"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici «  Give me what i could never give to you.  » Pv. Samuel.  2979874845 «  Give me what i could never give to you.  » Pv. Samuel.  1973890357
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« Give me what i could never give to you. » Pv. Samuel.

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() message posté Lun 16 Jan 2017 - 15:24 par Invité

«  Give me what i could never give to you.  »
samuel & isolde





Janvier 2010, le 15.
Ou peut-être était-ce le 16, qui sait ?

Les minutes défilent, les heures s’égrainent, la temporalité lui échappe enfin alors que son regard contemple la surface blanchâtre du plafond au-dessus d’elle. Il y a quelque chose de si impersonnel dans les revêtements de ces chambres d’hôtel hors de prix. Elles sont d’un confort qui peut convenir à tout le monde, qui répond aux attentes de tous les clients esseulés ou accompagnés qui s’y réfugient. On s’y sent bien, mais en même temps, on prend vite conscience que cela n’a rien à voir avec le foyer que l’on a déserté. Le foyer. Ce mot résonnait au fond de sa conscience comme une injure. Le foyer. Cela n’avait plus aucun sens depuis qu’elle avait décidé d’en déserter les contours. Et Peter, que faisait-il à cette heure ? En fermant les paupières, en jetant sur elles un voile obscur, elle le voyait déambuler dans le salon, embaumer la pièce d’une odeur singulière de peinture à l’huile, d’alcool à brûler et d’argile sèche. Elle sentait la rugosité de ses mains abîmées par le travail répété de la matière se poser sur ses joues, effleurer ses lèvres enfin … Ses paupières se rouvrirent brusquement sur le plâtre immaculé. Deux fois, elle fit tourner son alliance autour de son annulaire, rassurée que la surface du métal soit toujours sans aspérités aucune. Cet anneau demeurait sans défaut, quoiqu’il arrive. Il ne souffrait ni des affres du temps, ni des tourments de ceux qui le portait. S’il avait dû en porter les stigmates, il devrait se fendiller ici et là, montrer que la promesse qu’il détenait symboliquement dans sa matière immuable n’avait plus lieu d’être. Les promesses s’étaient sclérosées dans la souffrance de la perte. Elles s’étaient assoupies en même temps que ce petit être, dont la chair palpitait encore vigoureusement contre ses doigts fébriles lorsqu’elle avait le malheur de fermer trop longtemps les yeux.

Ce soir-là, Isolde était d’une humeur morose. La même humeur, toujours, qui se répétait chaque jour depuis ces semaines d’errances, passées aux grés de chambres et d’habitacles auxquels elle n’appartiendrait jamais toute entière. La dernière conférence donnée, dans cette salle bien trop habitée, s’était déroulée sous de bons hospices, et le lendemain matin, en fin de matinée, elle repartait pour Katmandou, au Népal. Londres était une ville d’accueil que contre toute attente, Isolde avait fini par apprécier. Elle y avait rencontré Moira, il n’y a pas si longtemps. Cette femme étrange, aussi perdue, peut-être même plus blessée qu’elle encore. Elle avait aimé devoir conjugué ses craintes aux siennes, subodoré une amitié qui s’étofferait peut-être avec le temps, ou finirait simplement par se scléroser dans l’absence. Il lui restait quelques heures encore, une nuit à attendre, à patienter avant de reprendre son envol sans pouvoir dire quand elle reviendrait déambuler le long de cette Tamise délaissée. Sa cheville craqua alors qu’elle la faisait tournoyer entre ses bas. Elle perdait toujours l’habitude des tenues apprêtées et des talons acérés. L’élégance féminine était un carcan auquel elle aimait parfois se plier mais qui avait tendance à vite l’ennuyer.

Dix heures passées. Elle n’avait même pas pris le temps de manger, et son estomac n’allait pas tarder à s’insurger. Surtout si elle continuait à faire tournoyer le liquide ambré au fond de son verre de cette façon, à se délecter des amertumes racées d’un whisky qu’elle savourait, avec une pensée furtive pour les breuvages liquoreux de ses terres natales. Isolde n’avait pas pris la peine de se changer avant de descendre au bar de l’hôtel. Elle portait toujours la même robe bordeaux, des talons noirs, les cheveux à moitié relevés dans un équilibre presque précaire. Et elle était seule, cette solitude drapant ses épaules frêles d’atours impénétrables, jalousement gardés au fond d’une conscience qui se laissait dériver au gré des effluves de l’alcool encore peu consommé.






