» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Dim 1 Oct 2017 - 20:46 par Bodevan H. Andrews
TRY A LITTLE TENDERNESS
⇜ code by bat'phanie ⇝
Rioja Ibanez
maybe i belong among the stars.
» Date d'inscription : 26/03/2017
» Messages : 2380
» Pseudo : loyals. (sarah)
» Avatar : adria arjona.
» Âge : 30yo, (15.02).
» Schizophrénie : lola, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Dim 1 Oct 2017 - 23:04 par Rioja Ibanez
what a curse it is to love something you can never touch. a curse, indeed to stretch out a hand to empty air and feel no grasping warmth- no kind return of affection. i think even in my grave my arm will be outstretched- reaching, always, for you. ✻✻✻ Malgré toutes les fois où elle était venue à Paris, Rioja s’y perdait toujours. Comme maintenant, alors qu’elle aurait dû prendre à droite, elle avait pris à gauche avant de réaliser son erreur et de tourner les talons pour aller vers la droite faisant claquer ses talons sur le sol. C’était un son qui pouvait en agacer certain, mais qui ne dérangeait plus Rioja. Avec le temps, elle s’était habituée à ce son. Suivant la foule se dirigeant vers le prochain défilé de mode, le téléphone de la demoiselle commençait à sonner dans ses oreilles, faisant arrêter la musique aux saveurs latinos de ses écouteurs. D’une voix professionnelle, Rioja répondit à la personne au bout du téléphone, un collègue. Son regard rivé droit devant elle, Rioja marchait d’un pas rapide lorsque son regard remarquait une silhouette trop familière alors elle s’empressait d’augmenter la vitesse de ses pas pour justement éviter de devoir croiser son regard ou même lui laisser la chance de la voir certaine qu’elle aurait la chance de traverser le passage piéton. Évidemment, le destin en avait décidé autrement puisque la lumière affichait rouge. Un rouge qui indiquait qu’il lui était impossible de traverser sans qu’une voiture la heurte de plein fouet et Rioja se souvenait encore trop bien de son dernier accident pour recommencer. Le goût était toujours présent et elle ne comptait pas faire cette erreur encore une fois. Portable toujours en main, elle se raidissait dès que les premiers effluves du parfum de Bodevan lui parvinrent au nez. Ses yeux se fermèrent quelques secondes lorsque sa main vint dans ses cheveux et l’autre attraper sa main disponible. Rioja aurait aimé prétendre pouvoir poursuivre son appel, mais c’était trop tard. Il était là. Elle était là. Face à face. Juste eux. Pourtant, le monde tournait toujours et des gens traversaient toujours, les poussant d’un côté à l’autre. Ils dérangeaient. Silencieuse, elle laissait Bodevan lui prendre le bras pour la pousser vers le côté afin de laisser passer les gens et éviter de se faire pousser dans tous les sens. « ¿ Donde vas? » La voix de Bodevan sonnait pareil aux oreilles de Rioja. Les quelques mots espagnols qu’il semblait se souvenir. Comme dans ses souvenirs ou ce temps où tout allait bien encore. Pourtant, Rioja l’entendait encore quelque fois juste moins souvent qu’auparavant. Depuis un an, ce n’était pas tous les jours, peu importe l’heure de la journée. Désormais, c’était des murmures par-ci et par là. Rien de plus parce qu’ils ne savaient plus quoi se dire depuis un an. Et pourtant, lorsqu’il l’embrassait sur le front, Rioja avait l’impression que tout allait bien entre eux. Comme il y a un an, lorsqu’ils étaient encore heureux. Innocents, mais heureux. « De toutes les Espagnoles à talons aiguilles dans cette ville, il fallait que je tombe sur toi. » Les yeux de Rioja se lèverent au ciel en sachant pertinemment qu’il était la raison pour laquelle ils étaient tous les deux-là, sur le côté de ce trottoir alors que des continuaient leurs chemins, ignorant Bodevan et Rioja. « C’est toi qui a décidé de me courir après, Bodevan. » Rioja rejetait la faute sur Bodevan alors qu’elle-même, elle l’avait aperçu juste avant de passer devant lui. Comment ne pourrait-elle pas de toute manière ? Sa silhouette n’avait aucun secret pour elle, sa nonchalance aussi n’en avait aucun. Rioja, elle pouvait reconnaître Bodevan parmi une foule de gens sans la moindre difficulté. Trop doucement, elle le regardait puis elle se ressaissait en se râclant la gorge. « Qu’est-ce que tu fais ici, Bo ? » Parfois, il arrivait à Rio de l’appeler par son surnom. « Et où je vais ne te regarde pas. Je n’ai pas de compte à te rendre désormais. » Dans une autre vie, elle lui aurait tout dit. Dans une autre vie, elle n’aurait pas été aussi froide à son égard même si très profondément, une lueur existait toujours à l’égard de Bodevan.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Bodevan H. Andrews
Still, still to hear her tender-taken breath.
