(✰) message posté Dim 3 Déc 2017 - 20:48 par Invité
Il est tard, ou tot. Je n'ai encore une fois plus aucune notion du temps. Je suis perdu dans ma bulle, perdu loin dans un univers qui n'est plus le mien depuis longtemps. Ivre, ivre de douleur, ivre de toutes ces choses qui me hante et drogué surtout. J'ai augmenté ma dose, je ne sais plus faire sans, j'en ai besoin constamment depuis que je suis suspendu, depuis que je suis sensé faire ma thérapie que je ne suis pas vraiment. Je n'arrive pas à m'y résoudre, comme si je me complaisais dans mon malheur. Je voudrais être quelqu'un d'autre, que toutes ces voix dans ma tête cessent et que j'arrête de me battre avec moi-même. Je voudrais juste … disparaître parfois. C'est pour ça que je continue a en prendre toujours plus, quelque part, j'espère que ça m'effacera et souvent je me dis que ça marche, même si le prix à payer est douloureux.
Je ne sais pas vers qui me tourner ce soir, mais c'est peut-être la premier fois ou je me rends vraiment compte que je suis mal et que j'ai mal. Je suis perdu, vraiment perdu, dans le sens littéraire, je ne reconnais pas la rue devant moi. Ça me fait comme avec Frank. Je prends la voiture et essaie de me souvenirs, mais rien ne viens. Je ne sais pas où je suis. Je ne suis pourtant pas très loin de la maison. J'ai foncé dans un poteau électrique, ma tête à cogné contre le volant j'aurais peut-être du éviter de prendre la voiture. Je sors du véhicule et regarde autour de moi. Je reconnais l'immeuble. C'est celui de Maya, c'est le mien … le notre … du moins ça l'était avant tout ça. J'ai l'impression que mon cerveau me fait des flash back. Je revois toutes les fois où je suis arrivé ici, toute les fois ou je m'en suis pris à elle. Tout me reviens en mémoire, sans doute le choc de l'accident de voiture. Je suis pourtant loin d'y voir plus clair. J'ai chaud, je transpire beaucoup, beaucoup trop pour que ça soit normal. Mes mains tremblent, le manque se fait déjà sentir.
Sans vraiment savoir ce qui me pousse à agir, je marche vers l'immeuble et sonne à l'interphone. Maya m'ouvre, même si je ne saisi pas tout ce qu'elle me dit. J'arrive devant la porte de la maison et frappe à la porte ou cogne plutôt. Je ne devrais pas être là, mais je dois faire quelque chose, je dois m'excuser, je dois faire … tout ce que j'aurais du faire avant. J'ai l'impression de perdre la tête.
« Ouvre moi s'il te plaît, c'est Tom. J'ai besoin d'aide. J'ai besoin de … toi. S'il te plaît. »
Je ne vois pas qui a qui d'autre j'aurais pu demander ça. Frank ne me parle plus, je l'ai déçu et je crois bien que j'ai déçu tout le monde autour de moi. Je glisse le long de la porte, ayant du mal a rester debout. Je fais pitié, je comprendrais qu'elle me laisse crever là, c'est tout ce que je mériterais après tout ce que je lui ai fait subir. « Je me souviens ... »
Je me rends même pas compte que je me suis ouvert l'arcade a cause du choc sur le volant, mais c'est sans doute ce choc là qui a raviver mes souvenirs, c'était aussi un choc qui avait tout enlever. Je ne sais pas où ça me mènera mais j'ai besoin d'elle plus que jamais.