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() message posté Dim 22 Jan 2017 - 18:31 par Invité

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Londres avait réellement un côté old school. Par beaucoup d'égard, il trouvait cette ville tape à l’œil et à la fois pittoresque. C'était la première fois qu'il venait au Royaume-Uni, il n'avait pas vraiment eu l'occasion de sortir de son Australie natale jusque là. Samuel n'avait jamais eu une âme de voyageur, il ne faisait pas partit de ces personnes qui avaient la bougeotte. Il aimait l'Australie, il aimait Sydney, il aimait le petit restaurant près du port où une jolie serveuse lui offrait régulièrement l'apéro. Oui, mais malgré tout ça, il avait quitté son pays pour venir s'installer ici. Le dépaysement avait été de courte durée cependant, Samuel n'avait pas vraiment eu le loisir de visiter ou de s'y faire. Il avait prit son poste à l'hôpital et il y vivait plus que dans son propre logement. Un loft plutôt agréable, mais dépourvu de décoration ou de charme à l'Australienne. Néanmoins, sa petite sœur avait promis d'y remédier. Il était pourtant là depuis un an, mais il se sentait encore un peu étranger. Heureusement pour lui, il avait retrouvé ses sœurs, ce qui lui avait permit d'avoir une attache dans cette vaste capitale où tout lui semblait étrange. Le pire restait la nourriture. Samuel ne regrettait jamais assez les petits plats typique de son coin quand il voyait ce que les anglais appelaient de la gastronomie. Il n'avait pas encore trouvé un restaurant digne de ce nom, mais il ne démordait pas, il n'était pas du genre à abandonner si facilement. Néanmoins, il s'était vite fait à la vie Londonienne avec ces multiples transports et ces gens pressés. Il était même plutôt coutumier du earl grey le matin, même si son café fort restait sa boisson de prédilection. Et à chaque fois qu'il se demandait ce que Londres avait de si attractif, il se souvenait de la raison de sa présence ici.

Samuel avait choisi de s'installer ici. Il avait accepté le poste de chirurgien traumatique qui se libérait. Il n'avait pas hésité bien longtemps. Même si sa vie se résumait à Sydney et ses environs, l'Europe était devenue l'eldorado des praticiens. La plupart des grands progrès médicaux avaient été réalisés dans des cliniques à Paris ou Genève, alors Londres ce n'était pas très loin. Et puis il y avait vu l'opportunité de se rapprocher un peu plus de Madrid où vivait sa fille et son ex-compagne. Et aujourd'hui, il était convié à une conférence médicale sur l'avancée d'une thérapie sur certains traitements contre le cancer. Ce n'était pas sa branche, il devait même reconnaître que pas mal d'aspects de cette conférence lui échappaient, mais il aurait été grossier de refuser. Et puis c'était une occasion comme une autre de s'octroyer une journée en dehors de l'hôpital avec repas offert. Néanmoins, assis sur son siège depuis plusieurs heures, il commençait à regretter ces urgences bondées. Il était chirurgien en trauma, aussi, il devait toujours agir dans l’urgence et la précipitation, il ignorait tous des ses patients la plupart du temps, du moins en premier lieu. Concernant les recherches contre le cancer, Samuel avait toujours suivi ça de loin. Il avait un peu honte de l'admettre, mais il préférait se spécialiser dans certaines techniques opératoire plutôt que de lire des revues médicales sur le sujet. Il poussa un bâillement et quelques personnes se tournèrent vers lui, visiblement choquées. Quelle heure était-il ? Il jeta un coup d’œil à sa montre et haussa ses sourcils de surprise. Il était tard, même pour une conférence d'un tel type. Il observa ses confrères, tous plus ou moins concentrés, certains prenant même des notes. Il était sans doute le cancre parmi les meilleurs, aussi choisi-t-il de s’extirper le plus discrètement possible de la salle. Une fois dans le couloir il fit craquer son squelette et bailla un bon coup.

Il fit quelques pas dans le couloir avant de repérer le bar de l’hôtel. Ce n'était sans doute pas une bonne idée de sécher la conférence pour un verre, mais Samuel n'était pas le plus érudit des élèves. Et puis quand il regardait l'heure sur l'énorme pendule au-dessus du bar, il avait bien le droit de faire sauter la dernière heure. Il prit place derrière le comptoirs sur l'un des nombreux tabourets en bois. Il n'avait pas encore remarqué la grandeur de cette pièce. Finalement, les anglais n'étaient pas mauvais en tout, l'hôtel avait un certain standing. Samuel décrocha le bouton près de sa trachée et se sentit tout de suite plus à l'aise. Il aimait bien être élégant, mais il supportait mal de sentir quelque chose appuyer sur sa gorge. Le barman sembla remarquer sa présence et vint vers lui, lui demandant ce qu'il souhaitait. A vrai dire, il n'y avait pas réfléchi. Il n'avait eu l'idée de venir prendre un verre que quelques secondes plus tôt. Il jeta un regard sur sa droite, d'abord sur un verre à moitié plein, et ensuite sur une jolie rousse. « La même chose que la Dame », dit-il. Elle avait un de ses profils à être dessiné. Son nez aquilin rehaussé de quelques taches de rousseur était tout à fait exquis. Il laissa son regard tomber vers ses pieds où il repéra une jolie pair d’escarpin. Il la vit sourire quand il prit sa commande, même si c'était sans doute plus par politesse qu'autre chose. Néanmoins, Samuel prit ça pour une invitation et se tourna légèrement vers elle. « Bonsoir. Vous êtes une de ces toubibs qui sèchent la conférence ? ». Il y avait peu à parier, une femme vêtue ainsi et avec un aussi jolie minois, il l'aurait repéré dés le matin. Il lui souria. Soit il se prenait une veste, soit elle était d'humeur à discuter. « Je veux pas vous déranger, vous avez peut-être envie de continuer à fixer votre verre. Mais on peut aussi le faire ensemble si vous le voulez-bien », dit-il simplement, ni trop intrusif, ni trop détaché. Après toutes ces heures assis à écouter du jargon médicale, il avait simplement envie de bavarder et si c'était avec une jolie femme, c'était encore mieux.