» Date d'inscription : 15/05/2017
» Messages : 424
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : garrett hedlund
» Âge : trente-trois ans depuis le quatorze mars.
» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Lun 2 Oct 2017 - 0:12 par Bodevan H. Andrews
TRY A LITTLE TENDERNESS
⇜ code by bat'phanie ⇝
Rioja Ibanez
maybe i belong among the stars.
» Date d'inscription : 26/03/2017
» Messages : 2380
» Pseudo : loyals. (sarah)
» Avatar : adria arjona.
» Âge : 30yo, (15.02).
» Schizophrénie : lola, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Lun 2 Oct 2017 - 12:35 par Rioja Ibanez
what a curse it is to love something you can never touch. a curse, indeed to stretch out a hand to empty air and feel no grasping warmth- no kind return of affection. i think even in my grave my arm will be outstretched- reaching, always, for you. ✻✻✻ Rioja, elle n’avait pas essayé de faire des efforts après la mort de sa fille, Kala. Dès qu’on lui avait confirmé que son unique enfant était décédé, elle avait fermé la porte à Bodevan en jetant la clé dans le vide. Sans lui demander la permission, Rioja lui avait tourné le dos en se réconfortant avec l’alcool parce qu’elle se disait que Bodevan ne pouvait pas la réconforter même s’il comprenait sa peine. Après tout, ils avaient perdu la même personne, ils avaient perdu leur enfant. Celui qu’ils avaient fait ensemble. Kala avait été leur princesse, leur rayon de soleil. Lorsque Kala était toujours vivante, ils étaient heureux et maintenant, Rioja prétendait la plupart du temps d’être heureuse. Et pourtant, Rioja aurait aimé que les choses s’arrangent entre Bodevan et elle. Qu’ils surmontent l’épreuve ensemble sauf que ça n’avait pas été possible. « S’il s’était agit de Brad Pitt, tu n’aurais pas pressé le pas. Au contraire, tu te serais arrêté pour le saluer. En société, lorsque les gens se connaissent, ils se saluent. Bonjour Rioja, comment se passe cette nouvelle vie de femme libre? » Bodevan avait beau lui confirmer qu’elle était une ‘’femme libre’’, Rioja ne se sentait pas ainsi. Elle n’était pas complètement libre parce qu’un contrat liait toujours Bodevan et Rioja. Ils étaient toujours mariés. Elle n’avait pas demandé le divorce et Bo ne le lui avait posé la question. Peut-être qu’ils se l’était posé mentalement, mais jamais à voix haute et Rioja se disait que c’était parce qu’ils étaient trop lâches pour se séparer officiellement. Alors, ils restaient mari et femme sur le papier, mais dans la réalité, c’était une toute autre histoire. Pourtant, Bodevan restait l’homme de sa vie, malgré tout. « Je ne sais pas pour Brad Pitt, mais Leonardo DiCaprio, c’est certain que oui. Et si tu veux vraiment savoir, ma vie de femme libre va bien… Comment va ta vie d’homme libre ? » Répondait-elle avec une légère pointe de sarcasme dans le ton de sa voix parce que si elle était une femme libre, ça faisait de lui un homme libre. Pourtant, Rioja essayait de ne pas être aussi distante avec son mari. Elle essayait d’avoir la même attitude qu’elle empruntait pour les autres, mais sans le vouloir, chaque fois qu’elle le voyait, Rioja se braquait et devenait froide à son égard. Comme si elle le tenait responsable pour la mort de leur enfant alors qu’ils étaient tous les deux responsables. « Je suis riche, Rioja. Les riches, prennent des vacances de temps à autre. Et toi? Tu travailles, je suppose? » Est-ce qu’elle avait envie de lui répondre ? Non, mais elle allait le faire de toute manière même s’il prétendait ne pas s’intéresser à sa vie. « Tu supposes bien. C’est la fashion