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Ven 8 Déc 2017 - 20:52 par Hazel J. Chase
Il était tard et encore une fois, Maya venait à peine de rentrer chez elle. Depuis le début de la semaine, elle accumulait les heures supplémentaires. Aussi, le café plus que n'importe qui d'autre, s'avérait être son meilleur amie. Toutefois, sa sur consommation avait quelques incidences. Au vu de l'heure, la jeune femme aurait probablement du se décider à aller se coucher directement, dans l'idée de récupérer un peu de sa journée marathon. Or, elle n'avait absolument pas sommeil. Elle résolue donc de se changer, pour enfiler des vêtements plus confortable, avant de s'installer au salon et d'allumer la tv. Elle regardait distraite, une émission de télé-réalité absurde, tout en pensant déjà au lendemain, lorsqu'on frappa à la porte. La demoiselle sursauta violemment et les coups aussi fort que surprenant, l'inquiétèrent. Qu'est ce que ça pouvait être en plein milieu de la nuit ? Rien de très engagement...Ni de bien bon. Elle hésita, puis une main saisissan le téléphone, l'autre la batte de base-ball de son frère, cachait dans un coin, la jolie brune s'approcha de la porte. « Ouvre moi s'il te plaît, c'est Tom. J'ai besoin d'aide. J'ai besoin de … toi. S'il te plaît. »Lâchant tout ce qu'elle tenait en main, elle se précipita sur les verrous et la poignée de la porte, avant de se raviser. Etait-ce bien prudent ? Laissant le téléphone sur le meuble à coté, elle reprit son arme d'appoint. Elle se demandait toujours quoi faire, lorsqu'elle entendit : « Je me souviens ... ». Un instant intrerdite, elle finit néanmoins par lui ouvrir. A le voir là sur le seuil, elle constata un peu plus, à quel point il allait mal. Comme il sembla vaciller, l'américaine se précipita sans réfléchir pour le soutenir. Elle l'aida ainsi à aller jusqu'au canapé. "Qu'est ce qui c'est passé ? " s'informa-t-elle. "Tu sais, je ne suis pas sur que déambuler comme ça à cette heure soit une très bonne idée." Ignorant quoi faire et quoi dire, elle essaya de parler de façon aussi naturelle que possible et aussi rassurante. "Ca va aller " dit-elle en s'approchant. Et elle l’espérait fortement. "Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Un café, un thé...non ?" L’infirmière l'observa attentivement, guettant les signes d'un quelconque début d'agressivité ou...Elle ne savait pas trop quoi. Même si elle voulait l'aidait, il lui fallait pouvoir conserver une certaine distance pour parvenir à garder les idées clairs et être efficace en cas de besoin. Par ailleurs, après sa conversation avec l'inspecteur, elle était fermement décidée à ne pas faiblir. "Tu peux me parler tu sais, de tout ce que tu veux. Je suis prête à t'écouter. " Elle marqua une pause avant d'ajouter : " Je veux toujours t'aider."
Je ne sais plus ce que je fais. Mon esprit a du mal à rester concentré, pourtant je me souviens. C'est revenu comme des flashs, comme dans les films où l'ont voit les scènes du passé. Ça m'a fait le même effet. Je suis là devant sa porte et je l'implore de m'ouvrir. Je sais qu'elle n'a pas envie de me voir, mais je ne sais plus vers qui aller. Elle m'ouvre et m'aide a aller jusqu'au canapé. J'ai mal à la tête, le coup que je me suis pris en rentrant dans ce poteau avec ma voiture commence à me lancer. Je ne sais pas trop quoi lui répondre pourtant des mots sortent tout seul de ma bouche comme si ce n'était plus moi qui la contrôlait.
« J'ai eu un accident de voiture, je suis rentré dans un poteau, j'ai un peu trop bu … je me suis congé la tête et j'ai vu des flash dans ma tête. J'ai tout … tout revu. Ça ne veux pas s'en aller. »
Elle va me prendre pour un dingue. Ce que je dis n'a aucun sens mais je ne m'en rends pas compte. Je suis encore sous le choc et aussi sous le coup de la drogue que j'ai prise. J'ai l'impression que mon cerveau vacille dans ma tête, rien n'est droit et ça commence sérieusement à me gonfler. Elle me demande si je veux boire quelque chose et évidement je lui répond :
« Ouai tu aurais pas un bon verre de whisky ? »
Mauvaise réponse, j'ai soif et ce n'est sûrement pas un autre verre qui me fera aller mieux. J'ai chaud aussi terriblement chaud, effet secondaire de la drogue. Je transpire, un peu trop pour que ça soit normal et je tremble en même temps. Je ne sais pas ce que mon corps me fait, mais je le ressens à peine.
« Je … je ne sais pas ce que tu peux faire … je … je voudrais. Je voudrais tellement … je me suis perdu depuis longtemps. »
Je me confie plus facilement dans cet état là. Je ne sais plus vraiment ce que je dis d'ailleurs. Je prends un des oreillers de son canapé et le serre dans mes bras, je pose ma tête dessus. On dirait presque un gosse, un grand gosse pleins de remords.