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() message posté Lun 13 Fév 2017 - 13:16 par Invité

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Les traces sont là, omniprésentes. Celles qui lui rappellent que l’errance ne sert à rien et qu’il lui faudra bien, tôt ou tard, se confronter aux évidences. Sa nature a des instincts qui supportent mal la solitude. Et même si le deuil a faussé pendant un moment ses envies et modelé son caractère pour le rendre plus farouche, Isolde n’en demeure pas moins un être foncièrement social par nature. Elle a cherché des réponses à ses questions au gré des pérégrinations insensées. Elle s’est perdue dans les mythes de civilisations enfouies pour ne pas se rappeler que celui de son existence a rendu son dernier souffle en même temps que lui. Lui. Ce petit être fascinant qu’elle a senti grandir, extension de sa chair et du sang palpitant dans ses veines.  Mais jamais elle ne l’a vu prospérer, rire, passer de la fragilité candide à la force ingénue. Et Isolde ne se remet pas de cette fracture-là, qui l’a atteinte dans ses instincts de femme, de mère, d’épouse. Qui est-elle à présent que tout est brisé, rongé par l’absence qui s’est installée entre eux jusqu’à pourrir toute la beauté de leurs existences conjuguées ? Elle est cette errance, cette coquille vide qui ne se brisera jamais aux yeux des autres, mais qui pourtant à l’intérieur se flétri  chaque jour davantage. A chaque sourire offert, à chaque étreinte fugace partagée entre des bras anonymes, à chaque rire, à chaque mot, elle n’est plus ce qu’elle a été. Les ombres grandissent, nourries par la culpabilité qu’elle sait tapie au fond d’elle. Celle qui a trouvé sa place dans son cœur quand elle n’a pas été capable d’accepter que la faute n’incombait à personne. Que c’était une constance de la Nature d’être parfois d’une cruauté injuste, en reprenant en son sein les êtres auxquels elle a pourtant consentit à donner naissance. Il fallait un coupable. Il fallait accuser quelqu’un de cette disparition. Son amertume s’est retournée contre lui comme un poignard acéré. Il s’est enfoncé dans sa chair, a lacéré toute l’essence de ce qu’ils avaient pu être. Il a tout détruit. Et maintenant elle n’est rien, à part une ruine qu’il faudra reconstruire. Elle sera comme cette tour sur la Colline d’Ambroise, qui malgré les tentatives des bâtisseurs, finira toujours par s’effondrer encore, et encore, et encore. Car les fondations de son être n’appartiennent qu’à un seul. Un seul qui pour l’heure vit dans la honte, comme elle, de n’avoir pas su être suffisamment fort pour vaincre la mort et renaître de ses cendres.

