j'ai envie de lui. Maintenant, pas dans six heures. « Je sais pas trop, je me tâte… » Son sourire n'aide pas à calmer mes hardeurs mais je m'en tiens au plan qui est de me rendre ma douche. De toute façon, Noam entre nous deux rend tout rapprochement improbable. « Je te laisse réfléchir, tu connais le chemin. » Je souris et sors de la chambre pour me concentrer sur mini Hanwell que je viens à peine d'aller chercher et que j'abandonne à nouveau dans sa chambre.

C'est complètement con, mais je suis rassuré qu'il se trouve sous la douche avant moi. Ça évite la marche lente et pénible de son arrivée pendant que je m’efforce de ne pas penser au fait d'être nu sous ses yeux. J'ai un réel problème de confiance à ce niveau et le fait d'avoir perdu huit kilos récemment ne m'a pas du tout aidé : si ça ne tenait qu'à moi, on serait dans le noir tout le temps. Dans le feu de l'action je n'y pense pas mais là j'aurais eut le temps de complexer un moment au point de me bloquer totalement. soit, ce n'est pas le cas puisqu'il s'y trouve déjà et qu'une fois contre lui, mes pensées sont tournées vers autre chose. « Tu pourrais facilement la récupérer… » Je souris une nouvelle fois contre sa peau tout en y déposant un baiser. Si c'était aussi facile, ça se saurait, mais je ne relève pas ayant mieux à faire. Il pivote pour se retrouver face à moi et je vais automatiquement chercher son regard, attendant que ses lèvres trouvent les miennes. Je déglutis sans savoir d'ou vient cette peur soudaine qui me noue l'estomac. Son air est grave, il est sérieux, bien trop sérieux pour quelqu'un qui se prépare à une partie de jambe en l'air - soit son jeu préféré. Son sourire naissant me rassure et je pose ma main sur sa joue. « Suffirait qu’on se marie… » Je fronce les sourcils et me retient de sourire bêtement, incertain quant-à-savoir s'il se fou ou non de ma gueule. Si c'est le cas, je refuse de tomber comme un con dans le panneau. Si ça ne l'est pas... Je suis censé dire quelque chose j'imagine. Sauf que je suis complètement paralysé, mon regard plongé dans le sien en attendant qu'il craque et me donne un indice sur la réaction qu'il attend de moi. Il a l'air sérieux et en même temps son sourire... - et accessoirement la folie de ses paroles - me font douter. Vrai ou pas, il m'a pris au piège, j'ai l'impression d'être suspendu au dessus du vide prêt à faire une chute de 10.000 mètres à tout moment si je fais un pas de travers. « PAPAAAAAAA PAPAAAAAAA » Je reste inerte, il ne risque rien barricadé dans un lit, ce que je suis le seul à réalisé. « Je devrais aller voir ce qu’il a… je reviens, surtout ne bouge pas. » Je n'ai même pas le temps de sentir ses lèvres contre les miennes qu'il se barre. Wait what? « Il peut attendre! » Je parle dans le vide, Romeo étant déjà parti. Se marier... Mon mariage, je l'ai rêvé en détails, j'ai vu mes sœurs dans leurs robes toutes identiques partager mon bonheur et Charlie marcher lentement dans l'allée pour me rejoindre. Mes parents fiers et heureux malgré le regard sans doute un peu trop protecteur de maman sur moi... Puis je me suis pris le pire râteau que l'humanité aie connu et j'ai fait une croix sur tout ce qui entourait de près comme de loin le mariage. Au final, quel intérêt? J'en ai pas besoin de cette nationalité, ma vie est à Londres auprès des miens... Pour le reste, je n'ai pas besoin d'un bout de papier pour prouver quoi que ce soit. Je me passe les mains sur le visage à plusieurs reprises pour me débarrasser de l'eau qui ruisselle dans mes yeux et pour retrouver mes esprits. « OK…. Prêt pour le deuxième round. » Je me force à sourire. « J'ai du raté le premier... Ou c'était pas avec moi. » Mon sourire s'élargit un peu plus sincèrement même si s'échapper avec de l'humour ne risque pas de nous aider. Mais sur le fond j'ai raison : il n'y a pas eut de premier round, parce qu'il a préféré accourir au premier cri de Noam... Ce qui me laisse d'autant plus penser qu'il était sérieux. Le fait de ne pas savoir s'il plaisantait ou pas me rend dingue et m'a complètement refroidi. « Le jour ou tu me demandes en mariage, j'espère que t'auras un meilleur argument qu'un visa. »  Dont je n'ai pas besoin. J'ai essayé de prendre le ton le plus détaché possible histoire de lui répondre avec le même humour que sa question : peut-être que j'arriverais à me défiler et surtout à savoir s'il était ou non sérieux. J'espère à présent qu'il ne prend pas ma remarque dans le mauvais sens, en pensant qu'il se doit de le faire un jour car ce n'est pas le cas. Je serai heureux tant qu'il sera à mes côtés, un anneau ou doigt ou pas.