week alors bien sûr que je travaille. » Depuis les trois dernières années, Rioja se rendait à Paris pour cette semaine. Pour des articles du magazine où elle bossait ou juste pour prendre des photos. « Un grand pourcentage de femmes se plaignent d’être battues par leur mari, toi, tu te plains qu’il te salue. » Et son regard suivit le moindre mouvement : de l’arrangement des manches jusqu’à la main dans les cheveux jusqu’au détournement pour faire mine de s’en aller, de son geste de la main et Rioja, elle restait là. Sur le côté du trottoir. « Et… Tu me dois un divorce correct, pourtant je ne m’en plains pas. Je crois qu’en fait, si, tu me dois des comptes. Mais comme je n’ai pas envie de parler et que je suis ici pour profiter de ces quelques jours de congés que la richesse et la solitude m’ont apporté, j’estime, en fait, que tu me dois bien quelques secondes de conversation. » À plusieurs reprises, elle clignait des yeux, sachant qu’il avait raison. Mais elle n’allait pas lui donner raison. La minute d’après, elle sentait son bras se faire attraper et Bodevan qui la tirait pour qu’ils traversent de l’autre côté. Rioja, elle essayait de suivre la cadence de Bodevan. « Puis merde, t’es encore ma femme. » Et elle déglutissait difficilement. Oui, elle était toujours sa femme. Il était toujours son mari. Ils étaient toujours unis par les liens sacrés du mariage. N’importe qui aurait demandé la divorce, Rioja ne l’avait pas fait. Et comme toujours, lorsqu’elle se sentait à nue, Rioja s’enfuyait. Alors, elle reprenait son chemin d’un pas légèrement trop rapide. Un pas qui allait l’épuiser et lui faire mal aux pieds. Et malgré cette fuite, Rioja savait toujours Bodevan près d’elle. Il la suivait et elle essayait de son mieux de l’ignorer. De ne pas lui donner l’attention qu’il recherchait. Mais comment est-ce qu’on faisait lorsque la personne qu’on aimait était si près de vous ? Sans l’annoncer, Rioja se stoppait et attrapait le bras de Bodevan pour s’approcher de lui, imposant une légère distance entre eux. Ils étaient trop près pour la première fois depuis des mois. « Je suis toujours ta femme sur les papiers, je ne sais plus l’être en dehors de ces papiers. Si tu veux quelques secondes de conversation, tu les as maintenant. Si tu veux absolument un divorce, tu n’as qu’à dire les mots. Mais je t’en supplie, arrête de me torturer à voulant t’imposer dans ma vie. » Jusque-là, son regard avait été planté dans celui de Bodevan, mais il descendit très vite au dernier mot prononcé. Ses yeux allèrent regarder la chemise blanche que son mari portait tout en se pinçant les lèvres. Prononcer le mot divorce donnait l’impression à Rioja de poignarder quelqu’un. Dire à Bodevan qu’il s’imposait dans sa vie était une stupidité puisqu’il y avait toujours été depuis une décennie environ. « Arrête de me suivre, Bo, s’il-te-plaît. » Elle le suppliait et lâchait son bras doucement tout en se reculant pour, maintenant, imposer une distance entre eux.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Bodevan H. Andrews
Still, still to hear her tender-taken breath.
» Date d'inscription : 15/05/2017
» Messages : 424
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : garrett hedlund
» Âge : trente-trois ans depuis le quatorze mars.
» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Dim 8 Oct 2017 - 13:03 par Bodevan H. Andrews
TRY A LITTLE TENDERNESS
⇜ code by bat'phanie ⇝
Rioja Ibanez
maybe i belong among the stars.
» Date d'inscription : 26/03/2017
» Messages : 2380
» Pseudo : loyals. (sarah)
» Avatar : adria arjona.