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Mer 27 Déc 2017 - 14:51 par Hazel J. Chase
Tranquillement rentrée chez elle et confortablement installée dans son canapé jusqu'alors, la demoiselle ne s'attendait pas à avoir de la visite. A une heure aussi tardive, cela ne pouvait, par ailleurs, qu'être inquiétant. Et en effet, cela le fut d'autant plus qu'il agissait de Tom. Après plusieurs minutes d'hésitation et la voix insistante de son compagnon derrière la porte, sa batte de base ball non loin, en cas de besoin, la brune consentit à ouvrir. Elle l'aida au mieux le jeune homme à entrer et s’asseoir à son tour dans le sofa, car il n'avait pas l'air bien. C'est vrai qu'on lui a connu meilleure mine, commenta sa conscience. L'infirmière s'informa rapidement de ce qui c'était passé, tout en le rassurant sur le fait que ça irait, maintenant. Ce dont, à dire vrai, elle n'était pas complètement sur. « J'ai eu un accident de voiture, je suis rentré dans un poteau, j'ai un peu trop bu … je me suis congé la tête et j'ai vu des flash dans ma tête. J'ai tout … tout revu. Ça ne veux pas s'en aller. » Maya hocha brièvement la tête. "D'accord." Se rapprochant, elle le tâtonna, l'observa plus attentivement comme elle aurait pu le faire avec n'importe quel patient. " A vu de nez, je n'ai pas l'impression que tu sois blessé. Avec un peu de chance, le choc n'aura pas été trop violent. Est-ce que tu as mal à la tête ?" s'enquit-elle. Elle l'inspectait toujours lorsqu'il demanda : "Ouai tu aurais pas un bon verre de whisky ?" "Du wishky, vraiment ?" Elle pinça les lèvres, peu d'accord. "Je vais voir ce que j'ai en réserve. Bouge pas." Elle disparue aussitôt dans la cuisine. Bien sur, elle n'avait aucune intention de servir une nouvelle fois de l'alcool à son camarade visiblement peu sobre et sous le coup de son accident. L'ancienne pompom-girl concocta à la place, avec précision et rapidité, un cocktail maison, oh combien exécrable en bouche, mais dont les propriétés s'avérait miraculeuse. Rien de tel pour se rafraîchir les idées et dessaouler en un rien de temps. Elle revint donc au salon, verre en main et le lui tendit. « Je … je ne sais pas ce que tu peux faire … je … je voudrais. Je voudrais tellement … je me suis perdu depuis longtemps. » La jeune femme le regarda saisir un coussin pour le serrer contre lui, tel un enfant. Il paraissait tellement fragile ainsi. Poussant légèrement la table basse, elle prit place dessus pour qu'ils ce trouvent face à face. Lentement, elle approcha une de ses mains pour l'a poser sur une de siennes. "On peut encore arranger les choses, tu sais. Même si ça prends un peu de temps." Elle marqua une pause et attendit qu'il se décida en lui en dire d'avantage. Même si elle se demandait où ce trouvait sa voiture, dans quel état, s'il avait renverser quelqu'un au passage ou si on avait pu le voir, ces préoccupations là, attendraient un peu.
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(✰) message posté Dim 14 Jan 2018 - 14:49 par Invité
Je ne sais plus ni ce que je fais ici, ni pourquoi je me sens si mal. Tout se bouscule dans ma tête. C'est comme si j'avais tout perdu à nouveau d'un coup, pourtant je me souviens de ce que j'ai fait et ça me fait froid dans le dos. Je voudrais tellement qu'elle sache à quel point je suis désolé de tout ça. Je suis dévoré par les remords et la drogue n'arrange rien à mon état. J'ai chaud et pourtant je tremble. Elle m'apporte un verre et se met en face de moi. Je me sens tellement vide et tellement de choses se bousculent à la fois. Je ne sais plus tellement comment je me sens.
Je ne sais pas si elle pourra m'aider. Je ne suis pas encore prêt à lui dire ce qu'il se passe pourtant je sais qu'elle doit déjà avoir des doutes. Elle est infirmière après tout, je suppose que des cas comme moi elle doit en voir souvent et je n'ai justement pas envie d'être un « cas ». Je ne supporterais pas d'être considéré comme tel. Je suis son petit ami, pas son patient, je suis même plus son fiancé, même si en réalité je ne lui ai pas fait demande on a vécu ensemble assez de temps pour ça.