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() message posté Ven 3 Avr 2015 - 8:24 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ « J’ai dû raté le premier... Ou c'était pas avec moi. » Je souris à mon tour, conscient que fuir n’était pas forcement la meilleure chose à faire. Surtout que ce n’était pas dans mon habitude de surprotéger Noam… il était le papa cool, j’étais le papa rigolo… Pas que je m’autoproclame papa de Noam, bien au contraire… c’est juste qu’il a pris la mauvaise – bonne – manière de m’appeler Papa ces derniers temps… Une chose dont je suis fier mais qui me fait aussi flipper. Car j’ai beau essayé de garder mes distances, je le vois de plus en plus comme l’enfant que j’aurais pu avoir… un enfant qui pourrait m’être arraché du jour au lendemain. « Le jour ou tu me demandes en mariage, j'espère que t'auras un meilleur argument qu'un visa. » J’ai beau être conscient que c’est une blague, j’avoue que ma fierté en prend pour son grade. Je n’en suis pas pour autant vexé puisque, je dois bien avouer, que c’est la pire demande en mariage au monde… C’est juste qu’il m’a tendu une perche que je ne pouvais pas ne pas saisir… Mais s’il veut plus, je peux donner plus. Je peux donner tout ce que j’ai en stock, tout ce que je ressens et tout ce que je pense. Seul problème : ma fierté. J’ai beau le vouloir, j’ai l’impression que chaque mot que je pourrais dire, chaque geste que je pourrais faire pourrait le faire éclater de rire… Le cœur battant, la boule au ventre, je me rapproche de la cabine de douche et fait tourner les robinets de douche. « Ok… bah dis moi ce que je devrais dire alors… » Une fois l’eau coupée, je me retourne vers lui et plante mon regard dans le sien. Je n’ai jamais été aussi sérieux de ma vie et j’avoue que ça m’effraie un peu. Je me lance dans quelque chose dont je ne suis pas sûr, quelque chose qui pourrait facilement m’anéantir et ça me fait flipper. « Parce que ça fait plusieurs semaines que je me demande ce que je pourrais dire ou faire… Je me suis d'abord dit que je pourrais te dire ce que je ressens, te dire que je t’aime, que je t’aime comme j’ai jamais aimé personne, que j’aime Noam et que j’aime la personne que vous avez fait de moi… Mais je me suis dit que j’aurais l’air ridicule à m’étaler comme ça… et puis c’est pas mon genre pas vrai ? » Conscient d’être la personne la moins romantique au monde, je souris, sentant mes nerfs lâcher un à un. « Sinon, je me suis dit que je pourrais te dire ce que je veux et ce que j'attends  de ce mariage, que je veux vieillir avec toi, faire parti de cette famille… devenir quelque chose d’autre pour Noam que le petit-copain de son père… »  Autant dire que je n’ai jamais autant parler de toute ma vie… surtout quand il s’agit de m’exprimer sentimentalement parlant. Comme vulnérable, je me sens obligé de me rapprocher de lui. Sans trop savoir comment il va réagir, je pose mes mains sur sa taille et le rapproche de moi. « Ou… je pourrais tout simplement m'envoyer en l'air avec toi… te faire comprendre une bonne fois pour toute à quel point t’es parfait à mes yeux tout en essayant de te convaincre que je suis parfait pour toi… » Ok c’est prétentieux mais je ne peux pas m’empêcher de jouer de la sorte… je suis tendu, stressé et c’est le seul moyen que je connais pour faire retomber la pression. Avec un sourire, je colle finalement mon front contre le sien, ne quittant pas son regard une seule seconde. Je dois être le seul gars au monde prêt à demander son copain en mariage, à poil dans une cabine de douche mais peu importe… j’imagine que je devrais être reconnaissant d’avoir au moins eu le courage de le faire… que cela soit sous la douche ou dans un parc à papillon, le résultat aurait été le même…Ne reste plus qu’à espérer qu’il ressente la même chose de son côté. Je sais que je ne suis pas le Romeo de Shakespeare mais il me connaît… il sait que je ne suis pas du genre à étaler mes sentiments… D’ailleurs, ce silence lourd de sous-entendus commence sérieusement à me faire flipper. Très vite, mes nerfs lâchent et je ne peux pas me retenir de rire nerveusement. « Sérieusement, dit quelque chose… limite dis moi non… mais dit quelque chose… » Par pitié ne dis pas non. J’ai beau être un grand garçon, je ne suis pas sûr de pouvoir survivre à un non. Remettre en cause ma décision, ok. M’envoyer balader… vaut mieux éviter. Ma fierté a ses limites et me faire larguer dans une cabine de douche à l'autre bout du monde est bien au-delà de ces limites.