Sur le comptoir en bois, ses doigts pianotent, le clair de ses prunelles caresse l’ambré du liquide au fond de son verre. Elle songe que cela ressemble à du miel liquide sans pourtant en avoir la texture, se surprend à trouver ses réflexions bien creuses alors que les minutes s’égrènent trop lentement. Inconsciemment son talon se décolle de son escarpin et le fait taper à intervalle régulier. C’est le genre d’hôtel où ils trouvent commode de mettre du Miles Davis en fond sonore. Sa musique est si captivante pourtant quand on prend le temps de n’écouter qu’elle. Elle entraîne, elle subjugue, elle essouffle aussi. Mais trop souvent elle est rendue au statut trivial de musique d’ambiance pour soirées bourges ou atmosphères guindées. Quel dommage. Quel drame presque. Une gorgée de whisky vient flatter son palais de ses arômes. Sa langue s’enrobe des saveurs épicées, presque tourbées du breuvage. Ce whisky n’est pas aussi bon que ceux que son père conserve comme des trésors, mais il tient malgré tout la distance. Elle sourit en y pensant. Croise sans véritablement s’en rendre compte le regard d’un inconnu qui a pris sa réflexion pour une invitation à l’échange. Ses paupières balbutient jusqu’à s’attarder davantage sur le profil qui appartient à cette voix modulée, aux intonations graves et tièdes à la fois. Isolde a presque un regard furtif alentour, pour s’assurer qu’elle est bien celle à qui il s’adresse. Personne de côté. Personne derrière. Oui, c’est à elle qu’il parle et à nulle autre. Et déjà l’analyse discrète de son profil commence. Toujours jauger l’adversaire avant de s’y confronter. L’écossaise a toujours été ainsi, à considérer ses interlocuteurs comme des énigmes à déchiffrer. « Je suis plus adepte du maniement des pinceaux et des truelles que des stéthoscopes et scalpels, en réalité. » Une tonalité songeuse, alors que son menton s’élevait légèrement dans une mine pensive. Ses paroles étant peut-être un peu obscure, elle ajouta avec calme d’une même voix : « Je participais à la conférence dans la salle adjacente, sur l’archéologie. » Sa technique d’approche n’était pas mal, plutôt subtile. Cela éveillait son intérêt à son égard, elle si peu sensible aux approches trop frontales qui manquent parfois d’élégance. Avec une discrétion maîtrisée à la perfection, elle s’attarda sur les lignes de ses traits. Il était séduisant, « charmant » étant le terme le plus approprié pour le décrire. L’harmonie de ses traits n’était pas sculpturale, figée dans des expressions trop « réglementaires » qui l’auraient statufié dans une beauté placide. Ses yeux se plissaient d’une façon singulière quand il souriait, donnant à son regard une lueur espiègle qu’elle se plaisait à observer. Oui, il avait une certaine allure. Une allure que ses instincts semblaient reconnaître. « Ou sinon … Nous pourrions nous scruter mutuellement. Sans offense, je trouve vos traits plus intéressants à regarder que le fond de ce verre … Désormais vide. » Prononça-t-elle, presque féline, quoi qu’avec une touche d’ironie, alors que la dernière gorgée venait lui brûler la trachée. Connaissant les travers de la nature masculine dès lors qu’on emploie des phrases asymétriques, ou pouvant porter à confusion, elle ajouta avec une certaine décontraction et distance apparente : « Alors comme ça, vous leur avez fait une infidélité, à tous ces conférenciers ? Vous n’avez pas peur qu’ils vous épinglent ? Si on en venait à m’interroger pour vous retrouver, et vous attacher à votre chaise, peut-être que je serais obligée de vous dénoncer. » La lueur vacillante dans son regard s’égaya, maligne, transcendée par l’alcool dont elle commençait à ressentir les effluves comme elle n’avait rien mangé. L’idée de le surprendre et de le corrompre un peu alors qu’il faisait la « conférence buissonnière » lui plaisait assez en réalité. « Isolde Swan … MacKenzie. Enchantée. » se présenta-t-elle, plus ou moins adroitement. Les habitudes avaient la vie dure. Elle ne savait plus si elle devait encore se présenter avec son nom d’épouse, ou son nom de jeune fille. Pour l’heure elle avait opté pour son nom de jeune fille, se délaissant de la parure de l’épouse le temps de quelques heures passées auprès de cet inconnu au regard trop rieur pour être ignoré.







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() message posté Lun 27 Fév 2017 - 18:13 par Invité

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Durant la conférence, son esprit vint à divaguer. Samuel n'avait pourtant pas un esprit brillant. Du moins quand il voyait les types autour de lui, il n'était pas au même niveau. Il se sentait très débutant parmi eux. Il avait effectué un internat très correct, récompensé par ses supérieurs qui voyait en lui un chirurgien doué. Cependant Samuel n'avait jamais eu la prétention d'en être un, ni même de le devenir. Lui, il voulait sauver des vies, il voulait pouvoir entrer dans une salle d'attente et dire à l'entourage de son patient qu'il était sortit d'affaire. Il n'avait aucune ambition comme scientifique. Du moins pas pour le moment. Il laissait ça aux autres, aux esprits brillants, aux professionnels qui désiraient changer le milieu médicale grâce à leur découverte. A cet instant, il était loin de se douter que dans quelques années, il deviendrait le chef de chirurgie du grand hôpital de Londres. Comment l'imaginer alors qu'il était entrain de rêvasser au lieu d'écouter attentivement ce qui pouvait se discuter dans cette immense salle ? Il faut dire qu'il avait juste passé les trente ans, qu'il venait d'entamer son premier poste comme chirurgien titulaire et c'était satisfaisant en soit. Il n'avait pas encore cette envie farouche de faire plus, de se défoncer pour décrocher un poste encore plus important. Oui, là il était simplement un peu fatigué de cette conférence qui ne semblait pas prendre fin. A regarder ses confrères, il est sans doute le seul à se sentir si étranger dans cette assemblée. Le seul qui n'était pas né avec cette envie de faire médecine. Pas un seul médecin dans sa famille, pas même une infirmière ou une aide-soignante. Jusqu'à cet accident, Samuel n'aurait jamais eu l'idée de se lancer dans pareille folie. Il aurait fuit devant les longues années à venir, devant ses nombreuses heures à réviser plutôt qu'à boire des bières avec les copains. Il aurait pâlit devant ces traumas toujours plus sombres, toujours plus dur à encaisser. Mais il avait eut cet accident et Danny était mort. Et aujourd'hui Samuel se retrouvait à écouter cette conférence sur la chirurgie avec son badge d'admission accroché à sa ceinture.

