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(✰) message posté Sam 26 Mai 2018 - 20:37 par Kenzo A. Armanskij
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(✰) message posté Lun 28 Mai 2018 - 3:42 par Rioja Ibanez
Les cernes sous ses yeux étaient de la marque Gucci, si on lui posait la question. Rioja était épuisée par son train de vie, les nuits d’insomnie où elle tournait en rond dans son lit avant d’allumer son ordinateur pour bosser davantage. Le boulot avait été son réconfort pendant un an tout comme la bouteille de vin. Maintenant qu’elle avait dû faire une croix sur l’alcool, le boulot avait tout remplacé. S’il avait été sa source de motivation pour sortir du lit, il serait – éventuellement – la raison de sa mort. Rioja travaillait trop. On lui reprochait sans cesse. Il ne fallait pas lui en vouloir parce que le boulot avait toujours été quelque chose à laquelle Rioja était douée. Elle avait échoué en tant que femme et mère, elle n’allait pas échouer en tant que journaliste ou même photographe. Eros lui avait dit de prendre la journée. Elle avait rouspété avec beaucoup de force avant de capituler. Eros était son patron. S’il lui disait de partir, Rioja n’avait pas d’autre choix que de l’écouter. Alors, la mâchoire serrée, Rioja avait ramassé son sac à main et ses pas s’étaient dirigés vers la sortie de l’immeuble. LA City. Qu’avait-il à faire en plein jour ? Les fois où elle sortait à l’extérieur des bureaux étaient pour se diriger vers un lieu de photoshoot ou chez elle. Lorsque c’était le cas, la nuit était tombée depuis deux bonnes heures. Pas comme aujourd’hui. Aujourd’hui, il faisait toujours clair. La journée était à peine entamée, elle ne faisait que débuter pour bien des gens. Rioja les enviait ces gens. Ceux qui se permettaient de commencer une journée après les coups de midi alors que sa journée, à elle, avait débuté dès les coups de minuit. L’idée de retourner chez elle avait traversé la tête de Rio, mais c’était ridicule. Peut-être rendre visite à Gabrielle ? Non, elle devait probablement être au boulot. Maxine ? Également. Finalement, Rioja devait se contenter d’une journée seule. À force de froncer les sourcils à cause du soleil, elle sortit des lunettes de soleil qu’elle porta sur le bout de son nez. C’était beaucoup mieux. Et Rioja laissait ses pieds la guider, peu importe où ils désiraient se rendre. Jusqu’à Westminster semblerait-il. C’était bizarre de partager le trottoir avec des gens qui la percutaient dans tous les sens. Elle n’en avait plus l’habitude. S’arrêtant quelques secondes pour regarder le sms, son téléphone tombait au sol lorsqu’on lui sauta dans les bras. Le choc se transformait en surprise lorsque ses yeux se posèrent sur le jeune enfant, il lui était familier. Louis. Était-il tout seul ? À travers les verres fumées, Rioja remarqua la jeune femme qui s’approchait d’eux. « Louis, ça ne va pas de partir comme ça? Tu veux aller quelque part tu me préviens! » Sa mère. Ça devait être sa mère. Louis lui ressemblait tellement. « Bonjour… » Elle lui sourit tout en replaçant sa jupe crayon. « Bonjour. » Répondait Rioja en retirant les lunettes de soleil même si ça lui faisait mal les rayons du soleil en plein dans les yeux. Puis, son cœur se serra lorsque Louis prononça le nom de Kala alors qu’un faible sourire avait étiré ses lèvres en captant la manière dont il prononçait son prénom. On remerciait ses parents pour un nom aussi compliqué. Mais la tristesse était présente sur son visage. Plus personne ne prononçait ces quatre mots mise à part Bo et elle. Ils étaient les seuls à en avoir toujours le droit. « Vous vous connaissez ? » Rioja releva la tête vers elle. Finalement, elle se racla la gorge avant d’ouvrir la bouche pour répondre : « Connaisser est un bien grand mot. Il était avec ami avec ma fille, Kala. Des meilleurs amis selon mes souvenirs. » Elle se rappelait de Madame Sallinger. Pas de cette femme. « Vous êtes sa mère ? » Ce n’était pas sa position de poser la question, mais quelque part Rioja avait toujours eu de l’affection pour l’ami de Kala.