✻✻✻
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() message posté Ven 3 Avr 2015 - 21:03 par Invité

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When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Son air trop sérieux continue de jouer avec mes nerfs que j'ai bien du mal à contrôler. J'ai l'impression de pouvoir éclater de rire ou fondre en larmes pour un rien tant je suis tendu. J'ai pas fini ma douche, je songe lorsqu'il coupe l'eau mais n'ose pas broncher. « Ok… bah dis moi ce que je devrais dire alors… » Il ne veut pas que je fasse la demande en question à sa place aussi? Puis comment je pourrais le savoir : la mienne a obtenu un lamentable non suivi d'une rupture définitive, je ne suis pas le mieux placé pour le conseiller... Sans compter que je ne risque pas de l'encourager à la faire. « Parce que ça fait plusieurs semaines que je me demande ce que je pourrais dire ou faire… Je me suis d'abord dit que je pourrais te dire ce que je ressens, te dire que je t’aime, que je t’aime comme j’ai jamais aimé personne, que j’aime Noam et que j’aime la personne que vous avez fait de moi… Mais je me suis dit que j’aurais l’air ridicule à m’étaler comme ça… et puis c’est pas mon genre pas vrai ? » Que quelqu'un me donne une chaise. Quoi que non, ça me mettrait dans une position très inconfortable par rapport à lui. Inconfortable par rapport à son discours, parce qu'en d'autres temps... Bref. Respirer. Je ne cille pas et soutient son regard malgré moi. Mon cœur tambourine dans ma poitrine au point que je ne suis pas certain qu'elle puisse le contenir encore bien longtemps. Il a dit des semaines.  Il n'est pas tomber sur la tête, ne s'est pas laissé emporter par nos petits vacances en amoureux, non, il y a réfléchi et pas qu'un peu. Je sens chacun de ses battements dans mes tempes, je meurs de chaud et tremble pourtant nerveusement en même temps, obligé de pincer les lèvres pour ne pas que celles-ci me trahissent. « Sinon, je me suis dit que je pourrais te dire ce que je veux et ce que j'attends  de ce mariage, que je veux vieillir avec toi, faire parti de cette famille… devenir quelque chose d’autre pour Noam que le petit-copain de son père… » Je vais de moins en moins bien. Je veux ouvrir la bouche pour lui faire savoir qu'il est bien plus que ça mais reste muet. Volontairement ou pas, je n'en sais rien. Mes idées s'entre-choquent et une lutte sans fin est en cours entre ma tête et mon cœur. Je ne voudrais de toute façon pas le couper... Il n'a pas l'air d'avoir fini. Respirer. Rester debout et respirer, ne pas ciller. Je m'ordonne tout en le laissant m'attirer à lui comme un pantin. « Ou… je pourrais tout simplement m'envoyer en l'air avec toi… te faire comprendre une bonne fois pour toute à quel point t’es parfait à mes yeux tout en essayant de te convaincre que je suis parfait pour toi… » Un sourire se dessine sur mes lèvres mais je suis sur que cela ressemble plus à une grimace qu'autre chose vu comment mes nerfs tremblent.  Il est toujours là. Le Romeo Davenport que j'ai rencontré y'a quelques mois et de qui je suis tomber amoureux n'a pas complètement déserté. Non pas que la version romantique me déplaise, bien loin de là, mais c'est rassurant de voir qu'il n'a pas complètement perdu la tête. Son front rejoint le mien et j'essaye de retrouver une respiration régulière - ce n'est pas dire que j'ai fait du sport pourtant vu qu'il a changé nos plans. Peine perdue. « Sérieusement, dit quelque chose… limite dis moi non… mais dit quelque chose… » Non. Je rêve de me retrouver quelques minutes tout seul pour réaliser ce qui vient de se passer mais je sais la réponse que ça lui donnerait. Interdiction formelle de fuir. Le pire est que j'ai été dans cette situation et la dernière chose que je désire est de le laisser avec cette peur au ventre. Mais mains glissent sur ses joues et je l'embrasse, espérant qu'il ne me repoussera pas. Au delà de sa demande qui me panique complètement, je viens quand même d'avoir la plus belle déclaration d'amour - je n'avais même pas droit au je t'aime il y a trois mois! - de Romeo et je veux qu'il sache ce qu'il représente pour moi. Il en faut quand même beaucoup pour que moi je me retrouve à court de mots quand il s'agit d’étaler mes sentiments... Mais il m'a eut. Le fait est que bien que le mariage soit une suite logique des choses, un principe dans la vie de couple, je n'y ai jamais réfléchi, certain que ce n'était pas le genre de choses auxquelles il aspirait. Pas plus que moi d'ailleurs, j'étais prêt à vivre dans le pêché ad vitaem aeternam, mon âme étant de toute façon condamnée pour oser être avec un mec. Je pose à nouveau mon front contre le sien et me retient de l'embrasser pour me défiler à nouveau. « T'es parfait pour moi. Et tu es parfait pour Noam...  » C'était ce qui me faisait le plus peur au début de notre relation et j'ai été rassuré sur ce point en quelques jours à peine.   « Et t'as jamais été que " le petit copain de papa...". Ce matin il m'a demandé si papa faisait encore dodo... Il parlait pas de moi...  » A moins d'être complètement débile de me demander si je dormais encore alors que je préparais son bibi... et j'accordais un plus de crédit que ça à Noam! Il avait des gênes Ioannis-Hanwell quand même! Je lui adresse un sourire et m'humecte les lèvres nerveusement. Dire que ce matin, j'ai paniqué à l'idée qu'il entende Noam l'appeler de la sorte... Alors que c'est ce qu'il attend de lui. A quel moment a-t-il pris sa décision? Et surtout comment ai-je fait pour ne me douter de rien. J'inspire profondément. « T'es prêt à assumer deux enterrements en plus d'un mariage? » Je souris en me mordant la lèvre. Paix à l'âme de mon père et de sa mère. Je doute que ces deux là sautent de joie... Mais j'ai promis à Maddison de le rendre heureux et j'allais respecter ma promesse, ce qui doit bien valoir quelque chose. Thalia... Sauf que pour le coup c'est moi qui risque de finir six pieds sous terre. « Oui. Oui. Oui. Je. Le. Veux. » Je ponctue chacune de mes réponses par un baiser jusqu'à ne plus le quitter. « Je t'aime. » Je murmure contre ses lèvres avant de l'embrasser à nouveau, le serrant un peu plus dans mes bras. Je fini par m'écarter quelques secondes pour l'observer, un sourire amusé accroché au visage. « T'es conscient qu'on est entouré de paysages magnifiques et que y'a mieux qu'une douche pour une demande en mariage quand même? » C'est mal de se moquer, mais j'ai juste envie de le titiller un petit peu et de relâcher la pression accumulée ces deux derniers minutes, parce que j'ai bien cru que j'allais y rester, victime d'un infarctus. « J'ai hâte de la raconter à nos enfants " Papa m'a vu nu et ça lui a semblé évident... "  » Ok j'arrête, promis. Je l'embrasse sans pour autant cesser de me marrer : c'était pas si dur... De dire oui, entendons nous bien!
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() message posté Sam 4 Avr 2015 - 10:56 par Invité

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When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Le silence est long et bien trop pesant. Chaque seconde qui passe est une véritable torture. Je ne sais pas trop ce que j’espérais en faisant ça… il a beau m’aimer, il ne m’a jamais caché son aversion pour les mariages… J’aurais dû me taire, me taire et garder ça pour moi. Quand il finit par poser ses mains sur mes joues et m’embrasser, j’ai l’impression d’être au pire endroit qui soit. Mon corps tremble, mon ventre se tord dans tous les sens possible et imaginable… j’aurais dû me taire… « T'es parfait pour moi. Et tu es parfait pour Noam... Et t'as jamais été que " le petit copain de papa...". Ce matin il m'a demandé si papa faisait encore dodo... Il parlait pas de moi... »  Dis pas non, dis pas non… Je me répète encore et encore ces mots, presque convaincu qu’il est sur le point de m’envoyer voir ailleurs tout en cherchant la meilleure façon de le faire sans me briser le cœur. Après, j’avoue que sa petite anecdote concernant Noam me fait sourire – nerveusement, certes, mais tout de même, ça fait plaisir. Il est donc au courant pour ça aussi. J’imagine qu’il a bien pris vu sa façon d’en parler… c’est du moins ce que j’espère.  Je n’ai, après tout, jamais voulu remplacer Elias… Peut-être faudra-t-il penser à un autre nom que papa qui est directement relié à Elias… « T'es prêt à assumer deux enterrements en plus d'un mariage? » Hein quoi ? Surpris, je le fixe des yeux, sourcils froncés. Est-ce qu’il vient sérieusement de dire oui ? A moins qu’il attende à ce que je réponde ? Est-ce qu’il essaie de faire de l’humour ? Bien caché au creux de ma poitrine, mon cœur fait des bonds, ne sachant pas à quel saint se vouer. Oui, non… qu’est-ce que… « Oui. Oui. Oui. Je. Le. Veux. » Un, deux, trois… six… six baisers. C’est au moins ce qu’il me faut pour que je comprenne où il veut en venir… Sur le coup, j’avoue ne pas savoir quoi dire. Trop heureux et soulagé pour dire quoi que ce soit, je me contente donc de sourire comme le dernier des imbéciles. Dire que j’étais à deux doigts de fondre à larmes… Plus jamais… plus jamais ça ! « Je t'aime. » j’aurais bien voulu dire « moi aussi » mais rien à faire, j’ai beau essayer, rien ne sort. J’imagine que je suis toujours trop choqué pour dire quoi que ce soit. Moi, Romeo Davenport, j’ai demandé Elias Hanwell en mariage… et le pire c’est