Comme chaque classe à besoin de son cancre, Samuel avait accepté de jouer ce rôle. Après tout, il avait longtemps été un gosse turbulent, tête en l'air, qui avait choisi de canaliser cette énergie sur les rings de boxe. Mais il arrivait un moment où l'impatience prenait le pas sur la constance. Voilà pourquoi il se retrouvait à errer dans ce hall d'hôtel à la recherche d'une meilleure quête que celle de la compréhension d'une énième technique chirurgicale. Il rentre dans le bar, appréciant la quiétude des lieux. Il hésite un instant à appeler Callie pour parler à Lilly, mais il avait oublié l'heure. Il y avait fort à parier pour que sa fille de 12 ans soit déjà couché en cet instant. Il avait espéré qu'en acceptant ce poste à Londres, il verrait plus facilement Lilly. Après tout, il avait quitté son Australie natale pour rejoindre l'Europe et donc se rapproché grandement de l'Espagne. Comme il l'avait vu venir, Callie n'avait émit aucune joie à cette annonce. Elle avait gardé le silence un moment avant de lui reprocher, pour la énième fois, de tout faire en fonction de sa carrière. Elle n'y avait pas vu la chance de le voir se rapprocher de sa fille, mais plutôt son choix de prendre ce poste pour une raison professionnelle et non familiale. Callie avait toujours eut cette capacité à le faire passer pour un égoïste. Sans doute l'était-il un peu, mais il ne pouvait accepter qu'elle le charge à chaque fois de multiples remarques. Ils étaient séparé depuis des années maintenant mais quand ils se disputaient au téléphone, ils semblaient faire ressortir leurs problèmes de couple en même temps que l'éducation de leur fille. En prenant place au bar, il oublia donc l'idée de joindre sa fille et se contenta de jeter un regard sur son fond d'écran où Lilly apparaissait avec un large sourire et deux couettes blondes de part et d'autre de sa nuque. Il porta alors son attention sur la belle rousse près de lui.  « Je suis plus adepte du maniement des pinceaux et des truelles que des stéthoscopes et scalpels, en réalité. » Oui, pas un médecin donc. Madame était artiste, une peintre. Samuel était un piètre connaisseur dans ce domaine. Même avant de s'orienter sur la médecine, il n'avait jamais été attiré par l'art. Samuel était sportif, le leader de son groupe d'ami, le bon copain qui sort toujours la bonne blague. Il n'avait jamais trouvé d’intérêt dans le dessin ou la peinture, sûrement parce que cela n'aurait pas suffit à canaliser son énergie. « Je participais à la conférence dans la salle adjacente, sur l’archéologie. ». Bien, au moins si elle acceptait de lui parler, ils pourraient parler d'autre chose que de chirurgie. Il en profita pour l'observer discrètement. Elle avait un visage clair, un visage qui ne laissait pas transparaître les expressions. Il aimait ce type de profil, comme il aimait l'intonation de sa voix, forte mais rassurante. Il crut discerner un accent, mais il n'aurait su dire lequel. « Ou sinon … Nous pourrions nous scruter mutuellement. Sans offense, je trouve vos traits plus intéressants à regarder que le fond de ce verre … Désormais vide. » Samuel ne pu s’empêcher de lui sortir un sourire conquis. Comment pouvait-elle l'offenser avec un tel compliment et un regard si pétillant ? Il la trouvait fascinante à présent. Samuel aimait les femmes. Il avait toujours aimé leurs forces incroyables, leurs petits défauts, leur sensibilité. C'était un fan des dames de ce monde, mais il devait bien reconnaître qu'il avait toujours eut un faible pour les femmes déterminées, pour les femmes de demain. Et puis, à couler un second regard vers ses chevilles, il appréciait grandement ses talons aiguilles et les jambes qui s'y attachaient. « Si ce n'est que ça, je peux y remédier ». Il fit signe au barman de lui apporter un autre verre. Il en profita pour lever le sien dans la direction de la belle avant d'en boire une gorgée.  « Alors comme ça, vous leur avez fait une infidélité, à tous ces conférenciers ? Vous n’avez pas peur qu’ils vous épinglent ? Si on en venait à m’interroger pour vous retrouver, et vous attacher à votre chaise, peut-être que je serais obligée de vous dénoncer. » Il souria, plutôt amusé par sa réplique. « Oh il n'y a aucune crainte à avoir. Ils ne me connaissent pas. Je suis un simple chirurgien encore inconnu des revues médicales. Mais si jamais on demande après moi, je vous en pris, n'hésitez pas à parler, je m'en voudrais qu'il vous arrive quelque chose ». Oui, il s'en voudrait terriblement si cette belle inconnue devait être enquiquiné à cause de son absentéisme. Mais il n'était personne la-bas. Il avait simplement prit un poste vacant de chirurgien en trauma. Personne ne connaissait le Dr.Adams, sinon ses patients et ses collègues. Il n'avait aucune opération spectaculaire à son nom, aucune recherche sur un vaccin contre la maladie, rien. « Isolde Swan … MacKenzie. Enchantée. », se présenta-t-elle. Samuel avait noté son hésitation, mais il lui serra la main comme un gentleman saluant une charmante inconnue. « Swan, MacKenzie ? Vous avez un dédoublement de la personnalité ? Des troubles de l'identité ? Je connais un très bon confrère psychiatre. Si vous voulez, je peux vous donner ses coordonnées ». Il ne pouvait s’empêcher de blaguer, en agrémentant cela d'un large sourire taquin. « Samuel Adams. Également enchanté ». Ils trinquèrent en entrechoquant leurs verres l'un contre l'autre. « Alors, vous êtes archéologue ? ».