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(✰) message posté Mar 29 Mai 2018 - 13:30 par Kenzo A. Armanskij
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(✰) message posté Ven 15 Juin 2018 - 0:55 par Rioja Ibanez
C’était étrange aux oreilles de Rioja entendre une autre personne prononcée le prénom de sa fille. Depuis son décès, il n’y avait eu qu’elle et son mari à le prononcer parce que son entourage n’osait pas. Même ses propres parents n’osaient pas dire le prénom de leur petite-fille. Maintenant, il y avait une troisième personne. Un petit être humain innocent comme l’était Kala. Il était mignon et ressemblait à la femme derrière lui. « Oh, c’est donc elle la fameuse copine dont tu me parles souvent. » Rioja avait essayé de sourire. Il y avait des souvenirs qui vivaient dans la mémoire de ce petit. Ils devaient être heureux. « Oui, c’était elle. » Sans le vouloir, Rioja avait insisté sur le passé du mot. Elle espérait que la mère comprendrait plus facilement de cette manière que si Rio lâchait le tout comme une bombe. « Oui… C’est surprenant je sais… » Rioja était d’accord avec ces mots. Enfin, pas tellement parce que Louis et la jeune femme se ressemblait. Le problème était qu’elle ne l’avait jamais croisé auparavant. Lorsque Kala allait toujours à l’école, Rioja croisait une autre femme portant le nom Salinger. Mais Rioja avait été troublée de voir Louis avec une autre femme d’où pourquoi elle s’était sentie dans l’obligation de poser la question. « Il vous ressemble, vous savez. Il a vos yeux et votre teint. On dirait votre portrait craché et ça, ça ne ment pas. » La journaliste s’était toujours douté que l’autre femme n’était pas sa véritable mère. Il n’y avait pas de ressemblance entre eux comme il y en avait entre l’inconnue et Louis. D’ailleurs, Rio était toujours en mesure de se rappeler les gens qui lui disaient que sa fille lui ressemblait alors que Kala avait toujours été le mélange parfait de Bodevan et Rioja. Lorsqu’elle fermait les yeux et qu’elle se concentrait suffisamment fort, Rioja était capable de se rappeler les moindres détails du visage de sa fille. « Je vous offre un café? » Son regard suivit le coup de tête en direction de la terrasse qui n’était trop loin. Rioja ne dirait pas non à un café parce qu’elle était épuisée et qu’elle espérait que ça le réveille un peu plus. Sauf qu’elle ne répondit pas dans l’immédiat parce que son cerveau était toujours en train de poser le pour et le contre. Rioja essayait le plus possible de côtoyer les gens qui connaissait de loin ou près sa fille. Elle n’avait pas envie de leur dire la nouvelle ou même qu’on lui pose la question sur la manière dont Kala avait perdu la vie. Parce qu’éventuellement, ça allait cette mère dont le fils était ami avec sa fille allait poser la question. Louis ne méritait pas de savoir la vérité, il fallait à tout prix conserver le cœur d’innocent de Louis. « J’ai cru comprendre que vous vous appeliez Rioja. Enchantée. Moi c’est Kenzo. » Kenzo venait de la sortir de ses pensées. « Enchantée, Kenzo. » Répondait Rio avec lui serrant la main et un sourire. Un sourire rapide, bien sûr. Rioja ne souriait pas plus de cinq secondes. « Après réflexion, je ne dirais pas non à un café. Un café et un scone, je meurs de faim. » Mais Kenzo l’avait déjà entraîné vers la table où elle s’était assise et Louis également. À son tour, Rioja s’asseyait sur la chaise pour ensuite retirer ses lunettes de soleil afin d’être en mesure de pouvoir bien voir les gens avec elle. « Je ne voulais pas paraître impolie tout à l’heure en remettant en cause que vous étiez sa mère. C’est juste étrange de voir un enfant avec une autre femme que celle croisé auparavant. » Lâcha Rioja en lui souriant à nouveau très vite.