« Je ne sais pas comment arranger les choses. J'ai merdé, c'est de ma faute. Pourquoi tu es toujours là alors que je … Je sais ce que j'ai fais … Je suis tout le temps odieux avec toi. C'est pour ça que tu m'a demandé de m'en aller ? »
J'en suis sur maintenant. Elle m'a demandé de ne plus vivre avec elle parce que j'ai été violent et parce que je lui ai fait du mal. Je ne voulais pas lui en faire, ce n'était pas réellement moi, mais je ne peux pas lui dire ça. Elle ne peut pas faire grand chose.
« Tu ne peux pas me sauver ... »
J'ai murmuré ces mots et suis persuadé de ce que j'avance. Comment pourrait-elle me sauver cette fois ? Je suis allé beaucoup trop loin. Il voudrait peut-être mieux que je laisse tout ça me détruire. Elle serait débarrassé de moi. Elle mérite tellement mieux que moi.
Spoiler:
ps : désolé pour le temps de réponse :chou:
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Ven 19 Jan 2018 - 9:27 par Hazel J. Chase
Maya ne savait pas trop quoi faire, ce qui s'avérait assez frustrant, pour une infirmière. Néanmoins, la situation était, plutôt délicate. Veillant à ce qui avale bien sa boisson, elle s'assit face à lui, sur la table basse et resta ainsi un instant à l'observer. Elle essaya de le rassurer, de lui faire comprendre qu'ils pouvaient encore arranger les choses, ensemble.« Je ne sais pas comment arranger les choses. J'ai merdé, c'est de ma faute. Pourquoi tu es toujours là alors que je … Je sais ce que j'ai fais … Je suis tout le temps odieux avec toi. C'est pour ça que tu m'a demandé de m'en aller ? » L'infirmière secoua la tête et saisit plus intensément les mains de son compagnon. "Regarde moi"ordonna-t-elle presque avec autorité. "Essaye de te calmer, respire. Inspiration, expiration " indiqua-t-elle. "J'ai bien conscience que ça ne sera pas facile, tu ne peux pas tout réparer, tout effacer d'un claquement de doigt. Je le sais ça. " Elle marqua une pause avant de reprendre : "Tout le monde fais des erreurs, à plus ou moins grande échelle...Tu ne pourra pas changer le passé. Alors autant essayer de se concentrer sur le présent, non ? Tu ne crois pas ?" insista-t-elle. Restant silencieuse l'espace de quelques minutes, la brune soupira légèrement avant de continuer : "Je suis toujours là parce que malgré tout...Les sentiments persiste à rester..." A ne pas se détacher de moi, songea-t-elle. "C'est compliqué. Et..." C'était difficile de s'expliquer, de mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, d'autant plus que les choses apparaissaient encore confuses en ce qui concernait leur relation. "Et, si je t'ai demandé de t'en aller, c'est vraiment pour avoir l'occasion de faire le point, de me retrouver et...potentiellement aussi pour me protéger. Mais...pas forcément physiquement, comme tu pourrais le penser. " Elle se mordit la lèvre et machinalement, replaça une mèche de cheveux qui lui tomber devant le visage. "Tu étais partis et..je ne savais pas si tu allais revenir, si j'avais encore de l'importance...ou si c'était terminé...Alors...Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis habituée à l'absence mais, j'ai essayée de faire avec. Te laisser revenir avec le risque que tu reparte aussi soudainement, c'était trop difficile. " Elle se tut et s'intéressa soudainement, au tapis à ses pieds, se perdant dans sa contemplation. "Malgré tout ça, je me dis qu'il est sans doute encore possible..." Elle s’apprêtait à rajouter quelque chose mais n'en eu pas le temps. « Tu ne peux pas me sauver ... »Agacée, elle se releva brusquement. "Non, je ne peux pas te sauver, je ne peux pas faire les efforts à ta place. Mais si tu le voulais vraiment, tu en serais parfaitement capable." Croisant les bras, elle poussa un nouveau soupir. "Autant je peux comprendre les difficultés, autant j'ai beaucoup plus de mal concernant la lâcheté..." Elle pinça la lèvres. "Pourquoi tu es venu me voir ce soir ? A quoi bon, si tu veux même pas t'en sortir ?" Elle tourna un instant le dos, pour tenter de retrouver son sang froid. L'ancienne pompom girl était prête à l'aider, mais elle ne pouvait pas le faire contre son grès, ce serait une perte de temps. Et cette perspective l’inquiétait beaucoup.