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() message posté Mar 28 Mar 2017 - 12:35 par Invité

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L’intérêt s’éveille, devient une trame de fond. Il y a dans la façon qu’à cet inconnu de la regarder quelque chose qui la rassure et l’oppresse tout à la fois. Sa fierté de femme se voit conquise et valorisée par le regard qu’il lui porte, mais les stigmates d’une culpabilité latente s’attache à ses paupières, balbutient avec elles. C’est un plaisir coupable qui la tance lorsqu’elle se plaît à l’observer, à trouver les tonalités graves de sa voix mélodieuses et ses fossettes charmantes lorsqu’il a l’audace candide de lui sourire. Isolde n’éprouve plus qu’un intérêt superficiel pour la gent masculine depuis qu’ils se sont séparés, avec Peter. Se donner, s’allier, s’aimer enfin laisse visiblement des traces dans la mémoire sensorielle, dans l’épiderme aussi. Comme si elle ne s’appartenait plus tout à fait et qu’une partie d’elle lui serait à jamais dévolue, et rendait toute autre entité plus fade, plus insipide aussi. Le temps éphémère passé entre des bras anonymes n’a guère la même saveur que celui qui s’écoule avec lenteur dans l’étreinte de l’être aimé. On s’y perd, on y trouve des promesses illusoires et un exutoire sans saveur. On y découvre l’âpreté de l’indifférence cruelle qui naît à force de n’aimer qu’avec son corps sans laisser de place à ce qui pourrait exploser dans la tête. Pourtant il y a chez lui quelque chose de différent. Une délicatesse en demi-teinte qui attise son intérêt et éveille sa curiosité. A moins que ce ne soient les effluves de l’alcool qui altèrent son jugement. Voilà une possibilité à ne pas écarter à ce stade. D’ailleurs en parlant de ça, son verre se remplit à nouveau et c’est un sourire délicat qui le remercie, alors qu’elle fait tournoyer le breuvage ambré d’un air distrait. « Ce n’est pas un peu réducteur de se qualifier de « simple » chirurgien ? Y-en-t-il qui s’illustrent suffisamment par leurs prouesses pour être qualifiés d’exceptionnels par rapport à tous ceux, moins connus certes, mais qui triment malgré tout, ou ont trimé, pour apprendre un métier qui vous fait tenir la vie des autres entre vos mains ? »  Il faut dire que toutes les revues médicales, et autres événements en liens avec ce corps de métiers ne suscitaient pas chez elle un réel intérêt. Isolde était davantage fascinée par tout ce qui avait trait à l’histoire, à l’art, ou à la littérature par exemples. Aux sciences humaines en somme. Les mathématiques, la science, la physique … C’étaient des disciplines beaucoup plus obscures pour elle.