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(✰) message posté Mer 11 Juil 2018 - 15:11 par Kenzo A. Armanskij
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(✰) message posté Sam 14 Juil 2018 - 3:53 par Rioja Ibanez
Dans les yeux de Kenzo, Rioja y lisait une sorte de compassion, comme si elle comprenait d’une certaine manière. Ce n’était pas de la pitié qu’elle lui donnait comme les autres la minute qu’ils apprenaient que Rio avait perdu son enfant. Certes, c’était un événement tragique et n’importe quels parents qui aimaient son enfant auraient de la difficulté à s’en remettre, mais pour Rioja ce n’était pas une excuse pour la traiter comme si elle était fragile. Les gens avaient tous peurs de dire la mauvaise chose dès qu’elle était dans une pièce. Alors, lorsque Kenzo lui murmura un je suis désolé muet, Rioja avait eu l’impression que son cœur s’était brisé à nouveau. Pour la millième fois. Malgré tout ce temps, elle ignorait toujours les bons mots à répondre lorsqu’on lui disait désolé. Désolé Rioja que t’ai perdu ton enfant. Désolé Rioja pour ton mariage au bord du gouffre. Désolé Rioja que tu te retrouves dans une situation où tu te noies doucement, mais sûrement. Toutes ces condoléances sonnaient identiques aux oreilles de Rioja. Pourtant, elle ne disait rien en retour. Elle se contentait d’être silencieuse parce que c’était les bons mots. C’était les mots qu’il fallait dire dans ce genre de situations. Elle ne pouvait pas en vouloir à Kenzo. Ce n’était pas de sa faute, elle avait pris le chemin facile. « Merci… Je suis toujours fière qu’on me le dise… » La jeune maman avait de quoi en être fier. Louis était un enfant qui semblait plein d’entrain, heureux. Elle avait l’impression de voir Kala au masculine. Sa fille aussi avait été aussi heureuse, insouciante, pleine de joie. À nouveau, Rioja offrit un sourire à Kenzo parce qu’elle ne savait plus quoi répondre. Rioja n’avait jamais été du genre à passer des commentaires inutiles sur un sujet qui se terminait. Elle avait appris à se taire avec les années. « Aucun soucis pour cela… Je trouve même rassurant que vous fassiez la remarque, cela veut dire que vous portez de l’intérêt pour mon enfant, et c’est rassurant de voir que d’autres personnes sont là pour garder un œil sur lui, même de temps en temps. » Rioja balançait sa jambe d’haut en bas avant de répondre au sourire de Kenzo. « Je crois que c’est normal de se préoccuper d’un enfant. C’est l’un des êtres humains qu’il faut protéger coûte que coûte. » Ça et les animaux. Aux yeux de Rioja, tous les enfants du monde méritaient une belle enfance et adolescence avant que les responsabilités s’accumulent et qu’ils s’enfoncent de plus en plus dans leurs tombes. « Puis, je sais ce que c’est de perdre son enfant et ce n’est pas un sentiment que je souhaite à personne. » Les mots étaient sortis tout seul et Rioja avait regretté la seconde suivante. Tout ce qu’elle espérait soit que Louis soit suffisant concentrer sur son dessin pour l’avoir entendu. « Je l’ai retrouvé il y a deux ans, presque trois. » Petit à petit, son cœur se réchauffait. C’était son côté tendre (parce que oui, elle en possède un) qui aimait entendre les histoires de familles qui se terminaient bien. Un enfant méritait de grandir auprès de sa mère biologique spécialement lorsque celle-ci s’occuper de son enfant. Ça n’avait peut-être pas été le cas, au début, pour Kenzo, mais Rioja était certaine qu’aujourd’hui, elle serait incapable de se séparer de son enfant. « Ça devait être un moment important dans votre vie. Les retrouvailles avec votre enfant, ça doit être magique. » Quelque part, bien dissimulé, il y avait des points de jalousie et nostalgique dans le ton de voix de Rioja. Jalousie parce que Kenzo avait eu la chance de retrouver son enfant et nostalgique parce qu’à une époque, elle était mère. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie? » La voix de Kenzo l’avait ramené sur Terre tandis que le serveur déposait les deux cafés et le scone devant elles. Comme un automatisme, Rioja s’était emparé du sucre pour en mettre dedans puis elle brisa le scone en deux. « Journaliste et parfois photographe. Pour British Vogue. Si vous lisez ce magazine, il y a peut-être des articles qui viennent de moi. Un métier partagé avec mon mari. » Mari ou ex-futur mari ? Rioja n’en savait plus rien. Les papiers étaient signés après tout. « Et vous ? Vous me semblez porté vers l’artistique rien qu’à voir le talent de Louis. » C’était la curiosité et aussi l’observation de Rioja.