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(✰) message posté Dim 21 Jan 2018 - 20:39 par Invité
Je suis les conseils de Maya. Expiration inspiration. Ça me calme un peu mais j'ai toujours cette sensation d'avoir chaud et froid en même temps. J'y ai peut-être été un peu trop fort sur la dose encore une fois. Je devrais m'arrêter. Je ne devrais pas laisser cette drogue diriger ma vie, mais je n'y arrive plus. Je ne suis plus rien sans ça. Je la regarde et l'écoute. On fait tous des erreurs, oui, mais sans doute pas des aussi grosses que ça. Je suis flic, dans un brigade anti-drogue et je suis tout de même tombé dedans, tombé bien bas. Je ne sais pas comment je peux m'en sortir. Je ne sais même pas si je le peux, si j'en ai la force ou pas. Je voudrais juste disparaître à cet instant précis. Elle a toujours des sentiments pour moi. Je souris. Un vrai sourire qui n'était pas venu depuis des semaines, des mois, je sais qu'elle me dit la vérité et je sais que j'ai de la chance de l'avoir.
« Je t'aime aussi. Je ne te le montre plus beaucoup mais je t'aime. Je voudrais tellement … effacer tout ça. Redevenir comme avant … je ne sais pas comment faire. Je suis plongé là-dedans … je n'arrive pas à … »
Je secoue la tête. Je n'arrive pas à en sortir. Je n'arrive pas à l'accepter. Il y a tellement de choses que je n'arrive pas à faire. Elle m'explique pourquoi elle m'a demandé de partir. Je comprends, du moins je crois, même si elle me dit que ce n'est pas parce que je suis violent, pourtant ça devrait l'être. Je suis odieux avec elle. Je lui dis qu'elle ne peux pas me sauver et elle semble agacé mais d'accord avec moi. Si je le veux vraiment j'en suis capable … Je ne sais pas. Je ne sais plus très bien. Je vois trouble. Je suis fatigué. J'ai besoin de sommeil. Elle semble en colère et me fait comprendre que je suis lâche. J'ai tellement honte. Je voudrais disparaître dans un trou de souris, sous des sables mouvants. Je voudrais ne plus exister parfois. Je hausse les épaules.
« Frank m'aurait envoyé baladé. Tu es la seule qui … qui est encore là … Je … suis fatigué de me battre contre moi-même. Je voudrais que ça s'arrête. Je voudrais tout oublier. C'est pour ça que je bois autant, pour ça que … que je suis comme ça ... »
Je ne lui dis pas ouvertement que je me drogue mais je crois qu'elle a comprit depuis longtemps. J'ai la tête qui tourne. Je tremble et c'est comme des léger spasmes. J'ai du mal à parler et ma langue est lourde, tout est lourde. Je sens que je ne vais pas tarder à m'évanouir, au moins je serais entre les mains d'une infirmière, j'aurais peut-être une chance finalement qu'elle me sauve.
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(✰) message posté Mar 30 Jan 2018 - 11:49 par Hazel J. Chase
Le jeune homme suivit, pour une fois, docilement ses conseils, inspirant et expirant comme elle lui montrait. Il était important qu'il essaya de retrouver un minimum de calme. L'infirmière prit ensuite la parole, répondant aux questions de son compagnon, lui expliquant la nature des choses et de la situation selon son point de vu. Avouant, avoir toujours des sentiments pour lui, son sourire soudain ne lui échappa pas. « Je t'aime aussi. Je ne te le montre plus beaucoup mais je t'aime. Je voudrais tellement … effacer tout ça. Redevenir comme avant … je ne sais pas comment faire. Je suis plongé là-dedans … je n'arrive pas à … » Elle fit vaguement la moue en réponse avant d'ajouter : "Non en effet, tu ne le montre pas beaucoup. Et c'est dommage..." Il secoua la tête et la demoiselle finit par en faire de même, face à de nouveau propos aussi décourageant qu’inquiétant, elle perdit quelque peu son sang-froid et fit comprendre à Tom, que cela ne pourrait pas durer éternellement. « Frank m'aurait envoyé baladé. Tu es la seule qui … qui est encore là … Je … suis fatigué de me battre contre moi-même. Je voudrais que ça s'arrête. Je voudrais tout oublier. C'est pour ça que je bois autant, pour ça que … que je suis comme ça ... »Revenant près de lui, elle fit une petit place dans le canapé et prit à nouveau