» Âge : 30yo, (15.02).
» Schizophrénie : lola, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Mar 10 Oct 2017 - 3:48 par Rioja Ibanez
what a curse it is to love something you can never touch. a curse, indeed to stretch out a hand to empty air and feel no grasping warmth- no kind return of affection. i think even in my grave my arm will be outstretched- reaching, always, for you. ✻✻✻ Dans cette capitale de l’amour, Rioja ne s’était jamais senti au mal à l’aise que maintenant. Pas parce qu’elle ne ressentait plus de l’amour pour Bodevan, mais après un an, elle ignorait comment l’aimer à nouveau. Elle ignorait comment être sa femme, comment agir lorsqu’elle se trouvait en sa compagnie ou lorsqu’il tournait autour d’elle comme la Terre autour du Soleil. Parce que Bodevan était toujours là. Près ou loin, il était toujours présent quelque part. « Homme libre? Libre de quoi? » Rioja aimerait lui dire de tout. Qu’il était libre de faire ce qu’il désirait alors qu’au fond, elle ne l’aurait pas pensé. Rioja ne supportait pas l’idée qu’une autre femme se trouve dans ses bras ou même dans son lit. Elle ne supportait pas qu’il puisse la remplacer un jour parce que c’était une idée qui terrifiait Rioja. Égoïstement, elle voulait être la seule. La seule qui comptait à ses yeux. La seule qui marquerait ses souvenirs, son souvenir. La seule qui laisserait son empreinte. « Moi aussi j’ai perdu ma fille, Rioja. Pourtant, je ne crois pas déverser ma haine sur toi… » Même s’il ne mentionnait pas son prénom, Rioja ne supportait pas l’idée qu’il puisse mentionner leur fille. « Fais-le Bodevan. Qu’est-ce que tu attends ? » Elle voulait l’entendre déverser sa haine sur elle. Comme elle le faisait avec lui. « Non. J’aime te regarder marcher. » Rioja le voyait s’approcher et d’une main, elle tentait de l’arrêter, mais comme d’habitude, Bodevan en faisait à sa tête. Il la prenait dans ses bras, elle tentait de le repousser alors qu’une autre partie d’elle aurait aimé y rester pour toujours. « Peu importe l’endroit où tu iras, je serai derrière toi. Tu m’as épousé Rioja, tu m’as donné un enfant. Tu m’appartiens, et tant que tu seras ma femme, tu feras ce que je te demande, quand je te le demande. » Même après un an, Bodevan portait toujours son alliance autour du doigt tandis qu’elle, elle avait les deux autour du cou qui pendaient au bout d’une chaîne. À un moment, Rioja avait été à deux doigts de lui remettre puis elle s’était ravisée en lui tournant le dos à maintes reprises. Constamment, en fait, depuis la dernière année. Puis les jours défilaient, plus ils s’éloignaient malgré tous les efforts. Pourtant, ils restaient mariés. Ils ne signaient pas les papiers de divorce. Il portait toujours cette bague autour de l’annulaire parce qu’ils s’étaient fait une promesse : à la vie, à la mort. La mort les avait séparés. « Appelles à l’aide si tu veux, appelles la police. On te riera au nez lorsque tu expliqueras que ton mari t’a kidnappé pour boire un café dans la capitale Française. » Un soupir s’était échappé d’entre ses lèvres lorsqu’il l’avait forcé à s’asseoir et lorsqu’il prenait la place près d’elle. Bodevan faisait comme si la proximité n’était pas étrange alors que c’était bien le cas. « Tu sous-estimes mon pouvoir de comédienne, Bodevan. » Est-ce qu’il la mettait au défi ? Probablement pas. De toute manière, Rioja savait que son téléphone portable se trouvait dans l’une de ses poches. Il pensait avoir subtil et il ne l’avait pas été. « Je vais vous prendre un allongé. Et mettez de whisky pour la dame, je crois qu’elle appréciera. » Sa mâchoire