qu’il a dit oui ! Si on m’avait dit ça il y a huit mois… Heureusement, son baiser finit par me ramener sur terre et très vite, la peur et l’angoisse, la surprise et le soulagement, laissent place à l’excitation… l’excitation pure et dure de se retrouver nez à nez avec son futur marie dans un douche plus large que n’importe quelle salle de bain de ma connaissance. « T'es conscient qu'on est entouré de paysages magnifiques et que y'a mieux qu'une douche pour une demande en mariage quand même? » Je ris, conscient que l’endroit n’est pas des plus paradisiaque. Après, il devrait être content… ça lui évite de devoir m’embrasser – voire plus - au beau milieu de Sydney… « J'ai hâte de la raconter à nos enfants " Papa m'a vu nu et ça lui a semblé évident... "  » Je lève les yeux au ciel, amusé qu’il puisse en rire alors que moi, je n’ai qu’une envie, m’envoyer en l’air. Chassez les mauvaises habitudes et elles reviennent au galop. « La ferme Hanwell… » Je souris, me retourne brièvement pour remettre l’eau en marche, agrippe sa taille et l’attire contre moi. On a fini de parler, on a fini de s’étaler. Il est plus que temps de reprendre ce qu’on était venu faire ici. Laissant mes lèvres glisser des siennes, je rejoins son cou puis ses épaules que je mords sans remords. Je me sens tellement bien… libéré d’un poids qui m’étouffe depuis trop longtemps. Avec un sourire, je finis par le faire pivoter. Après tout ce que j’ai fait, après tout ce que j’ai dit, j’ai bien droit à une petite récompense… « Je t’aime. » Dis-je finalement en laissant mes mains glisser sur son torse et mes lèvres flirter avec ses épaules.

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, on se retrouve sur le lit, haletants et couverts de sueur.  Je ne me souvenais pas être aussi endurant… du moins pas assez pour faire ça plusieurs fois d’affiler. Je suppose que l’excitation et l’adrénaline liées au moment n’ont pas aidé à calmer mes ardeurs.  Après, je ne vais pas m’en plaindre. Surtout vu le sourire que je me tape depuis qu’on a fini… « Fatigué ? » Allongé à côté de lui, je le fixe du regard… Sous sa respiration, son torse gonfle et dégonfle et j’avoue que ça m’excite… Puisant dans les dernières forces qu’il me reste, je me redresse et me place au dessus de lui, les genoux contre le matelas et les mains de chaque côté de sa tête. « J'aime quand t'es tout transpirant... » Je souris, fier de moi et de ma connerie avant de me pencher en avant pour l'embrasser. Le fait est que j'aimerais bien remettre ça mais je suis et serais incapable d’encaisser ne serait-ce qu’un nouveau coup de rein. Je suis crevé, au bord du comas… la seule raison pour laquelle je tiens, c’est lui… lui et cette putain d’euphorie qui ne semble pas vouloir m’abandonner. Je vais me marier merde, faut bien fêter ça !  Le pire dans tout ça, c’est que j’en oublie presque Noam… le pauvre gosse a dû perdre patience et s’endormir… Du moins j’espère vu le boucan qu’on vient de faire. Ah, et dernier petit détail pas moins important... « Au fait, je pensais à quelque chose que tu as dite tout à l’heure… » dis-je en reprenant un semblant de sérieux « Nos enfants hein ? » Je souris tout en appuyant sur le nos. Parce que oui, je l'ai entendu... et qu'il n'aille pas croire que c'est tombé dans l'oreille d'un sourd.
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 11:46 par Invité

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When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Mon coeur bat toujours la chamade mais je me sens beaucoup mieux qu'il n'y a quelques minutes, maintenant que je lui ai livré une réponse. Je n'avais jamais réalisé qu'il était le genre de gars à vouloir se marier, ce qui explique ma surprise - voir ma mini crise de panique. J'ai bien cru mourir l'espace de deux minutes... Mais je me sens soulagé et euphorique à présent, même si ce n'est pas ce que j'avais prévu.  « La ferme Hanwell… » Je fais une petite moue qui se transforme bien vite en un sourire malicieux. Il faut savoir y'a deux minutes il me suppliait de dire quelque chose ! Chacun de ses baisers m'électrisent la peau et finissent par me faire oublier qu'il sera bientôt mon mari pour ne plus penser qu'à lui. A son corps que je désire comme jamais.  « Je t’aime. » Comme toujours, mon cœur fait des bonds et s'emballe à nouveau alors que mon estomac abrite un tas de papillons. J'espère ne jamais m'y habituer, ne jamais perdre cette sensation et entendre ces mots comme s'il me demandait de lui passer le sel. Mes mains rejoignent les siennes pour l'avoir un peu plus contre moi alors que mon regard se perd sur notre reflet dans le miroir, bien vite recouvert entièrement de condensation.