ses mains. "Alors arrête. Juste arrête." Elle marqua une pause et reprit : "Bien sur, ce ne sera pas facile. Tu doutera surement d'avantage, te sentira possiblement par moment mauvais, dans l'erreur, malade et que sais-je encore, mais ce sera toujours mieux que ce que tu vis et t'inflige actuellement. Tu ne crois pas ?" L'américaine c'était radoucie, incapable rester très longtemps furieuse contre lui. "Je pense sincèrement, que tu devrais arrêter de vouloir revenir en arrière, être comme avant...Ce n'est pas possible et personne ne te le demande. Maintenant, il faudrait te concentrer sur le présent, ce que tu peux faire à partir de ce soir ou même de demain et progressivement, tu pourras songer à l'avenir." Marquant une nouvelle, elle tenta une ébauche de sourire, se voulant rassurante. "Par ailleurs, je crois que tu sous-estime l’intérêt que te porte l'inspecteur. " Avisant qu'il ne se sentait pas bien, elle l'aida à s'allonger et le surveilla tandis que l'étourdissement le prenait. Une fois certaine, qu'il ne risquait pas de tomber ou autre chose, elle le laissa un instant pour aller lui chercher un verre d'eau à la cuisine. Avec la dose d'alcool qu'il avait du ingurgiter dans la soirée, ce ne serait pas du luxe. Et puis, c'était sans compter les possible autres substances consommées.
Accueil 
Il était tard et encore une fois, Maya venait à peine de rentrer chez elle. Depuis le début de la semaine, elle accumulait les heures supplémentaires. Aussi, le café plus que n'importe qui d'autre, s'avérait être son meilleur amie. Toutefois, sa sur consommation avait quelques incidences. Au vu de l'heure, la jeune femme aurait probablement du se décider à aller se coucher directement, dans l'idée de récupérer un peu de sa journée marathon. Or, elle n'avait absolument pas sommeil. Elle résolue donc de se changer, pour enfiler des vêtements plus confortable, avant de s'installer au salon et d'allumer la tv. Elle regardait distraite, une émission de télé-réalité absurde, tout en pensant déjà au lendemain, lorsqu'on frappa à la porte. La demoiselle sursauta violemment et les coups aussi fort que surprenant, l'inquiétèrent. Qu'est ce que ça pouvait être en plein milieu de la nuit ? Rien de très engagement...Ni de bien bon. Elle hésita, puis une main saisissan le téléphone, l'autre la batte de base-ball de son frère, cachait dans un coin, la jolie brune s'approcha de la porte. « Ouvre moi s'il te plaît, c'est Tom. J'ai besoin d'aide. J'ai besoin de … toi. S'il te plaît. » Lâchant tout ce qu'elle tenait en main, elle se précipita sur les verrous et la poignée de la porte, avant de se raviser. Etait-ce bien prudent ? Laissant le téléphone sur le meuble à coté, elle reprit son arme d'appoint. Elle se demandait toujours quoi faire, lorsqu'elle entendit : « Je me souviens ... ». Un instant intrerdite, elle finit néanmoins par lui ouvrir. A le voir là sur le seuil, elle constata un peu plus, à quel point il allait mal. Comme il sembla vaciller, l'américaine se précipita sans réfléchir pour le soutenir. Elle l'aida ainsi à aller jusqu'au canapé. "Qu'est ce qui c'est passé ? " s'informa-t-elle. "Tu sais, je ne suis pas sur que déambuler comme ça à cette heure soit une très bonne idée." Ignorant quoi faire et quoi dire, elle essaya de parler de façon aussi naturelle que possible et aussi rassurante. "Ca va aller " dit-elle en s'approchant. Et elle l’espérait fortement. "Est-ce que tu veux boire quelque chose ? Un café, un thé...non ?" L’infirmière l'observa attentivement, guettant les signes d'un quelconque début d'agressivité ou...Elle ne savait pas trop quoi. Même si elle voulait l'aidait, il lui fallait pouvoir conserver une certaine distance pour parvenir à garder les idées clairs et être efficace en cas de besoin. Par ailleurs, après sa conversation avec l'inspecteur, elle était fermement décidée à ne pas faiblir. "Tu peux me parler tu sais, de tout ce que tu veux. Je suis prête à t'écouter. " Elle marqua une pause avant d'ajouter : " Je veux toujours t'aider." 
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