se contractait alors que ses yeux lançaient des éclairs. Tous les deux avaient un regard noir et peu importe qui regardait dans leur direction, ils devaient se poser des questions. « T’es belle, comme toujours. » Ses yeux dans les siens, ils se défient du regard tandis que dans sa tête, des millions de questions se bousculaient. Comment est-ce que Bodevan faisait pour la complimenter alors qu’elle le repoussait sans cesse ? Pourquoi est-ce qu’il lui disait toujours qu’elle était belle tandis qu’il devrait la détester pour toutes les fois où sa colère s’était déversé sur lui. Pourtant, Bodevan était toujours là. Peu importe les mots prononcés, les actions faites, il était là. « Pourquoi tu fais toujours ça ? » Demandait-elle en lui retirant la cigarette d’entre les lèvres pour la briser en deux pour ensuite jeter les rebuts au sol. C’était un détail qu’elle n’avait jamais aimé chez Bodevan et avec le temps, Rioja s’était fait à l’idée que l’homme de sa vie fume. Mais aujourd’hui, même s’il restait l’homme de sa vie, Rioja avait davantage de difficulté avec sa mauvaise habitude de s’allumer une cigarette. « Je te laisse le verre de whisky, t’en as plus besoin que moi. » Lâchait-elle en tirant le café vers elle pour le prendre dans ses mains et en boire une gorgée non sans faire un clin d’œil à Bodevan. « Je peux avoir mon téléphone? Si je manque des appels importants, je te massacre. » Le couple près d'eux lui jetaient un regard surpris comme si elle était la psychopathe. « Chéri. » Ajoutait-elle d'un ton sarcastique.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Bodevan H. Andrews
Still, still to hear her tender-taken breath.
» Date d'inscription : 15/05/2017
» Messages : 424
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : garrett hedlund
» Âge : trente-trois ans depuis le quatorze mars.
» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Mar 10 Oct 2017 - 18:49 par Bodevan H. Andrews
TRY A LITTLE TENDERNESS
⇜ code by bat'phanie ⇝
Rioja Ibanez
maybe i belong among the stars.
» Date d'inscription : 26/03/2017
» Messages : 2380
» Pseudo : loyals. (sarah)
» Avatar : adria arjona.
» Âge : 30yo, (15.02).
» Schizophrénie : lola, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Jeu 12 Oct 2017 - 1:48 par Rioja Ibanez
what a curse it is to love something you can never touch. a curse, indeed to stretch out a hand to empty air and feel no grasping warmth- no kind return of affection. i think even in my grave my arm will be outstretched- reaching, always, for you. ✻✻✻ Son regard suivait les gens défilés devant elle, s’arrêtait parfois sur deux personnes qui s’aimaient et Rioja avait un pincement au cœur. Il y a une époque, c’était Bodevant et elle. « Non. Je n’ai aucune raison d’être méchant avec les gens que j’aime. » Tout le contraire d’elle parce que Rioja était méchante envers Bodevan et seulement lui. Des mots méchants sortaient de sa bouche et allait se fracasser contre lui. Bodevan encaissait depuis un an des mots qu’elle ne pensait pas. Des mots qui auraient fait éloigné n’importe qui, mais qui n’avait pas éloigné son mari. Puisqu’il était toujours là. Partout où elle allait, Bodevan était quelque part comme il lui avait fait remarqué. Malgré tout ça, Rioja aurait aimé que Bodevan se fâche contre elle. Sans réellement savoir pourquoi, Rioja aimerait qu’il déverse sa haine sur elle comme elle faisait avec lui. Rien qu’une fois, ça suffirait. « Au contraire, tu es pleine de surprises. J’aurai bien aimé tenu être informé de ta tendance à la schizophrénie sur le contrat de mariage. » De sa bouche, un rire sarcastique