Evidemment il avait noté son hésitation, s’en emparant comme un cavalier empoigne son cheval. Lui mentir ? A quoi bon ? Elle ne le connaissait pas suffisamment pour désirer le préserver du désastre dramatique de son mariage. Alors contre toute attente, c’est avec une franchise absolue qu’elle lui répondit, sans gêne apparente : « Je suis mariée. Enfin … Je l’étais. Nous sommes séparés depuis quelques mois, et je n’ai pas encore retrouvé le réflexe de me présenter sous mon nom de jeune fille. Ne retenez que Mackenzie donc … L’autre n’a plus lieu d’être. Plus vraiment en tout cas … » Du bout des lèvres, l’aveu de cet échec dont cet inconnu ne connaîtrait sans doute jamais les raisons, ou même les rouages. C’était un sujet qu’Isolde abordait peu, ou pas du tout sauf si elle y était contrainte. Au moins était-il prévenu, quelles que soient ses intentions, que sa situation était loin d’être aussi claire que cela. Contre toute attente elle avait malgré tout apprécié sa touche d’humour, et son absence apparente de jugement à son égard. Une facette qui la détendit, alors que sa paume venait soutenir son menton, accoudée qu’elle était alors sur le rebord du comptoir. « Docteur Adams … Ça sonne bien. » murmura-t-elle avec un lueur espiègle dans le regard, sur une tonalité qui faisait presque penser à ces tonalités employées dans les séries télévisées qui évoluent dans le monde médical … Type Urgences, avec ses docteurs jolis cœurs trop bien coiffés pour que ce soit réellement crédible. « Il paraît oui. J’aime à penser que rien n’est jamais enfoui, ou disparu pour toujours, et qu’il existe des moyens d’accéder et de reconstituer les souvenirs d’un passé révolu depuis trop longtemps pour mieux appréhender notre présent. » Trop passionnée, trop allusive aussi. Peut-être aurait-elle dû lui servir une banalité, en lui citant son curriculum vitae de long en large et en travers.  « Voulez-vous … Manger quelque chose ? Si nous continuons à ce rythme l’estomac vide, je crains que vous ne deviez me réanimer avant la fin de la soirée, ou, au choix, me porter sur votre dos jusqu’à ma chambre. »








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() message posté Mer 3 Mai 2017 - 13:41 par Invité

«  Give me what i could never give to you.  »
samuel & isolde




Finalement, sa soirée prend un tournant inattendu qui lui plaît de plus en plus. Ce n'est pas qu'il s'imagine déjà terminer sa nuit avec elle, mais en tout cas, c'est un passe temps des plus agréable. Samuel n'est pas un accoutumé des relations longues. Il n'est pourtant pas volage ou instable, non, c'est juste que les relations sérieuses ne semblent pas vouloir de lui. Avec amertume, il pense à Callie qu'il a laissé partir avec sa fille, sans rien faire pour les rattraper. Il songe à cet amour évanoui à des milliers de kilomètres, à cette femme qu'il aurait aimé combler bien plus que deux courtes années. Des amours fugaces, éphémères, qu'il ne regrette pas. Mais ici c'est Londres, c'est une nouvelle ville, un nouveau départ. Mais quand il regarde sa voisine de boisson, il n'imagine rien de tout cela car il n'est pas du genre à se faire des plans sur la comète. Samuel a toujours eut les pieds sur terre, du genre pragmatique. Alors il se contente de regarder son jolie minois et de profiter de l'instant présent. Il aime bavarder innocemment, décontractant ses muscles endoloris après plusieurs heures assis dans cette salle de conférence. « Ce n’est pas un peu réducteur de se qualifier de « simple » chirurgien ? Y-en-t-il qui s’illustrent suffisamment par leurs prouesses pour être qualifiés d’exceptionnels par rapport à tous ceux, moins connus certes, mais qui triment malgré tout, ou ont trimé, pour apprendre un métier qui vous fait tenir la vie des autres entre vos mains ? » Samuel coule un regard vers sa nouvelle compagne de boisson. Il y a quelque chose chez elle d’enivrant sans qu'il puisse vraiment le nommer. Elle le gratifie d'un large sourire, tout aussi enivrant. Samuel fait tourner son verre entre ses doigts, regardant le liquide ambré onduler lentement. « Le monde de la médecine c'est un peu comme le show-biz : les plus grands se pavanent comme des rois du bistouri, les plus petits font des pieds et des mains pour arriver au sommet. Grey's Anatomy n'est pas si ridicule que ça quand on y pense... », plaisante-t-il. En vérité, il regarde très peu les séries télé, n'ayant pas vraiment le temps de se vautrer devant la télévision. Néanmoins, il sait que sa fille a pu regarder, alors il a jeté un coup d’œil, histoire de rigoler un bon coup. Mais il ne pense pas que la belle inconnue soit du genre à regarder ce genre de programme, trop maligne pour cela. « En ce qui me concerne, je suis encore dans l'anonymat ». Il lui fait un clin d’œil avant de boire une gorgée. Il ne rêve pas forcément d'être publié pour avoir dénicher une technique médicale innovante, mais comme beaucoup, il se rêve à imaginer que cela pourrait arriver un jour ou l'autre. Seulement il n'a pas choisi la meilleure discipline pour ça. La traumatologie est quelque chose de rapide, d'inné, une spécialité qui ne fait pas vraiment partit des prix à décerner.