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(✰) message posté Jeu 19 Juil 2018 - 14:06 par Kenzo A. Armanskij
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(✰) message posté Dim 29 Juil 2018 - 16:39 par Rioja Ibanez
« C’est vrai. On doit s’assurer qu’ils grandissent bien, pour à leur tour veiller sur les plus petits. » C’était une affirmation avec laquelle Rioja était d’accord. Si les gens étaient gentils avec son suivant, c’était comme un effet domino et ce, même si elle ne se rappelait pas comment, elle, elle était plus jeune. Ça semblait à des années lumières, son enfance ainsi que son adolescence. Le seul détail que Rioja se rappelait était son déménagement de l’Espagne. C’était à peu près le seul souvenir qu’elle conservait avant de commencer sa vie ici, à Londres. « Oui… Personne ne devrait avoir à vivre ça… » Les doigts de Rioja serrait la tasse de thé se trouvant devant elle. Malgré la chaleur de la journée et celle de la tasse, le chaud qui s’émanait de celle-ci avait donné un peu de réconfort alors qu’elle haussait les épaules. Rioja ne savait plus comment elle devait réagir ou même répondre parce qu’elle n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet. Au moins, elles étaient toutes les deux d’accord à ce sujet. Comme tout le monde probablement. Alors préférant parler d’autre chose, Rioja changea le sujet afin de pouvoir parler des retrouvailles de Kenzo et son fils, Louis parce qu’ils avaient une fin heureuse. Une mère qui retrouvait son fils après x années. C’était beau et ça donnait de l’espoir aux autres mères n’ayant pas la garde officielle de leurs enfants. « Oh c’était… Irréel… » Puis Kenzo s’était fait coupé par Louis. Louis et sa petite voix d’enfant. Louis et ses yeux pétillants. Sa mère semblait surprise de l’entendre parler tandis que Louis mettait un sourire sur le visage de Rioja avant que son cœur fasse un raté. À plusieurs reprises, Rioja clignait des yeux en hochant la tête doucement, surprise de l’entendre lui dire que ce dessin était pour elle afin qu’elle ne soit plus triste. Les adultes ne méritaient pas les enfants. Louis avait réussi à mettre du baume sur son cœur brisé. Pour aujourd’hui, seulement. Puis, elle se raclait la gorge et en lui souriant, le remerciait en lui promettant de ne pas partir avant que son dessin soit terminé. « Oh c’est génial, je ferai attention ! » Si ce n’était pas des articles, parfois c’était des interviews. Rioja n’écrivait pas à tous les éditoriaux. Parfois, Eros, lui demandait d’aider les autres journalistes. Ou les stagiaires. Ou de s’assurer que le photoshoot se passait bien. Eros lui en demandait trop, parfois, mais ça gardait Rioja occupée suffisamment longtemps pour qu’elle ne pense pas à sa vie. Son métier était son échappatoire, pour le moment. « Oui, c’est exact. Je suis artiste peinte… Enfin je crois? Je m’apprête à ouvrir ma gallerie d’art à Hammersmith. Je travaille aussi pour un magazine indépendant d’art. D’ailleurs, c’est marrant, il y a quelque temps je travaillais pour le Times UK. » Rioja était réellement intéressé par la vie de Kenzo et elle ignorait le pourquoi. Peut-être parce qu’elle montrait de l’empathie envers elle et non de la pitié. « Hammersmith, vraiment ? Vous avez une date ? Je viendrais peut-être y jeter un coup d’œil, certainement. » répondit-elle en lui souriant. Rioja était sincère. L’art l’avait toujours intéressé d’une certaine manière. Ce qu’une peinture était en mesure de dire à travers les années, Rioja trouvait cela fascinant. « J’aime beaucoup la photo, ça doit être passionnant comme métier. » Prendre des photos n’étaient pas sur une base régulière. Pas comme Bodevan. Elle ne traînait pas tous les jours son appareil avec elle. Bodevan oui. Ce qu’elle traînait était le petit carnet noir dans son sac à main. Ce carnet où il y avait des centaines de mots. « Je ne dirais pas que c’est un métier, mais plus un passe-temps. Je prends des photos lorsque j’en ai envie pour essayer de me souvenir de la vie. J’ai plus de talent dans l’écriture que dans la prise de photos. » Rioja n’était peut-être pas doué comme d’autres, cela ne l’empêchait pas de prendre en photos des inconnus.