sortait de sa bouche tandis qu’elle roulait des yeux alors que ses oreilles l’entendaient soupirer. Pas son rire régulier de vieille sorcière qui. « Si tu avais su dès le premier rencard, tu ne m’aurais pas épousé. Et si je me rappelle bien, tu m’aimes pleine de surprise. » Rioja employait volontairement le mot aimer au présent dans le simple but de se réconforter qu’il l’aimait toujours comme elle l’aimait toujours. À sa manière, elle l’aimait. C’était juste plus difficile maintenant de lui montrer l’amour qu’elle lui portait. « Je dis ce que je pense, c’est tout. » Et ça, Rioja en était déjà au courant. Bodevan disait toujours ce qui lui passait par la tête. C’était mignon auparavant, mais maintenant elle trouvait ça moins mignon peut-être parce qu’elle avait de la difficulté à le croire. À croire qu’il pouvait toujours la trouver belle alors que son propre reflet l’effrayait. « Les femmes aiment ça, d’habitude. » Sa bouche s’entrouvrait tandis que ses yeux le scrutaient. Une manière pour elle de savoir s’il était sérieux ou pas. Est-ce qu’il l’avait remplacé avec une autre ? Est-ce qu’une autre femme s’endormait dans ses bras ? Rioja l’ignorait et même si elle tentait de son mieux pour ne pas paraître jalouse, elle l’était. La simple idée qu’il y ait une autre femme dans sa vie était une idée insupportable pour Rioja. « Elles sont simplement en manque d’attention. On m’en donne tellement que je suis bonne pour une décennie. » En fait, l’attention n’était pas là du tout. Rioja continuait son chemin sans jeter un regard aux autres hommes. Elle refermait juste l’idée qu’on puisse la trouver intéressante alors qu’elle-même, elle ne se trouvait même pas intéressante parce que Rioja était invisible à ses yeux ou même aux yeux des autres. « Mon amour… Non. » Elle détestait qu’il la traite comme une enfant. Qu’il se prenne pour son père alors qu’elle était une adulte. Une adulte responsable, capable de prendre ses propres décisions. Il l’agaçait avec sa lassitude, avec son arrogance masquée dans ses mouvements. « D’ailleurs, tu ne devrais même pas travailler. Tu devrais consulter. » Elle le savait sérieux quant à cette idée qu’elle devrait consulter. Pourtant, elle n’y croyait pas, elle. Rioja ne croyait pas en le pouvoir de la psychologie, elle ne croyait pas que parler du malheur allait lui faire du bien, que ça allait l’aider à passer à travers la mort de son enfant. Elle aimerait y croire, mais Rioja en était juste incapable. De toute manière, tout le monde guérissait différemment. Un jour, elle irait bien, mais ce n’était pas pour maintenant même après un an. « Je vais bien, Bo. Je n’ai pas besoin de consulter. » Répondait Rioja en remettant en place sa jupe. « De toute façon, mon boulot est tout ce qu’il me reste. Si je ne travaille pas, je reste à la maison à me morfondre en me tournant les pouces. C'est-ce que tu veux ? » Admettait-elle en le regardant et ce n’était pas ce qu’elle désirait ni même l’idéal.
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Bodevan H. Andrews
Still, still to hear her tender-taken breath.
» Date d'inscription : 15/05/2017
» Messages : 424
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : garrett hedlund
» Âge : trente-trois ans depuis le quatorze mars.
» Schizophrénie : maxime (t. oman) & solal (m. mcmillan)
(✰) message posté Dim 22 Oct 2017 - 23:16 par Bodevan H. Andrews
TRY A LITTLE TENDERNESS
⇜ code by bat'phanie ⇝
Rioja Ibanez
maybe i belong among the stars.
» Date d'inscription : 26/03/2017
» Messages : 2380
» Pseudo : loyals. (sarah)
» Avatar : adria arjona.
» Âge : 30yo, (15.02).