« Je suis mariée. Enfin … Je l’étais. Nous sommes séparés depuis quelques mois, et je n’ai pas encore retrouvé le réflexe de me présenter sous mon nom de jeune fille. Ne retenez que Mackenzie donc … L’autre n’a plus lieu d’être. Plus vraiment en tout cas … » Il la toise une fraction de seconde. Une divorcée, donc. Enfin séparée, même si Samuel ne fait pas vraiment la différence. Pour lui, l'amour n'est pas quelque chose qu'on peut mettre en pause. Il a toujours été incapable de faire des breaks, parce que pour lui cela ne représente rien. Si on aime, alors on donne le tout pour le tout, on essai, on fonce, on prend tout les risques pour recoller les morceaux. Cela lui va bien de se dire ça, lui qui n'a pas été capable d’empêcher femme et enfant de prendre l'avion qui les emmenait, à coup sur, loin de lui. Mais aujourd'hui, il sait que c'était une regrettable erreur de sa part. Cependant, le mariage, il ne connaît pas et à vrai dire, il s'en sent totalement incapable aujourd'hui. Et puis qui voudrait d'un mari passant tout son temps à l'hôpital plutôt qu'auprès de sa jeune épouse ? « Je suis navré... Enfin pas tant que ça. Mais c'est le genre de phrase qu'on dit dans de telles circonstances, pas vrai ? ». Il ne doute pas qu'Isolde soit touchée de cette situation, seulement lui ne sait pas vraiment quoi faire de cette information.  « Docteur Adams … Ça sonne bien. » Samuel lui fait un sourire en coin. C'était toujours mieux que Sam Adams, le boxeur. Cela n'avait jamais été un jolie nom de scène pour un gars qui se prenait des coups à chaque fois qu'il montait sur le ring. Finalement, il avait basculé de l'autre côté, devenant celui qui soignait les traumas plutôt que celui qui en recevait. « Oui et je vous remercie de n'avoir pas fait allusion à la Famille Adams. Ayant plusieurs frères et sœurs, c’est le genre de truc que j'ai souvent entendu ». Cela l'avait toujours fait rire en réalité. Peu de gens savaient que les Addams du film avaient deux d, alors il était simple de les associer à cette série télévisée des années 60. « Et votre accent il vient d'où ? », demanda-t-il, un brin curieux. Il le trouvait agréable cependant. Il poursuivit la conversation, désirant savoir s'il était réellement face à une archéologue. « Il paraît oui. J’aime à penser que rien n’est jamais enfoui, ou disparu pour toujours, et qu’il existe des moyens d’accéder et de reconstituer les souvenirs d’un passé révolu depuis trop longtemps pour mieux appréhender notre présent. » Il la trouvait de plus en plus fascinante. Samuel avait toujours été attiré par les femmes carriéristes, de celles qui se battent pour leurs valeurs, leurs convictions. Il aimait les femmes passionnées et indépendantes également. « Alors vous êtes souvent en déplacement ? De quel côté du globe exactement ? ». Parce qu'il serait fortement étonné d'apprendre qu'il existait des souvenirs comme tels au Royaume-Uni. « Voulez-vous … Manger quelque chose ? Si nous continuons à ce rythme l’estomac vide, je crains que vous ne deviez me réanimer avant la fin de la soirée, ou, au choix, me porter sur votre dos jusqu’à ma chambre. » Cette fois-ci, Samuel se laissa à penser que la soirée était vraiment très agréable. Il pivota vers elle, buvant une dernière gorgée. « J'ai un dos très confortable, figurez-vous ». Il sortit son sourire le plus charmant, avant d’enchaîner : « Mais avant cela, je veux bien partager un repas avec vous. Et peut-être une bonne bouteille également ». Ils échangèrent un rapide regard avant que Samuel ne l’entraîne dans le couloir avant de glisser quelques billets sur le comptoir pour payer leurs consommations. L'avantage d'une ville comme Londres, c'est que leurs hôtels avaient des services jusqu'à tard le soir. Le restaurant avait beau être fermé, le room-service n'avait pas de durée dans le temps. Aussi, Samuel désigna un petit salon cosy, vide au vu de l'heure tardive. Les fauteuils étaient accueillants et confortables, tandis que la petite table en chêne ne semblait attendre qu'eux. Samuel héla un membre du personnel qui passait par là et prit commande, prenant soin de commander une bonne bouteille de vin, une passion qui l'habitait depuis l'adolescence.


©️ ACIDBRAIN


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