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(✰) message posté Mer 1 Aoû 2018 - 14:05 par Kenzo A. Armanskij
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(✰) message posté Dim 5 Aoû 2018 - 4:32 par Rioja Ibanez
Assise sur cette terrasse, à discuter avec une inconnue dont le fils connaissait sa fille, Kala, Rioja n’avait pas les mots pour exprimer comment elle se sentait. Ce n’était pas de la peine ou même mal. Elle se sentait comme si c’était destiné d’avoir cette conversation avec celle-ci et ça lui faisait du bien. Mise à part Gabrielle, Rioja n’avait pas beaucoup de gens avec qui discuté de ses problèmes ou même des petites choses de la vie. Margot n’étant plus en ville, c’était difficile de se confier lorsque le cœur en faisait la demande. Alors, aujourd’hui, elle décompressait doucement. Certes, Rioja ne possédait pas confiance entière en Kenzo puisqu’elle venait de la rencontrer, mais un jour, peut-être qu’elle lui raconterait tous les maux du cœur. Les maux dont elle était incapable de partager avec Bodevan ou Gabrielle. Les choses simples prenaient du temps, mais elles valaient la peine, aux yeux de Rio. « Non pas encore. Je pense qu’elle sera prête pour l’été, mais je ne saurai dire quand exactement. J’ai entrepris les travaux seule, donc ça prend du temps. » Voyant Kenzo lui sourire chaleureusement, le visage de Rioja avait été incapable de s’empêcher de ne pas sourire en retour. Le même type de sourire que l’autre jeune femme lui offrait. Un sourire chaleureux, qui réconfortait. « Mieux vaut tout faire par soi-même. Ainsi les choses sont faites à votre manière. Puis, mieux vaut prendre son temps afin que tout soit parfait que se précipiter. » Rioja était impressionnée du désir de Kenzo de tout vouloir faire par soi-même. De cette manière, la jeune maman n’avait pas de compte à rendre à personne. Il fallait du temps et cela semblait être ce que Kenzo possédait. « Mais avec plaisir. Laissez moi votre numéro, je vous appelerai en tant voulus. On ira se boire un verre ensuite, si ça vous tente. » Son cerveau avait retenu « boire un verre » et son estomac s’était resserré. Comment dire à une nouvelle personne qu’on ne buvait plus. Non, elle n’allait pas lui dire aujourd’hui. Avec le temps, peut-être. Rioja savait comment éviter de boire un verre, elle était en mesure de commander autre chose sans avoir à avouer un passé honteux. Le cahier glissé dans sa direction, la main de Rioja s’emparait du stylo bille afin d’y inscrire ses coordonnées personnelles. Habituellement, par automatisme, elle y écrivait le numéro direct de son bureau à British Vogue. Cette fois, c’était une relation un peu plus personnelle que professionnelle. « Voilà. » Lâchait-elle, avec un sourire en laissant son regard dévié sur Louis qui dessinait toujours. « C’est génial. Je serai curieuse de voir ce que vous faites.. » La photographie, pour Rioja, c’était un passe-temps. Elle n’allait jamais en faire un métier. C’était plutôt pour passer le temps ou d’éviter d’oublier, un jour. Parce que, maintenant, c’était ce dont elle avait le plus peur : oublier. Oublier les souvenirs. Oublier les gens. Oublier des moments de son existence. Si elle était en mesure d’accepter la solitude, Rioja ne serait jamais en mesure de finir sa vie avec des morceaux manquants au puzzle. « Rien de grandiose. Des photos de gens ici et là. De loin ou même de près. Je préfère lorsque les gens ignorent que je prends des photos d’eux sinon ça fait trop programmé. » La jeune femme n’allait jamais comparer ses photographies avec les autres. Bodevan était beaucoup plus doué qu’elle. « Et vous écrivez juste pour vous, ou seulement pour le travail. » Lui confiait-elle tous ses petits carnets noirs qu’elle traînait avec elle ? Incertaine, les mains de Rioja se plongeait dans son sac à main afin d’en ressortir un carnet noir. Son millième probablement. « J’écris pour le magazine et dans ce petit carnet, j’écris de tout. Des mots, des citations. Tout ce que je vois et que je désire me rappeler, ça va ici. » Avouait-elle en tapant sur la couverture du carnet.