» Schizophrénie : lola, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Mar 24 Oct 2017 - 3:45 par Rioja Ibanez
what a curse it is to love something you can never touch. a curse, indeed to stretch out a hand to empty air and feel no grasping warmth- no kind return of affection. i think even in my grave my arm will be outstretched- reaching, always, for you. ✻✻✻ « Je ne t’aime pas comme ça. » Pourtant, il lui avait fait la promesse de l’aimer de toutes les manières possibles. Encore là, Rioja ne pouvait pas lui en vouloir parce que si elle se retrouvait à sa place, elle n’aimerait pas la personne dans l’état dans lequel Rioja était en ce moment. C’était déprimant. Rioja était la pâle copie d’une femme dont, une fois, elle avait été un jour. Aujourd’hui, ce n’était simplement plus le cas parce qu’elle ne savait plus comment retourner à la personne d’autrefois. Celle qui illuminait une pièce de sa présence. Alors, Rioja se dissimulait derrière un masque en passant incognito parmi les âmes de cette Terre. Rioja n’en voulait pas à Bodevan de ne pas l’aimer comme elle était maintenant. Elle s’en voulait à elle-même. D’être incapable de l’aimer comme elle l’avait un jour, comme dans les beaux jours. Mais Bodevan et Rioja vivaient leur deuil de manière différente, il n’y avait rien à faire pour modifier les choses. Ils avaient perdu leur fille, leur petite princesse. Kala n’était plus de ce monde et après tout ce temps, ils essayaient toujours de marcher sur cette planète en s’adaptant au vide que le décès de Kala avait laissé. « Tu t’es acheté un animal de compagnie ? » Rioja lui offrit un sourire sarcastique. Rioja aurait aimé lui offrir une réponse, mais rien ne lui venait. Elle ignorait quoi lui répondre pour lui fermer le bec à son tour alors elle sirotait, silencieuse, le café dans cette petite tasse blanche tâchée par le rouge à lèvres de Rioja. « Si ça peut te faire réfléchir, oui. Ne consulte pas et reste malheureuse. Kala admirait une femme courageuse. Tu es désormais bien loin de cette femme, Rioja. Tu n’es plus rien, pas parce que c’est le cas, mais parce que tu l’as décidé. Tu as mit au monde notre fille, c’est la vie qui nous le l’a repris. C’est comme ça, tu ne peux pas changer le passé, mais tu peux choisir ton futur. Tu veux vraiment vivre comme ça ? Séparée de l’homme que tu aimes et dont tu es toujours mariée ? La tête dans le boulot à laisser passer ta vie ? Si tu ne veux plus vivre alors cours au milieu de la route et fais toi taper par une voiture. Je ne t’en empêcherai pas. Mais je te suivrai. » Dès la mention du prénom de leur fille, Rioja s’était figée sur sa chaise, serrant la mâchoire. C’était un prénom qui lui faisait mal à entendre alors elle essayait de ne pas l’entendre sur une base régulière. Même si c’était sa fille, les quatre lettres de son prénom lui donnait l’impression qu’une personne enfonçait encore plus profondément le couteau dans la plaie. Cette plaie qui ne s’était toujours pas cicatrisée. Même après un an, c’était encore une blessure fraîche. Tout comme Bodevan, elle ne le regardait pas. Son regard était dans le vide, le son coupé alors qu’autour d’eux, des gens parlaient, marchaient et faisaient du bruit. Rioja n’entendait rien de tout ça. Puis, elle soufflait bruyamment en se tournant vers Bodevan. « Tu te souviens de Bali ? J’en ai rêvé hier. Tu te souviens de la manière dont tu me touchais ? Parce que moi, je m’en souviens. Ça ne te manque pas parfois ? » C’était sa tentative de changer de sujet parce qu’elle n’avait pas envie de parler de son problème. De sa difficulté à passer à travers sa perte. Lorsqu’on lui mettait la réalité en plein visage, Rioja fermait les yeux. Elle devenait soudainement aveugle ou même sourde par rapport à ce sujet-là. Un jour, c’était ce qu’elle disait. Un jour, elle en parlerait, mais après un an, ce n’était toujours pas arrivé. Puis, Rioja ne supportait qu'on la touche comme autrefois. « Et deux choses… » Deux doigts de sa main droite se lèvent dans les airs. « Un, arrête de parler de cette manière, ce n’est pas beau lorsque ça sort de ta bouche, Bodevan. Deux, je ne suis pas malheureuse. Je ne le suis plus en tout cas. » ajoutait-elle rapidement en prenant délicatement la tasse de café pour l’apporter à ses lèvres tout en espérant que son mensonge allait passer. Ce qui, au fond, l’étonnait puisque Bodevan la connaissait trop bien pour savoir lorsqu’elle mentait. Rioja était toujours malheureuse, c’était juste qu’elle n’aimait pas qu’on lui rappelle. « Pourquoi tu ne m’aimes pas comme je suis maintenant, Bo ? Tu as promis de faire des ajustements pour m’aimer. » Tout en lui posant la question, son menton se déposait dans la paume de sa main.