Je suis à bout de force mais complètement relaxé. Mes jambes sont en coton et seraient bien incapable de me porter si j'essayais de me lever. J'essaye de reprendre un souffle normal sans le quitté des yeux, sourire débile accroché au visage. C'est pour ça que je signe à vie? Il va m'avoir à l'usure... mais oui, cent fois, oui. « Fatigué ? » Je lève les sourcils, il se fou de moi. « Même pas. » Juste mort. J'ignore sincèrement ou je vais puiser assez d'énergie pour me lever de ce lit et entamer cette dernière journée de vacances. Il se place au dessus de moi et je regrette ma réponse... S'il est reparti pour un round, il va devoir le faire avec un pantin, fais ce que tu veux de moi, je ne bouge plus. « J'aime quand t'es tout transpirant... » Je ris de sa connerie et le laisse prendre possession de mes lèvres à nouveau. Les muscles de mes bras sont douloureux mais je trouve la force de les lever pour laisser mes mains glisser dans son dos et s'arrêter sur sa chute de rein. Celles-ci retombent sur ses cuisses quand il s'éloigne et je l'observe comme s'il était ce qui m'était arrivé de mieux. Il l'est, avec Noam. J'ai toujours du mal à croire qu'il est à moi et surtout qu'il est prêt à se contenter de moi jusqu'à ses vieux jours. « Au fait, je pensais à quelque chose que tu as dite tout à l’heure… » J'ai dit trop de choses... Il y a eut beaucoup trop d'actions depuis pour que je vois ou il veux en venir. « Nos enfants hein ? » Nouveau sourire débile, je dois avoir l'air tellement niais parfois... Dans ma tête, je le retourne de manière à me retrouve sur lui avant de lui réponse. En réalité, je me contente de ne pas broncher et sourire comme un imbécile heureux en me mordant le lèvre inférieure. « Tu n'veux pas donner à Noam un petit frère ou une petite sœur avec qui jouer? Ça l'occuperait pendant que tu joues avec moi... » Je laisse le bout de mes doigts glisser sur sa peau sans pour autant le lâcher des yeux. C'est bien ça... Faisons passer mon envie d'enfants comme une solution pour plus de sexe ! Ce n'est de toute façon pas un secret, Romeo sait parfaitement que venant d'une grande famille, j'en rêve moi aussi. Je n'avais pas manqué de le mentionner lors de l'anniversaire de sa grand mère et ça ne l'a pas fait partir en courant. J'entends Noam râler dans sa chambre comme s'il avait besoin d'appuyer mes dires et trouve le courage d'inverser nos positions pour que Romeo ne puisse pas bouger. « Il va se calmer tout seul. » Accourir au moindre cris va faire de lui un gamin capricieux, ce que j'ai fini par comprendre... L'embrassant une énième fois, je me laisse retomber à côté de Romeo pour me blottir contre lui comme un gamin et sa peluche préférée.  « T'as pas idée d'à quel point tu me rends heureux... » Je murmure et dépose un baiser sur sa poitrine en resserrant un peu plus mon étreinte. Je vais finir par l'étouffer d'amour... Mais aujourd'hui j'y suis autorisé. On vient de se fiancer après tout ! Je me redresse légèrement, appuyé sur mon coude, pour l'observer. « Est-ce que mon futur mari m'en veut si je vais prendre une douche - une vraie - pour qu'on profite de notre dernière journée? » Je serais prêt à oublier le programme pour rester allongé contre lui toute la journée... Mais une petite partie de moi est tout de même consciente que nous ne reviendront pas avant un bon moment et que ce serait dommage de ne pas en profiter. « J'vais prendre Noam avec moi, comme ça il sera prêt aussi. » Je l'embrasse une dernière fois et me lève pour fouiller dans ma valise et chercher de quoi m'habiller et habiller le petit. Les fringues sur le bras, je m'apprête à sortir de la chambre avant de faire marche arrière pour sauter sur le lit et l'embrasser à nouveau. « Je t'aime. » Un dernier baiser et je m'échappe pour du vrai, au risque de ne jamais mettre un pieds hors de cette chambre aujourd'hui. Noam s'illumine quand il me voit arriver dans sa chambre et je le prends dans mes bras direction la salle de bain. On a foutu un de ces bordels... Je souris et déshabille le petit en le gardant contre ma poitrine pour entrer dans la douche, sentant ses petits ongles s'enfoncer dans mes épaules. « Non non, non. » C'est qu'il me ferait presque mal... Habitué aux bains, il panique toujours un peu lorsqu'il s'agit de prendre une douche. Sa petite moue et ses yeux remplis de larmes, il agite ses pieds comme s'il pouvait s'échapper avant de finalement se calmer en réalisant qu'il n'y a pas le moindre danger. Romeo entre dans la salle de bain pile à temps quand je termine de rincer le petit. « Tu peux le prendre? » Parce que se laver avec un gamin dans les bras, c'est quand même pas ce qu'il y a de plus pratique... et comme Romeo m'e l'a si bien fait remarqué : je suis tout transpirant...  J'ouvre la cabine de douche et Noam tends ses bras vers son sauveur, non sans me ruer de coups de pieds comme si ça allait aller plus vite pour lui s'échapper. Douche terminée, j'enfile une serviette autour de ma taille et profite du fait que Romeo sèche Noam pour me brosser les dents. Je me sèche rapidement et enfile mon boxer et mon short en l'observant se débattre avec Noam qui refuse de s'habiller. Davenport gagne finalement la partie ce qui fait rire Noam qui applaudit, fier de faire chier son monde. Salle gosse... le pire c'est que ça me fait marrer. « J'ai promis à Loys de la skyper. On t'attend? » J'attrape Noam et l'embrasse une nouvelle fois pour lui laisser la salle de bain. C'est pas tout, mais j'ai l'habitude de manger dés le réveil et mon estomac crie famine, j'ai un petit dej à préparer !
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 15:01 par Invité

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When I breathe then I breathe into you and I feel you right to the bone ✻✻✻ Certains couples mettent plusieurs années avant de ne serait-ce qu’aborder le sujet des enfants. Nous, ça nous a pris seulement deux voire trois mois… C’est d’ailleurs ça qui m’a convaincu de sauter le pas. Pourquoi se casser la tête à prendre notre temps alors qu’on sait pertinemment qu’on est fait l’un pour l’autre ? Ok, ça sonne beaucoup plus mielleux et stupide dit comme ça mais le fait est que je crois en nous tout comme je crois en notre avenir. « Tu n'veux pas donner à Noam un petit frère ou une petite sœur avec qui jouer? Ça l'occuperait pendant que tu joues avec moi... » Les yeux plantés dans son regard, je me retiens de l’embrasser et de le retourner. Chaque mot, chaque caresse, chaque regard, tout, tout est un appel au viol chez lui. Avec un sourire, je le dévore des yeux. « Où est-ce que je signe ? » J’avoue, je suis accro à lui. A lui et toutes ses petites manies qui font que je fonds littéralement pour lui. Qui, qui pourrait résister à ce sourire ? A cette façon qu’il a de se mordre les lèvres ? Cette façon qu’il a de me regarder… Il suffit que j’y pense pour perdre pied. Heureusement pour moi, Noam est là pour me faire redescendre sur terre. Je suis prêt à me redresser et à accourir le chercher quand Elias me renverse et se dresse au dessus de moi. Amusé par la situation, je ris et laisse mes mains se promener sur son corps. « Il va se calmer tout seul. » Je sais qu’il a raison… je sais que je ne fais qu’alimenter la dépendance de Noam en courant à chacun de ses faits et gestes… mais c’est plus fort que moi. Chaque fois qu’il pleure ou se plaint, je me sens presque obligé d’aller le voir, de jouer avec lui, de l’occuper. Être enfant unique ça pue… c’est d’ailleurs pour ça que j’ai toujours dit vouloir fonder une famille suffisamment grande pour y constituer une équipe de foot. J’aurais tellement aimé avoir un frère… un vrai avec qui grandir et me construire. Une chose auquel Noam aura droit, parole de scout. « Je sais… » Je souris et laisse ses lèvres s’attaquer aux miennes. Je l’aime tellement… « T'as pas idée d'à quel point tu me rends heureux... » Pas plus que tu me rends heureux… pensé-je sans pour autant le dire. J’ai beau avoir eu le courage de le demander en mariage, je n’en suis pas pour autant devenu un pro en étalage de sentiment. Et puis, aussi irréelle et égoïste que cela puisse sembler, je pense qu’Elias n’a pas besoin de tout ça… Pas besoin que je lui dise et répète à quel point je suis heureux… il le sait déjà… du moins j’espère. Et puis s’il ne le sait pas, il a qu’à regarder plus bas… personnellement, je ne peux pas être plus heureux. « Est-ce que mon futur mari m'en veut si je vais prendre une douche - une vraie - pour qu'on profite de notre dernière journée? » Sans vraiment savoir pourquoi je me mets à sourire et dois, une fois de plus, réfréner mes envies de viole. Je ne suis pas sûr de pouvoir m’y faire un jour… pourtant va bien falloir… surtout que le mariage était mon idée à la base.  « Si tu me promets qu’on remet ça ce soir… j’imagine que ça me va.» Je souris et m’amuse à mordre l’une de ses lèvres quand il vient m’embrasser. « Tu peux pas imaginer à quel point c’est dur de te regarder sans te sauter dessus… » Dis-je finalement en le regardant chercher ses fringues. J’imagine que monsieur en joue, du moins avec moi puisqu’il vient vite me rejoindre pour m’embrasser et me dire qu’il m’aime. Ce à quoi je ne me gêne pas de lui répondre « Surement pas autant que moi » Un dernier baiser et nous voilà finalement séparés. Seul dans la chambre, je m’effondre au creux du matelas et soupire un grand coup laissant la pression retomber. Ca y est, je l’ai fait. Elias est presque officiellement à moi… Pas comme un petit copain, non, comme un fiancé. Un fiancé dont je suis apparemment incapable de me passer puisque je n’ai qu’une envie : lui courir après…  Ce que je finis par faire après une dizaine de minutes. Dommage pour moi, Noam est là… Heureusement que j’ai pensé à mettre un boxer. J’ai beau ne pas être du genre pudique, je ne suis pas vraiment à l’aise à l’idée de balancer mon hochet devant un gamin. Une maladresse est si vite arrivée… « Tu peux le prendre? » Je suis là pour te prendre toi mais pourquoi pas… Je souris à ma connerie et finit par tendre les bras vers Noam qui me regarde comme si je m’étais transformé en messie. « Aller, viens là mon bonhomme… » Bonhomme ? J’aurais dû dire Koala vu comment il s’agrippe à moi. me retenant de rire je le pose finalement sur ce qui ressemble à une panière à linge mais n’en ai pas vraiment une et m’évertue à l’essuyer tout en jouant les dinosaures – ouais, on s’amuse comme un peut. Amusé par la situation, Noam s’amuse, rit et se débat.  « Je vais te maaaanger ! » Ouais, j’ai l’air débile et j’assume. Et puis ce n’est pas comme si Elias allait se moquer de moi, il le fait bien plus souvent que moi même si j’avoue être un champion pour jouer les imbéciles avec Noam.  Une fois Noam séché, vient le moment de l’habillage. Un truc qui est plus difficile qu’il n’y parait surtout quand vous avez un gamin qui prend un malin plaisir à vous faire passer pour un imbécile. Après, ce n’est pas non plus insurmontable comme tâche... Suffit de prendre ça avec le sourire… ou du moins essayer. « J'ai promis à Loys de la skyper. On t'attend? » Occupé à jouer avec Noam qui m’applaudis comme le bon père en devenir que je suis, je mets quelque seconde avant de comprendre ce qu’Elias vient de dire. « Euh… ouais, pas de soucis… je vais faire ça vite. » Je lui tends Noam, l’embrasse et ne me gêne pas pour lui mettre une main aux fesses quand il repart en direction de la cuisine. « Oublie pas ce que tu m’as promis ! » Finis-je par crier en souriant.  Une fois tout seul, je laisse tomber mon boxer et me précipite sous la douche. Douche qui me fera le plus grand bien vu l’état dans lequel Elias m’a mis. Sous l’eau, j’essaie de penser à autre chose, de penser à des trucs futiles comme le dernier clip à la mode ou à ce que je pourrai faire à Elias une fois la nuit tombée. Mais plus j’essaie d’éviter de penser au mariage, plus j’y pense. Qui inviter, où, quand…des tas de questions que je pensais ne jamais devoir me poser. Quand je sors de la douche, j’ai l’impression d’être sur un petit nuage. Rien, rien ne pourrait entamer ma bonne humeur…  Tout en fredonnant, j’enfile mon boxer, mon jean et mon débardeur cent pour cent australien – donc cent pour cent touriste- et rejoins les deux hommes de ma vie. Noam, petit prince à son papa, est assis sur sa chaise et joue avec sa cuillère alors que papa fais la vaisselle… Mon dieu… voilà un truc qui a toujours son petit effet sur moi. Pas que je sois friand des fées du logis, non… c’est juste que sa silhouette m’attire presque tout autant que ses yeux.  Comme à mon habitude, je laisse mes mains glisser sur sa taille et pose mon menton sur son épaule. « J’ai faim… » Je souris, l’embrasse dans le cou avant de reprendre. « Genre vraiment très faim… »  Derrière moi, Noam repart pour un énième « tape tape tape » ce qui me fait rire de plus bel. Je finis donc par laisser Elias, non sans l’embrasser une dernière fois dans le cou, attrape ce qu'il y a à manger et m’installe à coté de Noam après un énième grognement de dinosaure - qui le fait toujours autant rire soit dit en passant. « Tu vas le dire à ta sœur ? Pour nous et pour Noam j’veux dire… »  Pas que je cherche à le pousser à le faire, loin de là. C’est juste que j’aimerais avoir du renfort. Surtout au sujet de l’adoption de Noam. Lyla est à fond derrière moi mais elle n'a jamais été du genre objective quand il s'agit de moi. J’ai besoin d’avoir un avis plus neutre… limite si j’aurais pas du demander à Thalia… elle au moins aurait été franche avec moi. Car en y repensant, Alyosia a toujours été plutôt cool avec moi… Enfin peu importe. Car les filles auront beau dire ce qu’elles veulent, rien ne nous préparera à la réaction de son père… J’espère juste qu’il profitera pas de l’occasion pour me castrer ou un truc du genre. J’ai beau ne pas prévoir la reproduction – plus maintenant du moins – je tiens à mes bijoux de famille.
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